La Boite à sardines

Light Hunter, du team deathmatch en noir et blanc

Bon, on ne va pas passer par quatre chemins, le jeu est beau. Mais pas beau comme le gars ou la fille que vous avez croisez une fois sur votre trajet en métro. Nan. Il est BEAU ! Le visuel déboîte ! Il claque ! Il est pas piqué des hannetons. Il casse trois pattes à un canard. Attendez, comment-ça je suis sensé introduire le jeu avant de parler du visuel et des points forts ? Moi j’ai contribué au Kickstarter avant même de tester le jeu, juste parce qu’il avait l’air magnifique donc pourquoi je devrais expliquer les règles ? La mécanique on s’en fiche, du moment que c’est beau on achète ! (et là je vais me faire trucider par les puristes). Bon, j’ai rien à faire de mieux donc je vais vous toucher deux trois mots sur Light Hunter : Battalion of Darkness. Ce petit jeu très inspiré par le jeu vidéo et l’heroïc fantasy est le fruit d’un Kickstarter rondement mené par trois français et qui a permis de lever 30 000€ soit 300% du montant demandé initial. Succès total donc ce qui a permis d’ailleurs de débloquer d’autres héros mais qui ne seront fournis avec le jeu de base que pour les contributeurs.

Du coup comment ça marche ? Et bien c’est un jeu par équipe de 4 maximum où chaque joueur incarne un héros avec cinq pouvoirs spécifiques de différents niveaux. Il y a quatre catégories de héros : défenseur, attaquant, support et mage. Le but du jeu est de tuer l’équipe adverse et pour se faire, on active ses différents pouvoirs en se défaussant de cartes qu’on a en main. Vous connaissez Hearthsone, le fameux jeu vidéo ? Le rapport ? Et bien Light Hunter reprend une mécanique popularisée par Hearthstone à savoir la jauge de mana qui augmente de 1 à chaque tour. Ainsi, au début d’une partie le mana est à 1, et ira au maximum jusqu’à 5 et vous ne pouvez utiliser que les pouvoirs qui nécessitent moins ou autant de mana qu’il y a en jeu. Activer un pouvoir d’un certain niveau se fait en défaussant une carte « Esprit de lumière » du même niveau. Si jamais vous désirez refaire votre main, vous pouvez défausser trois cartes « Esprit de lumière » identiques pour en piocher une nouvelle, en sachant qu’à chacun de votre tour vous piochez deux cartes. Voilà. C’est tout. Pas besoin d’en dire beaucoup plus, vous avez l’essentiel. Pour le reste il faut avoir les héros en main pour lire les pouvoirs. 

C’est donc un jeu avec des règles très simples, mais assez complexe dans sa mécanique. Il faut prendre en compte les différents pouvoirs des héros adverses, ceux de ses alliés. Il faut veiller à équilibrer les équipes, prendre uniquement des défenseurs ça ne fonctionne pas. Et il y a une part de hasard avec les cartes qu’on tire et qui nous permettent d’activer nos pouvoirs. Le jeu reste malgré tout très sympa, bien que les interactions entre joueurs alliés soient parfois peu présentes selon la configuration de l’équipe. D’autant que sur les premières parties, on cherche très vite à faire du dégât alors qu’il est quelques fois plus judicieux d’aider un allié. Néanmoins, la communication se fait assez rapidement pour savoir quoi faire. La durée des parties varie alors énormément, les premières se terminent en général en 10 minutes mais quand on a saisi les subtilités, ça peut facilement atteindre 20 voire 25 minutes. Le jeu sera disponible en novembre mais est déjà pré-commandable pour 20€ sur le site du studio DTDA Games qui développe le jeu (http://www.dtda.fr/). Les héros supplémentaires débloqués sur Kickstarter sont aussi disponibles par lot de 4 pour 5€. Mais je vous invite surtout à aller voir les règles ainsi que les vidéos Speed drawing des héros réalisées par Manon Potier (allez voir son travail ici, c’est de bon aloi). Parce que vraiment, visuellement, C’EST DINGUE !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *