[Chroniques] Compte-rendu des expéditions et histoires des explorateurs

[nyssistre]

Si on mange un gnome ; on devient savant ?

[Paddy]

Le haut elfe c'est courant ou c'est juste une langue ancienne qui a plus ou moins disparu. Si c'est le cas ni mon apprentis ni les serviteur ne le parlent je pense.
Du coup je vais rester à faire des pauses danse.

Le haut-elfe est une langue vivante pratiquée par les hauts-elfes et les marchands (c'est la langue du commerce international).

Les textes que tu as trouvés sont une version un peu antique de ce langage. C'est relativement accessible quand on parle l'elfique mais ce n'est pas non plus super évident à comprendre (un peu comme le vieux français).

Heureusement, vous avez un jeune elfe qui va passer du temps dans cet endroit. Si vous avez le courage de le supporter durant de longues heures d'étude ...

[Lazarock]

Donc on disait, le rituel c'est bien 10min pour parler une langue c'est ça ?


( :p )

[Paddy]

C'est vrai que ça marche beaucoup mieux avec un peu de magie

Dommage que ce sort ne soit pas accessible aux druides.

[nyssistre]

Donc on disait, le rituel c'est bien 10min pour parler une langue c'est ça ?


( :p )

Je me suis laissé dire qu'un émissaire des svirfneblins, le Prince Enguérand Diloquent de Cave-Croûte, possédait un heaume magique de compréhension des langages (je dis ça... j'ai rien dit).

[Tim]

COMPTE RENDU SEANCE 12/02/2019

Après une bonne nuit de repos suite au précédent combat, Borrflodarr se réveille toujours en compagnie de Poly le druide kenku, Druck, le pestilentiel prisonnier gobelin, Aram, le rodeur elfe des bois et Sarneus le fameux mais non moins bizarre gnome des profondeur.

Ils furent rapidement rejoint par un dénommé Brume, un homme triton qu’ils avaient déjà croisés fortuitement dans le hall des explorateurs su le haut de la colline qui surplombe Mangebrume, et Vladikavkez en ruine.

Poly fut envoyé en éclaireur sur son balais volant afin d’observer la ves décombres de la villes et les éventuels ennemis, au bilan une centaine de zombies semblaient ^^etre présent.

Nous décidâmes de contourner la ville par l’ouest en nous dirigeant plus au nord et c’est Aram qui nous ouvrit la route.

Drôle de rôdeur que cet elfe, il réussit à se perdre et nous fit faire un énorme détour pour déboucher dans une étrange clairière d’arbrivoire traversé par un cours d’eau.

Poly décida d’y faire ses ablutions matinales c’est à ce moment là que la déesse de la lune, Brigitte, lui apparu et lui donna une baguette magique qui vibrait plus ou moins fortement selon ce qu’on voulait en faire avec un bout arrondi et Brigitte sculpté sur son manche.

Nous remontâmes un peu plus le cours d’eau jusqu’à arriver au pied d’une falaise d’où un observatoire dépassé.

Grâce à ma corde magique Troudluc, le prisonnier gobelin escalada la falaise jusqu’à un énorme trou dans la roche qui formait un couloir maçonné sombre d’une trentaine de mètres.

Brume n’y voyant pas grand-chose, et moi non plus d’ailleurs, il jeta un sort de lumière pour éclairer une grande salle avec six colonnes et orné de multiples bas reliefs représentant une scène de liesse chez les haut-elfes mais avec des visages impassibles et plusieurs symboles lunaires.

A gauche, une porte sous une arche donnait sur un couloir.

Mon sens divin me permit de détecter une présence maléfique en haut de l’escalier qui nous faisait face.

Nous décidâmes de monter ses escaliers pour découvrir une grande pièce avec des arches qui donnent sur une balustrade qui surplombe une rotonde baignée par un puit de lumière et deux lentilles géantes en son milieu.

Derrière le trône situé au milieu de la pièce, Aram observa du mucus et le toucha, bien mal lui en a prit puisque celui-ci se brûla à son contact avant qu’un scolopendre lui tomba dessus par surprise et le tentacula vigoureusement afin de lui gicler dessus un venin qui eut très rapidement pour effet de faire vomir en continu Aram.

Le scolopendre géant s’en prit ensuite à Brume qui rejoignit Aram dans un concert de vomissement.

Fort heureusement, Poly, Druck, Sarneus et moi même assénèrent suffisamment de coup pour tuer la vermine.

Après le combat, Poly ayant découvert des casques escargots géants, Sarneus déchiffra grâce à sa danse magique les inscriptions elfiques situées sur le casque et nous indiqua que c’était des casques de téléportation escargots pour aller sur la Lune avec un poème de Brigitte.

Du couloir situé derrière le trône surgit alors sept goules de cristal que poly stoppa net avec son sort d’enchevêtrement dans un alignement parfait qui me permit de leur gicler dessus avec mes jets d’acide puissants aider par Brume qui tentait de les refroidir avec ses rayons de givre.

En plein combat, Poly disparu précipitamment dans un nuage de poussière et apparu à la place un diable surexcité qui avait son nom inscrit sur sa tenue : Abishaï B33 et qui alla embrasser Aram qui avait l’air fort heureux de cette situation.

Assez rapidement le diable fût à nouveau remplacé par Poly et il semblerait que cela air rendu fort triste Aram, peut être aurait-il voulu savoir, et moi aussi d’ailleurs, si cette idylle naissante fonctionnerait.

Le reste des goules fût par la suite achevé et nous traversâmes le couloir jusqu’à une petite pièce muni de sept alcôves, sûrement la pièce d’où provenaient les goules puis une autre grande pièce d’où arriver les différentes cordes qui devaient commander le déplacement des lentilles.

Sarneus tenta plusieurs positions avec les lentilles et Aram s’aperçut qu’on pouvait voir les habitants de la Lune lorsqu’on se situait sous les lentilles et même les entendre avec les casques escargots.

Un porte en piteuse état nous mena par la suite dans une bibliothèque remplie de tablettes en argile ainsi que d’un lot de casques ainsi qu’un livre de rituels brigittien et de la documentation sur les fameux nyctoscaphes

L’observatoire lunaire comportait aussi un dortoir et une pièce de vie et de méditation mais rien d’intéressant ne s’y trouvait.

[Lazarock]

[Séance 14 le 12/02/19 : Poly] - Compte-rendu
Après avoir passé la nuit à un bon kilomètre de Mange-Brume, nous avons été rejoint à notre campement de fortune par un homme Triton, Brume.
Afin de m’assurer que les rumeurs étaient fondées, j’ai enfourché mon fidèle balais pour faire un vol de reconnaissance au dessus de la ville, et estimer l’effectif ennemi.


Alors que je survolais la zone, j’ai pu compter plusieurs centaines de zombies déambuler dans les rues écroulées.
Ces abominations erraient sans but, et ce n’est que grâce à leur odorat développé qu’ils ont pu me repérer et me suivre -à leur rythme- dans les rues, jusqu’à atteindre l’autre bout de la ville.


Revenant sur mes pas en prenant garde à survoler toujours plus haut la ville, j’ai rejoins les autres aventuriers, laissés en stationnement sur la colline où nous avions passé la nuit.


Nous avons décidé de suivre Aram qui nous conseillait de contourner la ville pour éviter d’attirer les rôdeurs.

En parlant de rôdeur, Aram, au fil de pérégrinations diverses, nous conduisit jusqu’à une clairière fournie d’arbrivoires. J’y aperçu une rivière coulant non loin. Si l’odeur avait attiré les zombies, un bain s’imposait à moi ! Je décida donc de plonger dans l’eau et de commencer à me nettoyer. Entre la marche, le froid et les différentes transformations, je commençais à sentir l’ours. Alors que je me passais un coup sur les plumes, une voix fluette commença à me parler. C’était Brigitte, Déesse de la Lune qui me fit l’immense honneur de se présenter à moi. Elle était telle que décrite dans les livres : hideuse, bossue & effrayante, mais en même temps chaleureuse, inspirant l’apaisement et la douceur. Je ne compris rien de ce qu’elle me racontait, cependant je pris soin de bien retenir mots & intonations de ce que je pense être du Nain. Si j’avais su que Brigitte m’apparaitrait un jour, j’aurai peut être pris plus de temps à apprendre cette noble langue...
Après cette apparition, une branche passa le long du cours d’eau, entre ses cuisses voluptueuses, et arriva directement dans mes mains.
C’était un long bâton, un bout arrondi avec une représentation de Brigitte sur le manche.


A l’approche de ma poche, il se mit à vibrer fortement.


N’étant que peu capable de comprendre les fonctionnalités d’un tel objet, j’ai pris la décision de le donner à Sarnéus, qui semblait être le plus intéressé par ce drôle d’objet.


Remontant le courant d’eau, nous n’avons pas tardé à trouver une cascade, en haut de laquelle trônait un bâtiment, visiblement abandonné.


Druk, sûrement le plus agile de nous tous, pris les devants et escalada grâce à l’artefact de Borrflodarr, la cascade.


Nous avions convenu à l’avance d’une codification afin de savoir à quoi nous attendre, mais à notre grande surprise, il fallut attendre quelques minutes avant que Aram ne reçoive un caillou sur le front, signal indiquant que le chemin était dégagé.


Nous nous sommes donc retrouvés en haut de la cascade, Druk mis à part, le gobelin ayant comme à son habitude disparu dans l’obscurité du couloir.


Alors que nous avancions à notre rythme dans un long couloir sombre, nous sommes arrivés dans un boyau, permettant de remonter un peu plus haut.
Dans ce boyau, de multiples bas reliefs resplendissaient sous la lumière lancée par Brume, bien incapable de voir dans le noir, permettant de temps à autres une partie de Druk, toujours en avance sur le reste du groupe.


Ces bas reliefs représentaient des elfes festoyants, d’autres montrant leurs … fesses ?, un drôle de spectacle décoré par les symboles de Brigitte.
Mais ce qui était réellement notable, c’est l’odeur pestinencielle se dégageant de ce boyau. On y retrouvait l’odeur âcre que j’avais pu sentir dans le repère du Malcarné. Accompagnant cette odeur putride, un liquide visqueux recouvrait les murs.
Il était frais, l’immondice l’ayant laissé ne doit pas être loin ...


Borrflodarr, sentant une présence maléfique en haut des escaliers situés au centre du boyau.
Afin de progresser sans trop de difficultés, nous avons alors décidé de monter occire la bête.


En haut, une salle baignée de lumière, un trône en son centre, des lentilles au niveau du balcon attenant.
Sur la gauche, quelques alcôves dans lesquels de drôles de casques se trouvaient.


Alors que Sarnéus et moi étions en train de les tester, Aram s’approcha du trône et toucha du bout des doigts le mucus et se retrouva en un éclair écrasé par un scolopendre gigantesque.


Te voilà, mon joli !
Blessant grièvement Aram, provoquant chez lui des vomissements incontrôlés (je me demande bien s’il ne le fait pas exprès, à force), la bête s’attaqua rapidement à Brume qui se mit à son tour à vomir toutes ses tripes.
Druk, Sarnéus, Borrflodarr et moi même eurent raison de la bête et profitèrent de l’accalmie pour soigner nos compagnons (même si Borrflodarr a fait le plus gros du travail, il faut le reconnaitre).


Alors que nous retournions, Sarnéus et moi même, à nos occupations, ce dernier arriva à lire les inscriptions situées sur le casque.
Nous indiquant qu’il s’agissait de casques de téléportation, il n’eut pas le temps de finir son expliquation que des cliquetis se firent entendre dans le couloir dérobé derrière le trône.
Des monstres approchaient.


Si dans un premier temps j’ai cru que des zombies sortiraient de là, il ne s’agissait en réalité que de goules de crystal, que je n’eu aucun mal à stopper grâce à l’étroitesse du couloir.


Alors que le combat faisait rage, alors que je lançais un fouet d’épine nouvellement équipé de mon casque coquille, je fus téléporté dans un univers … particulier.
Mes souvenirs sont troubles, je crois me souvenir que j’étais dans une sorte de rassemblement de démons, sous un étendard arc-en-ciel, s’embrassant et se mêlant autant que faire se peut, mais la chaleur ambiante a du me faire délirer.


Après quelques minutes, alors que les démons commençaient à s’approcher de moi, leurs gourdins pointés en ma direction, je fus à nouveau téléporté, cette fois-ci parmi la petite compagnie.


En retournant parmis la troupe, je découvris qu’elle avait réussi à se débarasser des goules.
Aram avait du prendre un coup sur la tête, il me regardait avec beaucoup de peine.


Alors que nous venions de vaincre ces créatures artificielles, nous avons entrepris de finir l’exploration de ce niveau du bâtiment, découvrant au passage un bibliothèque ou Sarnéus décida de s’installer, le temps de déchiffrer les ouvrages présents.


Si nous avons tenté de comprendre la technologie des miroirs, rien de probant ne sembla s’en dégager, à part peut être Aram affirmant haut et fort entendre des voix.
Le poison de scolopendre peut être plus violent qu’on ne le pense.


Dans un éclair de lucidité, Aram proposa de faire de cet endroit un fort avancé, et même si Druk et moi n’en sommes pas convaincu, nous aurons besoin à un moment ou à un autre, d’un lieu pour se retrancher entre plusieurs explorations de la ville.

En parlant de la ville, peu avant de reprendre la route, nous avons pu observer, de loin, une trouve de plusieurs dizaines de gobelins fondrent sur la ville, accompagnés d’allosaures à l’anus étoilé et d’un géant. A l’avant, des gobelins de la main rouge. Druk trépignait de rage, hésitant à chaque instant à se lancer à l’assaut des gobelins de la main noire tenant les siens en esclavage.
Derrière les escouades de la main rouge, des gobelins de la main noire équipés de plumes, faisaient tomber les zombies sans même les toucher. Derrière eux, un géant colossal écrasait quiconque s’approchait un peu trop, alliés comme ennemis. Leur avancée était impressionnante, presque effrayante, mais ils ne semblaient pas venir “nettoyer la ville”. Ils cherchaient quelque chose … ou quelqu’un … Nous qui pensions avoir bien camouflé nos traces, auraient-ils réussi à les retrouver ?

Décidant de prendre le large dans la direction opposé afin de ne pas être remarqués, nous tombîmes nez à nez avec une porte gigantesque, ressemblant à celle récupérée dans l’antre des ogres.


Lien vers l'ensemble des comptes rendus de Poly.

[Lazarock]

+update des titres de mes précédents CR pour plus de clarté

[L'Homme de l'Ouest]

Journal d'Aldor Le lac et le violet mortel 17 juin 1228 14h
Groupe :
Aldor, Nain guerrier
Balek, Nain barde
Bargash, Tieffelin paladin
Charlie, Tieffelin sorcier
Polly, Kenku druide
Borrflodar, Draconien paladin

But de l'expédition :
Atteindre le château du frère de Bargash de Korünn, où ledit Bargash doit prononcer ses veux de paladin de l'ordre du Poing de Fer.


I/ Havremangue

Notre petit groupe d'aventurier valeureux, sans peur mais pas tout à fait sans reproche pour certains, arrive à Havremangue. Le décor est planté dès montre arrivé : un paysage pittoresque et bucolique agrémenté ici et là d'arbre fruitier, dont les fruits bien mûr se balançaient au bout de leur corde. Ouais, un peu de poésie pour dire qu'on a croisé une vingtaine de pauvre gars pendus haut et court en route. Enfin... « haut ». On parle de Halfelins quand même, c'est relatif.
Bref, on entre dans la ville. C'est marrant comme les rues sont vides. Les gens semblent se barrer devant nous. Boarf, de toutes façons, on est pas là pour eux. On poursuit jusqu'au port où l'ami Bargash avait réservé une péniche pour traverser le lac. Il avait l'air impatient de traverser, mais l’insurrection grondait. 5 heures sur la route, fallait pas déconner non plus. Conclusion, on décide de trouver une taverne, sur le port.
Le port tient, puisqu'on en parle. Ça a l'air d'être le bordel. Des soldats et des démolisseurs. Y a eu le feu et on reconstruit ? Bref, on s'en tape, et on cherche la taverne. Rapidement, on tombe sur la « Moufette qui fouette ». Charmant. Dehors, une... heuuu... vieille(?) tabaxi. Fauteuil à bascule grinçant, pipe, motif léopard. Meh ! M'inspire pas confiance l'empoilée.
Bon, passons sur la désagréable conversation de madame, qui ne vit que pour les ragots et cracher sur les Halfelins et les Nains. Surtout les Nains. Raciste. On rentre finalement dans le bouge, qui s'avère être... complètement vide ! En même temps il est interdit aux Halfelins. Nan mais faut pas être con quand même. Interdire un endroit à une population qui représente 50% de votre clientèle potentielle... La dame aurait besoin de conseils de gestion hein. De gestion de personnel aussi. Un homme-blaireau. Et pis quoi encore ? Homme je sais pas, mais blaireau, ça oui. Pas un neurone fonctionnel ce type. On nous sert de la bière, qui mériterait d'être renversée sur le sol, ce serait peut-être meilleur. On nous a aussi servi des amuses-gueules suspects. Je crois que personne n'y a touché. C'était sans doute plus sage.
Il était temps de sortir de cet endroit infâme. Sur les indications de la tenancière (Mélusine, nan mais c'est quoi ce nom encore?), on trouve facilement la péniche du « Capitaine Ventru ».
Par mes ancêtres, c'est plein de Halfelins. Sauf le capitaine. C'est un nain. Au début je suis content. Ça fait trois Nains sur ce bateau, avec l'ami barde. La suite me montrera que, malheureusement, même les Nains ne sont pas à l'abri de la lâcheté. Mais passons. Bargash discute avec lui, et on lève l'ancre.
Tient d'ailleurs, le bâtiment en démolition sur le port, c'est le temple du dieu du lac. Ventru nous rassure, ça c'est toujours bien passé, y a jamais eu de problème, le dieu c'est du pipeau. Peuh, imbécile.


II/ Le lac

Nous voilà donc embarqué. J'espère que mon armure ne va pas rouiller. Dès notre départ, le capitaine fait servir des boissons, tandis que le divertissement est assuré par Casse-noisette et Brise-burne, deux Halfelines qui ont clairement un problème. Nan mais faut qu'on m'explique le délire des marionnettes... Enfin bref, on navigue plus ou moins tranquillement.
Je sais pas exactement à quel moment les choses ont dégénérée, mais je sais qu'on a pris un petit grain, pis on s'est fait encercler par des... homme-poissons. Des homme-mérous d'après certains. J'm'en cogne en fait, ils avaient pas l'air très amicaux. Ouais, rectification, ils étaient pas amicaux. Le capitaine et les marins se sont réfugiés derrière nous. Sérieux ? Bande de chiffes molles.
Bon, on se prépare. Balek, mon compagnon Nain et barde de son état est plus réactif que nous. Il insulte l'ennemi avec une maestria incroyable. Derrière lui, le Kenku (il est un peu bizarre quand même) invoque un... truc(?). J'sais pas ce que c'est, mais bon, ça balance visiblement de la foudre sur un les poissons. Les embruns m'empêchent de voir ce qu'il se passe ensuite, mais j'ai cru entendre Charlie attaquer. Après ça, les poissons balancent leur harpon les un après les autres. Borrflodar finit à la baille. En armure lourde. J'espère qu'il sait nager. Celui en face de moi enfonce son harpon dans le bastinguage. HA ! Apprend à viser pauvre cruche. Derrière moi, Balek se prend une javeline. Aïe.
Le reste du combat est assez flou dans mon esprit. J'ai pas trop fait attention à ce qui m'entourait. En revanche, j'ai été plutôt efficace. J'ai commencé par tracter le boulet qui a fichu son harpon dans la coque. Salut face d'écaille. T'es moche, on te l'a déjà dit ? Prend exemple sur Borrflodar, lui au moins ses écailles sont entretenue. Et VLAN ! Grand coup de hallebarde. Bargash aussi lui en a collé une. Mais bon, après ça, il s'est décroché et il s'est barré. Enfin barré... Il a faillit choper Borrflodar. M'enfin, moi j'ai pris mon arbalète et j'ai visé un des lanceur de javeline. Qui s'est dit que c'était peut-être une bonne idée de décamper. Un retour de javeline lancée par Balek les a sans doute aidés à se décider.
Chose étonnante, le temps que je recharge mon arbalète, le combat se finissait. Les poissons se sont barrés, meh ! Enfin bref, on remonte Charlie et Borrflodar de l'eau, vu qu'ils ont pensés que faire trempette était une bonne idée. Le capitaine, ce sale lâche, sort de la pile de corde sous laquelle il s'était caché. Aucun honneur. Il fait immédiatement apporter nourriture et boissons. Pour se faire oublier peut-être ? Casse-noisette et Brise-burne reprennent leur petit spectacle. Boarf...
Alors ça c'est bizarre... y a une espèce de fumée étrange qui sort de la vigie. Ça a sans doute à voir avec les bruits que j'entends dans cette pièce là-bas...
…
…
Bon, je vais tenter d'oublier cette vision d'horreur. Des bocaux, des appareils, des créatures et même un homoncule ! Je sais pas ce que c'était mais en fait, je ne veux pas le savoir.


III/ Le château des Poings de Fer

ENFIN ! On accoste. Ras le bol de ce rafiot pourri. Bon, en fait, j'y serais bien retourné. On est accueilli par... un gobelin ?! Majordome visiblement. Genre, ce rase-motte sur échasse est devenu majordome. Rien que ça c'est drôle. Mais la suite est pire.
Cette espèce de pauvre comique a une gestuelle hilarante. Pète-sec, pédant, m'as-tu-vu et qui prend de haut. Quand on est plus petit que moi avec des talons, on la ramène pas trop. Bref, on est amené jusqu'au château. Inutile de vous dire à quel ce fut dur pour moi de résister à la tentation de rire pour me foutre de la gueule du gobelin (c'était Prock son nom il me semble). Quel nom à la con. En accord avec le physique.
Dans le château, Prock nous propose un bain. Ce que les paladins acceptent. Puis regrettent. Haha, pas de chance. On est au beau milieu de la cuisine, entourés d'un tas de serviteurs Halfelins et Gobelins pour la plupart. On est tout de même un peu forcé d'accepter ledit bain, malgré les tentatives (hilarante, je dois l'avouer) de rétropédalage de Bargash pour y échapper.
Nous voilà à présent mené à sa seigneurie, le baron Ilpêche, frère de Bargash (sérieux, c'est quoi encore ce nom?). Les émouvantes retrouvailles entre les deux frères m'amène à penser que le Ilpêche, et bah il a un grain. Trop bizarre comme type. Des vêtements beaucoup trop luxueux pour un simple baron, des tâches étranges sur les mains comme s'il avait fait mumuse dans un laboratoire alchimique, un comportement qui n'est pas sans rappeler Prock (qui a copié qui, là est la question). Le baron siphonné finit par nous libérer après un discours à la hauteur de Mélusine d'Havremangue, bien raciste comme il faut.
Môsieur le baron avait fait mettre une suite à notre dispostion. Avec environ la population mort-vivante du Nord en serviteurs. Par personne. Plus la troupe de Brise-burne et Casse-noisette. Mais bon, pas grave, j'ai fait lustrer mon armure, parce que le standing, c'est important. Et pis c'était drôle de les voir s'agiter dans tout les sens. Héhéhé, je devrais peut-être engager des serviteurs Halfelins. La seule bizarrerie à relever vient de l'ami Balek. En bon barde et en vrai Nain, il a réussi à avoir des infos de première main. Il nous a mis en garde contre les aliments violets. En même temps, faudrait être débile pour bouffer un truc de cette couleur...
Le lendemain, on se rend tous dans la salle de réception, où les invités commence à arriver. Dont un. Un espèce de cerf, avec des cornes, des têtes de mort accrochées dessus... sa tête me revient pas du tout. Je l'évite pendant une bonne partie de la réception.
Une fois que tout le (beau) monde est arrivé et prêt, la cérémonie débute. Il se trouve que le cervidé cité plus haut est un des bannerets de l'Ordre. C'est lui qui préside à la cérémonie. Très bizarre d'ailleurs, je suis pas sûr d'avoir tout compris. Mais c'est pas un problème, l'ami Bargash est enfin intronisé, marqué au fer et tout le toutim. Non, le vrai problème viens des quelques morts dans les invités. Et les crucifixions aussi. Même si j'ai pas pu m'empêcher d'applaudir, pour le spectacle. Le baron nous a ensuite servi un petit discours justificatif. Je cite : « Il faut éliminer les faibles, et surtout, les petits ». A ce moment là, il nous regardait Balek et moi, avec un air un peu déçu, comme s'il aurait préféré qu'on bouffe ses saloperies violette là. Parce que oui, visiblement, les morts chez les invités le sont à cause des aliments violets. On a eu du bol, et merci Balek pour l'info.
Quand j'y repense, dans son discours d'illuminé, le baron a parlé d'une alliance entre la princesse démone et les Draconiens du Sud. Pour une invasion des montagnes...
…
…
Merde.
A la fin, même Bargash voulait se tirer de là. On l'a suivi sans se faire prier, et on est retourné au Nord.

[Damoc]

Pour promouvoir Gontrand Chancesort avant sa première sortie officielle, voici l'histoire de ce halfelin ensorceleur:

Gontrand vient de loin, de par delà la mer de l'ouest.
Curieux et d'un optimisme à toute épreuve, Gontrand semblait n'être qu'un jeune halfelin typique lorsque sa magie se manifesta. (Je voulais goûter la confiture de Lidda Belletarte, la meilleure pâtissière du village mais elle l'avait mise sur l'étagère du haut. Hé hé finaude la Lidda! Je me rappelle que je voulais vraiment savoir quel était le parfum de cette confiture mais alors que je pensais que je finirai bredouille, Dame Chance m'a souri et une main magique a attrapé le pot de confiture. C'est pas vraiment ma faute si la main magique a jeté le pot par terre même si c'était une vraie tragédie de perdre la confiture.)
Étant donnée la nature quelque peu erratique de sa magie, le doyen du village convainquit Gontrand de braver la mer de l'ouest (c'était très drôle tous ces grands qui étaient un peu verts quand les vagues ont commencé à faire tanguer le bateau!) pour rejoindre l'académie de magie des gnomes pour en apprendre plus sur ses pouvoirs (parce que la magie c'est rigolo!).
Une fois enrôlé à l'académie, sa propension à déclencher le chaos réussi même à surpasser celle des chercheurs gnomes les plus jusqu'au-boutistes. (Je me rappelle cette fois ou le professeur Bibilbabil voulait démontrer ses recherches sur les mots magiques. Je m'étais porté volontaire pour lire les mots à haute voix mais à chaque fois que je parlais il n'y avait que des bulles roses qui sortaient de ma bouche. Et quand les bulles éclataient ça faisait tout un tas d'effets bizarre! C'était très joli! Ça a même transformé un mur de pierre en mur de verre. Derrière le mur il y avait le recteur de l'académie qui était aux toilettes! C'était super drôle!)
Craignant pour son académie, le recteur convoqua Gontrand dans son bureau et lui fit miroiter les mystères des terres inexplorées du nord. (Vous voulez dire qu'il y a des secrets de magie à découvrir? Chic, Chic, Chic!)
Pour vendre son excuse plus facilement, le recteur décerna à Gontrand sa patente d'explorateur ainsi qu'une "puissante baguette magique" : la Baguette de sourires. (Oh je suis tout ému par cette grande générosité. Si vous m'appelez je ferai tout mon possible pour vous aider!)
Lorsque le recteur entendit le voeu sincère de Gontrand, il s'empressa de lui assurer qu'il n'y manquerait pas tout en poussant un grand soupir de soulagement lorsque le halfelin se dirigea vers Kazbek équipé de la baguette, un carnet de notes sous le bras.

[Melendil]

Session 16

L'Homme de l'Ouest : Aldor (nain guerrier)
Chamochin : Kragst (druide nain)
Wilde : Kass (Kenku barde)
Damoc : Bargash (Paladin Tieffelin)
Melendil : Druck (guide gobelin)

12 juillet 1228 : Quand tout va de travers....

Chère Grand Ma Quatre-dents, j’ai été désigné pour convoyer les 12 prisonniers elfes des profondeurs que nous avions capturés 4 mois plus tôt lors de notre confrontation avec Bert et Brak.

Bargash dont je t'ai déjà parlé doit m’accompagner ainsi que Draoyk, ma louve dans cette noble mission.





 


Grumpy affirme que la présence maléfique des prisonniers à fait tourner la bière. Pour ma part, ça se boit ; enfin ça ressemble un peu à la pisse de lutine mais ce n’est pas si mauvais que ça. La tour de guet étant donc à sec de bière naine, le gnome Alphonse Parafinagodet-La-Coulisse est envoyé au village afin d’assurer le ravitaillement.



 
J’en profite pour lui donner un message à remettre au Juge éléphant Conan le Babar afin de l’informer de notre arrivée sous 2 jours au village de Kazbek avec les prisonniers.
 
Dans la journée qui précède notre départ, 3 aventuriers arrivent à la tour : Kragst, un druide nain ; Kass, un barde Kenku et Aldor, un guerrier nain. Les 2 derniers sont de jeunes recrues.
 
Je les informe de notre intention d’aller au village et que leur aide est la bienvenue pour mener à bien notre mission. Kragst ne semble guère réjoui à l’idée de devoir faire le chemin inverse et se targue qu’il s’agit d’une basse besogne. Il préfèrerait mener une véritable aventure. Après maintes palabres et  avec l’aide de Bargash nous arrivons à les convaincre de nous accompagner. Le départ se fera au petit matin.
 
Après un petit-déjeuner frugal, nous nous dirigeons vers ce qui nous sert de prison afin d’en sortir nos prisonniers. Mais quelque chose cloche car un mur de pierres a remplacé la porte en bois qui mène à notre pseudo geôle. Bargash y voit là une illusion et après quelques recherches trouve la clenche permettant l’ouverture de la porte qui est toujours présente.

Après avoir atteint les cellules ; nous ne pouvons que constater que les elfes des profondeurs se sont fait la malle. Nous remontons quatre à quatre l’escalier et au travers d’une des meurtrières, nous apercevons les prisonniers qui descendent la façade de la tour à l’aide d’une corde. Ils semblent porter un sac en toile de jute. Je décoche 2 traits. L’un d’eux vient se ficher dans l’un des fuyards qui choit. Bargash s’élance par l’arbalétrière, attrape la corde et protégé par son gantelet de métal plonge sur la colonne de prisonniers agrippés. Il en déloge 6 qui ne peuvent que tomber 10 mètres plus bas. Il est malheureusement frappé par un sort de paralysie et tombe également.

Kass qui a entendu un grommèlement émanant du sac a le réflexe de lancer un sort de chute de plume dessus. Il est prometteur ce petit Kenku.

Notre guerrier décide de les prendre à revers et prend l’escalier pour atteindre le bas de la tour.

Krasgst s’élance également par la meurtrière et descend par la corde sans encombre.

Les elfes des profondeurs sortent des arbalètes d’on ne sait où et nous prennent pour cible. Les autres s’emparent d’armes improvisées terriblement efficaces. Leurs armes semblent recouvertes d’une substance noirâtre. Nous apprendrons plus tard qu'elles viennent de la collection personnelle de Parafinagodet-La-Coulisse.

Bargash qui est de nouveau libre de ses mouvements et commence à frapper nos ennemis ; aidé par Krasgst. Kass quand à lui décide de suivre Aldor et descend l’escalier.

Nos prisonniers « qui n’en sont plus » tombent un à un sous les coups de Bargash, Krasgst et mes traits. Notre tiffelin grâce à ses pouvoirs les terrorise et les elfes profondeurs s’enfuient. Certains tomberont de la falaise, les autres seront abattus froidement d’une flèche.

Alertés par le bruit du combat ; Grumpy et les quatre frères Zimut arrivent sur les lieux. Des 12 prisonniers, un seul a survécu et est ramené à la tour où il est attaché pour être interrogé. L’aide de camp de la tour de guet ordonne aux mystioles canidés d’emporter les cadavres un peu plus loin. Nous ouvrons le sac en toile de jute pour y découvrir Fino, le fils du charpentier Courto. Il nous expliquera qu’il a été pris au dépourvu par la magie des elfes.

Notre prisonnier qui se nomme Rackso nous apprend qu’une vingtaine d’elfes des profondeurs occupent un monastère à l’ouest de l’antre des ogres qui rappelons-nous est désormais l’endroit où ont été logés le reste de ma famille : les gobelins de la main rouge.

Une centaine de kobolds occupent également un village dans la vallée au pied du monastère de Symphorine de Mont-Piton. Mais ce qui est le plus inquiétant est la présence de la Goulue qui est à leurs têtes. Celle que l’on nomme la grande prêtresse et qui est pourvue de grands pouvoirs. Certains de ma tribu affirment qu’elle est la grande magicienne qui aurait pétrifié un grand ver pourpre. Ce lieu est maintenant la demeure des gobelins noirs dans le nord.




Pour sauver sa vie ou gagner du temps, Rackso propose de nous conduire à un passage secret sous le monastère. Il ne nous en dira pas plus sur la configuration du monastère car il redoute de ne plus être indispensable s’il nous en disait d'avantage.


Je l’interroge sur l’étrange substance donc la pointe des flèches semble être imprégnée. Il nous explique que le sang de sa race est très corrosif et qu’il en recouvre ses armes afin d’être plus efficace au combat. Cela pourrait s’avérer être vrai vu le nombre de scarifications qui recouvrent son corps. Je décide donc d’aller en cuisine pour y récupérer 2 fioles et après m’être protégé les mains d’un tissu ; je remplie les 2 récipients avec le sang des elfes des profondeurs qui n’ont en fait été emportés qu’à une trentaine de mètres de la tour.

Note personnel : Il faudra que je donne à étudier l’une de ces fioles à Sarnéus le gnome qui d’après mes souvenirs est alchimiste.

La journée est beaucoup plus calme et le soir venu, une certaine tension règne au sein du personnel de la tour. Il semblerait qu’Harold, le zombie mélomane sans tête les rende nerveux car il ne cesse de tourner aux alentours à la mi- nuit en égrenant mécaniquement un chapelet d’accords mineurs.

Nous décidons donc d’aller jeter un coup d’œil à ce dernier. Les arbres qui l’entourent sont assiégés de corbeaux qui coassent à tue-tête : "le camée, le camée, ...". Sur place, notre accordéoniste Kenku tente en vain de s’accorder sur l’air joué par le guitariste mais ne fait qu’agacer le non-mort. Ce dernier s’arrache 5 phalanges qu’il jette au sol.

Le sang de Kragst ne fait qu’un tour et il s’élance vers le donjon pour aller y chercher le camée qui a été volé au zombie amoureux. De terre sortent 5 créatures qui ressemblent à Harold et que nous commençons à combattre. Positionner dans le noir, nos ennemis ne peuvent me voir et je décoches mes traits jusqu'à ce jeune crétin de Kenku lance un sort de lumière me dévoilant ainsi. Il me fera 30 tours de donjon cet emplumé.

Ces êtres son retors car parfois ils se relèvent alors qu’ils sont tombées sous nos coups ; une tête ayant volée me mordilla même l'avant bras.

Kragst revient après avoir trouvé dans un coffre de la tour ce qu’il cherchait et place le médaillon sur le torse du guitariste. Ce dernier s’effondre. Les corbeaux s'égaillent et un blanc apparait pour se poser sur le corps. Un flash lumineux nous ébloui et l’endroit est redevenu si calme. Il ne reste plus qu’un corps sans tête. Un médaillon ouvert repose sur la poitrine du défunt Harold avec d’un côté la représentation d’une jeune femme blonde et de l’autre ; une mèche de cheveux.

Druck le Puant.

[nyssistre]

.
L'analyse du sang des elfes des profondeurs donne des résultats contrastés :

• Le sang dégage une légère radiance nécromantique à l'identique des non-morts. C'est curieux parce qu'il est clair que les elfes sont bien vivants (moins maintenant que vous les avez massacrés mais ce n'est pas le sujet) et qu'ils ne sont pas sous l'effet d'un sort.
• Le sang prélevé est très instable. Pourrissement et moisissures apparaissent et se développent à grande vitesse (idem pour les cadavres). L'opération pour stabiliser les propriétés du sang est complexe et incertaine : coagulation au mercure et fixation au sel alchimique... bref c'est coûteux.
• A la fin de l'opération, vous avez récupéré 20 doses de "poison sanguinaire" qui ajoute +1d6 de dégâts par blessure avec arme tranchante ou perforante (et la moitié en cas de sauvegarde de constitution).
• Vous n'avez pas eu assez de matériel pour étudier des variantes ayant des effets par contact, inhalation ou ingestion.

voili voilo

[Lazarock]

[Compte rendu du XXXX]
Aujourd’hui est un grand jour, nous partons avec Bargash pour assister à ses voeux d’allégeance.

Nous avons décidé de nous retrouver peu avant Havremangue, la ville côtière.
Bargash, accompagné d’un Charlie revigoré, de Borrflodar ainsi que de deux nouveaux, Aldor et Balek, arrive peu après le lever du soleil au point de rendez-vous.

Peu après nous être mis en route, Aldor nous alerte sur de drôles de fruits accrochés aux arbres. Charlie, de son grand savoir, lui indique un peu moqueur qu’ils s’agit d’halfelins pendus haut et court pour quelques basses vilenies dont ils se seraient rendus coupables.

Peu après midi, nous aperçûmes la ville d’Havremangue.
Une drôle de ville, vide. Certains du groupe disaient même que les villageois se cachaient en nous voyant arriver. A mon avis ils ont eu peur des nains, on en croise pas beaucoup dans les parages… Enfin tous sauf la tenancière du bar local - La Moufette qui fouette- , une Tabaxi bien en chair. Assise sur son rocking-chair, elle interpelle notre troupe tout en fumant sa pipe. Et la voilà qui nous raconte tout un tas de ragots sur les nains, les halfelins, des blablas incompréhensibles qui me passent au dessus. De ce que je comprends, elle n’aime ni les premiers, et encore moins les seconds. Toujours est-il qu’elle profite d’entendre le ventre d’Aldor grogner pour nous proposer de pénétrer dans son rafiot.

Vu l’odeur, je ne rentre même pas dans l’antre, je vais encore passer des semaines à essayer de faire partir l’odeur de poisson qui s’en dégage de mes plumes.




Près d’une heure après, alors que je venais de terminer le tour de la ville, je vois les autres ressortir du bar, enjoués, accompagnés de la Tabaxi, encore plus joyeuse.
Je me demande ce qu’il s’est passé à l’intérieur de cette bâtisse …

Bargash, reprenant la tête de notre troupe, nous indique qu’il a rendez-vous avec le Capitaine Ventru, au port.
Le port, parlons en ! Une sacrée fourmilière où les âmes s’agitent sans prêter attention à ce qui les entoure, pas même un Kenku caquetant.
Un bâtiment semble être en pleine destruction, renseignements pris, il semblerait que ça soit l’ancien temple du Dieu du lac, tombé en désuétude.
J’aimerai bien rencontrer ce Dieu, peut être irai-je faire un tour sous l’eau un jour ou l’autre ?
Ayant un peu fait le tour, je nous guide sans trop d’encombres jusqu’à ce dernier, quand soudain un nain tonitruant s'esclaffe en voyant Bargash arriver.
Capitaine d’un fier bateau, le Sieur Ventru était un nain ventripotent dirigeant une troupe d’halfelins.

Nous voilà donc embarqué. Dès notre départ, le capitaine fait servir à boire pendant que Casse-Noisettes & Brise-burne nous font un spectacle de marionnettes. Sans vouloir paraitre désagréable, s’il y a un effort de composition artistique, les fées pourraient leur apprendre un truc ou deux !

Après un temps, plusieurs verres et spectacles, nous entendons la vigie s’égosiller : Des hommes-mérous attaquent.
Nous avons beau nous retourner pour demander au Ventru pourquoi nous sommes attaqués, ce dernier a disparu dans ses quartiers, tout comme son équipage… Il va falloir se mouiller les mains !
Ni une ni deux, Balek ennemi le mérous le plus proche avec une verve cinglante. Profitant de la cohue, j’invoque la foudre, espérant tous les griller d’un coup. J’ai vu un magicien faire ça un jour pour pêcher, je me suis dit que ça devait fonctionner de la même façon.
Malheureusement, les bougres ont du cuir à la place de la peau, rendant les éclairs quelque peu inefficaces.
Fidèle à lui même, Charlie a sauté à l’eau pour attaquer. Après ça, les poissons balancent leur harpon les un après les autres. Borrflodar finit à l’eau à son tour, se débattant dans son armure lourde. Plusieurs harpons finissent dans la coque, tandis que les javelines filent dans les airs.
Au bout de quelques secondes, alors que le combat commençait à tourner en bataille rangée, les mérous tentant de nous attirer à eux dans l’eau, et nous les gardant à distance du navire, j’ai sauté prêter main forte à Borrflodar avant qu’il ne se noie. Ce serait mauvais genre de ne ramener que son cadavre à sa propre cérémonie …
Alors que les autres dispersaient les mérous depuis le bateau, je me chargeai de les finir sous l’eau, transformé en pieuvre géante.
Je profite de mon avantage tactique pour tourner autour du bateau le reste du voyage, repoussant par ma présence imposante d’éventuelles attaques.
Et puis ainsi, je n’avais pas à sentir le tabac froid de la vieille tabaxi qui empestait mes compagnons d’arme sur le bateau ...

En fin de journée, nous accostons sur une… Île ?
À peine avons-nous posé pied à terre qu’un drôle de Gobelin nous accueille, très bien vêtu.

Plutôt habitué aux gobelins de la main rouge comme Druck, celui-ci en était aux antipodes !
Maniéré, pédant, arrogant et empli de jugement, il se livrait à un drôle de spectacle qui semblait faire bouillir de rage mes amis nains.

Rapidement amenés comme invités au château des Poings de Fer où Prock (c’est le nom du gobelin) nous propose de nous laver.
Je venais de sortir de l’eau, aucun besoin de me laver à nouveau !
Si Bargash tente de négocier pour nous éviter de nous nettoyer dans une pièce ouverte à la vue de tous, Prock prenant sa mission un peu trop à cœur ne lui donne pas d’autre choix que d’accepter.
Qu’à cela ne tienne, je me transforme et disparais sous l’eau.

Une fois récurés, nous sommes conduits à Ilpêche, le frère de Bargash. Ce dernier est richement vêtu, semble-t-il suite aux faveurs acquises du fait de son statut de suivant d’une princesse des environs.
Après quelques échanges émouvants avec son frère, il nous propose de passer la nuit dans des quartiers spécialement préparés pour nous, pour une fois que nous sommes bien accueillis quelque part, je n’allais pas refuser !

Au repas, Balek nous indique discrètement que la nourriture violette serait empoisonnée… Heureux hasard, il se trouve que je sais comment purifier de la nourriture ! Plus besoin de s’inquiéter de la tolérance de nos pauvres estomacs.

Le lendemain, les clairons tonnent, la foule s’agite, les invités arrivent par dizaine. Les rideaux sont décorés, les serviteurs s’affolent, et Prock mène toute cette troupe d’une main experte, vociférant après les halfelins qui traînent un peu la patte.
Des halfelins passent avec des plateaux, certains remplis de victuailles, d’autres vides pour y déposer ses déchets. Parmi les victuailles, quelques-unes d’un vif violet.
Me rappelant les conseils de Balek, je n’y goûte donc pas, mais en récupère quelques-unes afin de les étudier.
Alors que nous observons les invités arriver, un magnifique Cervidé arrive à l’entrée du château, des cornes gigantesques, ivoires, sculptées… Seul petit bémol, des têtes de mort accrochées dessus.
Captivé par cette bête sublime, j’ai passé le reste de la matinée à observer ses moindres faits et gestes.
Après un temps, les portes sont fermées, la cérémonie débute. Il se trouve que le cervidé cité plus haut est un des bannerets de l'Ordre. C'est lui qui préside à la cérémonie.
Bargash prononce ses vœux, et après un brame retentissant du Sieur cervidé, notre ami est marqué au fer rouge.

Peu après le brame, plusieurs invités tombent, raides morts.
Alors que je m’attendais à voir les gens paniquer, ayant moi-même un mouvement de recul quand un nain s’écroule à ma droite, quelle ne fut pas mon horreur de voir par la fenêtre les serviteurs halfelins massacrés dans la cour, puis crucifiés… Ou l’inverse, la scène est assez fouillis, même si Prock semble y prendre un plaisir malsain … Aucun doute, le sang gobelin coule bien dans ses veines.

Alors que je me prépare à me transformer si tout venait à dégénérer, le baron nous sert tout à coup un petit discours : « Il faut éliminer les faibles, et surtout, les petits ».

Alors qu’il s’agissait pourtant de son frère, c’est Bargash qui est venu nous chercher pour que l’on quitte au plus vite ces lieux.

Je n’ai pas attendu qu’il le demande une seconde fois.

[Gary]

Background Ivar

Originaire de la région des Terres Zinzolines*1 Ivar était en contradiction avec les cultures de sa tribu les Mains-vertes*2. C’est là-bas que le jeune Ivar a été éduqué, il y apprit le respect et la courtoisie. Mais ce mode de vie ne lui convenait guère et il rêvait de partir à l’aventure comme l’avait fait son grand père (é-Alor) jadis.
L’esprit certain, le torse bombé et les tétons peints à la manière de ses ancêtres, Ivar le fougueux jeune elfe partit de son domicile en quête de péripéties. Comptant bien apprendre de la vie et se comprendre lui-même.
Dés le début de son voyage Ivar se fit détrousser par des truands de pacotille. Il décida donc d’apprendre le combat par le premier venu. Et ce fut la première venue, Esmeralda une gnome itinérante et barbare civilisée lui servit de maître pendant quelques mois. Il y apprit le rudiment du combat et la hargne de la victoire. Après une vengeance expéditive sur ces truands, il obtenu son premier objet magique : une Baguette d’appel des oiseaux.
Peu de temps après il rejoignis la guilde des aventuriers ayant pour objectif d’explorer le monde si vaste et mystérieux.
Voici le début des aventures d’Ivar l’elfe barbare. 

Terres Zinzolines *1 : Terre connue pour la couleur peu orthodoxe de la plupart de la végétation y poussant, un violet rougeâtre assez mystérieux.
Mains-vertes *2 : Tribu elfique pacifiste vivant légèrement recluse sur elle-même. Elle pratique la méditation et reste courtoise avec les étrangers. Proche de la nature elle vit dans les Terres Zinzolines lieu sacré pour elle, la couleur spécifique de la végétation locale serait dû à la présence d’esprits puissants dans la flore local.

Gary

[Damoc]

[Résumé de la scéance du 09/04/19]

Carnet de notes de Gontrand Chancesort

2 Aout 1228 - Caves des troglodytes
C'est ma première expédition avec les explorateurs de Kazbek. Quelle chance pour moi, l'équipe pour cette expédition est composée d'explorateurs de renom! Il y a Druk le gobelin puant. Il sent la moufette. Il y a Poly le kenku. Il est un peu dur à comprendre. Il y a Borflodar le drakéide. Il est encore plus grand que les autres. Il y a Charlie le Sourire. Je crois qu'il a reçu un coup sur la tête lors d'une aventure précédente : il a vraiment des idées bizarres. Enfin il y a aussi l'elfe Ivar.  Il est torse nu mais il a des bottes. Ça fait vraiment bizarre. Tout le monde sait qu'une tenue décente c'est tout couvert sauf les pieds. Ah la la ces grands... Suite aux informations obtenues auprès d'un prisonnier Druk a décidé d'aller chercher des glandes de troglodytes pour se faire fabriquer une amulette de dissimulation d'odeur. Je veux absolument voir ça! c'est quelque chose que je n'ai pas appris à l'académie de Belle de jour. Je me demande si on peux aussi faire en sorte de bloquer le bruit. Parce que sans bruit et sans odeur ce serait nettement plus facile d'emmener une tarte tout juste sortie du four pour aller la goûter dans un coin tranquille... hum faudra que je propose l'idée à Druk. Lorsque nous arrivons à l'entrée de la grotte, celle -ci est en contrebas loooooin vers le sol au moins 20 mètres plus bas. C'est là qu'on voit l'importance de l'expérience! Mes compagnons ont vite fait de pendre une corde et nous voilà descendus. Je me suis dit : "grotte donc sombre donc lumière magique" mais en fait il y a des puits de lumière et même de la végétation. Au loin il y a un feu avec des silhouettes qui s'affairent à côté. Les trois plus grands Charlie, Ivar et Borflodar s'avancent pour engager la conversation. Sur notre droite il y a un temple impressionnant. Charlie nous a dit après qu'il s'agissait d'un temple du dieu Crâne. Heureusement que je suis pas de la région sinon j'aurai été mal à l'aise. Les halfelins du coin vénèrent la sainte famille et le dieu Crâne est un petit peu beaucoup opposé à la sainte famille. A vrai dire je m'en fiche un peu moi je crois juste en Dame Chance. Ce qui est étrange c'est que les personnes auprès du feu, ce sont les membres du temple et ils sont mort-vivants! et en plus ils ne sont ni idiots ni agressifs. Les autres aventuriers que normalement les mort-vivants ils sont vraiment stupides au même niveau que quelqu'un qui se laverait pas les pieds en entrant dans une maison. Franchement il n'y a que des attardés pour faire ça! Enfin bref, ils ont été bien aimables de nous indiquer où se trouvaient les troglodytes ainsi que le nom du chef des troglodytes Katambaga. Arrivés devant une des entrées du domaine des troglodytes, il y a un couloir avec sur le côté de l'entrée un mur avec une porte. Mes compagnons explorateurs veulent toquer à la porte. Je me porte volontaire mais je décide d'utiliser une illusion pour faire semblant de toquer! Comme ça quand ils ouvriront la porte ils verront personne! J'imagine déjà la tête qu'ils feront! ha la bonne blague! Malheureusement les troglodytes à l'intérieur n'ouvrent pas la porte. Je suis déçu. Borflodar perd patience et décide d'ouvrir la porte lui-même. Il s'ensuit beaucoup d'agitation mais je n'en vois pas grand chose parce que je me bats contre les haut-le-cœur dus à la terrible puanteur des troglodytes. Dame Chance protège moi! C'est encore pire que les pets du vieux Culmoisi là-bas au village!  Les troglodytes eux ne s'en tirent pas sans mal : mes compagnons en on tué un et mis deux autres en fuite. Après cette échauffourée, un appel de cor retentit plus loin dans la caverne. En réponse Charlie se roule par terre la bave aux lèvres. C'est impressionnant. Peut-être qu'il devrait trouver de l'aide pour son problème ça a l'air vachement embêtant. Pendant ce temps Druk décide de s'avancer dans le couloir et déclenche une trappe. Le voilà dans une fausse avec des serpents. Borflodar lui lance sa corde magique qui se dresse toute seule. J'aime bien ce genre d'objet magique! Ça permet d'installer facilement des saut d'eau en haut d'une porte entrouverte. Pour en revenir à Druk et sa fosse aux serpents, je me dis que Druk est un explorateur aguerri. Il sera en mesure de percer à jour un sort d'illusion mineure mais que les serpents eux ne devraient plus pouvoir voir le gobelin. Alors je lance une illusion d'une caisse en bois autour de Druck. Mais là, surpris! C'est une drôle de caisse violette enflammé qui apparait. Je suis toujours ravi quand la magie réagit de manière aléatoire mais j'avoue que l'effet obtenu est à l'inverse de ce que j'avais prévu : Druck coicé dans la caisse et les serpents ne remarquant même pas l'illusion. Bah c'est pas grave, juste un caprice de Dame Chance. Druk finit par s'extraire de la fosse. Alors que Charlie se remet de son mal, j'essaie de voir ce qui a pu se passer avec mon sort d'illusion mineure et je décide de le relancer. Et là Pouf! c'est moi qui suis dans une caisse! Et pas une illusion hein! une vraie grosse caisse. Aux dires de Poly, je suis un caissomancien! Ça fait classe comme titre! Aucun des professeurs de l'académie n'est un caissomancien! Pendant que j'essaie de sorti de ma boite, j'entends que ça s'agite dehors. J'entends même des impacts de projectiles sur ma caisse. Le temps que je m'extraie de ma boite et qu je me cache derrière Druk, le groupe de troglodytes qui nous attaquait est réduit à un pauvre rescapé aux jambes brisées. Une idée de Borflodar. J'avoue que la miséricorde du drakéide clashe un peu avec l'image que je m'était faite lorsqu'on m'avait décrit les paladins. Pour éviter que le rescapé s'échappe, Borflodar coince le troglodyte dans la marmite qu'on a trouvée dans la guérite. J'espère juste qu'il va pas manger le troglodyte. Je crois que ça pourrait me couper l’appétit et il n'y a rien de plus triste qu'un halfelin qui n'a pas d’appétit. Nous décidons d'emprunter le second couloir parce que celui-ci a visiblement beaucoup de troglodytes dedans? Le second couloir est plus large. d'allleur la créature qui nous attaque dans ce tunnel est plus grosse aussi. Elle est suivie par un groupe de troglodytes. J'ai à peine le temps de lancer un trai de feu que c'est déjà fini. Entre Charlie lacère la grosse bête et poly qui noie les troglodytes d'une vague magique les ennemis ne durent pas longtemps. Après on fouille le repère des troglodytes mais on ne trouve pas grand chose. Druk est content il a les glandes qu'il voulait. Ensuite Borflodar traine sa marmite jusqu'au temple du Crâne. Les mort-vivants-pas-idiots l'accueillent à bras ouvert. Ensuite il font cuir le troglodyte. J'ai peur qu'ils veulent le manger mais en fait c'est juste un rituel religieux. Les coutumes de ces terres sont vraiment étranges. Une fois le rituel fini, nous décidons de rentrer à Fort Schlipack.

[Gary]

Première partie de journal d’exploration d’Ivar Récupération des glandes de Troglodytes
2 août 1228  Voici la première entrée de mon journal. Après mon arrivé dans la tour où sont sont installés les aventuriers et une rapide préparation je suis partie avec une équipe d’aventurier. Parmi ces aventuriers il y a Charlie une sorcière ou un sorcier je n’ai pas su faire un choix qui se présente comme « le maître de la surface » Il me semble que c’est quelqu’un d’influant au sein du groupe d’aventurier. Il y a également Druck le guide qui est un gobelin des profondeurs, sont odeurs est plus que dérangeante et c’est pour cela que nous parton en mission : chercher des ingrédients pour lui créer une amulette bloquant cette puanteur. Le reste du groupe est composé de Poly un Druide Kendu, Borrflodarr un Paladin « Demi-dragon » comme on les appelle chez moi et pour finir un autre nouveau : Gontrand Chancesort un Halfelin beaucoup trop guilleret pour être honnête. Le groupe ainsi formé partie en direction de la grotte des troglodytes, l’information de ce lieu nous fut donnée par un prisonnier de la tour. Ce chemin nous mena près de la tour des harpies, il me semble par ailleurs que Charlie a déjà rencontré ces créatures volantes et que cela lui à laisser des séquelles. Une fois à destination nous avons rencontré deux entrées, l’une dans la chute d’un ruisseau l’autre plus loin dans la forêt. La présence possible de géant dans cette grotte fit trembler le groupe durant un court instant. Il est vrai en même temps que ces gigantesques créatures sont coriaces et si ceux-ci sont aussi dangereux que la région en général il est préférable de les éviter pour le moment. Après un instant de concertation le groupe pris l’entré au niveau de la cascade. Le groupe se déplacement discrètement dans le souterrain est rencontra rapidement un groupe d’individu. Un cours instant plus tard nous échangions avec un « individu » du groupe, un « prêtre aveugle » cultiste du crâne (religion opposée prônant l’équité face à la mort) il nous informât du nom du dirigeant du souterrain : Grabadur au long poil et le haut dirigeant qui se nomme Garnivor. Il nous informât également de la localisation des troglodytes. Avec la présence de deux entrées. Nous prîmes celle de droite, nous amenant devant une « salle des gardes » une construction maçonné très basique avec une seule porte et des meurtrières. Le groupe est alors très méfiant excepté Borrflodarr et Gontrand. Le « demi dragon » semble posséder une vision très particulière du danger et des adversaires qui m’échappe encore pour le moment. Alors que Gontrand trop naïf s’empressa de frapper à la porte les meurtrières se refermèrent brusquement par des volets en bois bricolé. Et un brouhaha d’agitation se fit entendre dans la salle. Après quelque instant les meurtrières s’ouvrirent ; Druck, Poly et Moi avons agis instantanément. Alors que le premier dégêna trois flèches dans un mouvement roder par l’expérience, le second utilisa un fouet de ronce de magie druidique. Avec le peu de compétence que je possède j’ai tiré une flèche qui ne trouva pas son chemin. Par cette opération nous récupérions nos premières glandes de troglodyte. Après un moment Borrflodarr défonça la porte ou nous trouvâmes de la soupe de cafard (je me demande encore comment Borrflodarr et Druck ont pu la manger) puis nous somme ressortie. Les autres Troglodyte avait fui par un tunnel dérobé dans la salle. Pendant que le druide pratiquait un rituel le reste du groupe pavoisait dans les environs, c’est alors que Druck déclencha un piège et ce retrouvât dans une trappe pleine de serpent. Pour l’aider je suppose Gontrand « l’enferma » dans une caisse mais ce sort d’illusion échoua, Druck ce sentie piégé mais réussi à choper la corde de Borrflodarr qui par magie se tendit vers le haut, l’extirpant ainsi d’un moment délicat. Plusieurs minutes plus tard un groupe de troglodyte nous avais contourné et ce fut le temps d’une autre bataille. Durant ce combat nous avons récupéré suffisamment de glande de troglodyte en exterminant tous ces combattants sauf un à qui Borrflodarr broya les deux jambes et enferma dans une marmite (j’avais un peu pitié pour lui). Je n’ai pas encore fait mention de l’odeur abominable que dégage ces créatures, Leur contact à fais refoulé le contenue gastrique de la plupart du groupe. Par la suite nous avons pris l’autre passage et après un moment d’exploration nous somme tomber sur un groupe de Troglodyte escortant une monstruosité des profondeurs un « Chull » comme l’avez nommé mes compagnons. Charlie c’est alors montré héroïque, après ma charge qui me semblais digne d’un grand combattant, le/la sorcière déchaina plus de fureur sur cette bête que je n’en ai jamais vu. Le druide occupa les troglodytes du fond avec une vague et envoya au contact de la chose des profondeurs ces compagnons animaux, un ours et un loup. Dans le groupe du fond se trouvait un mage. On a supposé sur son cadavre que c’était Bubu Catombaba. Le combat se termina rapidement. Cette créature aussi coriace soit-elle ne faisais pas le poids face à la puissance de mes camarades. Après cela nous entreprîmes l’exploration des souterrain troglodyte. Et nous n’y trouvons rien, excepté une sortie dans la forêt. Une fois l’exploration infructueuse terminé nous somme retourner au temple du crâne. Un des prêtre aveugle nous proposât de de panser nos blessures. Une méfiance palpable envers ce culte et ça capacité à soigner émana du groupe. Alors que les blesser léger furent soigné par Poly. Charlie et Borrflodarr ont bu une potion offerte par un des prêtres. Borrflodarr avait récupéré sa marmite contenant un Troglodyte souffrant et le sacrifia comme présent à ce culte. C’est ainsi que nous finir ma première mission en temps qu’aventurier. Ivar

[Lazarock]

Cela fait maintenant plusieurs mois que je cohabite avec les fées, et je pense que tout se passe bien.
Nous arrivons enfin à discuter de sujets divers et variés, comme l’organisation du jardin ou encore leur octave préférée…
A bien y réfléchir, je crois que nous discutons surtout de ce qui les intéresse.

Mais le plus important est qu’elles m’ont montré quelques unes de leur capacités, comme la maitrise de l’eau ou encore accélérer la pousse des plantes, mais surtout une plus qu’utile : le don de polymorphisme.

Au cours de mes pérégrinations en direction de la passe de Kazbek, j’ai pu éprouver cette capacité, apprenant par la même occasion qu’elles possèdent une ouïe extraordinaire. En effet, à chaque fois que je jouais un certain air, elles se retrouvaient à mes côtés, me permettant de leur demander de se transformer avec moi.

Croc Subtil m’a expliqué par la suite qu’elles étaient en quelque sorte liées astralement à lui, ce qui fait que lorsqu’il perçoit certains stimuli, elles les perçoivent elles aussi.

Le jardin avance bien !
A force de concessions multiples et variées, j’ai pu y planter quelques graines de mon choix, me permettant de m’en approprier une partie. J’ai même réussi à les convaincre de m’aider à installer un pigeonnier pour recevoir les alertes en provenance de la passe de Kazbek. Suite à la cérémonie de Bargash, je ne suis pas rassuré quant au risque de subir une attaque surprise du Sud de la passe.

Alors que je faisais un tour au fort Shlipack pour y saluer ses habitants et proposer mon aide, j’ai croisé un Druck trimballant sur lui un drôle de papier, un peu souillé (je pense que certains des siens se sont essuyés avec une fois leurs besoins effectués).

Ce dernier s’approcha alors de moi et me tint à peu près ce langage :

« Maître Poly, vous qui êtes connaisseur des animaux, vous sauriez comment on récupère les glandes de ces troglodytes ? Et comment on peut les conserver ? Si vous pas savoir, vous pouvez vous renseigner ? »
Je lui répondit que s’il pouvait s’agir à première vue d’animaux de par leur aspect et leur comportement, ils me semblaient en de plus nombreux points ressembler à des êtres disgracieux vivant en ermitage, sans réelle forme de civilisation, avant d’ajouter :
“Je ne pense pas être en mesure de vous aider à extraire les glandes de ces bêtes, mais je peux toujours demander aux fées, si elles en savent quelque chose.
Mais votre ... "Mama" dont vous nous parliez la fois dernière ne peut-elle pas vous aider ?”

Je me sentais encore quelque peu coupable de ne pas avoir vu son annonce pour la dernière expédition et souhaitait me rattraper. Si nous avons eu des débuts compliqués, le Sieur Druck n’était pas un mauvais bougre et était aussi un aventurier valeureux, aux manières “spéciales”, mais toujours prêt à défendre ceux qui l’accompagnent, qu’ils soient ou non gobelin.

"Euh, moi pas toujours comprendre Mama Quatre-Dents, Maître Poly pourrait m'accompagner. Elle ; grande connaisseuse des plantes, animaux et de ce qui nous entour même que nous ne voyons pas. Vous pourriez échanger. Elle vivre ici depuis toujours. Elle voisine de vous, vous devez allez vous présenter. Sorte de respect pour les anciens. Elle, très traditionnelle.
Nous ne partons que dans quelques jours ; donc nous avoir un peu de temps. Mon terrier serait fier de vous accueillir.
Maître Poly d'accord ?"

Je pris quelques minutes pour réfléchir. Si l’idée de rencontrer une chaman était tentante, ma confiance en cette race de gobelin se limitait à Druck, et je ne savais pas réellement si je pouvais faire confiance à “Mama Quatre-dents”.

“Sieur Druck, en revenant de notre prochaine expédition, je vous accompagnerai voir Mama Quatre-Dents afin de lui présenter mes salutations, peut être pourrions nous arriver à un accord de partage de connaissances ?
Mais j’aurai besoin en échange que vous demandiez à votre compagnon de convoquer les siens au cercle des loups, nous tiendrons une cérémonie le 13 août prochain.”

Satisfait, Druck reparti vers le reste du groupe pour leur soumettre une idée :
« Et sinon, Druck avoir eu une idée. Parfois on fait porter des messages au village de Kazbek ou inversement. On pourrait avoir un pigeonnier. Je sais que Grumpy aime y aller pour se payer une mousse mais ça permettrait d’être rapide et plus sûr. Et sinon, on a désormais un observatoire au Nord où Sarnëus étudie. Ca aussi peut aider à communiquer avec nous. Et au pire on pourrait les manger. Ca être une bonne idée non ? »

Ce gobelin ne cessait de m’étonner !
C’était décidé, je m’attellerai à la tâche de construire un pigeonnier en revenant de l’antre des troglodytes.

Nous sommes le matin du départ.
Alors que nous étions en train de nous préparer à partir, un elfe et un halfelin apparurent, en provenance de Kazbeck.

Après quelques rapides présentations, le groupe d’expédition était composé :
Druck mènerait la marche, suivi de Charlie et Borrflodarr.
Ivar et Gontran, respectivement l’elfe en pagne et l’halfelin, seraient en seconde ligne, tandis que je fermerai la marche, au cas où il faille se défendre en cas d’attaque surprise.

Ivar est un elfe taciturne, peu enclin à la discussion, mais je pense qu’il est surtout handicapé par l’odeur de Druck, qui empeste l’air. Cela tombe bien, nous sommes en quête d’ingrédients pour fabriquer une amulette permettant de magiquement camoufler ces odeurs.
Gontran quand à lui ne semble pas dérangé le moins du monde, et je le vois triturer un cube de bois qu’il appelle “sa baguette à sourires”, en arborant un on ne peut plus radieux.

En route vers un lieu que Charlie connaissait bien, la tour des harpies. Druck nous informa que nous nous rendions dans la grotte des troglodytes, située au pied de la tour, pour en récupérer une dizaine de glandes.

Ces créatures sont réputées pour attaquer à vue les voyageurs et marchands, nous ferions donc d’une pierre deux coups.

Arrivés sur place, nous eûmes le choix entre deux passages :
Le premier passait par une pente le long de la chute d’eau, dans les bois, tandis que le second passait par celle-ci.

Après un instant de concertation, nous avons décidé de descendre par la cascade, nous permettant d’avoir la visibilité nécessaire pour prévenir une hypothétique attaque.

Rapidement, nous aperçûmes une lumière un peu plus loin dans la grotte.
Autour de cette lumière, très vite apparurent des ombres humanoïdes.

Mettant toutes les chances de notre côté, les “gros bras” prirent la tête de la troupe tandis que Druck, Gontran et moi restions en retrait pour fournir le soutien nécessaire.

Rapidement, Ivar, Borrflodar & Charlie furent abordés par un prêtre chauve et aveugle, qui entama la discussion.
Nous étions un peu trop loin pour que nous puissions entendre ce qui se disait, mais des dires d’Ivar, le « prêtre aveugle » était un cultiste du crâne.
Il les informa de la situation diplomatique des souterrains, tout en leur distillant quelques préceptes de son culte.

A l’issu de la discussion, nos camarades apprirent que la zone était dirigée par Grabadur au long poil, vivant de l’autre côté de la montagne, près d’un ver pétrifié (là où vivent les gobelins noirs), ayant laissé la gestion des présents souterrains à son lieutenant, Garnivor.

Levant la tête, le prêtre nous indique l’entrée de la tanière des troglodytes.
Deux entrées distinctes, signalées par des torches autour de lourdes portes.

Nous prîmes celle de droite, un petit peu par hasard.
Gontrand et Borrflodar prirent l’initiative d’aller frapper à la porte. Charlie, Druck et moi restions méfiants, des meurtrières étant situées tout autour de la porte.

Au moment où un son de porte à laquelle on toque se fit entendre, toutes les meurtrières se sont fermées en un instant.
Je crois que ça ne marche pas comme ça normalement …

Un brouhaha se fit entendre derrière celles-ci, comme si des personnes s’agitaient, surprises que l’on vienne frapper à leur porte.

Encore un instant après, les meurtrières s’ouvrirent.
Manque de chance pour les troglodytes, Druck fit partir une volée de flèches qui, si on en croit le hurlement qui suivi, réussit à trouver leur cible.
Prêt à riposter, mon fouet d’épine s’engouffra dans une des meurtrières et arracha avec une violence rare une machoîre, glandes incluses.

Ivar, courageux mais pas très à l’aise avec un arc, tenta aussi de décocher une flèche qui malheureusement se planta à quelques mètres de sa cible.

Excédé, Borrflodar usa de sa grande force pour ouvrir la porte du baraquement, provoquant la fuite des troglodytes stationnés là.

Lui et Druck, toujours affamés, eurent la joie d’y découvrir une soupe de cafard encore tiède, dont ils se sont délectés.
Nos ennemis en fuite, je profitais de l’accalmie pour entamer un rituel de détection de la magie, afin de ne rien rater des secrets de ce baraquement.

Pendant ce temps, et après s’être repaît de sa soupe, Druck continua son exploration dans une caverne attenante.
Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé, trop absorbé par mon rituel, je n’ai guère prêté attention à ce qui se passait, Druck et les autres étant suffisamment compétents pour se sortir de la plupart des situations.
De ce que j’ai compris, Gontran a fait usage de sa caissomancie pour protéger Druck des serpents, avant de lui même se retrouver bloqué dedans.

Après un petit attroupement et quelques minutes, tout le monde était sain et sauf, et mon rituel arrivait à sa fin.

Alors que j’entamais la dernière partie, la plus cruciale, une flèche me frôla et vint se figer dans la roche, arrachant une plume de mon plumage.

Des troglodytes tentaient de nous attaquer à revers !
Mon rituel maintenant terminé, il était l’heure de se venger.

Alors que mes compagnons tenaient en respect ces créatures, j’invoquai mes amies les fées, prenant la forme d’un ours et d’un loup, moi même me changeant en ours pour l’assaut.

Le combat fut terminé en un instant, et même si Armine, la fée transformée en loup, fut dégoûtée par l’odeur putride des troglodytes, ces derniers furent décimés, à l’exception de l’un d’entre eux que Borrflodar souhaitait offrir en sacrifice au culte du crâne.
Qu’importe, il devait mourir quoi qu’il en soit.

Entendant Druck nous appeler, visiblement attiré par le bruit de troglodytes dans le couloir où il était tombé précédemment, nous sommes tombés sur un nouveau groupe de ces immondes bêtes accompagnées par une créature hideuse, mélange de mante-religieuse et d’araignée.

Alors que Charlie était aux prises avec la créature, lui assénant de profondes entailles, Ivar, et Borrflodar n’étaient pas en reste pour autant !
Gontran semblait un peu plus en retrait, ne lançant que de timides traits de feu, alors que Druck et moi nous occupions des troglodytes.
J’ai même pu profiter de l’occasion pour mettre en pratique les enseignements des fées, avec une efficacité rare.

Druck, l’oeil aiguisé, repéra dans les troglodytes un étrangement vêtu. Après lui avoir décoché quelques flèches, celui-ci tomba net, mort.

Nous en avons déduit par la suite qu’il s’agissait de leur chef, Catombaba.

L’instant d’après, sous les assauts répétés de nos grosses brutes et de mes amies fées, l’abomination finit par tomber.

Une fois les cadavres dépouillés, nous avons fait le choix de continuer à explorer la grotte, à la recherche de survivants.
Mais nous n’y trouvâmes rien, exception faite d’une sortie dans la forêt.

Alors que nous étions sur le chemin du retour, Borrflodar nous fit faire un crochet au temple du crâne afin de sacrifier son prisonnier, qui ne semblait plus vraiment vivant.

Un nouveau prêtre s’approcha de nous et proposa aux quelques blessés de se faire soigner.
Des êtres filiformes, cadavériques, nous proposant de panser nos plaies sur l’autel du Dieu du Crâne, connu pour son affiliation avec la mort… Autant dire qu’une méfiance palpable s’est installée.
Ayant usé une partie de mes forces pour soigner les guerriers, deux d’entre nous choisirent de m’épargner l’effort et suivirent le prêtre.
Ce dernier leur offrit une étrange mixture rouge, qu’ils burent sans demander leur reste.
Je ne l’aurai pas fait, personnellement, peut être était elle empoisonnée ?

Une fois le breuvage bu, Charlie et Borrflodar nous indiquèrent être en pleine forme, et le dernier profita de son énergie renouvelée pour mettre fin aux souffrances du troglodyte, qui laissa échapper un râle bestiale au moment où le coup fatal lui fut porté, sous le regard satisfait du prêtre.

Je suis prêt à parier que c’est son âme que j’ai vu quitter son corps à ce moment.

De retour à la surface, chacun reprit son chemin, avant la prochaine aventure.
La mission était un succès, nous ressortions avec bien plus de glandes que nécessaire, pour le plus grand plaisir de Druck qui pouvait du coup se faire plus d'amulettes que prévu... On ne sait jamais !

J’ai profité de ce temps libre pour accompagner Druck au fort Shlipack, et ai passé du temps à construire et dresser des oiseaux pour le pigeonnier.

Au bout d’une semaine, il était terminé.
Fort Shlipack n’est désormais plus isolé du monde, prochaine étape : la tour d’observation.

[Tim]

Avec un peu de retard mais moins que notre mj

BORRFLODAR

RESUME PARTIE 26/02

Notre joyeuse équipe composée de Poly le druide kenku, Aldor le nain, Bargash le paladin, Balek Brisenote le barde nain des montagnes et l’incomparable Charly, s’est réunie une nouvelle fois afin d’accompagner Bargash pour qu’il prête serment devant un seigneur qui était de sa famille, un oncle il me semble.

Nous sommes donc parti au sud est de Kazbek vers la cité portuaire d’Havremage où nous nous sommes retrouvé dans une taverne tenu par un tabaxy obèse nommée Mélusine au alentours de 14h.

La tenancière se balançait nonchalamment en fumant la pipe lorsque nous sommes arrivé.

Bargash prit notre commande et la transmise à Julienne, le serviteur blaireau qui est revint rapidement avec nos boissons.

Balek se mit alors à chanter mais il ignorait les effets que cela avait sur Charly qui se bloqua immédiatement.

Il chanta tellement mal que Mélusine lui offra la boisson en échange de l’arret immédiat de son chant, elle nous indiqua aussi que le Capitaine Ventru Schulberg que l’on devait trouver était au niveau du port sur sa péniche.

Pendant la traversé nous eûmes droit à un spectacle lubrique lorsque 8 hommes poissons nous attaquèrent à l’approche de l’îlot central.

Balek se moqua d’eux alors que je me faisais harponner et envoyer dans l’eau.

Poly se transforma alors en pieuvre géante et plongea à ma rescousse pour me tentaculér afin de sortir de l’eau à la fin du combat.

Les deux halfelines qui nous faisaient le spectacle, Cassenoisette et Briseburne continuèrent leurs théâtre lubrique jusqu’à notre arrivée.

Pour gagner du temps, la péniche se mit à rouler grâce à la technologie gnome de rame-roue et nous traversâmes l’ile dans la longueur alors que la péniche émettait une drôle de fumée mauve puis verte.

Arrivé en vu du château, un gobelin, Proke Blanbonnet , en habit de laquet et plutôt pédant se présentâmes à nous comme serviteur de sa seigneurie et nous proposa de le suivre puis de prendre un bain.

Il semblerait que le Seigneur soit maintenant devenu Baron sans que Bargash le susse.

Nous primes donc un bain dans le manoir du Baron tout en mangeant dans la salle du banquet.

La princesse aurait ainsi nommé le Seigneur, Baronpour ses conseils mystiques et ses capacités extrasensorielles.

Par la suite, Briseburne me fit un spectacle privé sur une histoire dragonne puis me fit un massage pour me dénouer et m’indiqua à la fin que je n’étais pas le bienvenu à cause de ma sympathie pour le peuple nain malgrè une alliance entre les drakéides et la princesse.

Malgré tout, je profita bien de la nuit de sommeil.

Au réveil plusieurs invités commençaient déjà à arriver, des drakéides rouge, noir, vert, bleu ainsi qu’une multitude d’autres races.

Germain Emonie, l’homme cerf, porte étendard du Baron fût le maître de la cérémonie qui fit un très long discours d’intronisation pour Bargash.

Soudainement, un homme triton mourut sans que cela n’alarme qui que ce soit, d’ailleurs 3 ou 4 autres personnes périrent aussi soudainement.

On crucifia quelques personnes faibles et cela clôturé cette belle cérémonie.

J’ai pu échanger quelques courtoisies avec le Baron qui me paraît être un homme bon qui œuvre pour la justice et qui est prêt à sacrifier ce qu’il faut pour vaincre le mal.

[Melendil]

Session 17
Damoc : Gontrand Chancesort (Mage halfelin)
Dandy : Charlie le sourrire (Sorcier Tiffelin)
Gary : Ivar (Barbare Elf)
Lazarock : Poly (Druide Kenku)
Tim : Borrflodar (Paladin Draconien)
Melendil : Druck (guide gobelin)

2 août 1228 : Sus aux troglodytes
 
Grand Ma Quatre-dents, voici le compte rendu de notre dernière aventure :

Chaque nouvelle mission amène avec elle son lot d’aventuriers. Alors que nous nous apprêtons à aller débusquer des troglodytes afin de collecter des glandes sudoripares pour que maître Loucian me fabrique une amulette de dissimulation d'humanoïde puant ; 2 nouvelles recrues se présentent à la tour de guet.

La première est un elfe des bois qui se nomme Ivar. Rien à voir avec Arram qui était plutôt réservé. Il porte une arme plus grande que moi qu’il manie avec aisance et qu’il appelle hallebarde. La seconde recrue bien qu’étant aussi grande que moi ne cesse de babiller s’émerveillant de tout. C’est un mage halfelin.

Les préparatifs de notre mission terminés, nous nous mettons en marche avec Maître Charlie, Poly notre druide et Borrflodar un dragonnet de la foi et les 2 nouveaux venus.

En se conformant aux indications fournies par Rackso ; nous arrivons en vue de la tour des harpies. Comme indiqué par l’elfe des profondeurs, nous suivons la rivière pour arriver à l’endroit où elle se jette une quarantaine de mètres plus bas pour former un petit lac dans une très large clairière encaissée et baignée par le soleil. 2 choix s’offrent à nous : suivre le chemin qui descend en pente douce et qui d’après les dires de Rackso mène à la grotte des géants ou descendre en rappel afin d’accéder à l’antre des troglodytes. En contrebas à une centaine de mètres nous apercevons un feu de camp.

Nous ne sommes pas là pour affronter les géants et décidons donc après avoir noué plusieurs cordes de descendre en rappel. Ne voulant prendre aucun risque, Draoyk restera en haut.

Arrivé en bas sans encombre mais quelque peu trempés par l’écume de la chute d’eau, nous prenons la direction du feu où j’aperçois 4 silhouettes affairés à charrier des outils de bricolage : l’un une pelle, un autre une brouette et les autres portent d’autres ustensiles que je ne connais pas. Nous traversons un petit pont de bois qui enjambe la rivière. Ca me rappelle cette vieille comptine gobeline que vous nous chantiez au coin du feu.

En tant que diplomates Charlie, Borrflodar et Ivar s’approchent afin d’entamer la conversation. Le kenku, l’halfelin et moi-même restons en retrait pour les couvrir.
Le semi-homme est très bavard, voir saoulant car s’extasiant sur tout. Si je n’avais pas peur de le salir, je lui enfoncerais bien mon bonnet moufette au fond de la gorge afin qu’il ne se taise un peu.

De notre poste d’observation, nous pouvons voir un humanoïde élancé, énuclée de ses yeux et sans nez qui tourne la tête à l’approche de nos compagnons. De prime abord, ça ressemble à un zombie mais ça parle.





Un peu plus loin se découpe à flanc de montagne un temple.



La créature nous dit qu’elle fait partie de l’ordre du crâne et prie Ophiuchus. Sa représentation est un serpent et est l’un des 5 cultes opposés aux autres religions dîtes plus traditionnelles (Père, mère, fils, fille, bâtard). Opiacus est le treizième signe astrologique, que l'on prétend d'une moralité douteuse ; il représente la caricature du Bâtard et donc son opposé.




Charlie la questionne au sujet des géants et des troglodytes. Aimablement, le non-mort nous apprend qu’effectivement des géants vivent un peu plus haut et qu’ils sont menés par le seigneur Grabadur aux longs poils. Ce dernier aurait un différend avec les harpies qui vivent en haut du gouffre ; dans la tour.

Il nous parle également d’un général de géants nommé Garnivore le Crapulateur qui vivrait dans un ver pourpre. Ca ne peut-être que celui qui a été pétrifié par la Goulue et où vivent désormais les gobelins noirs.

Notre hôte nous indique également que les troglodytes vivent un peu plus loin. Il y aurait 2 entrées permettant d’accéder à leur antre. Ces créatures seraient dirigées par le Grand Boubou Katambaba.

Nous prenons congé et nous nous dirigeons vers l’endroit qu’il nous a indiqué. A flanc de montagne, nous apercevons l’entrée d’une grotte avec sur le côté ce qui ressemble à une casemate encastrée dans la montagne et pourvue de meurtrières.

Borrflodar et Gontrand s’approchent de la porte en bois qui ferme l’édifice fortifié. Gontrand s’est proposé pour aller frapper à la porte mais lance un sort afin de faire comme si quelqu’un toquait. Ca s’agite à l’intérieur. Borrflodar tapote de son marteau la porte en bois pour signifier que l’on voudrait entrer. Une volée de flèche est lancée sur notre groupe. Je réplique par 3 flèches qui doivent avoir atteint ceux qui se terrent d’après les gargouillis que l’on entend. Maître Poly lance un fouet ardent à travers la meurtrière qui en ressort avec la mâchoire d’un troglodyte et les précieuses glandes. J’en suis désormais sûr, les elfes et les arcs ; ça fait 2 car Ivar rate complètement son tir.

Les archières sont aussitôt refermées et on peut entendre que c’est la débandade à l’intérieur. Le bruit d’un cor sonne l’alerte. Borrflodar n’ayant pu entrer ; il défonce de son marteau la porte. Charly le sourire s’écroule sur le sol pris de spasmes. Il semblerait qu’il ne supporte aucune sorte de musique depuis son séjour chez les harpies. Gontrand est également pris de nausée et relâche le contenu de son estomac.

A une dizaine de mètres à l’intérieur de la grotte, une porte s’ouvre à la volée et 3 troglodytes s’échappent dans les profondeurs de la grotte. Ivar s’est un peu trop rapproché d’un des troglodytes et commence à vomir tripes et boyaux. « Arf, ça me rappelle ma première rencontre avec ces saloperies. Gazock un gobelin de passage m’avait pris sous son aile et nous avions traqué un groupe de troglodytes. Il m’avait même laissé en tuer un. Voyant la joie sur mon visage, il m’avait dit d’aller les fouiller avec un léger sourire sur son faciès qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille. J’étais jeune à l’époque. Arrivé à moins de 2 mètre des corps, j’ai rendu mon dernier repas. Gazock était plié en deux et m’a sorti. Ca te fera le rostre petiot. Puis il a lancé un sort qui m’a remis d’aplomb.»





Ivar aura appris et retenu un truc s’il ne meurt pas aujourd’hui. Charly convulse et a les yeux révulsés. Il est beaucoup moins charismatique comme ça. Poly lui met un bâton dans la bouche ; commence à fouiller la casemate et se lance dans un rituel pour détecter toutes traces de magie. Je m’engouffre dans la grotte et encore la tête dans mes souvenirs de jeunesse je ne voie pas une trappe grossière. Je me rétabli en évitant les pieux mais je ne suis pas seul. Une trentaine de serpents m’entourent. Gontrand lance un sort de boite violette qui fume pour me protéger et me préserver. Les serpents ne semblent pas voir ma protection. Borrflodar invoque sa corde magique qui me permet de sortir. Dans le poste de garde nous trouvons une marmite avec un ragout de cafards des grottes. C’est goûtu et le dragonnet accepte d’en manger.

Nous commençons notre récolte de glandes.

Ivar qui s’est remis n’a pas le temps peut-être par timidité de nous avertir qu’une bande de 5 troglodytes s’approchent. Ils semblent venir de l’autre entrée. C’est à ce moment que notre babilleur ; voulant réitérer son sort de boite mauve qui fume lance de nouveau son sortilège et se retrouve enfermé à l’intérieur. S’en suit un combat contre les troglodytes. Ivar en embrochera un avec sa hallebarde, Charly et Poly feront le reste. Notre paladin voulant garder un prisonnier explosera la rotule de l’un d’eux ; et pour être sûr qu’il ne fuira pas, lui détruit l’autre. Afin qu’il ne rampe pas trop loin, il l’enferme dans la marmite dont le contenu a été mangé.
Nous nous dirigeons vers l’autre entrée et trouvons le même dispositif de défense. Une casemate avec des meurtrières, un piège à serpent. Borrflodar défonce la porte de bois et nous nous engouffrons dans la grotte.

Quelques mètres plus loin, il semblerait que l’on soit attendu car surgit une créature insectoïde de grande taille suivie d’une dizaine de troglodytes. Charly reconnait le monstre comme étant un Chull. Une sorte aberration venue d'un autre plan.




Charly, Borrflodar et Ivar se jettent sur l’horreur. Poly balaie d’un sort de tsunami les troglodytes restés en arrière. Des lanceurs d’amphores prennent pour cible Ivar et Charly. Les jarres contiennent des scolopendres mais nos 2 aventuriers s’en sortent sans dommage. L’une des pinces de la monstruosité se saisie de l’ours invoqué par Poly lors du combat précédent qui arrive à se dégager. Charly le sourire aura moins de chance et est agrippé mais se déchaine sur la monstruosité qui trépasse sous les coups. L’un des troglodytes fagoté plus chichement que les autres tourne casaque et s’enfuit. Il n’ira pas loin, cueilli par une flèche dans le dos. Après avoir fouillé les cadavres, Charly récupère le foie de la créature insectoïde.

Nous continuons notre progressons pour atteindre un embranchement mais l’un des tunnels ne va pas très loin car un éboulement où même une souris ne pourrait passer nous fait rebrousser chemin. Un second tunnel mène à une échelle qui débouche dans un arbre creux au pied de la tour des harpies.

Nous suivons le 3eme couloir et nous retombons sur la première entrée.

Borrflodar récupère sa marmite garnie et nous retournons au temple du crâne. Les prêtes qui sont en fait des morts vivant ayant une conscience nous proposent de nous soigner. Peu désireux d’avoir affaire avec eux, seuls Charly et Borrflodar se feront soigner.
Borrflodar après discussion avec l’un des prêtes du culte du crâne qui nous avait renseigné au préalable ; se voit accorder le principe pour faire sa cérémonie d'intronisation de paladin dans le Temple du Crâne avec la bénédiction du cultiste en chef Maître Chulu Fulu.
S’en suit le sacrifice du troglodyte dans la marmite. Un feu est allumé sous la marmite mais je suis perdu dans mes pensées. Il y a un truc qui ne colle pas dans ce que nous avons vécu.

Gontrand ne cause plus, ça fait du bien. Il semble dégouté par la scène à laquelle il assiste.

Sur le chemin du retour, je m’arrête et fais part à mes compagnons de ce qui me turlupine. « Vous ne trouvez pas étrange qu’il y ait 2 casemates avec des meurtrières défendues par une dizaine de troglodytes pour seulement un couloir ? On a raté quelque chose ; c’est l’antre des troglodytes, on aurait dû trouver un lieu de vie avec des femmes, des enfants. Il va falloir y retourner mes avis. »

Ah, et j’allais oublier Grand Ma Quatre-dents ; dans 2 jours nous allons venir avec Maître Poly vous rendre visite. Vous savez, il s’agit du druide qui s’est installé au cercle des loups. C’est un drôle d’oiseau mais je lui fais confiance. Faites en sorte que les garçons se comportent bien avec lui.

[Tim]

BORRFLODAR

RESUME DE LA PARTIE DU 09/04


Druks avait besoin de trouver des glandes de troglodytes afin de pouvoir faire fabriquer une amulette Fébriz antipuanteur.

La joyeuse compagnie se mit donc en route avec en tête Drucks le gobelin, Yvar, un barbare elfe, Gontrand l’ensorceleur halfelin caissophile, Poly, le druide kenku et notre fameux Charly le sorcier tiefellin.

Nous partîmes jusqu’à la rivière perdue situé au pied e la tour des harpies et cela nous mena jusqu’à une grotte profonde muni d’une chute d’eau d’une vingtaine de mètres.

Drucks descendit le premier suivi de l’ensemble de la troupe.

Assez étrangement il y avait de la végétation qui apparaissait dans les différents puits de lumière et même un feu au lointain était visible ainsi qu’un pont.

Autour du feu, on distingue 4 personnes en jupe avec des torches et plus loin un temple construit et façonné en pierre et dédié au culte du crâne.

Yvar, Charly et moi même nous sommes rapproché et Charly parla à une des créatures qui n’avait ni œil ni nez et semblait être un mort-vivant.

Il nous dévoila que le territoire appartenait à Grabadur au longs poils qui est lui même le bras droit de Garnivore qui malheureusement n’est pas très axé sur le spirituel.

Il nous indiqua ensuite le chemin vers la demeure de Grabadur et celle des troglodytes.

En partant, il nous dit que le grand prêtre Tchufulu acceptait qu’on lui fasse une offrande sous forme d’un sacrifice si nous le désirions.

Nous ressortîmes et suivîmes les indications fournies jusqu’à la zone où résidait les troglodytes, remplie de champignons phosphorescents.

Gontrant fit une illusion pour toquer sur la grande porte en bois et se mit subitement à vomir pendant que’une volée de flèches sortie des meurtrières.

Druks et Yvar répliquèrent immédiatement et je me permis de tapoter sur la porte avec ma masse afin qu’ils l’ouvrent.

Un cor de brume se fit alors retentir se qui provoqua l’effondrement de Charly, allergique à ce genre de son dans un excès de bave.

2 troglodytes tentèrent de s’enfuir par le couloir accompagnés d’un 3ème avec 2 flèches dans le dos.

Drucks entra alors dans le couloir et tomba dans un piège : une fosse à serpents.

Gontrant fit apparaître une illusion d’une caisse autour de Drucks mais il semblerait que les serpents ne voient pas la caisse, je lance alors ma corde magique Troudluc à Drucks puis qu’il puisse enfin sortir la fosse avant de se faire mordre.

Je mis alors un bon coup de masse dans la porte pour ouvrir la porte et nous découvrîmes une énorme marmite avec une soupe de cafardqui mijotait à l’intérieur.

Une inspection de la pièce ne nous permit pas de trouver grand-chose d’intéressant.

En sortant, 5 nouveaux troglodytes nous ont attaqué et Gontrant a rapidement fait apparaître une caisse pour se cacher à l’intérieur tandis que Poly fait apparaître un loup et un ours.

Tous les troglodytes périrent et je fis malgré prisonnier un des troglodyte à qui j’avais préalablement cassé un genoux.

Afin d’équilibrer la douleur, limiter sa souffrance et dans un élan de bonté, je lui ai aussi asséné un coup de masse dans le 2ème genou puis je l’ai enfermé dans la marmite afin qu’il ne fui pas et qu’il ne tombe pas dans la fosse en attendant notre retour.

Entre temps les 3 troglodytes fuyard sont revenus et Drucks les tua.

Nous suivîmes ensuite un autre chemin qui nous mena à une autre guérite identique à la première, je mis quelques coup délicat de masse sur la porte et celle-ci s’ouvrit mais la pièce était vide.

On poursuivi ensuite dans le couloir pour tomber nez à nez avec une bête des profondeurs, un chuul accompagné de 5 autres créatures.

Charly se retrouva prit dans les pinces de la bête qui reçu sur la tête 2 poteries.

Tous furent tués et nous continuâmes l’exploration de plusieurs grottes, mares et bifurcation sans rien de transcendant.

Nous sommes alors revenu sur nos pas, et j’ai pris la marmite avec moi.

Arrivé au temple, je proposa une offrance tandis que Poly soigna Drucks et Yvar.

Le prêtre me proposa de me purifier et de me soigner avant l’offrande, de même pour Charly.

Je bu le contenu d’un calice qui me rendit des forces etmis la marmitte sur le feu avec le troglodyte.

Afin qu’il ne souffre pas, j’ai rajouté de l’eau pour qu’il soit à son aise et que cela soit le plus confortable pour lui.

A la fin de l’offrande, j’ai réussi à négocier avec le prêtre pour pouvoir revenir plus tard et prêter serment dans le temple.

Après ce moment spirituel intense, nous sommes reparti en direction de la passe de kazbek.

[Melendil]

Session 18
 
Gary : Ivar (Barbare Elf)
Lazarock : Poly (Druide Kenku)
Tim : Borrflodar (Paladin Draconien)
JohnLorde : Vassili Kouliakov (Prêtre Goliath)
Vel : Crystale (Paladin Nain)
Melendil : Druck (explorateur gobelin)
 
9 août 1228 : Donatien l'Aasimon.
 
Grand Ma Quatre-dents, tu ne devineras jamais où Druck a été. Afin d’aider maîtresse Crystale dans sa quête à retrouver Donatien le blasphémateur, nous sommes allés avec la paladine, l’elfe Ivar, Poly notre druide, le Draconien dénommé Borrflodar et un géant qui parlait bizarre, un certain Vassili Kouliakov dans la ville de Kazbek.

C’est immense et cela fourmille de monde. Ca ressemble un peu à notre terrier, c’est sale, ça pue et tout le monde se bouscule.
Nous sommes passés en premier lieu rendre visite à une alchimiste qui se prénomme Astrée Bonnaventure. C’est une gnomette ou une halfeline, je n'arrive pas encore à bien faire la différence. C’est elle qui travaille avec l’homme-grenouille Bolipopiglip sur l’élaboration de mon amulette dont je t’ai parlé. Mais ce dernier semble avoir disparu depuis quelques jours de la taverne qu’il fréquente. Même notre terrier est mieux rangé que son laboratoire, c’est un véritable capharnaüm, avec tout plein de choses bizarres.

Elle a travaillé sur l’élaboration d’une potion anti-puant qui devrait couvrir mon odeur. Ca n’a pas de goût mais cela semble fonctionner. Elle possède 2 animaux de compagnie assez joueurs. Chips, un hippopotame miniature et Pistache, une sorte de dragonnet fantôme bleu.

Voici Chips l'hippopotame :
Et Pistache :
Puis, nous allons rendre visite à Conan le Babar. L’un de ses assesseurs nous ouvre et après nous avoir fait attendre quelques minutes ; il nous mène au juge éléphant. Il est accoutré d’une robe cérémonielle et porte autour du cou le symbole du Père.



Il nous charge de retrouver Donatien d’Adrémour, sa femme Valériane et Dora, une paladine qui a été intronisée le même jour que Crystale. Celle-là même qui a été enlevée par les hommes-rats puis par les harpies.
Le juge nous tend une liasse de papier qui est la correspondance entre Valériane et une certaine Miranda. Serait-ce la harpie qui a été tuée en avril dernier. Les échanges sont pourtant récents. Il y a une liste de mères qui pour la plus part sont des halfelines dans les bourgs environnant. Il y a également la mention d’une tombe, celle du crâneur impénitent. Une autre lettre du temple de l'immaculé Crodor qui indique qu'il y a une nouvelle prêtesse du nom d'Aetoris ; Poly n

Nous prenons congé et alors que nous nous dirigeons vers la sortie, l’un des assesseurs s’entretient avec Borrflodar. Il semble qu’ils se soient déjà rencontrés lors de l’intronisation de Bargash.

Nous commençons notre enquête en allant au sanctuaire. Maîtresse Crystale s’entretient avec une vieille naine toute décatie. Poly lui s’adresse à un scribe accompagné d’une lionne blanche. Puis il émet des sortes de grognements au félin qui lui répond en parlant le commun. Et après ils disent que c’est Druck qui est déconcertant. C’est plutôt eux qui sont étranges.

Nous prenons la direction de la champignonnière d’où nous pourrons atteindre les égouts afin de débuter nos recherches. Nous soudoyons une famille naine afin que la fille cadette nous guide au travers de ce labyrinthe. C’est à ce moment-là que mon sortilège de déguisement s’estompe. La gamine est apeurée et commence à hurler. Vassili met une large main sur sa bouche pour la faire taire. Crystale désapprouve et s’en suit une conversation houleuse entre eux. L’intervention du goliath a fait son petit effet et la naine fera des cauchemars pendant longtemps.

Guidés, nous arrivons à l’entrée des égouts et descendons. Après 2 heures de vaines recherches, le groupe se sépare. Je reste avec Borrflodar pendant que le reste du groupe retourne au sanctuaire pour s’enquérir sur la tombe du crâneur. Pour tuer le temps, avec le paladin nous dénichons quelques rats et nous nous faisons des brochettes. Ils ne sont pas aussi goûtus que ceux que nous pouvons trouver dans notre terrier mais ça reste mangeable. Il m’apparait de plus en plus sympathique ce Borrflodar. Il aime ce qui est bon.
Au retour du reste de la bande, ils nous apprennent que la tombe se trouve à une journée vers le sud. Nous décidons de tenter notre chance là-bas. En allant vers les portes de la ville, nous croisons Katalespsie, le responsable des geôles à Kazbek. Je me fais tout petit derrière Vassili car cet imbécile ne cesse de humer l’air en répétant que ça pue le gobelin. Il semblerait que Grumpy que j’avais chargé de venir en ville se soit fait arrêter alors qu’il était à la taverne. Il aurait également insulté le pachyderme lors de son jugement. Il croupi depuis en cellule. Maître Poly et moi-même payons l’amende de 50 gps.

Nous sortons donc de la ville pour nous diriger vers la tombe. Grumpy nous accompagne en ronchonnant et Maîtresse Crystale fulmine à l’idée que le Tabaxi puisse se joindre à nous.

Le lendemain matin, nous arrivons en vue d’une stèle située en contrebas d’une combe. Il y a des traces de pas qui se dirigent vers l’entrée d’une grotte à une centaine de mètres. Un gnoll est en faction. J’informe mes compagnons et alors que je m’apprête à décocher un trait mortel, je suis distrait par Vassili et Crystale qui chargent en hurlant suivi du reste de la bande. On fait mieux pour être discret.
Alerté, le canidé rentre dans la cavité tout en mettant à sa bouche une trompette picolo afin de donner l’alerte. Je suis le reste de la bande un peu désabusé.

Quand j’arrive le combat fait rage. Une douzaine de gnolls sont présents dans une sorte de temple. Un gobelin noir apparait et lance un javelot qui crépite, blessant trois de mes compagnons ; puis il disparait. Le combat tourne néanmoins à notre avantage et les gnolls survivant décrochent. Crystale essaiera d’intimer à notre groupe de tenir la position mais Vassili refuse de lui obéir et charge les gnolls qui refluent. Grumpy est resté en arrière et ne peut arrêter le gobelin noir qui réapparait devant lui pour s’emparer de son javelot et disparaitre. D’autres gnolls arrivent mais après quelques secondes ils préfèrent s’enfuirent devant notre obstination.
Nous fouillons la pièce et trouvons dans une cellule un homme-grenouille. Il s’agit de Bolipopiglip.

En contrebas, enchainé sur une pierre, un humain a été l’objet d’une expérience. Il semblerait qu’on lui ait pompé son sang comme en témoignent des tuyaux qui sortent de son corps. En se rapprochant de la dépouille, Crystale reconnait Donatien. Ce n’est pas un humain mais un Aasimon, un céleste.

Nous décidons de nous mettre sur la piste des gnolls qui ont fui. La caverne s’évase pour déboucher sur une large caverne. Un pont désormais éboulé traverse une gorge. Une corde est accrochée et s’enfonce dans le noir en direction d’une combe. C’est par là que les fuyards se sont carapatés. Nous passons de l’autre côté pour découvrir un ancien temple de géants des collines.

Après avoir recoupé nos informations, il semblerait que Valériane soit derrière tout cela. Elle serait une adepte de l’immaculé Crodor. Le symbole de cet ordre est la balance prônant la justice avec des exécutions capitales. L’opposé du Père. Ce serait une Aïe Toris, une prêtresse qui officierait entre Perchère et Havre-mangue.

Sur le chemin du retour, Bolipopiglip nous apprend qu'il est un Majharrats. C'est à dire un mage-né avec une grande puissance arcanique. Il a fui son pays pour échapper à un destin funeste. La puissance magique de ces êtres diminue avec le temps. Les Majharrats se réunissent donc toutes les décennies pour effectuer le « Rituel de régénération » qui consiste à sacrifier l’un des leurs afin que tous les Majharrats regagnent leur pouvoir. C’est souvent le plus jeune qui trinque… or Bolibopiglip est un cadet.

[Lazarock]

Depuis que le Fort Shlipack est équipé d’un pigeonnier, les nouvelles vont vite !
Aujourd’hui, un messager nous a averti de l’organisation imminente d’une “chasse à l’Homme”, organisée par Dame Crystale.
La cible est Donatien, l’Empereur Ecarlate.

Si je n’ai rien contre Donatien, sa condition m’étonne tout comme elle m’intrigue.
Il faut dire que cet humain est entouré de mystère. On m’avait dit qu’ils avaient tous disparus, et pourtant le voici débarquant, clamant à qui veut l’entendre qu’il s’agit du seul et unique Empereur Ecarlate.
Je sais que Charlie a des vues sur ce titre, et m’étonne donc qu’il ne soit pas à l’origine de cette battue.

Il ne semble pas avoir fait de mal à quiconque, ma participation à cette expédition se veut donc plus symbolique que réellement punitive.
Si je le peux, je préfèrerai même m’entretenir avec lui pour comprendre comment a-t-il réussi à survivre quand tous ses congénères se sont retrouvés transformés en morts-vivants.

Dame Crystale, nous attendant à l’entrée de la ville, avait réussi à réunir des aventuriers chevronnés pour l’aider à mener sa mission à bien.
J’avais même fait le chemin avec deux d’entre eux, Borrflodar, un paladin qui s’est … étrangement bien entendu avec le culte du crâne, et Druck, le gobelin avec qui nous sommes allés réapprovisionner Sarnéus à l’observatoire, aujourd’hui déguisé pour passer inaperçu en ville.

Ivar et un petit nouveau étaient avec Dame Crystale, enfin petit, façon de parler.
Un goliath se tenait à ses côtés, surplombant chacun d’entre nous d’au moins deux bonnes têtes (cinq pour Druck).

Avant de nous mettre en route, nous avons accompagné notre rôdeur chez une alchimiste, Astrée Bonnaventure, avec qui il est en affaire pour son amulette, celle pour laquelle j’ai du négocier avec les fées, pour une fois avec brio, afin d’obtenir un bois rare et sacré.
Je crois qu’elle sert à réduire son odeur corporelle si j’ai bien compris.

Arrivée chez Astrée, cette dernière parle ingrédients avec Druck, mais nous parle aussi de la disparition de son assistant, un mystiole grenouille répondant au nom de Bolipopiglip.
Ce dernier aurait disparu voici plusieurs jours, ce qui n’est pas sans inquiéter Astrée, qui a pourtant participé à plusieurs expéditions dans ces contrées. Bolipopiglip serait un assoiffé notoire, comme beaucoup dirons nous, mais même à la taverne, personne ne l’a plu vu.

La visite chez Astrée fut aussi pour moi l’occasion d’observer de près un hippopotame, enfin c’est ce qu’Aelis l’universitaire avait décrété. N’en ayant jamais vu, je me réjouis de rencontrer “Tchip”, mais en le voyant … Comment dire. Je pensais qu’un hippopotame serait un peu plus imposant que ça. Je suis un peu déçu, malgré tout.

Une fois que tout était tiré au clair, nous nous sommes rendus chez Conan le Babar, le Juge éléphant, missioneur du jour.
Arrivé devant chez lui, nous avons été accueilli par un de ses assesseurs qui nous fit attendre, le temps que l’honorable Juge ne se présente à nous.
Il était sobrement vétu d’une tunique et d’une robe cérémonielle, arborant fièrement un symbole autour de son large cou.

La mission qui nous donne est à première vue simple :
Retrouver Donatien, Dora la paladine et la femme de Donatien, dont le nom m’échappe.

En demandant innocemment au juge pourquoi étendre l’avis de recherche à Dora et la femme de Donatien, celui-ci nous tend quelques parchemins, échanges entre cette dernière et une “Mirenda”.
En lisant les quelques documents, j’aperçois subrepticement un nom qui ne m’est pas inconnu. Aetoris, ma soeur, serait devenue grande prêtresse de l’immaculé Crodor.
Elle qui a toujours été intéressée par la religion, j’imagine que ce destin était tout tracé pour elle.
Mais… Crodor, Crodor … Rhaa ma mémoire me fait défaut, il va falloir que je me renseigne sur ce culte, j’ai peur que ma soeur ne soit tombée dans un piège. Si je ne me trompe pas, c’est un culte centré sur la justice ultime & les exécutions en règle.

Nous nous rendons par la suite à l’endroit où Donatien aurait été aperçu pour la dernière fois : le sanctuaire nain.
Alors que Dame Crystale s’adresse à la vieille sourde de l’accueil, je retourne voir le scribe, cherchant à obtenir à nouveau des informations de sa part.
Mais à ma grande surprise, un lion blanc, sublime, était assis à côté de lui.

De mon habileté naturelle à converser avec les animaux, je lui échange quelques mots dans sa langue natale. Quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre me répondre en commun ! La lionne, fort mal lunée visiblement, ne semble pas très coopérante. Cependant, je détecte un soupçon de magie émaner d’elle… Je pense qu’elle pourrait nous apprendre beaucoup de choses.

Alors que nous nous retrouvions après avoir réussi tant bien que mal à récupérer les plans des souterrains, Dame Crystale nous proposa donc d’aller le chercher dans les égouts, au prétexte que “c’est la place des humains, terrés sous Terre.”.
Je suis ravi d’apprendre cette coutume humaine !

Descendant dans les sous-sols, nous atteignons la champignonnière où nous rencontrons trois naines. Après leur avoir donné quelques pièces, la plus jeune décide de nous accompagner pour nous indiquer la route à suivre dans ce dédalle.
Alors qu’elle nous guide, voilà que Druck reprend sa forme gobeline, et avant qu’il n’ait le temps de se changer à nouveau, la jeune naine se met à hurler !

Le goliath Vassili lui met la main en plein milieu du visage, provoquant par la même la rage de Dame Crystale.
Il s’en est fallu de peu que les deux n’en viennent aux mains. Il y a de cela quelques mois, Dame Crystale aurait lancé le premier coup sans réfléchir.

Les yeux injectés de sang, je sens que notre nouveau compagnon a lui aussi dû faire énormément d’efforts pour ne pas se jeter sur Dame Crystale.
Si les deux venaient à se battre, nous ne serions pas trop de 4 pour les séparer.

Après de houleux échanges, la jeune naine décide -malgré elle- de nous guider jusqu’à l’entrée des égoûts.
Je profite de la marche pour m’assurer que la lionne que nous avons vu est bien une lionne et non pas une entité dissimulée sous l’apparence d’une lionne.
A ma grande surprise, la lionne est bien une lionne.

Après être descendus en vain dans les égoûts, je maudis Dame Crystale de m’avoir fait avancer dans cette puanteur. Si cela continue je vais devoir demander à Astrée de me faire une amulette à moi aussi.

Nous décidons par la suite de nous rendre sur la route de notre seconde piste, la tombe du Krâneur.

A la sortie de la ville, nous trouvons le geôlier, râlant comme à son habitude que l’air empeste. Alors que Druck tente de se faire tout petit, nous apprenons que Grumpy, le mercenaire de Charlie, est aux arrêts pour avoir trop picolé.
Nous proposons, Druck et moi, de payer la caution de ce cher Tabaxi.

Alors que le geôlier se plaint encore de l’odeur de gobelin, je lui montre mes plumes encrassées et y ajoute que si les égoûts étaient plus propres, peut être que nous sentirions meilleurs.
Cela semble le satisfaire, et il part libérer Grumpy, qui, ne sachant trop quoi faire, décide de nous accompagner en ronchonnant, comme à son habitude.

Après une journée de marche, nous arrivons au petit matin non loin de la tombe.
Alors que Druck a pris les devants pour nous servir d’éclaireur, la vue d’un gnoll enrage le goliath Vassili et Dame Crystale, qui n’attendent pas que l’on établisse une quelconque stratégie et foncent tête baissée sur la créature, hurlant à plein poumons qu’ils allaient “lui faire regretter d’être venu au monde”.

Si je pensais hier qu’ils allaient en venir aux mains, je ne m’attendais pas à ce qu’ils soient autant en harmonie quant à la marche à suivre dans ce genre de situation.

Forcément, voyant deux personnes lui foncer dessus, le Gnoll rentre se mettre à l’abri dans une grotte dont il gardait l’accès, tout en prenant soin de sonner l’alarme.
Et voilà, l’effet de surprise est totalement raté ! Il va falloir passer en force maintenant.

Le temps de rejoindre les deux inconscients, Vassili est déjà transpercé de flèches. Toujours debout et vivace, mais néanmoins amoché.
Une dizaine de gnolls nous assaillent et nous arrivons non sans peine à les repousser en contre-bas.
Soudain, je sens la présence d’une créature dans mon dos. A peine le temps de me retourner qu’un gobelin noir lance un javelot crépitant sur Vassili et Crystale, les blessant légèrement.
Druck semble vouloir riposter mais en vain. La créature a disparu.

L’équipe au complet, nous prenons lentement mais sûrement l’avantage sur nos opposants, mon sort de tsunami ayant permi d’en balayer plusieurs dans les escaliers.
Alors que Dame Crystale nous ordonne de tenir les positions, le goliath Vassili charge les derniers gnolls.
Alors que nous sommes distraits par ce géant qui n’écoute que lui même, nous n’arrivons pas à arrêter le gobelin noir qui réapparait pour récupérer son javelot.

L’accalmie se faisant sentir, Vassili ayant décidé de finalement revenir, nous fouillons un peu plus en détail l’entrée de la grotte, pour y apercevoir, dissimulée, une cellule où un mystiole Grenouille est recroquevillé, apeuré.

Il est visiblement traumatisé, mais il ne semble pas avoir été blessé.
En revanche, son livre de sort lui a été subtilisé.
Druck semble être très touché par cette nouvelle, et se propose de l’aider à retrouver son livre. Je ne savais pas le gobelin si attaché à faire le bien !

En descendant prudemment, nous apercevons un corps ensanglanté, des plumes à ses pieds, après une rapide inspection, Dame Crystale reconnait Donatien.
Aucune trace des deux autres cependant.

Contrairement à ce que Donatien affirmait, ça n’était pas un humain, mais un être céleste.
Comment s’est-il retrouvé dans cette situation ?

Après avoir exploré plus en profondeur, nous tombons sur un autel, utilisé récemment.
Plus inquiétant encore, d’autres documents abandonnés ici laissent à supposer que ma soeur ne soit pas étrangère au funeste sort de Donatien …

Si c’est elle qui a accompli le rituel, elle doit encore être dans les parages.
Elle qui était incapable de faire du mal à une mouche, la voici missionnaire d’une religion prônant les exécutions ? J’ai encore du mal à y croire.

Après avoir accompli le rituel du Cercle des loups, j’irai la chercher.

[Melendil]

Session 19
 
Gary : Ivar (Barbare Elf)
Lazarock : Poly (Druide Kenku)
Damoc : Gontrand Chancesort (Mage halfelin)
Melendil : Druck (Barbouze gobelin)

Druck a fait sourire Grumpy.

[Lazarock]

Session 19
 
Gary : Ivar (Barbare Elf)
Lazarock : Poly (Druide Kenku)
Damoc : Gontrand Chancesort (Mage halfelin)
Melendil : Druck (Barbouze gobelin)

Druck a fait sourire Grumpy.

Ernest a fait copain copain avec les fanatiques du crâne
Les harpies ont rigolé
Les ogresses ont fait du gringue à Rocabochon
Le cadeau du grand prêtre a tué des invités
Mama Quat'dents a fini ronde comme une queue d'pelle
Gontrand aussi

[Tim]

BORRFLODAR

RESUME PARTIE DU 16/04

Tout commence à Kazbek, en compagnie de Drucks le gobelin, Vassili le clerc goliath, Crystale, notre paladine naine, Poly le druide kenku et Yavar le barbare elfe des bois.
Nous sommes parti voir Astrée bonaventure, une halfeline avec un familier dragon pour que Druck récupère la potion de Loucian.
Dans l’atelier, il y a pleins de bocaux qui puent encore plus que Druck.
Le familier se frotte à ma poche où j’ai rangé la tasse d’Alice, je la sort et il vient se frotter dessus de plus belle.
Druck boit alors la potion et ne pue plus par enchantement.
On s’en va alors jusqu’à la maison du juge Conan le Babar.
Un assesseur nous ouvre la porte et nous emmène jusqu’au juge.
Crystale indique qu’elle veut emmener Donatien , sa femme Valeria et Dora, une femme humaine, pour hérésie et trahison devant la justice.
Après discussion, un accesseurme prend à part, c’est un des chevaliers qui avait été invité à la cérémonie de Bargash et me dit que c’est très important de les retrouver sans plus de précisions.
Nous allons ensuite voir Mirabelle, la doyenne du temple de Kazbek à moitié sourde, puis le scribe du temple dont la lionne parle avec Poly.
Sur leurs indications, nous nous rendons à la champignonnière.
Nous y trouvons 4 naines et une adolescente Fiertrogne Gegeabelle que Druck paye 3 pièces d’or pour nous guider jusqu’aux égouts mais la grille était trop petite pour certains d’entre nous.
A ce moment là, la potion ne fait plus d’effet et Druck redevient un gobelin puant et fait peur à Gegeabelle mais Vassili la fait taire avec sa carrure imposante et Druk lui offre 2 pièces d’or supplémentaires.
Elle nous conduit alors à un puits plus grand et s’en va sans demander son reste.
Nous descendons au fond du puits, Vassili fait alors un sort de lumière sur sa hache pour éclairer la zone, nous y trouvons de vieilles traces de crabes géants de rats et de cancrelats.
L’exploration dure encore 2 heures mais sans succès.
Les autres remontèrent à la surface pendant que Druck et moi même continuons l’exploration.
Crystale revient nous chercher plus tard.
Nous croisons alors le geolier qui vient nous réclamer 2 pièces d’or contre la libération de Grumpy.
Grumpy se joint alors à nous et nous nous dirigeons ensuite vers la tombe du géant en haut d’une colline surmontée d’une stèle et entourée d’une landes.
Plusieurs traces de pas sont visible et au fond d’un trou on pouvait apercevoir un gnoll en armure avec des dents et des piques.
Druck tire alors une volée de 4 flèches mais rate la cible.
Le gnoll rentre alors dans la tombe.
Tout le monde court derrière lui et Yvar reçoit alors une flèche.
Nous arrivons alors devant la tombe remplies de plusieurs gnolls avec un troue béant au milieu.
Yvar fonce dans le tas dans un momenyt de rage et Poly fait tomber de la pluie dans la caverne pour faire glisser 2 gnolls.
Je prend alors un éclair magique, de même que Poly, envoyé par Vassili.
Énervé, je crache mon acide sur 3 gnolls et en éclabousse un 4ème.
Un gnoll, pris de panique se suicide en voulant s’enfuir en ratant son saut à travers le trou.
7 gnolls sont tués dans la bataille et 10 battent en retraite.
Un grille dans un côté de la caverne enferme un homme crapaud et Crystale le libère en enfonçant la grille.
Il nous dit qu’Ernest lui a présenté Valéria.
Yvar fouille alors la pièce de droite et trouve de la vaisselle richement décoré relié au culte de la pureté, de la justice et de l’éxécution.
Plus bas, on retrouve le corps de Donatien mort et avec des traces de tortures.
On traverse alors une autre salle séparée par une fissure avec un pont brisé qui l’enjambe et une corde qui descend dans les profondeurs de la fissure.
Je lance ma corde magique horizontalement pour traverser la fissure, Yvar traverse en premier suivi du reste du groupe.
Nous arrivons alors dans une salle d’autel avec une inscription en géant.
Vassili urine sur l’autel pendant que Crystale lui hurle dessus.
Druck entend du picolo, on fait alors demi-tour pour retrouver grumpy et Bollypopigrip.
Nous ramenons la tête de Donatien au juge afin de pouvoir toucher la prime.