La Boite à sardines

Codenames géant à Paris est Ludique.

Vu que le festival Paris est Ludique s’agrandit d’année en année, certains visiteurs n’auront peut-être pas eu le temps/le courage/l’énergie (rayez les mentions inutiles) d’aller jusqu’au bout du festival dès le samedi midi. Si tel est le cas, ils auront malheureusement manqué une des attractions phare de l’année : Le CODENAMES GEANT organisé par l’équipe tournois de Paris est Ludique avec le soutien de Iello.
Pour ceux-là, séance de rattrapage : « J’ai testé pour vous ». Car oui, votre rédacteur (saurez-vous la reconnaître sur la photo ci-contre) a donné de sa personne et a testé pour vous le « Codenames géant à Paris est Ludique ».

Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter une énième fois Codenames, le party game qui tourne régulièrement dans toutes les soirées de la BàC depuis sa parution chez Iello en 2016 et, aujourd’hui, décliné sous toutes ses formes : depuis le célèbre Codenames images jusqu’aux versions récentes Disney et Marvel (j’en profite l’air de rien pour rappeler à tous mes fidèles lecteurs que c’est bientôt mon anniversaire… je dis ça, je dis rien.) en passant par le sympathique Deep Undercover, réservé aux adultes. Si, par un curieux hasard du destin, vous ne connaissez pas cet excellent jeu, je vous invite à lire l’excellent article de Kristoff sur le sujet, ça m’évitera d’avoir à réécrire ce que beaucoup savent déjà…  et ça me permet de passer directement (ou presque) dans le vif du sujet.

Pour le Codenames géant made in Paris est Ludique, prévoyez 18 joueurs (rien que ça) et une malle remplie d’objets loufoques. Au top de l’arbitre, chaque joueur (sauf deux, qui seront les maîtres espions en charge de faire deviner des mots/objets à leurs équipes) s’élance vers la malle et récupère un objet qui lui semble le plus simple à faire deviner pour aider son maître espion ou le plus difficile pour faire chuter le maître espion adverse, comme de toute façon il ne sait pas sur quelle case il sera, ça ne change strictement rien au final… Mais bon, il a eu l’impression de faire un choix hautement stratégique en choisissant un dentier géant et ça c’est l’essentiel.
Il revient ensuite auprès de l’arbitre et se place sur une des cases tracées au sol affublé de son tutu/ses palmes/sa perruque/sa bouée canard… (encore une fois, rayez la mention inutile). Une fois que chaque joueur a sa place, sur la grille, le maître espion, dans son cercle, va tenter de faire deviner à son équipe les objets qui sont sur les cases de sa couleur à l’aide de mots-clés (je vous renvoie aux règles du Codenames classique pour les détails). Mais là où ça se complique dans le Codenames Géant, c’est que les membres de l’équipe se trouvent être également les objets à faire deviner et chacun se fera un malin plaisir de déstabiliser le maître espion adverse en disant que son objet est un sèche-cheveu alors que c’est une pomme de douche. Juste histoire de compliquer sa tâche et de faire appel à différentes parties de son cerveau en simultanée. Lorsqu’une équipe a réussi à trouver tous les mots de sa grille (ou si une équipe est tombée sur le mot noir), la manche se termine et on recommence pour une deuxième manche avec un nouveau maître espion et pour les autres joueurs, membres de l’équipe, en changeant d’objets et de places. Histoire d’emmêler un peu plus les maîtres espions et surtout de ne pas avoir toujours les mêmes braillards à côté de soi. Au besoin, pour départager les deux équipes on fait une troisième manche, en mélangeant tout encore une fois. A la fin des trois manches, l’équipe qualifiée peut monter sur le podium, savourer sa victoire et recevoir pleins de super lots de chez Iello… Pas la peine de me chercher sur le podium, je n’ai pas gagné. J’ai néanmoins passé un très bon moment grâce aux animateurs de l’équipe tournois qui ont su mettre l’ambiance tout au long du jeu et aux joueurs des deux équipes qui n’étaient pas en reste.

Si vous avez une grande famille pleine de cousins/cousines, n’hésitez pas à tenter l’expérience en famille cet été. Il vous suffit d’avoir un Codenames (pour les cartes « grilles »), un peu de place et pleins d’objets détonants pour s’amuser pendant des heures.

 

Codenames est un jeu de Vlaada Chvátil , édité par Czech Games Edition dans sa version originale et par Iello dans sa version française qui a reçu de nombreux prix ludiques dont le prestigieux Spiel de Jahres en 2016.

 

Illustrations © Paris est Ludique 2017. Merci à eux pour les photos.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *