Donjons & Dragons : Une réussite critique

Après trois longs-métrages épouvantables, le plus illustre des jeux de rôle papier, Donjons & Dragons a enfin le droit à une adaptation à la hauteur de son statut d’œuvre culte.

Donjons & Dragons : L’Honneur des voleurs, nous invite à suivre une compagnie d’aventuriers composée d’un barde retors (Chris Pine), d’une barbare taiseuse (Michelle Rodriguez), d’un sorcier incompétent (Justice Smith) et d’une druide désabusée (Sophia Lillis) dans leur quête pour libérer un de leurs proches après un casse qui a mal tourné.

L’intrigue est simple, cousue de fil blanc, mais elle fonctionne !

La force du film est de nous proposer non pas la mise sur écran d’un énième univers de fantasy, mais bien de se plonger dans l’ambiance d’une partie de jeu de rôle. On retrouve toute la saveur d’une table composée de nouveaux joueurs, avec des plans aussi rocambolesques qu’audacieux, des personnages campés d’une manière stéréotypée sans tomber dans la caricature, des grands méchants très méchants qui sont défaits d’une manière un peu ridicule. Drôle, il ne tombe jamais dans l’écueil de la succession de sketchs comme certains blockbusters (en particulier ceux de l’écurie Marvel) et sait prendre le temps de mettre en place des scènes sérieuses quand l’intrigue l’exige. Les plus fins connaisseurs de l’univers s’amuseront à relever toutes les références faites à l’œuvre sans que cela ne dérange l’expérience des spectateurs profanes.

Donjons & Dragons : L’Honneur des voleurs, c’est un excellent divertissement sur 02H20, et on sort de la salle avec l’envie de se saisir de ses dés à 20 faces pour lancer une nouvelle campagne de D&D.

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