L’interview ludique de Florian Sirieix
Après avoir testé (et apprécié) Imaginarium sur le stand de Bombyx à Cannes, j’ai eu la chance de croiser Florian Sirieix « himself ». Pour les non ludophiles -et en d’autres termes- j’ai rencontré l’auteur du jeu (enfin co-auteur, car il signe le titre avec le non moins célèbre M. Cathala). Un jeune homme très sympa qui a accepté de se livrer un peu lors d’une interview ludique made in boite à chimère. Je vous livre l’interview ci-dessous en espérant que vous vous sentirez plus proche de Florian, un auteur super actif, plein de projets qui mérite d’être mieux connu. Il répond avec enthousiasme, sincérité et avec la manière du gamer qui se respecte… Alors, ready player one ?
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Florian Sirieix
ASV ?… Je veux tout savoir. Qui es-tu ? D’où tu viens ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? …
Je viens de Montpellier. J’ai passé ma vie à graviter dans le sud et le sud-ouest. J’ai une sœur orthophoniste et un tout petit frère qui va rentrer au collège cette année. Moi, je suis professeur des écoles spécialisé en SEGPA au collège de Sérignan. Je suis aussi un très gros joueur, un peu collectionneur, j’ai été animateur puis directeur de séjours de vacances, un peu sportif, et voilà je crois qu’on a fait le tour.
Je passe pas mal de mon temps à travailler sur mes prototypes et faire découvrir les pépites ludiques à mon entourage. Mon but : si j’ai envie d’un jeu mais qu’il n’existe pas encore… à moi de le créer !
Et puis… je profite aussi de mes élèves, une fantastique bande de joueurs, pour tester et équilibrer mes jeux à toutes les récréations, et ça c’est juste génial.
OK Profil 100% Completed
Je suis sûr que quand t’étais gamin t’étais déjà joueur… Mais quel était ta spécialité ? A quoi tu jouais le plus souvent ? Plutôt foot ? Cache-cache ? Billes ? Ou cartes Pokémon Magic ?
J’adorais les billes ! Je faisais aussi du foot mais on me choisissait en dernier parce que j’étais tout petit et tout frêle ; par contre à cache-cache j’étais efficace 🙂 J’ai collectionné les Deus en CM2, les cartes DBZ en 6e et 5e, les râteaux en 4e et 3e, puis les Magic à partir du lycée (de la VIe édition à Fureur je crois bien).
Ok. La terreur des récrées en quelque sorte… Et t’avais le temps pour les jeux de société ? T’aimais ça ? Tu jouais déjà enfant ? Entre amis ? En famille ?
J’adorais ça, mais je râlais et je trichais. Clairement, les jeux n’étaient pas adaptés à mon caractère… Bon ok… Vers 18 ans je suis vraiment rentré dans les jeux de société modernes (Catanes, Les Chevaliers de la Table Ronde, La Fièvre de l’Or, Carcassonne…) et j’ai bien été obligé de m’adapter pour profiter de ma passion, j’ai dû arrêter progressivement de tricher et de râler. Ça me manque un peu, parfois 😀
En fait gamin, tu préférais bricoler, non ? Les prémices d’une imagination débordante essentielle à tous les auteurs de jeux. Tu aimais peut être déjà créer des machines délirantes (à base de charbonium) ?
Ça aussi ça me plaisait bien. Avec mon cousin, on fabriquait des pistolets à élastiques en bois, puis on s’inventait des millions d’histoires dans tous les univers qu’on connaissait.
Et tu voulais faire quoi quand tu seras grand (sic) ? T’as réussi ? T’es passé à autre chose ?
Quand je sera grand, je voulais surtout pas, mais alors surtout pas devenir prof de français. J’aurais vraiment voulu être architecte (Charles si tu nous entends) mais en stage de 3e je me suis rendu compte que mes talents graphiques étaient bien trop misérables pour arriver à dessiner les ponts et monuments dont je rêvais. Après, je me suis laissé porter par la machine éducatrice nationale, j’ai atterri seul face à un écran de PC et je passais mes vacances à faire l’animateur… donc j’ai tenté le concours d’instit, pour être avec des enfants. On m’a envoyé direct en SEGPA, avec des élèves « en difficulté » de niveau collège et voilà ce que ça a donné : je suis prof de français au collège ! On aurait presque pu dire que je m’étais raté, mais en fait je suis aussi prof de maths, d’histoire, d’EPS et surtout je joue avec mes élèves. Tous les jours. Alors j’ai réussi !
En trois mots, comment tu te décrirais aujourd’hui ?
Passionné, hyperactif, heureux.
Et en un peu plus ? Parle nous de toi maintenant…
Je suis vraiment content et reconnaissant d’avoir réussi à intégrer à ce point le monde du jeu, qui m’attirait depuis des années. Du coup, je ne m’arrête jamais, avoir 2 métiers qui prennent autant de temps, ça laisse peu de chance à la lascivité et à la paresse.
Tu as dis qu’enfant tu étais plutôt mauvais joueur. Quel genre de joueur es-tu désormais ?
Je ne râle plus, je ne triche plus. J’adore découvrir de nouveaux jeux, mais je passe énormément de temps (presque trop) à jouer aux miens du coup… Je n’ai pas vraiment de style de jeu préféré, mais je me limite aux jeux qui durent moins de 2h. Après, je passe volontiers de Contrario à Marco Polo.
Tu as combien de jeux chez toi ? Lesquels sortent des étagères en ce moment ? A quelle fréquence ?
Je suis LE fournisseur officiel de jeux pour tout mon entourage (famille, amis), je fais souvent des prêts, et j’adore leur faire découvrir souvent de nouveaux jeux. J’en ai 200 depuis environ 3 ans, depuis j’en achète environ 10-12 par an, mais je donne ou vends des « anciens ». Je fais au moins une ou deux parties par semaine du coup avec mon entourage.
Mais j’ai aussi environ 50 jeux dans ma classe, et je passe toutes mes récrés et toutes mes pauses méridiennes dans ma salle à accueillir mes élèves de tous niveaux – de la 6e à la 3e. J’en ai en général une vingtaine, mais tous se précipitent pour jouer « avec moi », quel que soit le jeu. Ça me fait un super vivier pour tester les protos !
Quelques mots sur le monde ludique : Tu te sens intégré dans cette communauté d’auteurs/éditeurs/joueurs ? T’as des amis parmi eux ? Tu t’y sens bien ?
Je me rappelle d’une anecdote, c’était l’année dernière à Toulouse. Un jeune auteur m’a posé la même question « Comment tu fais pour être pote avec autant d’éditeurs ? », et c’est Bertrand Arpino, l’éditeur Bankiiiz, qui a répondu « Ben il est cool ». Pour moi le monde du jeu c’était un monde de bisounours, alors j’ai eu des mauvaises surprises mais tellement infimes par rapport aux super rencontres. Parfois, je vais sur des salons juste pour discuter, ni pour montrer des protos, ni pour jouer forcément, mais juste pour voir les copains, auteurs, éditeurs, joueurs.
T’as des fans ? On t’interpelle dans la rue ? Dans les salons ludiques ?
J’ai eu quelques surprises de temps en temps, mais pas encore. Pas encore parce que je pense qu’avec mes 4 sorties entre juin 2017 et juin 2018 on devrait entendre un peu plus (trop ?) mon nom. Après, on verra bien ce que ça donnera…
La co-création est à la mode. Qu’en penses-tu ? C’est un passage obligé, une évidence, une fatalité ou un plaisir ? Tu joues parfois avec ton (tes) co-auteur(s) ?
C’est une véritable aubaine. La plus marquante pour moi est celle avec Bruno Cathala, pour Imaginarium. Je pourrais en parler pendant des heures, mais ça a vraiment été la clé de la porte vers l’univers ludique cette rencontre : au niveau des contacts, certes, mais aussi du travail sur le jeu. Le partage d’expérience, mais aussi le brain-storming entre jeunes auteurs, c’est juste génial. Ça va plus vite, c’est plus vivant, c’est plus facile. De toutes façons, on parle bien de jeu … de société non ? Ben la réponse est dans la question.
En vrac pour terminer le niveau : Quels sont tes derniers coups de cœur ludiques ? Et ton coup de gueule ? Ton festival de jeu préféré ? T’aimes les jeux vidéo ? Ta boutique ludique de prédilection ? Ta couleur de pion fétiche ? Ton auteur de jeu favori? Et, quand tu joues, plutôt pizza ou légumes bio ? Bière ou coca ? (ça c’est pour tes fans)
– Derniers coups de cœurs ludiques : CS Files, Argh, Sherlock 13, Codenames, Dead of Winter, Pillards de la mer du nord, Honshu, Burgle Bros, Unlock… Les déceptions, je les oublie vite, et puis elles sont souvent personnelles.
– Mon festival de jeu favori c’est compliqué, mais j’aime beaucoup Alchimie à Toulouse, Ludix à Clermont qui m’a régalé pendant 4 ans, Montpellier qui monte tout doucement, Montauban… et puis St Jean de Védas, le tout petit festival de mon association.
– Les jeux vidéos j’ai toujours aimé aussi, mais j’ai moins « baigné dedans » pendant mon enfance. Je joue de moins en moins cependant, mais j’adore le rétro-gaming et je trouve encore le temps de faire 2/3 parties d’Hearstone quotidiennes.
– Si tu connaissais l’histoire ludique montpelliéraine, tu ne me poserais pas cette question… sauf si tu voulais ma mort !
– Je joue jaune (couleur de l’or qui gagne) ou noir (couleur du charbonium !!!)
– Mon auteur favori c’est dur. J’admire Cathala, Wallace, Knizia, Chvaatil, Bauza, Laukat… pour ne parler que des plus connus.
– Quand je joue, plutôt barbecue, avec une petite salade pour digérer.
– J’ai arrêté le coca l’an dernier, après une looooongue consommation de 8 ans (j’ai commencé tard).
Et sinon, je peux avoir une petite photo de ta ludothèque ? avec le proto de Imaginarium dedans ? (100 points bonus)
Ça rentre pas juste sur une photo…
Bon bah en trois, alors…
Je te fais passer ça !
Yesss, je t’offre 300 points bonus
Et tiens, puisqu’on parle d’Imaginarium, si on déverrouillait le niveau bonus-ultra-secret-qui-va-bien. Tagadatsointsoin.
Imaginarium en deux mots c’est quoi ?
C’est un super jeu de gestion qui vend du rêve !
Bon ça fait un peu plus que deux mots, mais passons. On est pas loin de la réussite parfaite. En quelques phrases, du coup, ça donne quoi ?
Dans Imaginarium, on joue des bricoleurs qui fabriquent des machines dans une usine à rêve. On en achète des toutes cassées, et on les démonte pour récupérer quelques pièces et en réparer d’autres. C’est un jeu de gestion de ressources et de stratégie, qui se joue de 2 à 5 joueurs en moins d’1h30.
Comment t’es venue l’idée de ce jeu ? C’est toi qui a eu l’idée de ce jeu ou c’est Bruno Cathala ? Une fulgurance ou un long accouchement ?
J’ai joué à The City, de Gigamic. Et j’ai trouvé que ça manquait d’interaction. Je suis rentré chez moi avec l’envie de faire un jeu de développement de villes, et quand je suis arrivé à la maison, devant mon horloge géante steampunk… je me suis dit qu’au lieu de faire une ville, encore, c’était plus fun de construire des machines. J’ai bossé des dizaines d’heures et je l’ai montré un peu à Cannes. L’univers a beaucoup plu, les mécaniques de base aussi, mais il manquait énormément de boulot d’équilibrage. J’en ai parlé à Bruno Cathala au hasard d’une discussion, et il a eu lui aussi de l’intérêt pour le jeu. Après avoir testé le proto, il m’a appelé 2h au téléphone, m’a donné plein de conseils, et le dernier était : « Avec un co-auteur tu avanceras plus vite et plus efficacement ». Et moi, avec des étoiles plein les yeux… « Euh… Bruno… tu veux devenir mon co-auteur ? ».
Combien de temps as-tu mis à le concevoir ? L’histoire d’Imaginarium, c’est beaucoup de retours en arrière, d’échecs et de pertes de confiance ou un long fleuve tranquille ?
J’ai bossé 6 mois intensivement sur le jeu (c’est-à-dire environ 20h par semaine, juste sur ce jeu) depuis janvier 2015. Puis Bruno et moi avons travaillé ensemble pendant encore 6 mois, et le jeu a été accepté par Bombyx. On a gardé quelques mécaniques de départ, on en a affiné d’autres. Bruno a apporté énormément d’idées aussi, ce qui a fait que de cette bonne idée nous avons un jeu génial. Ensuite, nous avons encore travaillé sur le jeu avec Bruno et avec Bombyx, et il va sortir fin 2017… je dirai donc un looong accouchement, mais le jeu en vaut la chandelle.
Quelles étaient tes motivations pour aller au bout de cette aventure ludique ?
C’est mon premier « gros jeu ». Dans un univers que j’adore, qui me fascine. Avec un co-auteur de qualité dont j’ai énormément appris. What else ?
Je suppose que tu as beaucoup fait tester ton jeu, avant qu’il ne soit ne serait-ce qu’à peu près jouable. A qui en priorité ? Famille, amis, associations, éditeurs, auteurs ?
J’ai commencé par mon association, L’Ouvre-Boîtes à St Jean de Védas. Puis ma famille, mes amis (plein de fois). Ensuite, sur les festivals, par les joueurs, les éditeurs, d’autres auteurs. J’ai fait une multitude de parties au total, impossible de quantifier…
Te souviens-tu d’une grosse critique qui a fait avancer le développement du jeu ? d’encouragements moteurs ?
Cédric Lefebvre (Ludonaute) « Ton jeu il marchait pas, heureusement que t’as bossé avec un vrai auteur ». Ça reste ma citation préférée. Depuis, j’ai un jeu édité chez Ludonaute, comme quoi je suis moi aussi devenu un « vrai auteur ». En vrai, beaucoup de gens ont accroché au jeu dès le début, ne serait-ce que par son potentiel même quand il y avait encore beaucoup à faire. Les encouragements moteurs, ça a surtout été ceux de Bruno qui voulait participer au projet.
Les noms des machines, celui du « charbonium », ça vient de qui ? De toi ? De Bruno ? De ton éditeur qui place des squelettes dans les couloirs ? D’un mix de bonnes volontés ou du hasard ?
Pour la ressource, c’était simple. Dans le steampunk, on a une ressource de type nucléaire qui remplace le charbon, je venais de jouer à Spyrium (Ndlr: un excellent jeu de William Attia édité chez Ystari), et le Charbonium m’est apparu tout simplement. Pour les machines, je bloquais. J’ai filé mon proto à Ophélie Vidal, une amie lettrée (sortie de Khâgne). Elle s’est éclatée à trouver toutes les racines latines, anglaises, tout ça et m’a nommé toutes les machines. Tous les joueurs pendant les tests ont adoré, alors j’ai insisté (mais très peu) pour les garder dans la version finale… et je n’étais pas au bout de mes surprises : les noms sont même gardés dans les versions étrangères !
Et pour le nom du jeu, ça c’est passé comment ? J’adorais un des premiers noms (Steamers) mais je sais que ça a pas mal évolué et aujourd’hui c’est Imaginarium, comment fait-on un si grand écart ?
L’histoire du nom c’est une longue histoire. Au début, j’ai fait simple : un jeu où on crée du steampunk, c’est Steamers. Facile. Quand je vois que je signe chez Bombyx et donc à l’étranger, je me dis que Steamers, c’est les bateaux à aube et du coup ça ne marche pas. Alors on cherche, on discute avec les copains et finalement après moultes blagues de mauvais goût : Steamy Wonders, Steam you Steam me, Steam Dreams (are made of this) – et on a gardé le dernier pendant un moment. Puis avec le début du changement de thème, on est passé à Curiosity (une idée de Bruno) et finalement Bombyx a choisi Imaginarium par rapport au thème final.
Ton nom/mot préféré dans Imaginarium (même non définitif), c’est quoi ? Peut-on dire que c’est ta patte ?
J’adore tout dans le jeu, je ne peux pas choisir… mais il y a une invention qui est arrivée en fin de travail sur le jeu, et c’est moi qui l’ai nommée en référence à un film mythique. A vous de trouver laquelle et pourquoi.
Aujourd’hui, les retours sur les illustrations du jeu sont très tranchés ; les gens adorent ou détestent. Tu y es pour quelque chose ? Tu as rencontré l’illustrateur du jeu ? Vous avez discuté de ce qui était le mieux pour le jeu ou c’était plutôt carte blanche, je m’occupe des règles pour le reste tout ce que tu fais sera bien…
C’est Bombyx qui a géré les illustrations, l’illustrateur et toute ce qui s’ensuit. Vu le boulot qu’ils avaient fait sur leurs anciens jeux, je leur ai donné carte blanche. Bruno a chapeauté un peu le travail pour les soucis d’ergonomie notamment.
Question bonus, c’est quoi ton jeu préféré chez Bombyx ?
Humm… En édition, Abyss ! En jeu, Takenoko.
Excellent choix, j’adore aussi. You score 500 points ! C’est cadeau !
Quand penses-tu que le commun des mortels pourra jouer à Imaginarium ? Tu as hâte (moi, en tous cas, j’ai hâte) ? Ou tu n’es pas pressé pour un sou ?
J’en peux plus d’attendre !!! A Cannes 2018, tout le monde y jouera, revendra toute sa collection de Lego pour l’acheter et se désabonnera de Netflix parce qu’ils n’auront plus le temps de rien regarder.
Des projets de jeux dans les cartons ? Une bombe atomique qui va révolutionner le monde ludique ?
Plein de projets. Des bombes atomiques… pas encore. Pas au niveau des dernières bombes (Unlock, Pandemic Legacy…) mais on verra bien !
Quels conseils pourrais-tu donner aux personnes qui souhaitent créer des jeux ?
De le faire. De ne pas se laisser impressionner par les bombes ludiques qui sortent parce qu’il y a aussi de petits jeux tous simples qui marchent très bien. Par contre, ne pas s’enfermer jusqu’à ce qu’il soit parfait. Il faut l’aérer, le faire tester, écouter les conseils et les remarques des joueurs. Et trouver un co-auteur, c’est vraiment très utile. De jouer, à tout. Le dernier jeu que j’ai signé, c’est une mécanique assez simple que j’ai créée, à laquelle j’ai ajouté un mélange subtil de tous les jeux de cet été que j’ai découverts et adorés.
Et à celles qui veulent tout simplement jouer ?
Jouez ! Ça fait tellement du bien de changer un peu d’univers. D’être dans la peau de nouveaux personnages, dans des royaumes magiques !
Est-ce que tu trouves que j’ai un goût douteux pour les citations mal placées ?
Non j’adore !
Merci pour ce beau compliment, mais oups, on s’égare…. Tu as plus que bien répondu jusqu’à présent, je t’offre donc une baguette magique qui permet de réaliser un souhait. Que souhaites-tu pour ton avenir ?
J’aimerais bien faire prendre une année pour faire le tour du monde des festivals. A l’étranger, je n’ai fait que Essen, et qu’une seule fois !
Une remarque « libre », juste histoire de dire un truc que tu n’as pas encore dit…
Le clavier est remboursé ? Non parce que là je lui ai fait mal le pauvre à répondre à ce questionnaire.
Peut être… Tu viens nous voir à Paris, pour le remboursement ? 😉 Un mot de la fin ?
« On joue ? »
Quand tu veux ! Let’s play !
Merci d’avoir répondu, je n’ai qu’un mot à dire : » Bravo! » You’ve finished the game ! You score bip bip bip {trop de points pour mon compteur}
Voilà (enfin) la fin de cet interview ludique, qui je l’espère, vous aura amusé et appris plein de chose sur cet auteur montpelliérain. Encore un grand merci à Florian de s’être prêté au jeu, pas toujours évident, des questions/réponses par mail. Vu le retard que j’ai pris pour publier cet interview, je peux désormais vous affirmer qu’Imaginarium sortira bientôt sur vos étals. Pour preuve, le jeu dans sa version quasi définitive était en test à Paris est Ludique… Que du bon à venir donc. Alors Florian, prêt pour le niveau 5 dans lequel tu défies les fans sur ton propre jeu ?