[Chroniques] Compte-rendu des expéditions et histoires des explorateurs
Modérateurs : Cédric, nyssistre, Le CA
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
[Chroniques] Compte-rendu des expéditions et histoires des explorateurs
.
Sommaire des récits de personnage
.
Bargash de Korünn
Borrflodar
Charlie le sourire
Crystale Rochebrune
Donatien D'Adrémour †
Druk
Frère Denys le très ample
Loucian Neïlo
Poly le Druide
Stiopa
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Lettre relatant les événements du 9 décembre 1227 au 12 décembre 1227.
Les Premiers pas dans le Pays Perdu.
Ma très chère sœur,
C’est le cœur remplie d’excitation que je t’écris ces quelques mots. Je reviens de ma première expédition dans les anciennes terres humaines.
Alors que je pensais vivre cette première aventure uniquement en compagnie de notre ami Stiopa l’Ursidé que tu connais bien. Mais alors que nous dégustions une fondue Halfelin, nous avons fait la rencontre d’autres aventuriers qui avaient reçu l’autorisation de traverser la frontière :
-Un jeune Elfe à peine sortie de l’université gnomique de magie (il a d’ailleurs peut être fait ses classes avec Docteur ?) répondant au nom de Loucian Neïlo.
-Un Nain tueur de monstres (ou tout du moins ayant la volonté d’affronter des formidables adversaires) se nommant Torkag accompagné de son lézard de monte (ce dernier a d’ailleurs quelques soucis avec les races non-humanoïdes).
-Le nain Barde yodleur Casse Oreille (il est à la recherche de sa mère qui trouverait actuellement de l’autre côté de la frontière).
-Et pour finir un prêtre Faune au service du Dieu du savoir.
J’ai bien évidement pris la tête de cette bande de baroudeurs, histoire de nous assurer de rentrer tous avec notre intégrité physique intacte (comme tu t’en doutes Stiopa à protester, mais c’est son côté soupe au lait).
Bien qu’enneigé la traversé de la passe du Kazbek se passa sans encombre. Certes nous avancions de manière assez lente à cause de la charrue et des bœufs, mais cela nous permettait de mieux apprécier les paysages de cette nouvelle région.
Mais alors que nous approchions de la fin de la journée la chouette de Loucian repéra au loin une tour qui nous semblait de prime à bord abandonnée. Nous découvrîmes bien vite que des Gobelins avaient investi les lieux. Une petite visite de courtoisie s’imposait donc auprès de nos amis à peaux vertes. Ces derniers nous voyant approchés commencèrent à nous canarder de flèches (utilisant des arcs courts, je te laisse imaginer le résultat). La combinaison du sort de sommeil du mage et les coups dévastateurs de Stiopa fit tourner le combat rapidement entre notre faveur.
De cet assaut, deux gobelins survécurent qu’il fallait bien évidement interroger. Le dénommé Gluck me raconta qu’il appartenait à la Tribu des Gobelins de la main rouge, cette dernière avait dû se mettre au service de deux ogres (Bert et William) à cause d’une sorcière Elfe qui avait fait fuir leurs loups. Les deux frères avaient envoyé leurs serviteurs Gobelins à la recherche de nourriture. Ces derniers avaient réussis à pêcher un poisson d’une taille assez impressionnante : un Schlipak à nageoires courte dont je ne recommande pas la consommation (mais cela nous invite à la prudence si à l’avenir nous décidons d’emprunter les routes fluviales de ce pays oublié).
De son côté Torkag avait continué l’exploration de la place forte (qui d’après le nom sur la structure semble avoir été construit par un Halfelin) et a déniché dans ce qui semble être une ancienne salle de garde. Le toit de la pièce s’était effondré (ou a été effondré de manière intentionnelle ?) coinçant sous les décombres de nombreux morts-vivants. Je souhaitai commencer l’excavation des roches, histoire d’explorer cette pièce cachée, mais mes compagnons ne se sentaient pas d’affronter les non-morts.
Ralliant les Gobelins Gluck et petit Gluck à notre cause (en échange des femelles de leur tribu), ils nous menèrent à la résidence de Bert et William qui se trouvait à l’ouest de la tour où nous avions passé la nuit. Mais alors que nous avancions dans une forêt, nous tombâmes sur une escouade de Gobelins chevaucheurs de rats qui fut défaite sans la moindre encombre (nous rapportant tout de même un nouveau prisonnier répondant au nom de mini Gluck).
Une fois notre destination atteinte, nous nous mirent en position d’observation pour attendre les mouvements de l’ennemies. Deux gobelines finirent par sortir de la grotte en quête de champignons. Nous prîmes la décision d’envoyer Gluck les recruter. Mais ce dernier préféra assouvir ses envies sexuelles, nous obligeant à abattre la deuxième qui s’apprêtait à allez donner l’alerte. Gluck lui-même fut abattu pas des flèches provenant de meurtrières situées au-dessus de la grotte alors qu’il souhaitait récupérer le cadavre.
Après cet incident petit Gluck nous informa de la présence d’une entrée dérobée à l’arrière de la grotte. Ce chemin de traverse était le lieu où se trouvait les rats de montes ainsi que leur génitrice. La situation était plus délicate que prévue, nous décidâmes donc de nous replier à notre camp de base dans les montagnes occupées par les Nains.
Ma charmante sœur, je souhaitai te soumettre quelques-unes de mes idées pour nos futures expéditions :
-Réinvestir la tour pour en faire un poste avancé.
-Un combat frontal contre les ogres bien que particulièrement attrayant me semble être un risque assez grand. Peut-être que s’allier avec la sorcière pourrait être une solution (les ogres semblent avoir peur d’elle et sa maison se trouve à l’est de la tour que nous avons exploré) ou avec les gobelins noirs qui ont déjà combattu les Ogres (je suis sûr qu’ils seront ravis de prendre leur revanche). Sinon l’assassinat en bonne et due forme marche aussi.
-Unifier les gobelins pour nous (enfin me) servir me semble être une bonne idée pour commencer la reconquête de ce Pays Perdu, mais je m’interroge sur la loyauté de ces petites créatures à peaux vertes.
En espérant que tout se passe bien de ton côté,
Je t’embrasse et te tiens au courant de l’avancement de mes divers projets.
L'écho de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur.
La créature qui a l’insigne honneur de me porter, est l’un des rejetons des 7 Enfers portant le nom de Charlie. Sa faiblesse est compensée par une soif de pouvoir propre aux mortels : monter sur le trône du Pays-Décrépi.
C’est en compagnie de deux Elfes, d’un être encapuchonné, de gobelins et d’un Halfelin que la route fut prise. Pitoyable. Le vrai chasseur traque ses proies en solitaire et ne s’embarrasse pas d’une troupe aussi hétéroclite que ridicule.
C’est au détour d’une route brumeuse que les réjouissances se profilèrent. Une embuscade de la part des gobelins du Clan de la Main Rouge ne pouvait qu’égailler cette journée.
Faire ou ne pas faire partie d’une tribu. Je ne comprends pas très ce ça change ou comment ça fonctionne. Je ne fais moi-même parti d’aucune tribu !
Fais fie de tes compagnons gravement blessés Charlie, massacre ces peaux vertes ! Permets à mes dents métalliques de ravager leurs chaires ! Leurs Shaman est mort et ils fuient. Traque les jusqu’au dernier, aucun ne doit en réchapper.
Oh ? Un Humain commence à sortir de terre. J’ai toujours eu un grand plaisir à traquer les créatures morts-vivantes, rien de plus jouissif que d’abattre une nouvelle fois son ennemi !
La bataille est terminée et tu constates que tes sujets gobelins t’ont trahi. Ils n’ont laissé aucune chance au Halfelin. Mais la femelle a survécu. Elle doit payer. Tues la, tue la ! Bien.
Ton poult palpite. Je sens que ton sang chauffe. L’être encapuchonné cache quelque chose. Fais le lui cracher tout ce qu’il sait. Un Humain ? L’enfant de la race qui n’est plus. Es-tu certains de ne pas vouloir le tuer ? Il ferait un trophée bien prestigieux.
Tu pensais trouver du repos dans cette tour abandonnée ? Tu apprendras que dans ce Pays-Décrépi nul ne connait vraiment un repos éternel et que même les échelles peuvent s’animer pour te dévorer.
Autrefois je pensais que ces créatures n’étaient que du simple mobilier. Quand j’ai appris qu’elles étaient des organismes vivants, je me suis mis à les tuer dès que j’en trouvais. C’est la loi de la chasse.
Au matin tu reprends ta route pour allez enfin tuer ces ogres. Fais attention à ne pas finir dans leurs estomacs disciple du Rédemptfer.
Sur votre chemin un chariot transformé en forteresse de fortune par des gobelins. Y mettre le feu est une bonne idée, même si je préfère manger ma viande crue. Des Harpies vous cherchent des noises. N’oublies pas que tu souhaites régner sur ces terres, ne laisse personne te parler ainsi.
Une perd sa jambe et l’autre se retrouve maîtriser. Mais quand tu lèves ton regard, tu vois l’un de tes compagnons mordre la poussière, l’humain a disparu et une de ces créatures arrogantes te défie du regard.Tu sens un liquide chaud couler de tes plaies. Utilise-moi et laisse-moi la dévorer. C’est un ordre !
Tu m’as ramassé de ton plein gré et ce fut ta première erreur. Ta seconde erreur a été de choisir de m’écouter. Mes serviteurs n’ont pas droit à une troisième erreur, Charlie…
La balade de l’Empereur.
Les Nains sont réputés pour être une race taciturne et dont la sobriété à faire perdre le sourire à plus d’un Halfelin. Pourtant dans l’ombre de leurs forteresses fleurissent nombre de tavernes où ce peuple peut laisser libre cours à ses émotions. Les pintes de bières s’entrechoquent, les éclats de rire se répercutent dans chaque recoin du sous-sol de la montagne.
« Je lève mon verre à tous les crétins morts en franchissant les frontières de l’Empire écarlate ! Que le récit de leurs aventures continue à nous divertir ! »
L’hilarité s’élève dans le débit de boisson.
« D’ailleurs on ne voit plus cet étranger qui voulait régner sur l’Empire humain. Encore un qui a été emporté par son Orgueil ! »
« Détrompez-vous mon frère ! » S’exclama un Nain en réaccordant sa mandoline. « Je m’en vais vous conter l’histoire de l’un d’entre eux. Que son mépris face à la mort vous montre que la détermination des Aventuriers est inflexible. »
Charlie le Sourire après avoir voulu frapper au cœur du territoire fut victime d’une odieuse embuscade fomentée par des harpies alors que ses compagnons étaient en déroute.
Pendant un long mois l’enfant du Diable fut le jouet des femmes-oiseaux. Mais la patiente était une vertu que Charlie avait acquis au cours de ses années de vie. L’ennemi finit toujours pas commettre une erreur. Toujours.
« Regarde toi, tu n’as pas été épargné par le temps. Dis-le et je te tuerai rapidement. Mes sœurs et moi admirons ta volonté. Mais je vais te briser ! »
La Harpie voulait que l’enfant des neufs enfers reconnaisse sa supériorité et sa beauté. Mais les créatures aviaires avaient fait un faux pas en laissant leur consœur seule face à l’être souriant.
Il était certains que Charlie avait abandonné. Son corps s’était considérablement affaiblit. Mais quelques mots inaudibles s’échappèrent de sa bouche. Elle se rapprocha tendant l’oreille. Contre toute attente Charlie lui caressa avec délicatesse le visage et plongea dans ses yeux, un regard d’une tendresse rare. Surprise, elle ne repoussa pas les lèvres qui se pressèrent contre les siennes. La mâchoire se referma implacablement sur la langue de la pauvre victime, l’extirpant du corps de son hôte.
« J’ai encore mon sourire ! » Hurla Charlie alors que du sang ruisselait de ses crocs.
La Harpie les yeux révulsés essayaient de lui lancer à la figure ses pires insultes, mais aucun de ses mots n’étaient intelligibles. Avant qu’elle n’ait pû se relever un éclair de couleur vert lui transperça la poitrine.
« Hey mon gars j’y crois pas une seconde à ton histoire ! Si l’sang mêlée est encore en vie je suis prêt à payer ma tournée à toute la taverne. »
Des dents blanches se dessinèrent dans la pénombre. Une ombre se mit à se mouvoir avec la grâce héritée des Elfes. Le pas était léger, détendu et l’air siffloté se voulait champêtre. Une voix mélodieuse s’éleva :
« Et bien parfait maître Nain. Que l’alcool coule à flot en l’honneur de mon futur règne sur le Pays-Perdu ! » Et soudain la clameur s’empare du débit de boisson.
Lettre relatant les événements du 28 Février 1228 au 29 Février 1228. Les prémices de la reconquête. Ma douce et tendre sœur, il y a bien longtemps que je ne t'ai pas donné de nouvelles. J'ai eu quelques déconvenues avec une Horde de Harpie et leurs Reine. Elles ne sont pas encore toutes mortes, mais peuvent d'ores et déjà numéroter leurs abattis
J'ai pourtant repris la route assez rapidement avec certains compagnons que tu connais déjà; l'Elfe Loucian (qui avait d'ailleurs organisé des funérailles en mon honneur. Touchant.) ainsi que Stiopa l’Ursidé. Les autres étaient: -Borrrflodar un paladin draconien aux écailles noires (il faudra que je lui demande ce qu'il fait si loin de son Sud natal...) -Crystale Roche Brune, une douce enfant paladine Naine qui pour le moment ne semble pas me porter dans son cœur (sans doute ma nature de diable y est pour quelque chose, elle changera bien vite d'avis). -Poly un druide Kenku Corbeau (cela m'a rappelé les Kenkus qui vivaient dans les bas-quartiers avec nous et jouaient souvent de l'accordéon).
Perchés sur deux chariots nous avons tant bien que mal réussi à nous frayer un chemin dans la neige pour arriver à la Tour fortifiée. Sur place, nous prîmes la décision de terminer l'exploration des tréfonds de la structure. Notre premier choix se porta sur un lac souterrain qui abritait un Schlipak (pas à nageoires courtes, mais muni de pieds) qui fut rapidement mit en déroute par Stiopa, non sans avoir blessé Loucian au passage. Ce dernier récupéra d'ailleurs un parchemin magique sur le cadavre d'un Gobelin victime du poisson.
L'exploration se poursuivit dans une forêt composée de champignons. Mon oeil mécano-magique fut irrémédiablement attira par un fongide bien particulier. Ce spécimen était activement recherché par la Guilde des Brasseurs qui offrait une récompense de 2000 pièces d'or. Mais au moment où je l'enlevais de la terre un cri strident se fit entendre. Deux Myconides (un grand et un petit) nous expliquèrent que nous nous trouvions sur une explication agricole. Ils étaient les membres d'un Royaume Champignons, mais malheureusement l'audience avec leur roi s'avéra impossible les tréfonds de la caverne étant infesté d'un Gaz nommé "chproute" mortel pour les personnes de la surface (j'envisage tout de même de faire de ce Roi l'un de mes Banneret, qu'en penses- tu ?).
Le lendemain nous prîmes la direction de la caverne des deux Ogres Bert et William pour finir de pacifier cette région avant de s'aventurer plus loin. L'attaque frontale étant à proscrire au vu des défenses du lieu, mais nous connaissions l'entrée dérobée. Cette dernière était cependant occupée par une dizaine de loups. Après avoir disposé des pièges nous les avons attiré à l'extérieur pour les massacrer. La voie est à présent dégagée, il nous faut cependant nous replier dans la cité Naine pour planifier notre prochain assaut.
J'ai réussi à négocier avec la Guilde des Brasseurs une troupe de mercenaires ainsi que quatre artisans pour m'aider à refaire de la Tour une place forte.
Je te transmets mes plus sincères affections en espérant que tout se passe bien de ton côté.
PS: J'hésite entre plusieurs noms concernant la place force, que penses-tu de Fort Schlipak ?
Résonance de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur.
Mon corps a enfin retrouvé sa vraie forme. Un long corps de métal noir et d'argent. Des dents d'un tranchant incomparable. Et même si tu essayes de camoufler ma gueule derrière de piètre bandage; ma faim elle est insatiable rejetons des 7 Enfers. Des enfants de dragons parmi tes compagnons? Ils ne sont qu'une pâle copie de ces impétueuses créatures. Il y a aussi une Humaine. Décidément pour une race disparue, ils sont bien nombreux. Laisse moi y remédier. . Les premiers édifices de ton Empires commencent à prendre forme. La nature du chasseur est nomade. Les Royaumes sédentaires sont destinés à s'effondrer et à sombrer dans l'oubli. Cette chose à l'ogre n'a que trop duré, tu as bien raisons de réclamer ton trophée. Qui plus est la faim tiraille mes entrailles. Dans cette grotte, les gobelins se tiennent hors de portée de ma mesure. Intelligent, mais futile. De la vermine et leur Génitrice essayent de vous prendre à revers. Fais leur payer cette outrecuidance. Cette créature que tu viens d'abattre possède un désir ardent de se reproduire et laisser une trace d'elle-même dans ce monde à travers leur progéniture. C'est un désir qui semble gravé dans chaque créature vivante. J'ai moi-même déjà ressenti l'appel de cet instinct primaire. Alors petite Naine tu es blessée ? Toi qui ne parle que de justice, tu t’apprêtes à découvrir ce qu'est la justice du Tombeau et ce qu'est vraiment la peur. Se battre pour "l'honneur" ou par"loyauté"...Vous pouvez aussi bien, vous battre pour rien. Si vous avez envie de tuer quelque chose, faites le pour vous même. C'est ça la nature d'un véritable chasseur. Un des deux ogres a pris la fuite. L'autre déchaîne sa furie à votre égard. L’ursidé est à terre. Où est ton Dieu maintenant petit ourson ? Déchaine ma puissance Charlie; laisse moi le dévorer et sentir la frayeur quand mes crocs laboureront sa chaire. Lettre relatant les événements du 27 Avril 1228 au 28 Avril 1228.
Incursion en territoire Harpies.
Bonjour, mon frère ! Cela fais bien longtemps que nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger. Les aléas des jeux de pouvoirs me prennent énormément de temps ; sans pour autant oublier ma famille, tu sais bien à quel point ça compte pour moi. Je suis actuellement au prise avec un nid de Harpies particulièrement pugnaces. Elles ont récemment lancé un raid sur la cité naine proche de la passe de Kasbek. Au delà de mon grief personnel contre elles, éradiquer leur présence de la région serait un bon moyen de renforcer les liens diplomatiques entre ma personne et les dirigeants Nains. Ayant un vague souvenir de la localisation de leur repère suite à ma captivité, j’ai pris l’initiative de réunir quelques personnes pour faire du repérage. Au delà de ma garnison de fort Schlipak, des aventuriers répondirent à mon appel. Dans les vétérans, il y avait Borrrflodar (il faut bien appuyer sur le « R ») le paladin en provenance d’Ircanie ainsi qu’une Elfe rodeuse répondant au nom de Nirwen (avec des velléités un peu trop indépendantiste à mon goût).
Les autres étaient de récents accrédités : -Deux mages, un Nain (je ne savais pas que ce peuple était capable de magie autrement que par les runes) et un Gnome des profondeurs (au sort de feu un peu rapide, mais il s’est avéré le plus débrouillard des nouveaux. D’ailleurs peut être le connais-tu ?). -Un Aasimar ensorceleur quelque peu tactile à mon égard (tu connais l’effet de mon doux minois sur la gente masculine et féminine). Il avait au moins le mérite d’être moins arrogant que la majorité de ses semblables. -Et une sorcière halfeline.
Après un bref exposé de la géopolitique locale, je mis l’expédition en route sans avoir au préalable demandé à mon aide de camp de garder un œil sur les nouvelles recrues. Quand nous nous sommes mis en route, le temps était quelque peu enneigé, heureusement rien de fâcheux n’est arrivé sur la route. Nous sommes repassés par un tertre druidique déjà exploré. Grâce au pouvoir de mon œil, j’ai réussi à traduire les runes sur les menhirs présents : il s’agit d’une légende concernant une divinité Loup. Si tu sais quelque chose à ce sujet, n’hésite pas à m’envoyer une lettre. Une énième forêt traversée plus tard, nous nous sommes retrouvés dans un cimetière humain étrangement dépeuplé pour un pays qui est tombé d’une peste mort-vivante. Nous nous sommes tout de même retrouvés face à un zombi guitariste. Mon corps ne supportant plus la musique, je dois bien avouer avoir tourné de l’œil. Toi qui étudie la Nécromancie, j’aimerai beaucoup avoir ton avis sur ce Non-mort. Cet épisode c’est terminé par la décapitation de la créature par l’Aasimar qui embarqua la tête dans son sac. Grâce à la corde magique du draconien nous pûmes accéder aux étages supérieurs. Le fils des anges essaya de récupérer quelques bijoux dans la tombe la plus importante, mais cela ne semblait au gout de Borrrflodar. Si je comprends cet attrait pour les sommes sonnantes et trébuchantes (surtout que bâtir un royaume est coûteux), j’ai pris le partie du paladin. On ne troque pas la fidélité de ses hommes pour quelques breloques.
Quand nous rejoignîmes le reste de la troupe, cette dernière était au prise avec une puissante entité féerique liée aux Hiboux qui accepta que nous l’appelions Alice. Elle nous a soumis la devinette suivante : J’ai 2 pieds, 6 jambes, 8 bras, 2 têtes et un œil, qui suis-je ? Au moment où lui présentèrent notre réponse, elle se volatilisa.
La journée étant entamée, mais pas terminée, nous avons repris la route pour débusquer les harpies. En nous enfonçant dans une forêt, nous finirent par en débusquer une s’amusant avec son butin. J’ai bien évidemment tenté d’élaborer un plan subtil, mails fut balayé par la fougue du combat. Face à une pluie de sorts, elle ne fit pas long feu. J’ai marqué son cadavre d’un magnifique sourire de l’ange, histoire de rappeler à la reine des Harpies que j’arrive lui prendre la tête. Lors de la mêlée Nirwen abattit un Gobelin couvert d’une peau de sanglier. Il s’agissait d’un membre de la tribu des Mains rouges que nous avions vaincu il y a peu. A savoir si il s’agit d’un membre isolé ou d’une tentative de prendre leur revanche. La nuit approchant nous avons décidé d’établir notre camp dans le cimetière, non sans avoir récupérer le butin qui contenait un objet magique.
Nous fûmes réveillés par un Humanoïde enflammé (un élémentaire ?) errant dans les allés. En se rapprochant de lui il nous supplia de lui donner la réponse à une énigme. Après lui avoir avoir réponde en chœur, il se mit à courir en direction de la forêt. En le suivant, nous tombèrent de nouveau nez à nez avec Alice qui en entendant sa réponse le fit disparaître. Dans la guerre qui se prépare, j'ai besoin d'alliés, des alliés puissants et fiables. Je lui ais donc demandé si une alliance avec moi l'intéresserait. Elle nous a demandé de l'aide concernant son mari (un certains Alibert) qui serait fait prisonnier.
Puisque nous étions levés de si bon matin, nous avons décidé de poursuivre notre repérage de la région . C'étais sans compter la brume qui s'abattit dans la région. Dans cette purée de pois nous parvinrent à distinguer une troupe d'Elfes noirs accompagnés d'un imposant Dinosaure. Il valait mieux se retirer en direction du fort, pour le moment. Les batailles qui s'annoncent vont être rudes, mais tous ceux qui ne ploieront pas le genoux finiront décapités. Je t'embrasse fort Docteur, prends soins de toi. Voix d'un autre monde.
Certains pensent que les germes du mal se développent dès la naissance. Que l'on ne peut lutter contre sa nature profonde; cette dernière finissant toujours par resurgir. Ces gens là, n'ont jamais croisé la route des Rédemptfers. Parfois, une âme reconnaît la profondeur du mal qu’il a commit lors de son vivant et aspire réellement à la repentance. La plupart de ces âmes infortunées deviennent des spectres, qui hantent Dis dans le tourment de l’accomplissement de leur future destinée. D’autres seront admis dans les plans célestes s’étant repentis juste à temps. Les Rédempfers eux sont juste au milieu : ils se repentent juste au tout dernier moment avant leur condamnation aux enfers, mais trop tard pour être sauvés. Les Seigneurs du Bien et de la Justice, suspicieux du fait que cette âme ne se repent rien que par l’effroi des tourments qui les attendent, peuvent décider de réincarner l’âme sous une nouvelle forme, afin de leur donner une dernière chance de salut. Parmi ces élus, un s'est fait connaitre pour son zèle à combattre les Forces du Mal et son impunité face à la mort : Relg Larme-Démon. Ses faits d'armes lui permis d'obtenir l'absolution, mais il l'a refusé pour poursuivre sa croisade. Il a décidé de frapper le mal en son cœur, en installant sa forteresse au plus profond des Brumes de Ravenloft.
Assis sur son trône Relg observait un portail menant sur le Plan de la réalité. Dans sa longue guerre contre ceux qui osaient défier les puissances célestes, il avait retenu une importante leçon: le mal revient toujours. En effet, tuer un extérieur Mauvais sur le plan matériel ne donne qu'une période d’accalmie; il faut allez les chercher jusque chez eux pour y mettre un terme. Le Rédemptfer avait trouvé sa propre solution, forger des armes à partir d'âmes des êtres maléfiques. L'une d'entre elles a été égarée dans un Royaume Perdu. Relg y a donc missionné l'un de ses champion, répondant au nom de: Charlie.
Cette créature à l'hubris démesurée avait décidé de reconquérir le Pays-perdu pour une raison à la fois triviale et romantique: l'amour d'un père. Son maître observait attentivement ces agissements. Le rejeton des Neufs enfers en compagnie d'autres mortels avait pour mission de purifier un cercle druidique de la corruption. "Nulle trace de corruption ne doit subsister en ce monde. Les druide par leur refus de prendre position sont responsables de la détérioration de leurs environnements."
Grâce à la magie du gardien des lieux, ils purent s'enfoncer dans les tréfonds de la gangrène. Au coeur des entrailles de la terre, ils firent face à une essence brute de Chaos. "Chacun de ses coups aspirent ta force, mais si je t'ai choisi Jeune Charlie c'est pour la capacité de ton esprit à influencer sur le réel". Une fois terrassée, la corruption s'évapora peu à peu. Cependant les aventuriers tombèrent sur une escouade d'Hommes poissons accompagnés d'une Bulette. "Tes compétences martiales sont incontestables amie Naine, mais ton mépris pour les autres races te seras un jour ou l'autre préjudiciable".
Le reste de sons se perdent dans des brumes de plus en plus épaisses. Mastication de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur.
je la sens cette douce odeur, ce délicieux parfum que je reconnaitrais entre tous: la fragrance du Chaos plane dans l'air de ce lieu. Ces misérables serviteurs de la nature devrait s'estimer heureux qu'une telle essence est daignée gorger cette terre. Je dois tout de même avouer que jouer au chat et la sourie dans leurs forêts me manque.
Tu me fais me déplacer dans le Plan Astral ? Cela fais bien longtemps que je n'ai pas chassé dans cet endroit. Des Loups ? Voilà des animaux qui sont dignes d'intérêts. Ils sont des chasseurs intelligents dont la ruse et la ténacité n'a rien à envier aux Humanoïdes. Mais face à moi, il n'y a jamais de prédateurs, mais uniquement des proies.
Une représentante de la Féérie se trouve ici.Ces misérables qui ne pensent qu'à la frivolité et à la gaudriole. Si je n'étai pas enfermé, je viendrai t'arracher les ailes avant de t'engloutir petite fée.
Tu souhaites avoir accès à mon savoir, jeune porteur ? Bien. Sache que cependant tout à un prix et que le miens est celui du sang.
Les gobelins reviennent ? Je dois avouer que la ténacité de ces bestioles, m'a toujours amusé peu importe combien vous en mangez, il en revient toujours pour remplir votre estomac. Le chevaucheur me dit quelque chose...Se pourrait il, qu'il est abandonnée le statut de proie pour devenir un chasseur ? Le sang coule. Penses tu vraiment pouvoir me résister bien longtemps petit ogre ? Tu as un grand appétit, mais il reste dérisoire comparé au miens. Charlie...Charlie...J'ai faim! Je meurs de faim!
Au moment où la Lame de Charlie s'enfonce dans l'oeil de Bert, ce dernier voit apparaître dans son esprit une masse informe noire qui semble se mouvoir tout autour de lui.A plusieurs reprises une langue rapeuse s'abat sur son corps. Il ne parvient qu'à distinguer une rangée de crocs qui à tout moment semble prêt à se refermer sur lui. Puis une voix à la fois caverneuse et suave résonne dans sa tête: "La peur fait une excellente mise en bouche, mais il est temps d'attaquer le plat principal!"
Magnas Veritas: Ils vinrent du sud et les Seigneurs de l'argent durent prendre une décision. Elle est le bras armé des Seigneurs de la Tempête de Batoum, ses yeux sont leurs oreilles et chaque coup porté n'est rien d'autre que l'expression de leur volonté. Tsadqiel inquisitrice arpentant et traquant au bon vouloir de ceux à qui elle a juré fidélité. La correspondance avec l'un des membres de sa fratrie l'a amené dans ce trou de corruption qu'est Peuchère.
Les Premiers pas dans le Pays Perdu.
Ma très chère sœur,
C’est le cœur remplie d’excitation que je t’écris ces quelques mots. Je reviens de ma première expédition dans les anciennes terres humaines.
Alors que je pensais vivre cette première aventure uniquement en compagnie de notre ami Stiopa l’Ursidé que tu connais bien. Mais alors que nous dégustions une fondue Halfelin, nous avons fait la rencontre d’autres aventuriers qui avaient reçu l’autorisation de traverser la frontière :
-Un jeune Elfe à peine sortie de l’université gnomique de magie (il a d’ailleurs peut être fait ses classes avec Docteur ?) répondant au nom de Loucian Neïlo.
-Un Nain tueur de monstres (ou tout du moins ayant la volonté d’affronter des formidables adversaires) se nommant Torkag accompagné de son lézard de monte (ce dernier a d’ailleurs quelques soucis avec les races non-humanoïdes).
-Le nain Barde yodleur Casse Oreille (il est à la recherche de sa mère qui trouverait actuellement de l’autre côté de la frontière).
-Et pour finir un prêtre Faune au service du Dieu du savoir.
J’ai bien évidement pris la tête de cette bande de baroudeurs, histoire de nous assurer de rentrer tous avec notre intégrité physique intacte (comme tu t’en doutes Stiopa à protester, mais c’est son côté soupe au lait).
Bien qu’enneigé la traversé de la passe du Kazbek se passa sans encombre. Certes nous avancions de manière assez lente à cause de la charrue et des bœufs, mais cela nous permettait de mieux apprécier les paysages de cette nouvelle région.
Mais alors que nous approchions de la fin de la journée la chouette de Loucian repéra au loin une tour qui nous semblait de prime à bord abandonnée. Nous découvrîmes bien vite que des Gobelins avaient investi les lieux. Une petite visite de courtoisie s’imposait donc auprès de nos amis à peaux vertes. Ces derniers nous voyant approchés commencèrent à nous canarder de flèches (utilisant des arcs courts, je te laisse imaginer le résultat). La combinaison du sort de sommeil du mage et les coups dévastateurs de Stiopa fit tourner le combat rapidement entre notre faveur.
De cet assaut, deux gobelins survécurent qu’il fallait bien évidement interroger. Le dénommé Gluck me raconta qu’il appartenait à la Tribu des Gobelins de la main rouge, cette dernière avait dû se mettre au service de deux ogres (Bert et William) à cause d’une sorcière Elfe qui avait fait fuir leurs loups. Les deux frères avaient envoyé leurs serviteurs Gobelins à la recherche de nourriture. Ces derniers avaient réussis à pêcher un poisson d’une taille assez impressionnante : un Schlipak à nageoires courte dont je ne recommande pas la consommation (mais cela nous invite à la prudence si à l’avenir nous décidons d’emprunter les routes fluviales de ce pays oublié).
De son côté Torkag avait continué l’exploration de la place forte (qui d’après le nom sur la structure semble avoir été construit par un Halfelin) et a déniché dans ce qui semble être une ancienne salle de garde. Le toit de la pièce s’était effondré (ou a été effondré de manière intentionnelle ?) coinçant sous les décombres de nombreux morts-vivants. Je souhaitai commencer l’excavation des roches, histoire d’explorer cette pièce cachée, mais mes compagnons ne se sentaient pas d’affronter les non-morts.
Ralliant les Gobelins Gluck et petit Gluck à notre cause (en échange des femelles de leur tribu), ils nous menèrent à la résidence de Bert et William qui se trouvait à l’ouest de la tour où nous avions passé la nuit. Mais alors que nous avancions dans une forêt, nous tombâmes sur une escouade de Gobelins chevaucheurs de rats qui fut défaite sans la moindre encombre (nous rapportant tout de même un nouveau prisonnier répondant au nom de mini Gluck).
Une fois notre destination atteinte, nous nous mirent en position d’observation pour attendre les mouvements de l’ennemies. Deux gobelines finirent par sortir de la grotte en quête de champignons. Nous prîmes la décision d’envoyer Gluck les recruter. Mais ce dernier préféra assouvir ses envies sexuelles, nous obligeant à abattre la deuxième qui s’apprêtait à allez donner l’alerte. Gluck lui-même fut abattu pas des flèches provenant de meurtrières situées au-dessus de la grotte alors qu’il souhaitait récupérer le cadavre.
Après cet incident petit Gluck nous informa de la présence d’une entrée dérobée à l’arrière de la grotte. Ce chemin de traverse était le lieu où se trouvait les rats de montes ainsi que leur génitrice. La situation était plus délicate que prévue, nous décidâmes donc de nous replier à notre camp de base dans les montagnes occupées par les Nains.
Ma charmante sœur, je souhaitai te soumettre quelques-unes de mes idées pour nos futures expéditions :
-Réinvestir la tour pour en faire un poste avancé.
-Un combat frontal contre les ogres bien que particulièrement attrayant me semble être un risque assez grand. Peut-être que s’allier avec la sorcière pourrait être une solution (les ogres semblent avoir peur d’elle et sa maison se trouve à l’est de la tour que nous avons exploré) ou avec les gobelins noirs qui ont déjà combattu les Ogres (je suis sûr qu’ils seront ravis de prendre leur revanche). Sinon l’assassinat en bonne et due forme marche aussi.
-Unifier les gobelins pour nous (enfin me) servir me semble être une bonne idée pour commencer la reconquête de ce Pays Perdu, mais je m’interroge sur la loyauté de ces petites créatures à peaux vertes.
En espérant que tout se passe bien de ton côté,
Je t’embrasse et te tiens au courant de l’avancement de mes divers projets.
L'écho de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur.
La créature qui a l’insigne honneur de me porter, est l’un des rejetons des 7 Enfers portant le nom de Charlie. Sa faiblesse est compensée par une soif de pouvoir propre aux mortels : monter sur le trône du Pays-Décrépi.
C’est en compagnie de deux Elfes, d’un être encapuchonné, de gobelins et d’un Halfelin que la route fut prise. Pitoyable. Le vrai chasseur traque ses proies en solitaire et ne s’embarrasse pas d’une troupe aussi hétéroclite que ridicule.
C’est au détour d’une route brumeuse que les réjouissances se profilèrent. Une embuscade de la part des gobelins du Clan de la Main Rouge ne pouvait qu’égailler cette journée.
Faire ou ne pas faire partie d’une tribu. Je ne comprends pas très ce ça change ou comment ça fonctionne. Je ne fais moi-même parti d’aucune tribu !
Fais fie de tes compagnons gravement blessés Charlie, massacre ces peaux vertes ! Permets à mes dents métalliques de ravager leurs chaires ! Leurs Shaman est mort et ils fuient. Traque les jusqu’au dernier, aucun ne doit en réchapper.
Oh ? Un Humain commence à sortir de terre. J’ai toujours eu un grand plaisir à traquer les créatures morts-vivantes, rien de plus jouissif que d’abattre une nouvelle fois son ennemi !
La bataille est terminée et tu constates que tes sujets gobelins t’ont trahi. Ils n’ont laissé aucune chance au Halfelin. Mais la femelle a survécu. Elle doit payer. Tues la, tue la ! Bien.
Ton poult palpite. Je sens que ton sang chauffe. L’être encapuchonné cache quelque chose. Fais le lui cracher tout ce qu’il sait. Un Humain ? L’enfant de la race qui n’est plus. Es-tu certains de ne pas vouloir le tuer ? Il ferait un trophée bien prestigieux.
Tu pensais trouver du repos dans cette tour abandonnée ? Tu apprendras que dans ce Pays-Décrépi nul ne connait vraiment un repos éternel et que même les échelles peuvent s’animer pour te dévorer.
Autrefois je pensais que ces créatures n’étaient que du simple mobilier. Quand j’ai appris qu’elles étaient des organismes vivants, je me suis mis à les tuer dès que j’en trouvais. C’est la loi de la chasse.
Au matin tu reprends ta route pour allez enfin tuer ces ogres. Fais attention à ne pas finir dans leurs estomacs disciple du Rédemptfer.
Sur votre chemin un chariot transformé en forteresse de fortune par des gobelins. Y mettre le feu est une bonne idée, même si je préfère manger ma viande crue. Des Harpies vous cherchent des noises. N’oublies pas que tu souhaites régner sur ces terres, ne laisse personne te parler ainsi.
Une perd sa jambe et l’autre se retrouve maîtriser. Mais quand tu lèves ton regard, tu vois l’un de tes compagnons mordre la poussière, l’humain a disparu et une de ces créatures arrogantes te défie du regard.Tu sens un liquide chaud couler de tes plaies. Utilise-moi et laisse-moi la dévorer. C’est un ordre !
Tu m’as ramassé de ton plein gré et ce fut ta première erreur. Ta seconde erreur a été de choisir de m’écouter. Mes serviteurs n’ont pas droit à une troisième erreur, Charlie…
La balade de l’Empereur.
Les Nains sont réputés pour être une race taciturne et dont la sobriété à faire perdre le sourire à plus d’un Halfelin. Pourtant dans l’ombre de leurs forteresses fleurissent nombre de tavernes où ce peuple peut laisser libre cours à ses émotions. Les pintes de bières s’entrechoquent, les éclats de rire se répercutent dans chaque recoin du sous-sol de la montagne.
« Je lève mon verre à tous les crétins morts en franchissant les frontières de l’Empire écarlate ! Que le récit de leurs aventures continue à nous divertir ! »
L’hilarité s’élève dans le débit de boisson.
« D’ailleurs on ne voit plus cet étranger qui voulait régner sur l’Empire humain. Encore un qui a été emporté par son Orgueil ! »
« Détrompez-vous mon frère ! » S’exclama un Nain en réaccordant sa mandoline. « Je m’en vais vous conter l’histoire de l’un d’entre eux. Que son mépris face à la mort vous montre que la détermination des Aventuriers est inflexible. »
Charlie le Sourire après avoir voulu frapper au cœur du territoire fut victime d’une odieuse embuscade fomentée par des harpies alors que ses compagnons étaient en déroute.
Pendant un long mois l’enfant du Diable fut le jouet des femmes-oiseaux. Mais la patiente était une vertu que Charlie avait acquis au cours de ses années de vie. L’ennemi finit toujours pas commettre une erreur. Toujours.
« Regarde toi, tu n’as pas été épargné par le temps. Dis-le et je te tuerai rapidement. Mes sœurs et moi admirons ta volonté. Mais je vais te briser ! »
La Harpie voulait que l’enfant des neufs enfers reconnaisse sa supériorité et sa beauté. Mais les créatures aviaires avaient fait un faux pas en laissant leur consœur seule face à l’être souriant.
Il était certains que Charlie avait abandonné. Son corps s’était considérablement affaiblit. Mais quelques mots inaudibles s’échappèrent de sa bouche. Elle se rapprocha tendant l’oreille. Contre toute attente Charlie lui caressa avec délicatesse le visage et plongea dans ses yeux, un regard d’une tendresse rare. Surprise, elle ne repoussa pas les lèvres qui se pressèrent contre les siennes. La mâchoire se referma implacablement sur la langue de la pauvre victime, l’extirpant du corps de son hôte.
« J’ai encore mon sourire ! » Hurla Charlie alors que du sang ruisselait de ses crocs.
La Harpie les yeux révulsés essayaient de lui lancer à la figure ses pires insultes, mais aucun de ses mots n’étaient intelligibles. Avant qu’elle n’ait pû se relever un éclair de couleur vert lui transperça la poitrine.
« Hey mon gars j’y crois pas une seconde à ton histoire ! Si l’sang mêlée est encore en vie je suis prêt à payer ma tournée à toute la taverne. »
Des dents blanches se dessinèrent dans la pénombre. Une ombre se mit à se mouvoir avec la grâce héritée des Elfes. Le pas était léger, détendu et l’air siffloté se voulait champêtre. Une voix mélodieuse s’éleva :
« Et bien parfait maître Nain. Que l’alcool coule à flot en l’honneur de mon futur règne sur le Pays-Perdu ! » Et soudain la clameur s’empare du débit de boisson.
Lettre relatant les événements du 28 Février 1228 au 29 Février 1228. Les prémices de la reconquête. Ma douce et tendre sœur, il y a bien longtemps que je ne t'ai pas donné de nouvelles. J'ai eu quelques déconvenues avec une Horde de Harpie et leurs Reine. Elles ne sont pas encore toutes mortes, mais peuvent d'ores et déjà numéroter leurs abattis
J'ai pourtant repris la route assez rapidement avec certains compagnons que tu connais déjà; l'Elfe Loucian (qui avait d'ailleurs organisé des funérailles en mon honneur. Touchant.) ainsi que Stiopa l’Ursidé. Les autres étaient: -Borrrflodar un paladin draconien aux écailles noires (il faudra que je lui demande ce qu'il fait si loin de son Sud natal...) -Crystale Roche Brune, une douce enfant paladine Naine qui pour le moment ne semble pas me porter dans son cœur (sans doute ma nature de diable y est pour quelque chose, elle changera bien vite d'avis). -Poly un druide Kenku Corbeau (cela m'a rappelé les Kenkus qui vivaient dans les bas-quartiers avec nous et jouaient souvent de l'accordéon).
Perchés sur deux chariots nous avons tant bien que mal réussi à nous frayer un chemin dans la neige pour arriver à la Tour fortifiée. Sur place, nous prîmes la décision de terminer l'exploration des tréfonds de la structure. Notre premier choix se porta sur un lac souterrain qui abritait un Schlipak (pas à nageoires courtes, mais muni de pieds) qui fut rapidement mit en déroute par Stiopa, non sans avoir blessé Loucian au passage. Ce dernier récupéra d'ailleurs un parchemin magique sur le cadavre d'un Gobelin victime du poisson.
L'exploration se poursuivit dans une forêt composée de champignons. Mon oeil mécano-magique fut irrémédiablement attira par un fongide bien particulier. Ce spécimen était activement recherché par la Guilde des Brasseurs qui offrait une récompense de 2000 pièces d'or. Mais au moment où je l'enlevais de la terre un cri strident se fit entendre. Deux Myconides (un grand et un petit) nous expliquèrent que nous nous trouvions sur une explication agricole. Ils étaient les membres d'un Royaume Champignons, mais malheureusement l'audience avec leur roi s'avéra impossible les tréfonds de la caverne étant infesté d'un Gaz nommé "chproute" mortel pour les personnes de la surface (j'envisage tout de même de faire de ce Roi l'un de mes Banneret, qu'en penses- tu ?).
Le lendemain nous prîmes la direction de la caverne des deux Ogres Bert et William pour finir de pacifier cette région avant de s'aventurer plus loin. L'attaque frontale étant à proscrire au vu des défenses du lieu, mais nous connaissions l'entrée dérobée. Cette dernière était cependant occupée par une dizaine de loups. Après avoir disposé des pièges nous les avons attiré à l'extérieur pour les massacrer. La voie est à présent dégagée, il nous faut cependant nous replier dans la cité Naine pour planifier notre prochain assaut.
J'ai réussi à négocier avec la Guilde des Brasseurs une troupe de mercenaires ainsi que quatre artisans pour m'aider à refaire de la Tour une place forte.
Je te transmets mes plus sincères affections en espérant que tout se passe bien de ton côté.
PS: J'hésite entre plusieurs noms concernant la place force, que penses-tu de Fort Schlipak ?
Résonance de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur. Mon corps a enfin retrouvé sa vraie forme. Un long corps de métal noir et d'argent. Des dents d'un tranchant incomparable. Et même si tu essayes de camoufler ma gueule derrière de piètre bandage; ma faim elle est insatiable rejetons des 7 Enfers. Des enfants de dragons parmi tes compagnons? Ils ne sont qu'une pâle copie de ces impétueuses créatures. Il y a aussi une Humaine. Décidément pour une race disparue, ils sont bien nombreux. Laisse moi y remédier. . Les premiers édifices de ton Empires commencent à prendre forme. La nature du chasseur est nomade. Les Royaumes sédentaires sont destinés à s'effondrer et à sombrer dans l'oubli. Cette chose à l'ogre n'a que trop duré, tu as bien raisons de réclamer ton trophée. Qui plus est la faim tiraille mes entrailles. Dans cette grotte, les gobelins se tiennent hors de portée de ma mesure. Intelligent, mais futile. De la vermine et leur Génitrice essayent de vous prendre à revers. Fais leur payer cette outrecuidance. Cette créature que tu viens d'abattre possède un désir ardent de se reproduire et laisser une trace d'elle-même dans ce monde à travers leur progéniture. C'est un désir qui semble gravé dans chaque créature vivante. J'ai moi-même déjà ressenti l'appel de cet instinct primaire. Alors petite Naine tu es blessée ? Toi qui ne parle que de justice, tu t’apprêtes à découvrir ce qu'est la justice du Tombeau et ce qu'est vraiment la peur. Se battre pour "l'honneur" ou par"loyauté"...Vous pouvez aussi bien, vous battre pour rien. Si vous avez envie de tuer quelque chose, faites le pour vous même. C'est ça la nature d'un véritable chasseur. Un des deux ogres a pris la fuite. L'autre déchaîne sa furie à votre égard. L’ursidé est à terre. Où est ton Dieu maintenant petit ourson ? Déchaine ma puissance Charlie; laisse moi le dévorer et sentir la frayeur quand mes crocs laboureront sa chaire. Lettre relatant les événements du 27 Avril 1228 au 28 Avril 1228.
Incursion en territoire Harpies.
Bonjour, mon frère ! Cela fais bien longtemps que nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger. Les aléas des jeux de pouvoirs me prennent énormément de temps ; sans pour autant oublier ma famille, tu sais bien à quel point ça compte pour moi. Je suis actuellement au prise avec un nid de Harpies particulièrement pugnaces. Elles ont récemment lancé un raid sur la cité naine proche de la passe de Kasbek. Au delà de mon grief personnel contre elles, éradiquer leur présence de la région serait un bon moyen de renforcer les liens diplomatiques entre ma personne et les dirigeants Nains. Ayant un vague souvenir de la localisation de leur repère suite à ma captivité, j’ai pris l’initiative de réunir quelques personnes pour faire du repérage. Au delà de ma garnison de fort Schlipak, des aventuriers répondirent à mon appel. Dans les vétérans, il y avait Borrrflodar (il faut bien appuyer sur le « R ») le paladin en provenance d’Ircanie ainsi qu’une Elfe rodeuse répondant au nom de Nirwen (avec des velléités un peu trop indépendantiste à mon goût).
Les autres étaient de récents accrédités : -Deux mages, un Nain (je ne savais pas que ce peuple était capable de magie autrement que par les runes) et un Gnome des profondeurs (au sort de feu un peu rapide, mais il s’est avéré le plus débrouillard des nouveaux. D’ailleurs peut être le connais-tu ?). -Un Aasimar ensorceleur quelque peu tactile à mon égard (tu connais l’effet de mon doux minois sur la gente masculine et féminine). Il avait au moins le mérite d’être moins arrogant que la majorité de ses semblables. -Et une sorcière halfeline.
Après un bref exposé de la géopolitique locale, je mis l’expédition en route sans avoir au préalable demandé à mon aide de camp de garder un œil sur les nouvelles recrues. Quand nous nous sommes mis en route, le temps était quelque peu enneigé, heureusement rien de fâcheux n’est arrivé sur la route. Nous sommes repassés par un tertre druidique déjà exploré. Grâce au pouvoir de mon œil, j’ai réussi à traduire les runes sur les menhirs présents : il s’agit d’une légende concernant une divinité Loup. Si tu sais quelque chose à ce sujet, n’hésite pas à m’envoyer une lettre. Une énième forêt traversée plus tard, nous nous sommes retrouvés dans un cimetière humain étrangement dépeuplé pour un pays qui est tombé d’une peste mort-vivante. Nous nous sommes tout de même retrouvés face à un zombi guitariste. Mon corps ne supportant plus la musique, je dois bien avouer avoir tourné de l’œil. Toi qui étudie la Nécromancie, j’aimerai beaucoup avoir ton avis sur ce Non-mort. Cet épisode c’est terminé par la décapitation de la créature par l’Aasimar qui embarqua la tête dans son sac. Grâce à la corde magique du draconien nous pûmes accéder aux étages supérieurs. Le fils des anges essaya de récupérer quelques bijoux dans la tombe la plus importante, mais cela ne semblait au gout de Borrrflodar. Si je comprends cet attrait pour les sommes sonnantes et trébuchantes (surtout que bâtir un royaume est coûteux), j’ai pris le partie du paladin. On ne troque pas la fidélité de ses hommes pour quelques breloques.
Quand nous rejoignîmes le reste de la troupe, cette dernière était au prise avec une puissante entité féerique liée aux Hiboux qui accepta que nous l’appelions Alice. Elle nous a soumis la devinette suivante : J’ai 2 pieds, 6 jambes, 8 bras, 2 têtes et un œil, qui suis-je ? Au moment où lui présentèrent notre réponse, elle se volatilisa.
La journée étant entamée, mais pas terminée, nous avons repris la route pour débusquer les harpies. En nous enfonçant dans une forêt, nous finirent par en débusquer une s’amusant avec son butin. J’ai bien évidemment tenté d’élaborer un plan subtil, mails fut balayé par la fougue du combat. Face à une pluie de sorts, elle ne fit pas long feu. J’ai marqué son cadavre d’un magnifique sourire de l’ange, histoire de rappeler à la reine des Harpies que j’arrive lui prendre la tête. Lors de la mêlée Nirwen abattit un Gobelin couvert d’une peau de sanglier. Il s’agissait d’un membre de la tribu des Mains rouges que nous avions vaincu il y a peu. A savoir si il s’agit d’un membre isolé ou d’une tentative de prendre leur revanche. La nuit approchant nous avons décidé d’établir notre camp dans le cimetière, non sans avoir récupérer le butin qui contenait un objet magique.
Nous fûmes réveillés par un Humanoïde enflammé (un élémentaire ?) errant dans les allés. En se rapprochant de lui il nous supplia de lui donner la réponse à une énigme. Après lui avoir avoir réponde en chœur, il se mit à courir en direction de la forêt. En le suivant, nous tombèrent de nouveau nez à nez avec Alice qui en entendant sa réponse le fit disparaître. Dans la guerre qui se prépare, j'ai besoin d'alliés, des alliés puissants et fiables. Je lui ais donc demandé si une alliance avec moi l'intéresserait. Elle nous a demandé de l'aide concernant son mari (un certains Alibert) qui serait fait prisonnier.
Puisque nous étions levés de si bon matin, nous avons décidé de poursuivre notre repérage de la région . C'étais sans compter la brume qui s'abattit dans la région. Dans cette purée de pois nous parvinrent à distinguer une troupe d'Elfes noirs accompagnés d'un imposant Dinosaure. Il valait mieux se retirer en direction du fort, pour le moment. Les batailles qui s'annoncent vont être rudes, mais tous ceux qui ne ploieront pas le genoux finiront décapités. Je t'embrasse fort Docteur, prends soins de toi. Voix d'un autre monde.
Certains pensent que les germes du mal se développent dès la naissance. Que l'on ne peut lutter contre sa nature profonde; cette dernière finissant toujours par resurgir. Ces gens là, n'ont jamais croisé la route des Rédemptfers. Parfois, une âme reconnaît la profondeur du mal qu’il a commit lors de son vivant et aspire réellement à la repentance. La plupart de ces âmes infortunées deviennent des spectres, qui hantent Dis dans le tourment de l’accomplissement de leur future destinée. D’autres seront admis dans les plans célestes s’étant repentis juste à temps. Les Rédempfers eux sont juste au milieu : ils se repentent juste au tout dernier moment avant leur condamnation aux enfers, mais trop tard pour être sauvés. Les Seigneurs du Bien et de la Justice, suspicieux du fait que cette âme ne se repent rien que par l’effroi des tourments qui les attendent, peuvent décider de réincarner l’âme sous une nouvelle forme, afin de leur donner une dernière chance de salut. Parmi ces élus, un s'est fait connaitre pour son zèle à combattre les Forces du Mal et son impunité face à la mort : Relg Larme-Démon. Ses faits d'armes lui permis d'obtenir l'absolution, mais il l'a refusé pour poursuivre sa croisade. Il a décidé de frapper le mal en son cœur, en installant sa forteresse au plus profond des Brumes de Ravenloft.
Assis sur son trône Relg observait un portail menant sur le Plan de la réalité. Dans sa longue guerre contre ceux qui osaient défier les puissances célestes, il avait retenu une importante leçon: le mal revient toujours. En effet, tuer un extérieur Mauvais sur le plan matériel ne donne qu'une période d’accalmie; il faut allez les chercher jusque chez eux pour y mettre un terme. Le Rédemptfer avait trouvé sa propre solution, forger des armes à partir d'âmes des êtres maléfiques. L'une d'entre elles a été égarée dans un Royaume Perdu. Relg y a donc missionné l'un de ses champion, répondant au nom de: Charlie.
Cette créature à l'hubris démesurée avait décidé de reconquérir le Pays-perdu pour une raison à la fois triviale et romantique: l'amour d'un père. Son maître observait attentivement ces agissements. Le rejeton des Neufs enfers en compagnie d'autres mortels avait pour mission de purifier un cercle druidique de la corruption. "Nulle trace de corruption ne doit subsister en ce monde. Les druide par leur refus de prendre position sont responsables de la détérioration de leurs environnements."
Grâce à la magie du gardien des lieux, ils purent s'enfoncer dans les tréfonds de la gangrène. Au coeur des entrailles de la terre, ils firent face à une essence brute de Chaos. "Chacun de ses coups aspirent ta force, mais si je t'ai choisi Jeune Charlie c'est pour la capacité de ton esprit à influencer sur le réel". Une fois terrassée, la corruption s'évapora peu à peu. Cependant les aventuriers tombèrent sur une escouade d'Hommes poissons accompagnés d'une Bulette. "Tes compétences martiales sont incontestables amie Naine, mais ton mépris pour les autres races te seras un jour ou l'autre préjudiciable".
Le reste de sons se perdent dans des brumes de plus en plus épaisses. Mastication de l'Arme Maudite.
Je n'ai pas de descendance, ni de sujets, ni d'adorateurs. La somme de mon être, de mon apprentissage, de mes instincts a été emprisonnée dans une arme par un puissant Rédemptfer. Je suis le Dévoreur.
je la sens cette douce odeur, ce délicieux parfum que je reconnaitrais entre tous: la fragrance du Chaos plane dans l'air de ce lieu. Ces misérables serviteurs de la nature devrait s'estimer heureux qu'une telle essence est daignée gorger cette terre. Je dois tout de même avouer que jouer au chat et la sourie dans leurs forêts me manque.
Tu me fais me déplacer dans le Plan Astral ? Cela fais bien longtemps que je n'ai pas chassé dans cet endroit. Des Loups ? Voilà des animaux qui sont dignes d'intérêts. Ils sont des chasseurs intelligents dont la ruse et la ténacité n'a rien à envier aux Humanoïdes. Mais face à moi, il n'y a jamais de prédateurs, mais uniquement des proies.
Une représentante de la Féérie se trouve ici.Ces misérables qui ne pensent qu'à la frivolité et à la gaudriole. Si je n'étai pas enfermé, je viendrai t'arracher les ailes avant de t'engloutir petite fée.
Tu souhaites avoir accès à mon savoir, jeune porteur ? Bien. Sache que cependant tout à un prix et que le miens est celui du sang.
Les gobelins reviennent ? Je dois avouer que la ténacité de ces bestioles, m'a toujours amusé peu importe combien vous en mangez, il en revient toujours pour remplir votre estomac. Le chevaucheur me dit quelque chose...Se pourrait il, qu'il est abandonnée le statut de proie pour devenir un chasseur ? Le sang coule. Penses tu vraiment pouvoir me résister bien longtemps petit ogre ? Tu as un grand appétit, mais il reste dérisoire comparé au miens. Charlie...Charlie...J'ai faim! Je meurs de faim!
Au moment où la Lame de Charlie s'enfonce dans l'oeil de Bert, ce dernier voit apparaître dans son esprit une masse informe noire qui semble se mouvoir tout autour de lui.A plusieurs reprises une langue rapeuse s'abat sur son corps. Il ne parvient qu'à distinguer une rangée de crocs qui à tout moment semble prêt à se refermer sur lui. Puis une voix à la fois caverneuse et suave résonne dans sa tête: "La peur fait une excellente mise en bouche, mais il est temps d'attaquer le plat principal!"
Magnas Veritas: Ils vinrent du sud et les Seigneurs de l'argent durent prendre une décision. Elle est le bras armé des Seigneurs de la Tempête de Batoum, ses yeux sont leurs oreilles et chaque coup porté n'est rien d'autre que l'expression de leur volonté. Tsadqiel inquisitrice arpentant et traquant au bon vouloir de ceux à qui elle a juré fidélité. La correspondance avec l'un des membres de sa fratrie l'a amené dans ce trou de corruption qu'est Peuchère.
Modifié en dernier par Dandy le mer. 17 avr. 2019 18:00, modifié 25 fois.
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
.
Le doyen de l'université gnomique est le Docteur Alfred Briquenrock.
.
[hr]
.
Les noms des prisonniers gobelins sont : Gluck (RIP), Vok, Birk et, la femelle, Kraz (la prochaine fois, je vais faire des efforts pour les noms).
.
[hr]
.
J'apporte quelques précisions concernant les propos de Gluck car vous l'avez fait beaucoup parler mais sans prendre de note et la mémoire joue parfois des tours.
.
Il a déclaré que les mains rouges s'étaient mis au service des deux ogres pour deux raisons
- sous la pression des gobelins noirs qui veulent réduire leur tribu en esclavage,
- parce qu'ils étaient diminués car une sorcière elfe s'est emparée de leurs loups.
.
Puis en vrac :
- Les gobelins noirs viennent du nord,
- Bert et William auraient tué un chef de bande des gobelins noirs,
- Ils lui auraient d'ailleurs pris son précieux trésor ; c'est à dire "un tube moche qui fait rien"...
- Les gobelins détestent et craignent la sorcière elfe ; ils la caricaturent salement sur leurs graphitis,
- La sorcière elfe s'appellerait Bella et elle vivrait à l'est de la tour de guet,
- Elle aurait des cornes et sentirait la malemort.
Le doyen de l'université gnomique est le Docteur Alfred Briquenrock.
.
[hr]
.
Les noms des prisonniers gobelins sont : Gluck (RIP), Vok, Birk et, la femelle, Kraz (la prochaine fois, je vais faire des efforts pour les noms).
.
[hr]
.
J'apporte quelques précisions concernant les propos de Gluck car vous l'avez fait beaucoup parler mais sans prendre de note et la mémoire joue parfois des tours.
.
Il a déclaré que les mains rouges s'étaient mis au service des deux ogres pour deux raisons
- sous la pression des gobelins noirs qui veulent réduire leur tribu en esclavage,
- parce qu'ils étaient diminués car une sorcière elfe s'est emparée de leurs loups.
.
Puis en vrac :
- Les gobelins noirs viennent du nord,
- Bert et William auraient tué un chef de bande des gobelins noirs,
- Ils lui auraient d'ailleurs pris son précieux trésor ; c'est à dire "un tube moche qui fait rien"...
- Les gobelins détestent et craignent la sorcière elfe ; ils la caricaturent salement sur leurs graphitis,
- La sorcière elfe s'appellerait Bella et elle vivrait à l'est de la tour de guet,
- Elle aurait des cornes et sentirait la malemort.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Cédric
- Messages : 2737
- Enregistré le : lun. 13 févr. 2017 07:04
- Steam : Arkh01
- Discord : Cédric#0562
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Dandy a écrit : J’ai bien évidement pris la tête de cette bande de baroudeurs [...]
La BàC se numérise ! Pour les adhésions ça se passe en ligne par ici et c'est plus simple pour vous et pour nous 
http://bit.ly/Helloasso_Adhesion
Vous pouvez toujours venir nous rencontrer lors d'une soirée 1 ou 2 fois avant d'adhérer
http://bit.ly/Helloasso_Adhesion
Vous pouvez toujours venir nous rencontrer lors d'une soirée 1 ou 2 fois avant d'adhérer
-
Meroub
- Messages : 2773
- Enregistré le : dim. 12 févr. 2017 23:15
- Steam : Meroub019
- Discord : FR_Meroub#5816
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Avec son charisme naturel, ça ne m’étonne même pas.Cédric a écrit :Dandy a écrit : J’ai bien évidement pris la tête de cette bande de baroudeurs [...]
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Les ambitions de Charlie le Sourire me font penser au personnage du film L'Homme qui voulut être roi
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Les pensées de frère Stiopa
Pensées de la partie du 24 avril 2018 :
C’est lorsque la ruche est ouverte qu’en sortent les abeilles : Alors que le froid mois de décembre s’abattait sur les montagnes séparant le monde connu des terres de l’antique Empire écarlate, notre compagnie a franchi les cols, munie de patentes d’aventuriers dument délivrées.
Il ne faut pas vendre le miel avant d’avoir ouvert la ruche : Ma carriole avançait lentement sur la route, à travers la neige quand des vallées transversales s’offrirent à nos yeux. Nous continuâmes sur la route, en direction de la ville la plus proche : à quoi bon s’embourber alors que maints trésors nous attendent plus loin ?
C’est au pied de l’arbre qu’on voit le mieux l’arbre : En fin de journée, nous arrivâmes en vue d’une tour de guet passablement délabrée abritant un feu de camp. Après de trop longues discussions, elle fut la cible de nos attaques.
Abeille qui a piqué, danger écarté : Aussitôt qu’ils nous virent, les gobelins occupant les lieux décochèrent aussitôt leurs traits, qui tombèrent loin devant nous, ce qui nous permit d’avancer ensuite sans risque puis de les vaincre sans peine. Deux des leurs furent prisonniers, qui nous révélèrent la politique locale ainsi que la présence de zombis sous la tour.
Telle eau de frayage, tel saumon : Le poisson que faisait griller les gobelins dégageait une odeur immonde et je faillis défaillir en voyant Charlie, malgré mes appels à la prudence, en gouter. La tête qu’elle fit confirma ce que tous pensaient : son absence de comestibilité ne faisait aucun doute, ni la souillure des eaux qui couraient à nos pieds.
Les abeilles ne sont rien sans reine : Suivant les indications des gobelins de la main rouge, nous cheminâmes vers l’antre de Bert et William, les deux ogres qui les dirigeaient depuis qu’ils avaient dû fuir leur terre, chassés par une sorcière et le clan des gobelins noirs. La sorcière, une elfe haïe des gobelins, occupe la vallée qui part dans la direction opposée à celle que nous prîmes.
C’est à la qualité du miel qu’on reconnait les abeilles : En route, le clan de la main rouge a fait preuve à nouveau de sa couardise et sa faiblesse : ceux que nous n’achevâmes pas au combat, nous dûmes les abattre dans leur fuite.
Le bourdon n’attend pas le printemps pour butiner : Alors que nous observions l’entrée de la caverne des ogres, deux gobelines en sortirent et, sitôt libéré pour aller leur parler, notre prisonnier ne trouva rien de mieux que d’agresser sauvagement l’une et faire fuir l’autre, que nous ne pûmes arrêter que d’une flèche.
L’abeille pique et trépasse, la guêpe pique et terrasse : Des meurtrières habilement dissimulées dans les parois de la falaise empêchent tout accès à l’entrée principale de leur antre. Il nous faudra passer par l’entrée secondaire…
Je ne sais s’il me sera possible, par la suite, de trouver autant de proverbes.
C’est lorsque la ruche est ouverte qu’en sortent les abeilles : Alors que le froid mois de décembre s’abattait sur les montagnes séparant le monde connu des terres de l’antique Empire écarlate, notre compagnie a franchi les cols, munie de patentes d’aventuriers dument délivrées.
Il ne faut pas vendre le miel avant d’avoir ouvert la ruche : Ma carriole avançait lentement sur la route, à travers la neige quand des vallées transversales s’offrirent à nos yeux. Nous continuâmes sur la route, en direction de la ville la plus proche : à quoi bon s’embourber alors que maints trésors nous attendent plus loin ?
C’est au pied de l’arbre qu’on voit le mieux l’arbre : En fin de journée, nous arrivâmes en vue d’une tour de guet passablement délabrée abritant un feu de camp. Après de trop longues discussions, elle fut la cible de nos attaques.
Abeille qui a piqué, danger écarté : Aussitôt qu’ils nous virent, les gobelins occupant les lieux décochèrent aussitôt leurs traits, qui tombèrent loin devant nous, ce qui nous permit d’avancer ensuite sans risque puis de les vaincre sans peine. Deux des leurs furent prisonniers, qui nous révélèrent la politique locale ainsi que la présence de zombis sous la tour.
Telle eau de frayage, tel saumon : Le poisson que faisait griller les gobelins dégageait une odeur immonde et je faillis défaillir en voyant Charlie, malgré mes appels à la prudence, en gouter. La tête qu’elle fit confirma ce que tous pensaient : son absence de comestibilité ne faisait aucun doute, ni la souillure des eaux qui couraient à nos pieds.
Les abeilles ne sont rien sans reine : Suivant les indications des gobelins de la main rouge, nous cheminâmes vers l’antre de Bert et William, les deux ogres qui les dirigeaient depuis qu’ils avaient dû fuir leur terre, chassés par une sorcière et le clan des gobelins noirs. La sorcière, une elfe haïe des gobelins, occupe la vallée qui part dans la direction opposée à celle que nous prîmes.
C’est à la qualité du miel qu’on reconnait les abeilles : En route, le clan de la main rouge a fait preuve à nouveau de sa couardise et sa faiblesse : ceux que nous n’achevâmes pas au combat, nous dûmes les abattre dans leur fuite.
Le bourdon n’attend pas le printemps pour butiner : Alors que nous observions l’entrée de la caverne des ogres, deux gobelines en sortirent et, sitôt libéré pour aller leur parler, notre prisonnier ne trouva rien de mieux que d’agresser sauvagement l’une et faire fuir l’autre, que nous ne pûmes arrêter que d’une flèche.
L’abeille pique et trépasse, la guêpe pique et terrasse : Des meurtrières habilement dissimulées dans les parois de la falaise empêchent tout accès à l’entrée principale de leur antre. Il nous faudra passer par l’entrée secondaire…
Je ne sais s’il me sera possible, par la suite, de trouver autant de proverbes.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Les pensées de frère Stiopa
Ok, un ours averti en vaut deux !Demi-périmètre a écrit : [...] Je ne sais s’il me sera possible, par la suite, de trouver autant de proverbes.
Merci pour le résumé
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Les pensées de frère Stiopa
Demi-périmètre a écrit :
C’est au pied de l’arbre qu’on voit le mieux l’arbre :
Les textes suivants sont extraits du Journal du mage Loucian (Lucien), aventurier, érudit et amateur de littérature érotique à ses heures. Ils relatent les expéditions menées par les aventuriers dans les terres hostiles des royaumes écarlates.
Extraits du journal de Loucian Neïlo – Mage & Aventurier novice
Chapitre 1 : Première expédition, une bande est née !
Alors que la peur au ventre, je m’apprête à franchir avec mes camarades le col du Kazbek, il me paraît évident d’entamer la rédaction de ce journal. Pour conter au monde nos héroïques accomplissements ou pour que d’autres trouvent sur nos cadavres le récit de notre échec.
Nous n’étions pas encore partis que déjà la tension montait dans le groupe. Le nain et l’ursidé échangeaient des vulgarités comme le font les virils soldats dans mes romans d’aventure. Muscles tendus, le vent glacial faisait frémir leurs abondants poils, leur respiration tiède s’évaporait en nuage, et à chaque insulte lancée, des postillons venaient mourir sur le visage fébrile de celui à qui elles étaient destinées.
(…)
L’assaut de la tour fut une réussite totale. J’utilisait pour la première fois ma magie en combat ! Un sort d’endormissement bien placé mit la moitié des gobelins hors d’état de nuire. Cherchant une flèche pour abattre le rat géant, j’observait un instant l’ours qui faisait des ravages dans les rangs ennemis. Il serait fermement son bâton et d’un seul mouvement de ses larges épaules, l’envoyait contre les gobelins, écrasés par tant de puissance. Sa posture était impressionnante, ses robustes fesses se tendaient et se détendaient aux rythmes des coups. A la vue d’un tel spectacle, mon arc n’était pas la seule chose qui fut bandée.
(…)
Notre premier voyage s’acheva sur la reconnaissance de notre prochain objectif : la maison des ogres Bert et William. Nous avions capturé un féroce gobelin du nom de Gluck, aussi vicieux que séduisant. Gluck accepta de nous aider dans la mesure ou nous l’assistions dans la réalisation de ses fantasmes pervers d’orgie avec les multiple femelles du clan. Alors que nous étudiions la zone, Gluck aperçu un de ses amours de jeunesse. Une gobeline du nom de Gluckette, dont la beauté légendaire s’étendait bien au delà du clan des mains rouges. Sur de lui, Gluck usa de toute la finesse de ses charmes pour séduire la belle. Après quelques galanteries, celle ci s’abandonna à lui.
Etendue dans la neige, Gluckette observait son homme. Ses cheveux ondulaient sur sa triple poitrine. Elle n’en pouvait plus d’attendre. « Déshabille-toi ! » Ordonna-t’elle. Quand il s’exécuta, elle constata avec joie qu’il n’y avait peut-être pas que deux ogres dans cette maison.
(…)
Cette première expédition fut un franc succès. Nous tuâmes moult gobelins, et revînmes tous sans la moindre égratignure. Si aucune richesse ne fut glanée, je repars avec le précieux souvenir des caresses du capitaine quand le danger me faisait perdre mes nerfs. Peut-être que les vraies richesses sont les liens que nous formons. Peut-être qu’au lieu de découvrir des secrets, nous allons dans les terres du Nord pour en créer de nouveaux.
-
Meroub
- Messages : 2773
- Enregistré le : dim. 12 févr. 2017 23:15
- Steam : Meroub019
- Discord : FR_Meroub#5816
Re: Les pensées de frère Stiopa
Ça me rappelle un proverbe de mon père :JohnLorde a écrit :Demi-périmètre a écrit :
C’est au pied de l’arbre qu’on voit le mieux l’arbre :
Cest en se prenant une baffe qu'on sent bien la baffe.
A l'Aube de l'aventure [Background de Charlie le Sourire].
La forteresse s’éveillait à peine. Dans les couloirs de pierres seul résonnait le bruit de quelques cliquetis des armures lourdes de gardes effectuant des rondes, plus pour se dégourdir les jambes en attendant la relève que par soucis du devoir. Entre les torches vacillantes, une ombre se mouvait avec la grâce héritée des Elfes. Le pas était léger, détendu et l’air siffloté se voulait champêtre.
Cette dernière prenait la direction de l’un des nombreux promontoires qui ornaient l’imposant mur d’enceinte. Mais alors qu’elle s’apprêtait à franchir l’un des multiples accès à la muraille, une main puissante et ferme vint se poser sur l’épaule de Charlie. Nul son ne sortit pourtant de la bouche du fils de Moradin. Il faisant face à un visage d’une pureté angélique pourtant marqué par une dentition carnassière dont la démesure presque grotesque avait formé des déchirures au niveau de ses joues formant comme un sourire éternel. Une beauté dérangeante, mais teintée d’une attirante étrangeté.
« Je ne vais que prendre l’air maître Nain. » la voix était mielleuse et le ton enjôleur.
« Tu as un sourire rayonnant Charlie ! » C’est ce que lui répétait souvent sa mère à l’époque où elle marchait encore parmi les vivants. Son frère et sa sœur avaient décidé d’honorer sa mémoire par des biens matériels lui appartenant de son vivant. Charlie lui rendait hommage en souriant au monde et en le partageant aux quatre vents.
Au fur et à mesure que les marches étaient gravies, les rayons du soleil se faisaient plus intenses. Le vent là-haut y était froid, mais pas particulièrement véloce. Charlie s’emmitoufla un peu plus dans sa cape de fourrure blanche avant de reprendre sa marche vers le bord. L’aube se levait timidement quand ses yeux se posèrent sur le paysage du Pays-Perdu.
Si son œil droit connaissait des difficultés à rester ouvert, son Implant magique oculaire, lui ne sillait point.
C’est dans la cité portuaire de Batoum où vivait la fratrie à l’époque que l’évènement avait eu lieu. Hénoch, le père de Charlie bien que dans un état proche de la catatonie suite à la mort de sa compagne, avait mené ses enfants dans le port Elfique pour se fondre dans la population cosmopolite de la ville. Bien que l’argent ne fût pas vraiment un problème, la famille avait élu domicile dans l’un des quartiers pauvres de la ville pour faire profil bas. C’étais l’époque de l’enfance, là où le danger semble abstrait, le rêve multiple et sans limite. La fratrie de l’enfer comme on les appelait dans le quartier, bien que devant subvenir à leurs besoins par eux même, coulait des jours relativement heureux.
Si les conflits entre gangs émaillaient parfois le quotidien des bas-fonds ; le menu fretins de base savait qu’il ne valait mieux pas titiller la queue du diable. Pourtant par un début de soirée automnale, une rixe éclata dans le quartier. Une bande locale avait décidé de réclamer son dû auprès de l’orphelinat du coin. La fratrie décida de s’interposer, la tenancière du lieu ayant la sympathie des enfants du Diable. Mais ils réalisèrent bien vite qu’on ne plie pas le monde à sa volonté sans en payer le prix. Charlie savait pertinemment qu’une bataille frontale tournerait pertinemment en leur défaveur. Une solution lui vint cependant rapidement en tête. Une rumeur circulait concernant les yeux de Tieffelin : ces derniers posséderaient des propriétés magiques et donc s'échangés à bon prix sur le marché noir. La scène qui s’ensuivit fut particulièrement brutale. Charlie parvint à peine à rester conscient alors que les brigands lui prirent son œil à l’aide d’une dague. C’est dans un état de fièvre et de délire que les jours suivants se passèrent.
« Et même à ce moment-là, il n’a rien remarqué » marmonna la progéniture des neufs enfers en effleurant sa prothèse magique
« Dans le Pays-Perdu, le trône de l’Empereur est toujours vacant. Le poids de son péché se fait sentir dans les moindres fibres de l’ancien Royaume Humain. Mettre fin à la tristesse de l’Homme écarlate est le seul moyen de purger ces terres maudites. »
Une voix bien familière venait de se faire entendre. Une présence qui le suivait depuis sa tendre enfance. Certains appelleraient ça un ami imaginaire d’autre un délire hallucinogène, mais Charlie l’appelait le Dieu des Etoiles. L’entité était enveloppée dans une grande cape noire et son visage semblait être remplacé par une nébuleuse parsemée d’étoile.
« Ne t’en fais pas, la place ne restera pas vacante pour l’éternité. Les habitants du Pays-Perdu renaitront dans ma lumière ou finiront dévorer par ma Lame ».
A ses mots, l’arme se mit à frémir. Le Dévoreur, c’est ainsi que se nommait l’esprit qui habitait l’épée à deux mains. C’est le rédemptfer Relg Larme Démon qui lui avait octroyé ses pouvoirs. Bien qu’originellement la lame ne lui fût pas destinée, le rédemptfer l’avait pris sous son aile. Sans son maître Charlie n’aurait jamais pû accéder au potentiel magique qui résidait en son for intérieur. La chose n’était pas non désintéressée ; une quête des plus importantes l’attendait dans les terres de l’Empire écarlate : retrouver une arme démoniaque possédée par un ancien disciple de Relg Larme Démon.
« Je suppose que le temps de la contemplation prend fin ». Charlie réajusta son arme et reprit sa démarche nonchalante en direction des entrailles de la forteresse.
Cette dernière prenait la direction de l’un des nombreux promontoires qui ornaient l’imposant mur d’enceinte. Mais alors qu’elle s’apprêtait à franchir l’un des multiples accès à la muraille, une main puissante et ferme vint se poser sur l’épaule de Charlie. Nul son ne sortit pourtant de la bouche du fils de Moradin. Il faisant face à un visage d’une pureté angélique pourtant marqué par une dentition carnassière dont la démesure presque grotesque avait formé des déchirures au niveau de ses joues formant comme un sourire éternel. Une beauté dérangeante, mais teintée d’une attirante étrangeté.
« Je ne vais que prendre l’air maître Nain. » la voix était mielleuse et le ton enjôleur.
« Tu as un sourire rayonnant Charlie ! » C’est ce que lui répétait souvent sa mère à l’époque où elle marchait encore parmi les vivants. Son frère et sa sœur avaient décidé d’honorer sa mémoire par des biens matériels lui appartenant de son vivant. Charlie lui rendait hommage en souriant au monde et en le partageant aux quatre vents.
Au fur et à mesure que les marches étaient gravies, les rayons du soleil se faisaient plus intenses. Le vent là-haut y était froid, mais pas particulièrement véloce. Charlie s’emmitoufla un peu plus dans sa cape de fourrure blanche avant de reprendre sa marche vers le bord. L’aube se levait timidement quand ses yeux se posèrent sur le paysage du Pays-Perdu.
Si son œil droit connaissait des difficultés à rester ouvert, son Implant magique oculaire, lui ne sillait point.
C’est dans la cité portuaire de Batoum où vivait la fratrie à l’époque que l’évènement avait eu lieu. Hénoch, le père de Charlie bien que dans un état proche de la catatonie suite à la mort de sa compagne, avait mené ses enfants dans le port Elfique pour se fondre dans la population cosmopolite de la ville. Bien que l’argent ne fût pas vraiment un problème, la famille avait élu domicile dans l’un des quartiers pauvres de la ville pour faire profil bas. C’étais l’époque de l’enfance, là où le danger semble abstrait, le rêve multiple et sans limite. La fratrie de l’enfer comme on les appelait dans le quartier, bien que devant subvenir à leurs besoins par eux même, coulait des jours relativement heureux.
Si les conflits entre gangs émaillaient parfois le quotidien des bas-fonds ; le menu fretins de base savait qu’il ne valait mieux pas titiller la queue du diable. Pourtant par un début de soirée automnale, une rixe éclata dans le quartier. Une bande locale avait décidé de réclamer son dû auprès de l’orphelinat du coin. La fratrie décida de s’interposer, la tenancière du lieu ayant la sympathie des enfants du Diable. Mais ils réalisèrent bien vite qu’on ne plie pas le monde à sa volonté sans en payer le prix. Charlie savait pertinemment qu’une bataille frontale tournerait pertinemment en leur défaveur. Une solution lui vint cependant rapidement en tête. Une rumeur circulait concernant les yeux de Tieffelin : ces derniers posséderaient des propriétés magiques et donc s'échangés à bon prix sur le marché noir. La scène qui s’ensuivit fut particulièrement brutale. Charlie parvint à peine à rester conscient alors que les brigands lui prirent son œil à l’aide d’une dague. C’est dans un état de fièvre et de délire que les jours suivants se passèrent.
« Et même à ce moment-là, il n’a rien remarqué » marmonna la progéniture des neufs enfers en effleurant sa prothèse magique
« Dans le Pays-Perdu, le trône de l’Empereur est toujours vacant. Le poids de son péché se fait sentir dans les moindres fibres de l’ancien Royaume Humain. Mettre fin à la tristesse de l’Homme écarlate est le seul moyen de purger ces terres maudites. »
Une voix bien familière venait de se faire entendre. Une présence qui le suivait depuis sa tendre enfance. Certains appelleraient ça un ami imaginaire d’autre un délire hallucinogène, mais Charlie l’appelait le Dieu des Etoiles. L’entité était enveloppée dans une grande cape noire et son visage semblait être remplacé par une nébuleuse parsemée d’étoile.
« Ne t’en fais pas, la place ne restera pas vacante pour l’éternité. Les habitants du Pays-Perdu renaitront dans ma lumière ou finiront dévorer par ma Lame ».
A ses mots, l’arme se mit à frémir. Le Dévoreur, c’est ainsi que se nommait l’esprit qui habitait l’épée à deux mains. C’est le rédemptfer Relg Larme Démon qui lui avait octroyé ses pouvoirs. Bien qu’originellement la lame ne lui fût pas destinée, le rédemptfer l’avait pris sous son aile. Sans son maître Charlie n’aurait jamais pû accéder au potentiel magique qui résidait en son for intérieur. La chose n’était pas non désintéressée ; une quête des plus importantes l’attendait dans les terres de l’Empire écarlate : retrouver une arme démoniaque possédée par un ancien disciple de Relg Larme Démon.
« Je suppose que le temps de la contemplation prend fin ». Charlie réajusta son arme et reprit sa démarche nonchalante en direction des entrailles de la forteresse.
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Nous voilà donc avec un point de renommée supplémentaire !
P.S. maintenant que je t'ai lu Dandy, je me dis que c'est bien dommage que tu ne masterises pas.
P.S. maintenant que je t'ai lu Dandy, je me dis que c'est bien dommage que tu ne masterises pas.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Cédric
- Messages : 2737
- Enregistré le : lun. 13 févr. 2017 07:04
- Steam : Arkh01
- Discord : Cédric#0562
Re: Relation épistolaire de Charlie le Sourire.
Il masteurise des fois, juste pas souvent.
La BàC se numérise ! Pour les adhésions ça se passe en ligne par ici et c'est plus simple pour vous et pour nous
http://bit.ly/Helloasso_Adhesion
Vous pouvez toujours venir nous rencontrer lors d'une soirée 1 ou 2 fois avant d'adhérer
http://bit.ly/Helloasso_Adhesion
Vous pouvez toujours venir nous rencontrer lors d'une soirée 1 ou 2 fois avant d'adhérer
Les Chroniques de Donatien D'Adrémour
Jour avant la chute
Ce jour semblait être un jour comme les autres. Mon chef des armées Blake est venu me faire un rapport sur les armées comme chaque il le fait habituellement mais aujourd'hui, c'était différent. On est venu me rapporter que de nombreuses créatures ne cessaient de faire leur apparition. Des créatures qui nous étaient inconnues. Elles semblaient étrangement nous viser seulement nous les humains. Certains de ses hommes commençaient déjà à crier à la punition divine. Des sornettes, j'ai fait sortir Blake car je ne voulais plus entendre parler des sornettes, des punitions divines et puis quoi encore ? Je dois avouer que malgré cela m'avait un peu effrayé tout de même.
Un peu plus tard ce fut Seran, un des plus vieux elfes de l'empire, historien de renom qui vint me voir en urgence. Il me parlait de ses dernières recherches, il était tombé sur de vieux récits humains relatant d'abominables créatures qui avaient détruit l'humanité, la réduisant quasiment à néant des milliers d'années avant notre ère. Il m'informa que les créatures que nous affrontions ces derniers temps était un signe d'annonce du retour de ces monstres, qu'il fallait faire faire quelque chose pour sauver les populations au plus vite. Forcément, je lui demande les raisons de ces attaques, il me parle lui aussi de choses divines qui veulent détruire la perversion humaine et libérer les peuples opprimés, encore un discours new age tout ça tout ça, mais le problème c'est que le général Blake m'avait déjà un peu effrayé avec ses dires.
Je décide donc au cas où de lancer une réunion d'urgence avec les plus représentant des races. Les gnômes ont ont eu l'avantage de pouvoir faire circuler la nouvelle très rapidement et après le déjeuner nous étions déjà réuni pour parler de ce problème. Autant dire que quand on a commencé à parler d'un problème pouvant causer la chute de la race humaine, ça les a bien fait rire, c'est vrai en même temps, penser que la race humaine pourrait tomber après tout ce que nous avons construit. Cependant la réunion fut interrompu par Blake qui venait me prévenir que les attaques se faisaient de plus en plus intensives et arrivaient partout dans l'Empire. Il m'apprend aussi que William, mon neuveu est tombé au combat...Cette annonce m'a bouleversé, un des plus grands combattants de l'Empire pouvant à la fois manier les armes comme la magie à réussi à réussi à être tué par des monstres dont nous ne connaissons rien. Cela a finalement motivé les autres peuples à préparer leurs soldats pour protéger les populations.
Les gnômes viennent me parler du solution pour sauver le pouvoir humain. Si en effet la race humaine s'effondre, il faudrait que les dirigeants de celle ci restent en vie pour reconstruire une société avec les survivants. Ils me parlent alors d'une technologie de chronoscaphes, des capsules permettant à leurs hôtes de rester en vie des centaines d'années. Ils m'expliquent qu'ils gardent cette technologie secrète car bien sûr si celle ci tombait entre de mauvaises mains, ce ne serait pas bon pour le monde. Ils me proposent de lancer un appel aux seigneurs de l'empire de suivre les gnômes dans les chronoscaphes pour la sauvegarde de l'Humanité. Ma dernière question fut celle de si je pourrais emmener ma famille. Bien sûr que je pouvais. On mit donc en place l'expédition, on devait partir la nuit, cela ne devait pas se savoir auprès de la population. De ce fait seul les personnes les plus proches pouvaient le savoir.
Jour de la chute
Nous partîmes à minuit sous la surveillance du général Blake et de ses unités. Le ciel était clair, on y voyait une immense pleine lune qui nous éclairait tel le soleil. C'était calme, sûrement beaucoup trop. Une légère brise était présente mais celle ci s'accentuait peu à peu mais nous nous en sommes pas encore rendu compte. La lune elle même tournait peu à peu dans une couleur rougeâtre, les monstres commençaient à apparaître, nous nous les battions sans problèmes, mais plus la lune devenait rouge, plus le vent s'accentuait et plus les monstres devenaient nombreux et violent.
A mis chemin, la lune était rouge comme le sang, nous entendîmes un cri qui nous fit froid dans le dos, il semblait résonner des entrailles du monde. Nous voyons au loin d'immenses créatures indéfinissables apparaître. Nous pressions le pas mais remarquions aussi autre choses. Des cadavres sortaient du sol et commençaient à nous attaquer. Nous fument pris par surprise. La première fut ma fille Diane. Nous avions pu battre le mort vivant mais Diane succomba. Nous n'avions pas le temps pour l'enterrer. Nous aurions du la laisser, mais sa mère et moi, meurtris voulaient au moins lui offrir un sépulture digne. Au loin nous voyons les créatures détruires les villages, les morts vivants sortir de terre, c'était la panique. Nous ne pouvions pas prévoir que Diane elle même allait succomber à ce mal. Elle se réveilla et attaqua Lucia, ma femme et sa mère. Nous avons donc du tuer Diane une nouvelle fois, mais Lucia commençait elle même à être affectée...J'ai du l'achever...Nous avons les abandonner tous les deux sur le chemin. L'empire tombait peu à peu mais le plus important fut de sauver ma peau désormais...
Nous arrivions à la crypte. Les gnomes nous accompagnant l'ouvrèrent et nous nous sommes enfoncés profondément. Cela s'étendait sur des kilomètres, c'était pour être sûr que personne n'allait trouver la crypte où était enterré le dernier empereur humain. Nous arrivons finalement en face du chronoscaphe. C'est une merveille de technologie, un objet comme j'avais j'en avait vu auparavant. On me fait signe de m'installer dedans, j'en vois deux autres, un pour ma femme, l'autre pour ma fille. Je ne peux m'empêcher de lâcher quelques larmes en les voyant. On me fait me déshabiller et on me prépare des affaires pour mon réveil dans un coffre scellé qui ne fonctionnera qu'avec ma main. Dans ce coffre on m'apprend qu'il s'y trouve un long manteau avec une capuche, une longue épée, une dague et une arbalète.On me dit qu'à mon réveil il ne restera que très peu d'humains. Il faudra donc cacher mon identité aussi longtemps que possible. Même en tant que dernier Empereur humain, je n'aurai plus d'autorité face au nouveau monde.
Je me couche dans le chronoscaphe, je vois une immense bulle se former autour de moi et je m'endors dans un sommeil qui me semble éternel.
Donatien D'Adrémour, dernier Empereur de l'Empire Ecarlate, 2 Octobre 1759 âge humain (12 Mai 1000 âge Elfe)
Ce jour semblait être un jour comme les autres. Mon chef des armées Blake est venu me faire un rapport sur les armées comme chaque il le fait habituellement mais aujourd'hui, c'était différent. On est venu me rapporter que de nombreuses créatures ne cessaient de faire leur apparition. Des créatures qui nous étaient inconnues. Elles semblaient étrangement nous viser seulement nous les humains. Certains de ses hommes commençaient déjà à crier à la punition divine. Des sornettes, j'ai fait sortir Blake car je ne voulais plus entendre parler des sornettes, des punitions divines et puis quoi encore ? Je dois avouer que malgré cela m'avait un peu effrayé tout de même.
Un peu plus tard ce fut Seran, un des plus vieux elfes de l'empire, historien de renom qui vint me voir en urgence. Il me parlait de ses dernières recherches, il était tombé sur de vieux récits humains relatant d'abominables créatures qui avaient détruit l'humanité, la réduisant quasiment à néant des milliers d'années avant notre ère. Il m'informa que les créatures que nous affrontions ces derniers temps était un signe d'annonce du retour de ces monstres, qu'il fallait faire faire quelque chose pour sauver les populations au plus vite. Forcément, je lui demande les raisons de ces attaques, il me parle lui aussi de choses divines qui veulent détruire la perversion humaine et libérer les peuples opprimés, encore un discours new age tout ça tout ça, mais le problème c'est que le général Blake m'avait déjà un peu effrayé avec ses dires.
Je décide donc au cas où de lancer une réunion d'urgence avec les plus représentant des races. Les gnômes ont ont eu l'avantage de pouvoir faire circuler la nouvelle très rapidement et après le déjeuner nous étions déjà réuni pour parler de ce problème. Autant dire que quand on a commencé à parler d'un problème pouvant causer la chute de la race humaine, ça les a bien fait rire, c'est vrai en même temps, penser que la race humaine pourrait tomber après tout ce que nous avons construit. Cependant la réunion fut interrompu par Blake qui venait me prévenir que les attaques se faisaient de plus en plus intensives et arrivaient partout dans l'Empire. Il m'apprend aussi que William, mon neuveu est tombé au combat...Cette annonce m'a bouleversé, un des plus grands combattants de l'Empire pouvant à la fois manier les armes comme la magie à réussi à réussi à être tué par des monstres dont nous ne connaissons rien. Cela a finalement motivé les autres peuples à préparer leurs soldats pour protéger les populations.
Les gnômes viennent me parler du solution pour sauver le pouvoir humain. Si en effet la race humaine s'effondre, il faudrait que les dirigeants de celle ci restent en vie pour reconstruire une société avec les survivants. Ils me parlent alors d'une technologie de chronoscaphes, des capsules permettant à leurs hôtes de rester en vie des centaines d'années. Ils m'expliquent qu'ils gardent cette technologie secrète car bien sûr si celle ci tombait entre de mauvaises mains, ce ne serait pas bon pour le monde. Ils me proposent de lancer un appel aux seigneurs de l'empire de suivre les gnômes dans les chronoscaphes pour la sauvegarde de l'Humanité. Ma dernière question fut celle de si je pourrais emmener ma famille. Bien sûr que je pouvais. On mit donc en place l'expédition, on devait partir la nuit, cela ne devait pas se savoir auprès de la population. De ce fait seul les personnes les plus proches pouvaient le savoir.
Jour de la chute
Nous partîmes à minuit sous la surveillance du général Blake et de ses unités. Le ciel était clair, on y voyait une immense pleine lune qui nous éclairait tel le soleil. C'était calme, sûrement beaucoup trop. Une légère brise était présente mais celle ci s'accentuait peu à peu mais nous nous en sommes pas encore rendu compte. La lune elle même tournait peu à peu dans une couleur rougeâtre, les monstres commençaient à apparaître, nous nous les battions sans problèmes, mais plus la lune devenait rouge, plus le vent s'accentuait et plus les monstres devenaient nombreux et violent.
A mis chemin, la lune était rouge comme le sang, nous entendîmes un cri qui nous fit froid dans le dos, il semblait résonner des entrailles du monde. Nous voyons au loin d'immenses créatures indéfinissables apparaître. Nous pressions le pas mais remarquions aussi autre choses. Des cadavres sortaient du sol et commençaient à nous attaquer. Nous fument pris par surprise. La première fut ma fille Diane. Nous avions pu battre le mort vivant mais Diane succomba. Nous n'avions pas le temps pour l'enterrer. Nous aurions du la laisser, mais sa mère et moi, meurtris voulaient au moins lui offrir un sépulture digne. Au loin nous voyons les créatures détruires les villages, les morts vivants sortir de terre, c'était la panique. Nous ne pouvions pas prévoir que Diane elle même allait succomber à ce mal. Elle se réveilla et attaqua Lucia, ma femme et sa mère. Nous avons donc du tuer Diane une nouvelle fois, mais Lucia commençait elle même à être affectée...J'ai du l'achever...Nous avons les abandonner tous les deux sur le chemin. L'empire tombait peu à peu mais le plus important fut de sauver ma peau désormais...
Nous arrivions à la crypte. Les gnomes nous accompagnant l'ouvrèrent et nous nous sommes enfoncés profondément. Cela s'étendait sur des kilomètres, c'était pour être sûr que personne n'allait trouver la crypte où était enterré le dernier empereur humain. Nous arrivons finalement en face du chronoscaphe. C'est une merveille de technologie, un objet comme j'avais j'en avait vu auparavant. On me fait signe de m'installer dedans, j'en vois deux autres, un pour ma femme, l'autre pour ma fille. Je ne peux m'empêcher de lâcher quelques larmes en les voyant. On me fait me déshabiller et on me prépare des affaires pour mon réveil dans un coffre scellé qui ne fonctionnera qu'avec ma main. Dans ce coffre on m'apprend qu'il s'y trouve un long manteau avec une capuche, une longue épée, une dague et une arbalète.On me dit qu'à mon réveil il ne restera que très peu d'humains. Il faudra donc cacher mon identité aussi longtemps que possible. Même en tant que dernier Empereur humain, je n'aurai plus d'autorité face au nouveau monde.
Je me couche dans le chronoscaphe, je vois une immense bulle se former autour de moi et je m'endors dans un sommeil qui me semble éternel.
Donatien D'Adrémour, dernier Empereur de l'Empire Ecarlate, 2 Octobre 1759 âge humain (12 Mai 1000 âge Elfe)
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Chroniques des personnages
Merci de poster ici vos textes : biographies, récits d'aventures, etc.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Chroniques des personnages
Frère Stiopa, ძმა სტეფანე
Printemps – გაზაფხული
Si on le lui demandait, Stiopa serait incapable de donner son âge avec précision. Tout ce qu’il pourrait dire, c’est qu’il est né dans une caverne des montagnes séparant les terres de l’ancien Empire et du monde habitable. De son enfance, il ne garde que des souvenirs confus : le gout de la rosée, la sensation du vent au sommet d’une falaise, la piqure d’une abeille, un poisson qui saute dans un torrent…
Ses parents, qu’il serait incapable de reconnaitre s’il les revoyait aujourd’hui, étaient des ours du Caucase tout ce qu’il y a de plus normal : sans conscience d’eux-mêmes, sans parole… Tel était Stiopa dans son enfance.
Été – ზაფხული
Un jour, alors que sa mère (ou était-ce son père ?) l’avait emmené chasser, une longue plainte (que Stiopa identifia bien plus tard comme le son d’un cor) retentit dans la vallée. Bien qu’intrigué, il suivit son parent qui semblait comprendre de quoi il s’agissait et les fit revenir en arrière, mais la plainte retentit à nouveau, se répondant à elle-même encore et encore jusqu’à les entourer de toute part.
Des loups surgirent alors. Des loups avec un collier. Il ne restait plus, pour leur échapper, qu’à franchir le col qui menait à la partie des montagnes toujours soigneusement évitée. C’était dangereux, Stiopa et les siens le savait, mais les chasseurs aussi le savaient et n’iraient pas les y suivre. Aussitôt, tous deux s’y dirigèrent, mais sans comprendre ce qui c’était passé, Stiopa se retrouva seul, de l’autre côté du col, après une chute dans un ravin…
Automne – შემოდგომა
Il était déjà adulte et savait se débrouiller seul, aussi les premiers jours furent tranquilles pour lui. À peine remarquait-il que les poissons étaient différents, les abeilles plus rares, les petits rongeurs pas si petits… Mais cette séparation inattendue de son territoire, conjointement à son arrivée sur des terres inconnues et taboues, fut d’une brutalité telle qu’il n’osa pas aller trop loin, restant dans son petit coin de vallée.
Peu à peu, il s’affaiblissait, sans pourtant avoir rien changé à son mode de vie… Quelques jours, semaines, mois… plus tard, comprenant qu’il lui faudrait revenir en arrière pour ne pas mourir de faim et de faiblesse dans ces terres inhospitalières, il entreprit de remonter la falaise menant au col à retraverser.
Hiver – ზამთარი
Malgré tous ses efforts, la paroi se révéla infranchissables et à force de chutes, il finit par abandonner et se laisser dépérir. Aussi lorsque, la campagne se mit à s’illuminer autour de lui, il ne s’inquiéta pas plus et se laissa aller… À son réveil, au matin, il prit conscience du fait qu’il n’était pas question qu’il crève ici comme un chien. Mû par une volonté nouvelle, il observa plus attentivement la falaise et remarqua que plus loin, elle s’infléchissait, offrant une pente plus douce, plus propice à la montée. Sans attendre, il s’y rendit, presque en rampant et grimpa péniblement… après des heures et des heures d’efforts, il arriva sur ce qu’il pensait être le sommet de la falaise et s’écroula en voyant une nouvelle paroi, encore plus lisse, surmontée d’une montagne fine et élancée, d’où venaient des sons mélodieux.
Sa dernière vision était celle d’une créature au visage presque sans poil, avec une double peau.
Printemps – გაზაფხული
Recueilli dans un monastère de Trinqueballe, perdu aux confins des terres maudites, Stiopa découvrit qu’il était dorénavant doté d’une conscience, on lui apprit à parler, penser, écrire, mais aussi à utiliser au mieux sa force pour se battre. On lui donna même un nom : le père abbé le baptisa Stéphane, à cause de la couronne plus claire que formait son pelage au sommet de sa tête ; très vite, son nom fut remplacé par le surnom local de Stiopa.
Le monastère était voué à un dieu craint et détesté dans les vallées, aussi ses fidèles devaient ainsi s’exiler et s’isoler pour rester dans la contemplation. Mais leurs rangs grandissaient et la prophétie annonçait que viendrait le jour où ils soumettraient le monde et le feraient plier par leur force.
Stiopa renaissait et adopta le culte de ses sauveurs, accepta d’entrer dans les ordres et de se faire moine errant, pour découvrir le monde et préparer l’avènement du nouvel ordre. C’est en ville qu’il rencontra Charlie, un tieffelin aux visées dominatrices, qui s’accordaient avec les siennes et c’est ensemble qu’ils se lancèrent à travers la passe de Kazbek…
Si on le lui demandait, Stiopa serait incapable de donner son âge avec précision. Tout ce qu’il pourrait dire, c’est qu’il est né dans une caverne des montagnes séparant les terres de l’ancien Empire et du monde habitable. De son enfance, il ne garde que des souvenirs confus : le gout de la rosée, la sensation du vent au sommet d’une falaise, la piqure d’une abeille, un poisson qui saute dans un torrent…
Ses parents, qu’il serait incapable de reconnaitre s’il les revoyait aujourd’hui, étaient des ours du Caucase tout ce qu’il y a de plus normal : sans conscience d’eux-mêmes, sans parole… Tel était Stiopa dans son enfance.
Été – ზაფხული
Un jour, alors que sa mère (ou était-ce son père ?) l’avait emmené chasser, une longue plainte (que Stiopa identifia bien plus tard comme le son d’un cor) retentit dans la vallée. Bien qu’intrigué, il suivit son parent qui semblait comprendre de quoi il s’agissait et les fit revenir en arrière, mais la plainte retentit à nouveau, se répondant à elle-même encore et encore jusqu’à les entourer de toute part.
Des loups surgirent alors. Des loups avec un collier. Il ne restait plus, pour leur échapper, qu’à franchir le col qui menait à la partie des montagnes toujours soigneusement évitée. C’était dangereux, Stiopa et les siens le savait, mais les chasseurs aussi le savaient et n’iraient pas les y suivre. Aussitôt, tous deux s’y dirigèrent, mais sans comprendre ce qui c’était passé, Stiopa se retrouva seul, de l’autre côté du col, après une chute dans un ravin…
Automne – შემოდგომა
Il était déjà adulte et savait se débrouiller seul, aussi les premiers jours furent tranquilles pour lui. À peine remarquait-il que les poissons étaient différents, les abeilles plus rares, les petits rongeurs pas si petits… Mais cette séparation inattendue de son territoire, conjointement à son arrivée sur des terres inconnues et taboues, fut d’une brutalité telle qu’il n’osa pas aller trop loin, restant dans son petit coin de vallée.
Peu à peu, il s’affaiblissait, sans pourtant avoir rien changé à son mode de vie… Quelques jours, semaines, mois… plus tard, comprenant qu’il lui faudrait revenir en arrière pour ne pas mourir de faim et de faiblesse dans ces terres inhospitalières, il entreprit de remonter la falaise menant au col à retraverser.
Hiver – ზამთარი
Malgré tous ses efforts, la paroi se révéla infranchissables et à force de chutes, il finit par abandonner et se laisser dépérir. Aussi lorsque, la campagne se mit à s’illuminer autour de lui, il ne s’inquiéta pas plus et se laissa aller… À son réveil, au matin, il prit conscience du fait qu’il n’était pas question qu’il crève ici comme un chien. Mû par une volonté nouvelle, il observa plus attentivement la falaise et remarqua que plus loin, elle s’infléchissait, offrant une pente plus douce, plus propice à la montée. Sans attendre, il s’y rendit, presque en rampant et grimpa péniblement… après des heures et des heures d’efforts, il arriva sur ce qu’il pensait être le sommet de la falaise et s’écroula en voyant une nouvelle paroi, encore plus lisse, surmontée d’une montagne fine et élancée, d’où venaient des sons mélodieux.
Sa dernière vision était celle d’une créature au visage presque sans poil, avec une double peau.
Printemps – გაზაფხულიRecueilli dans un monastère de Trinqueballe, perdu aux confins des terres maudites, Stiopa découvrit qu’il était dorénavant doté d’une conscience, on lui apprit à parler, penser, écrire, mais aussi à utiliser au mieux sa force pour se battre. On lui donna même un nom : le père abbé le baptisa Stéphane, à cause de la couronne plus claire que formait son pelage au sommet de sa tête ; très vite, son nom fut remplacé par le surnom local de Stiopa.
Le monastère était voué à un dieu craint et détesté dans les vallées, aussi ses fidèles devaient ainsi s’exiler et s’isoler pour rester dans la contemplation. Mais leurs rangs grandissaient et la prophétie annonçait que viendrait le jour où ils soumettraient le monde et le feraient plier par leur force.
Stiopa renaissait et adopta le culte de ses sauveurs, accepta d’entrer dans les ordres et de se faire moine errant, pour découvrir le monde et préparer l’avènement du nouvel ordre. C’est en ville qu’il rencontra Charlie, un tieffelin aux visées dominatrices, qui s’accordaient avec les siennes et c’est ensemble qu’ils se lancèrent à travers la passe de Kazbek…
Modifié en dernier par Demi-périmètre le lun. 21 mai 2018 00:49, modifié 2 fois.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Chroniques des personnages
Il y a cinq cultes qui sont assez unanimement détestés ( y compris par les cultistes) :Demi-périmètre a écrit :
Y aurait-il un dieu un peu comme Baine, dieu de la tyrannie et de la terreur dans les Royaumes oubliés ? Je sais que tu ne veux pas trop te faire chier avec les bondieuseries, mais c’est pour donner du relief, de la profondeur, au personnage.
Le culte de Trinqueballe, le prépotent et très viril Maître Noueur
Symbole astrologique le Chariot - valeur pincipale l'Autorité - Domaines : la conquête militaire, la justice militaire, la musique militaire, la maîtrise du fouet, la gestion des esclaves, les poteaux indicateurs ambigus et les chaussures trop petites.
Le culte de l'immaculé Crodor, divin prévôt de la justice aveugle et expéditive
Symbole astrologique le Jugement - valeur principale la Pureté - Domaines : les exécutions capitales, la torture, l'éducation des jeunes filles, les poids et mesures, l'exécution des dernières volontés (testament et malédiction), la domestication des sphinx casuistes et la trompette piccolo.
Le culte du Crâne
Symbole astrologique le Serpent Ophidius - valeur principale l'Equité (en particulier l'égalité devant la mort) - Domaines : le spiritisme, la nécrophagie, la nécrophilie, la nécromancie, l'invocation d'esprits dans les objets du quotidien (en particulier les batteries de cuisine), l'apaisement des esprits couroucés par sacrifice humain, le désenvoutement des tiroirs à chaussettes et la gravure sur crâne.
Le culte de Madame Zonze, la divine du cri primal
Symbole astrologique le Lion - valeur principale la Loyauté - Domaines : les fauves qui vivent en meute, la chasse à l'homme, l'érotisme cannibale, les tatouages monochromes, les bâillements et le cri des Banshees.
Le culte de Barbamite l'immodéré, le pèlerin de la nuit
Symbole astrologique la lune noire - valeur principale la justice - Domaines : détruire par la magie, l'occultisme et les envoûtements tous ceux qui ont été injustement favorisés par la providence, l'éducation des jeunes garçons, la calligraphie, les bêtes venimeuses à cornes et la danse de salon.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Chroniques des personnages
Je vais y réfléchir, mais ce sera surement un monastère de Trinqueballe ou de Barbamite. Tu viens de les inventer tous les cinq, avec leurs attributions, non ?
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Chroniques des personnages
Ne change rien, ça me plait beaucoup (d'ailleurs si tu as une idée de la localisation sur la carte, je suis preneur du numéro d'hexagone).Demi-périmètre a écrit : Si ça te gêne que je sois passé de l’autre côté en étant encore un ours non éveillé, disons que j’étais dans une vallée qui était aux confins, mais pas complètement dans la zone de l’ancien empire.
By the way, tu viens de gagner un point de renommée et te voilà donc moine de 2e niveau.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Chroniques des personnages
ouiDemi-périmètre a écrit :Tu viens de les inventer tous les cinq, avec leurs attributions, non ?
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Chroniques des personnages
Je crois que j'ai une image qui irait pas mal avec l'idée d'un monastère isolé en montagne.
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Chroniques des personnages
Ça fait un peu tibétain, mais ça peut le faire, oui. Le monastère est sur les pentes de l’Elbrouz, mais pas non plus à une altitude de malade, du côté des hexagones 2828, 2829 et 2928 (tout au nord du 2928).
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
-
nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Chroniques des personnages
oki doki... je pars dans l'idée que c'est plus ou moins à cheval sur ces hexagones
et j'ai moins tibétain
et j'ai moins tibétain
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
-
Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Chroniques des personnages
Oui, ça fait un peu plus martial, c’est bien.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »