Happy Dayz – Le jeu de pli pulp

Sunday, Monday, Happy Dayz… forcément on pense tout de suite à ça alors que bon, le jeu n’a rien à voir avec la série (ou je n’ai pas la ref). Bienvenue aux States, l’apocalypse est passée par là et des zombies arrivent pour croquer votre communauté de survivants. Happy Dayz c’est du jeu plis où votre objectif est de rester en vie le plus longtemps possible, en tout cas plus longtemps que les communautés environnantes.

Welcome to Manor Height

Vous voilà à la tête de 66 survivants à Manor Height, un petit compteur est là pour aider à décompter les morts vos survivants. Mais c’est pas tout, des groupuscules, appelés factions dans le jeu, se tapent l’incrustent. C’est d’ailleurs avec eux que vous allez jouer. On trouve : des policiers, des hippies, des survivalistes, des chiens, des motards (oh oui des motards !), des enfants, des infirmières, des cheerleaders… Leur but ? Ils ont des petits pouvoirs qui vont venir modifier la survie.

Avec des zombies et des groupuscules, comment fait-on pour survivre alors ?

Posons déjà les règles de la vie en communauté :

Vous commencez par une petite votation au sein de votre communauté. Vous avez réuni tout le monde sur la place du village et décidez de bannir 2 membres (= cartes) que vous allez envoyer à vos communautés voisines de droite et de gauche. Ces deux membres seront affichés sur la place publique, à la vue de tous.

Avant de lancer l’opération survie, on retourne une carte de la pioche. Celui qui remportera le pli (= la survie) devra aussi prendre cette carte. Puis la première communauté à lancer la survie choisit quel membre va remporter la survie : le plus fort ou le plus faible. C’est une contrainte qu’on voit régulièrement mais là c’est un joueur, en l’occurrence le 1er, qui choisit donc c’est cool. Après c’est plutôt classique : si une communauté joue un membre d’un groupuscule je dois en jouer un si j’en ai, si je n’en ai pas, je joue ce que je veux. Principe du must-follow.

Et comment les zombies nous croquent-ils dans tout ça ? Rien de plus facile, chaque zombie a une valeur (3/6/9), si vous remportez la survie (= le pli) et qu’un zombie se trouve dans le lot, vous perdrez autant de survivants que de zombies cumulés. Si j’ai un zombie de 3 et de 9, je perds 12  survivants.

Welcome to the Walking Dead

C’est pas tout ! Si quelqu’un a la bonne idée de débuter la survie en jouant un zombie, tout le monde suit et là une horde s’en vient ! Le gagnant du pli récupère le zombie le plus fort puis tout le monde, dans l’ordre du tour, prend une carte zombie restante tant qu’il en reste. Quand les zombies attaquent en bande, tout le monde prend cher !

De plus chaque faction a un pouvoir spécial qui va être activé par celui qui remporte le pli. Les motards feront gagner de la population s’ils sont moins de 7 à la fin de la manche, plutôt sympa mais si vous en avez plus de 7  c’est -1 survivant par motard ! Le Hippie : vous devez donner le pli remporté à une communauté de votre choix, etc, etc…

Final : no happy end

Happy Dayz est un jeu de pli pulp : il secoue des mécaniques classiques, sinon la pulpe reste en bas, avec un thème fort et pour une fois bien intégré, ce qui est rare pour un jeu de plis. Âmes sensibles s’abstenir, le jeu est agressif. On peut parfois prendre très cher, très vite mais vous avez déjà vu des films de zombies où ça se termine bien ?  Le jeu arrive en 2 boîtes séparées (American Dream et Woodstock Feve), chacune des boîtes contient 6 factions, combinables entre elles donc plein de manière de jouer différentes.

Si vous en avez marre de Papayoo, honte à vous déjà, et que vous aimez les jeux « méchants » et les zombies alors foncez car le jeu est dégoulinant de plaisir et de fun et tout en étant malin à jouer.

Editeur : Origames

Auteur : Benoît Gallot

Illustrateur : Goupil

Crédits image : Origames

(Jeu acheté. 1 seule partie jouée mais qui en appelle clairement d’autres.)