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Brancalonia : Corvées en Etat-Lie

Introduction

Depuis un an, Brancalonia s’incruste dans nos soirées ludiques à la Boîte à Chimère, apportant son lot de frasques médiévales et d’irrévérence. Allons, trinquons et plongeons dans ce royaume de D&D 5E, où humour et quiproquos tissent une aventure inoubliable, aussi pétillante qu’une choppe bien remplie.

Dans Brancalonia, vous incarnez des canailles aspirant à la gloire et la fortune – un idéal qui semble plutôt pas mal au fond d’une taverne, verre en main, les pieds au chaud mais qui perd un peu de saveur quand on a des bottes trouées, une épée ébréchée, un marais à traverser et une guenaude qui nous attend de pied ferme. Faut dire qu’elle aussi a faim !

L’univers

Il tire ses influences de la fiction italienne, on parle de la commedia dell’arte, Pinocchio, Princess Bride ou encore Le Nom de la rose. Mais tout ça dans un contexte rappelant les Western Spaghetti de Sergio Leone. Vous n’avez pas vraiment vu de Western Spaghetti, à vrai dire moi non plus. Disons que nos canailles ne sont pas vaillantes, elles sont plus intéressées par l’argent et une bonne sieste à l’ombre que par sauver la veuve et l’orphelin.

Le livre de base comporte une quinzaine de régions réparties sur une espèce d’Italie à l’envers. Chaque région a ses particularités et traits de caractères permettant aux parties de varier entre des ambiances au bord de l’absurde et des parties plus sombres où les canailles craindront leur ombre. Si en plus vous y rajoutez les chemins qui ne mènent nulle part, vous n’êtes pas près de rentrer tranquillement au repaire.

Les races des canailles sont variées et originales, on peut notamment citer les marionnettes, les ratons, les chat-lupesques ou encore les malbranches qui sont des espèces de diables sorties d’un trou vers les enfers au milieu du pays.

Autant dire que le racisme n’y a pas vraiment sa place, quand ton voisin est soit un demi géant soit une espèce de rat qui parle, tu finis par ne plus vraiment faire attention. Il y a toujours des querelles avec le village d’à côté, mais bon, c’est parce qu’eux ils puent, qu’ils s’habillent comme des ploucs et que c’est nous qu’on est les meilleurs d’abord.

L’expérience de jeu

Le système est celui de Donjons et Dragons 5ème édition. Il a l’avantage d’être complet et largement répandu. Les règles sont facilement trouvables sur internet et de multiples aides de jeu existent. Particularité assumée, les canailles ne dépasseront jamais le niveau 6. L’objectif est que les personnages restent des opportunistes et ne deviennent jamais des grosbills. De toute façon, c’est compliqué quand chaque fois qu’ils gagnent un peu d’argent ils dilapident tout en faisant la bringue.

L’équipement dans Brancalonia ? Aussi fiable qu’une promesse de sobriété après la troisième choppe ! Et les sorts ? Disons qu’ils aiment jouer à la cachette au moment le moins opportun. Mais craignez point, mes braves canailles, car c’est dans ce joyeux bordel que réside votre vraie force : l’astuce d’un renard et la discrétion d’un chat sur le toit d’une taverne. Oui, nos héros de comptoir brillent plus par leur talent à filouter et à disparaître qu’à jouer les preux chevaliers. Après tout, pourquoi se jeter dans la gueule du loup quand on peut lui tirer la queue et s’enfuir en riant ?

Les provinces de Brancalonia sont peuplées de tripots où on trouve des parties de cartes, des jeux à boire et des bastons générales ! En même temps quand on se fait choper à tricher… Tricher ok, mais se faire prendre c’est vraiment un truc de naze. Les bastons sont appelées des rixes. Dans celles-ci, pas de mort, mais c’est le perdant qui paie les dégâts.

Chaque canaille de Brancalonia porte une prime sur sa tête qui ne cesse de croître à mesure qu’elle s’engage dans ses méfaits. Initialement, ces primes suscitent peu d’intérêt chez les gardes, trop peu motivés pour abandonner leur bière à l’abri du soleil. Toutefois, lorsque les primes atteignent des sommes importantes, c’est la chasse royale qui commence à prendre les canailles au sérieux, marquant le début d’une véritable traque.

L’univers encourage plutôt un esprit bon enfant que de véritables drames. D’ailleurs les alignements mauvais sont déconseillés. Les crimes atroces ou l’escroquerie envers ses propres compagnons sont considérés comme des actes infâmes. Un infâme n’aura même plus le soutien de ses compagnons d’infortunes.

Si vous préférez les vidéos à ma prose, vous pouvez regarder la vidéo de Studio Agate :

Conclusion

En guise de conclusion, disons-le haut et fort : Brancalonia, c’est cet univers de Fantasy Spaghetti concocté par Acheron Games, habilement traduit et porté jusqu’à nos contrées par le Studio Agate. Et si vous pensez que cette pépite d’information aurait dû ouvrir le bal, eh bien, je vous invite à troquer votre plume contre une brosse et à vous attaquer à vos propres chausses ! Cet article se déroule à ma façon, entre révélations tardives et tavernes accueillantes.

Le livre de base comporte 6 corvées ainsi que l’ensemble de la description de l’univers.

L’extension Le Macaronicon comporte 10 corvées, inclut certaines des races jouables, ainsi qu’un enrichissement de l’univers.

Votre cher condottière attend avec impatience la traduction des nouvelles corvées et de la campagne suivante (en cours jusqu’au 4 avril 2024) . Il y aura une race appelée Arcimboldo, oui il faut imaginer comme dans les peintures mais en être vivant !

Certaines corvées sont jouées environ une fois par mois à la Boîte à Chimère en campagne ouverte et comme dans toutes nos sessions de jeux de rôles, une place est réservée aux nouvelles et aux nouveaux.

Si vous voulez tester de votre côté, le kit d’initiation est toujours proposé par Studio Agate, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous

N’hésitez pas à nous rejoindre pour ce jeu ou un autre !

 

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