[Chroniques] Compte-rendu des expéditions et histoires des explorateurs

[Damoc]

[Compte rendu du 25/09]


Second fragment de l'ode des péripéties du paladin Bargash de Korünn, attribuée au ménestrel Damoc le Mabouldingue

Dans la taverne de Kazbek, Bargash de Korünn attendait, une libation à la main, que la cérémonie débute. Quelle cérémonie ? Mais quelle autre cérémonie que les voeux de dame Crystal de Rochebrune pouvait émouvoir notre jeune paladin? D'autres figures légendaires patientaient également en ce jour de liesse telles que le valeureux guerrier nain Aldor, ou encore Loucian Neilo qui pour une raison connue de lui seul voulait vérifier si se noyer dans la bière lui permettrait de couler sous la table...
(Sotto Voce: Il y a maintes probables raisons qui me viennent à l'idée mais il faudrait que vous m'offriez autant de bière que Loucian imbiba en ce jour mémorable pour que je vous les énumère)

Lorsque l'anticipation fut à son comble, le début de la cérémonie fut annonc.... Le fragment est trop endommagé cette portion est perdue
... le barde Kenku, Aelis l'archéologue (Sotto Voce: Hein, hein ! Archéologue! On y croit tous) et l'irsute urside Stiopa gravirent les escaliers menant au temple des anciens.
Sur le parvis de temple quelle ne fut pas la surprise de Bargash et de ses compagnons de croiser une jeune femme qui semblait être humaine. Dora, exploratrice de profession était accompagnée de deux gnomes.
Alors que dame Krystale de Rochebrune partit se recueillir en compagnie de ses cousins, Bargash décida également que le moment était venu pour une courte prière au Bâtard. (Sotto Voce: Oui, je comprends votre surprise mais souvenez-vous : Bargash n'a pas toujours été tel qu'il est connu de nos jours, à ses débuts il était plutôt candide)
Alertés par Aelis, les compagnons à l'exception de dame Krystale découvrirent que la jeune humaine semblait avoir disparu. Jugeant qu'il était de son devoir d'alerter les autorités compétentes, Bargash partit en quête de ladite autorité et rencontra un nain qui se porta volontaire pour s'enquérir de la situation. Cependant à l'approche de la salle du crime ce guerrier nain attaqua Bargash sans crier gare.
Les incroyables facultés de déduction de Bargash lui permirent de déterminer que le nain était probablement un ennemi et, armé de son épée à deux mains de cérémonie ... Stiopa ... Sorte de rat ... en renfort, deux autres guerriers nains et un petit nain ... magie... Loucian, ivre... images perturbantes....s'avérèrent également être des rats déguisés.
[Ce passage est très endommagé]
A la fin de cette échauffourée, les assaillants demandèrent grâce pitoyablement. Bargash, à contrecœur décida de l'accorder. Pendant que ses compagnons interrogeaient les prisonniers, Bargash décida d'aller chercher la plus haute autorité du sanctuaire. Il trouva l'ancienne et son assistant et leur relata les événements. L'important écart entre cette figure d'autorité à moitié sénile, à la constitution déclinante et la figure sévère de Miloch son père lui fit prendre conscience que si des êtres malfaisants avait pu commettre des méfaits en ce lieu, cela pouvait en partie être imputé au laxisme du à une autorité défaillante. Cette révélation ....
Fin du fragment

[Dandy]

MAJ des dernières aventures.

[Cédric]

Tu devrais remettre un lien vers ton post quand tu annonce la maj

[Vel]

Assise en tailleur, armoiries et armes du clan Rochebrune installées cérémonieusement autour de l’argile sacré,  amulette de l’ordre du mythril autour du cou Crystale prononça les derniers mots de sa prière. 
 
Jetant de sa main gauche la poussière de cristaux, établissant ainsi la connexion, l’argile se mis à se mouvoir, prenant différentes formes des visages des ancêtres du clan avant de s’arrêter sur celui de Tharec le puissant.

[...]

Vénérable et glorieux aïeul, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
 
Plusieurs semaines se sont passées depuis notre dernière entrevue : celle-ci datant bien évidemment du jour sacré de l’engagement traditionnel au sein de l’Ordre du mithril, avec Grindol et Boran.
   
[…]
  
Mettant en avant son poignet droit, libéré de son attelle.
 
Enfin rétablie, et prête à repartir au front ! Non pas qu’cette blessure m’bloquait complèt’ment, mais j’tenais à nouveau en pleine forme pour r’partir au combat ! Hors de question qu’une d’nos expéditions échoue par ma faiblesse !
 
[…]
 
Ouai !
 
Grindol est arrivé au fort c’matin pour m’en causer ! J’m’y rendrais au nom de l'’Ordre du mithril pour enquêter sur cette malédiction dès qu’on aura fini d’lever celle du cercle druidique…
  
[…] 

C’lui à l’Est du fort. C’est Poly qui mène cette mission. Courageux et vigoureux cet oiseau d’combat : toujours prêt à partir au combat malgré sa taille et qu’il ait bien plus de plumes que d’muscles.   
 
Bref, moi et mon marteau, on est v’nus lui prêter main forte aujourd’hui pour son enquête.

[…]
 
Franch’ment, j’ai même pu envie d’perdre mon temps à vous les présenter. Moi qui m’attendait en allant sur c’terres d’y être en compagnie de puissants et glorieux guerriers, c’est plus d’bandes de danseuses, couards et aut’ animaux qui y viennent.
 
Donc parmi les nouveaux d’la bande, on a cette fois un elfe… encore… et un rat… 
Faut croire qu’le froid d’la Passe de Kazbek attire vraiment personne d’aut’ pour qu’notre cousin Grindol soit obligé d’embaucher ceux-là pour l’accompagner jusqu’au fort. J’espère qu’maintenant que la neige a fondue, de vrais guerriers vont enfin se joindre à notre épopée !
 
Y avait aussi l’écuyer Barglash… j’sais pas quoi trop en penser… 
J’crois bien qu’il s’était invité lors de la Cérémonie au sanctuaire : j’avoue avoir toujours du mal à les différencier ces non-nains. C’qu’ils ont tous la même tête quoi… M’enfin, ça semble être un bon apprenti : toujours motivé, prêt à partir combattre l’ennemi l’marteau à la main. Avec un peu d’entrainement pour apprend’ comment s’servir de son arme, quelques échanges pour enfin comprendre la voie qui est la sienne et bénéficier de l’aide de ses ancêtres : p’t’êtes qu’y pourra d’venir un vrai combattant.
 
Et évidemment, c’lui qu’on peut pas manquer : Charlie !
 
Et comme toujours... qui dit Charlie dit nouveaux délires de sa part, bien sûr ! 
Pas un jour sans une de ses folies … et quand par hasard il a une bonne idée, comme celle de confier à de compétents nains la construction d’une forge au fort, direct elle est gâchée par 10 mauvaises !
 
Les nouvelles du jour : sortir le gobelin de prison pour l’emmener avec nous au cercle des loups, et prendre en chasse un hippogriffe qui se promenait gentiment autour du fort sans faire de problème ni nous déranger…
 
Pour l’premier, il est prév’nu : un geste d’travers, et mon marteau l’aidera à rejoindre son ancien maitre William.

Pour l’second, heureusement il s’est envolé avant qu’le sorcier l’ait trop énervé et lui donne envie de raser notre tour.
 
Bref : vu c’t’équipe, vous comprenez honorable aïeul qu’je reste encore un peu ici aider Poly dans sa quête avant d’retourner au sanctuaire.
 
[…]
 
Ça pour être maudit, pour sûr qu’il l’est ce cercle druidique !
 
Déjà, à notre arrivée, on a été accueilli par un esprit de nain, ne parlant pas l’nain d’ailleurs, qu’seul Poly comprenait. Celui-ci pointa la direction du puit, lieu que tous mes sens indiquaient comme emplie d’énergie maléfique.
 
Descendant d’étroites cavernes, aidés par la potion naine de l’esprit, on a suivi une grotte souterraine durant plusieurs heures jusqu’à trouver la source d’cette aura maudite, protégée par un esprit maléfique aux yeux rouges.
…
Par la barbe de Mergrim : puissant Tharec, vos récents entrainements m’ont été des plus utiles face à ce perfide adversaire. 
Pendant que mes « compagnons » s’amusaient à danser autour de l’esprit, frappant plus l’air que l’ennemi leur faisant face, pour ma part j’ai utilisé votre légendaire technique : celle vous ayant permis de maitriser aisément Ulrik le fourbe. 
2 coups de marteaux, et cet esprit était pulvérisé, -foudroyé- par l’héritage des Rochebrunes !
 
Sitôt la source de cette aura vicieuse maîtrisée et colmatée, d’autres ennemis sont à nouveau apparus, sans nuls doutes attirés par mes éclatants faits d’armes.

Nous attaquant immédiatement sans aucune volonté de discussion, leur chef, un reptile géant, compris que j’étais sa principale menace. Ca, c’était pas con… après, m’foncer dessus s’il a compris qu’j’suis sa seule menace… faut pas trop d’mander à un lézard…
Du coup, bah… même méthode ! Un bon coup d’marteau détonnant en pleine tête d’ce reptile pour qu’y reparte direct d’où y v’nait, et Poly l’oiseau d’combat qui s’chargeait d’le décapiter ! Ca c’est d’l’efficacité !
 
Pour l’reste, pas grand-chose à dire : les lezards sont v’nus un par un chercher leurs coups d’marteaux, l’écuyer qui continue son entrainement au combat en conditions réelles, Charlie qui semble de moins en moins agile et fort au fil des expéditions, heureusement que l’honorable Poly et moi-même étions là pour l’assister, et le reste de la bande en « bizutage » dans cette grotte.
 
A noter que ces lézards, leur chef agressif vaincus, furent soudainement bien plus communicatifs, abandonnant les armes et préférant la discussion au combat : une attitude préférable, des plus louable. Je compte bien interroger leur seul survivant, revenu avec nous au fort, pour mieux connaitre son histoire : qui sait combien d’autres chefs enragés ont-ils au sein de leur village ? Ces étranges lézards seraient-ils des animaux plus pacifiques en l’absence de ceux-ci ?

[Melendil]

Cher Grand Ma Quatre-doitgs, j’écris les différents événements qui se sont déroulés après que nous ayons été séparés par l’attaque de notre terrier par les gobelins noirs ceci afin de ne rien oublier.

J’ai erré quelques jours en compagnie des membres survivants de notre tribu et nous avons trouvé refuge auprès de 2 ogres, Bert et William. Ils n’étaient pas des plus agréables mais au moins nous étions saufs dans leur grotte dissimulée à flanc de falaise.
Mais les explorateurs que nous avions aperçus sillonner quelques semaines plus tôt les alentours de notre grotte et que nous avions accueillis par une volée de flèche ont découvert l’entrée secrète qui mène à notre antre. L’un des notre qu’ils avaient capturé a dû révéler comment nous prendre à revers. Pris par surprise, l’ogre William s’est fait tuer alors que son frère Bert est parvenu à s’enfuir avec une poignée de nos frères et quelques un de nos rats. J’ai été moi-même frappé par un puissant sortilège qui m’a laissé inconscient.

A mon réveil, j’étais dans une agréable pièce (quoiqu’un peu humide) et on m’a même apporté de quoi manger et cela tous les jours. J’étais leur invité et après quelques semaines j’ai été convié à prendre part à un voyage à dos de tricératops en compagnie d’un nain et d’une sorte de souris humanoïde qui semble appartenir à une race que l’on nomme muridée. J’ai donc été emmené à une tour fortifiée que nous occupions parfois lors de nos excusions gobelines. Pour notre arrivée à la tour, ils avaient fait les choses en grand et nous avons été survolés par un hippogriffe.

J’ai personnellement été présenté au chef de la tour. Celui-ci se nomme Charly beau-sourire et commande une quinzaine d’humanoïdes, c’est un humain avec une queue. Après un mini-conseil auquel j’ai participé, Maître Charly m’a proposé de l’accompagner au sanctuaire druidique. C’est l’endroit où Bella la sanglante a emmené les loups de notre clan. Notre groupe est composé de Charly, d’un autre humain également avec une queue, d’une naine, d’un elfe qui est probablement un rodeur puisqu’il manie avec soin un arc. Il y a également la femme souris et Polly, un druide qui a l’apparence d’un gros corbeau mais il n’a pas l’air comestible.

Après 3 heures de marche vers l’est, nous sommes arrivés à l’endroit dit. J’ai tout de suite repéré des traces fraîches du passage de loups. Ils semblent se regrouper à la nuit tombée. Il y avait également un poulet géant sur l’une de ces drôles de pierres qui pointent vers le ciel. Sur l’une d’elles, j’ai pu déchiffrer du géant. Le corbeau dénommé Polly nous a dit qu’il fallait boire un étrange liquide blanchâtre qui sortait du gros poulet afin de ne pas être affectés par une brume émanant d’une faille.

Après avoir bu cette substance dans des restes d’amphores qui jonchaient le sol, nous nous sommes enfoncés sous terre par la faille et la brume s’est épaissie. Après quelques dizaines de minutes passées dans les profondeurs, j’ai décelé des traces que j’ai reconnu comme étant celles d’un groupe de kuo-toas. Nous avons traversé une petite étendue d’eau et Maître Charlie a eu l’obligeance de me porter. La brume s’est considérablement épaissie et nous avons atteint ce qui semblait être sa source ; et l’antre d’une créature provenant du chaos d’après ce que nous a expliqué par suite Bargash (l’autre humain à queue). Charlie a tenté d’engagé la discussion avec le monstre aux yeux rouges qui lui a répondu par un « RRRROOOARGHHHH » en se jetant sur notre petit groupe. En bon gobelin, j’étais resté à la traine pour protéger nos arrières. La bestiole semblait à moitié transparente mais nous l’avons défait. Sa tanière ne recelait rien et la brume semblait ne plus être aussi dense.

Nous avons donc fait demi-tour pour tomber dans une caverne sur un groupe d’une quinzaine de kuo-toas accompagné d’un gros lézard qui nous attendaient. Après une volée de tridents de leur part, ils nous ont chargé. Maître Charlie s’est jeté dans la mêlée suivi par les autres membres du groupe. Aidé par la magie de Polly qui a rendu les créatures plus visibles, l’elfe et moi avons décoché nos flèches traits après traits. Je reviens sur mes propos concernant l’elfe :  « Avoir un bel arc, ne fait pas le rodeur ». Je n’ai jamais vu autant de magie se déchainer. Polly a décapité le lézard avec un fouet sorti de nulle part. Le nain appelait à l’aide quelqu’un ; probablement son Dieu. Même la femme souris qui paraissait toute mimi s’est jetée dans la mêlée. Le combat s’est très vite terminé et magnanime je n’ai pas voulu abattre le dernier kuo-toas qui fuyait. Il faut qu’il raconte à sa tribu qu’il n’est pas bon de nous attaquer et d’aller fureter sur notre territoire.

J’ai pour ma part tuer au moins 6 de ces kuo-toas. Polly m’a d’ailleurs plus tard comparé à un certain Robin des bois, sûrement un rodeur de sa connaissance. Nous sommes ressortis avec un prisonnier qui nous a dit que des morts vivants avaient envahis leur territoire et qu’ils étaient ici en tant qu’éclaireurs afin de trouver un site sûr.

Druck le gobelin.

[Lazarock]

[Séance 10 le 13/11/18 : Poly] - Compte-rendu

8 mai 1228
Aujourd’hui, c’est à mon tour de poser une annonce sur le tableau de la guilde. J’ai besoin de compagnons pour aller purifier le cercle druidique jusqu’alors occupé par Bella la sorcière. Nous partirons dans deux jours, le temps que chacun puisse s’organiser et se préparer. Cette mission ne présente pas énormément de risques, tout au plus devrions nous affronter quelques loups, la zone en étant supposément infectée. Le rendez-vous est donné au fort Schlipak, permettant d’ors et déjà de faire le tri entre les aventuriers aguerris et les plus faibles. J’espère que mes compagnons d’arme seront à la hauteur de cette expédition, et que nous n’aurons pas de blessés graves à déplorer cette fois. 10 mai 1228 C’est aujourd’hui que nous partons. Que je suis heureux de voir des visages familiers ! Charlie le Sourire & Dame Crystale, solides et fidèles compagnons d’aventures (bien que Charlie soit un peu excentrique), permettront à notre compagnie d’affronter tous les dangers imaginables. Frère Stiopa me manque tout de même un peu, son épaisse fourrure m’inspirait les plus folles des transformations. Il n’a pas souhaité se joindre à nous, trop occupé à d’autres tâches semble-t-il. De nouvelles têtes ont aussi pointé à l’horizon, alors que la neige fondait tranquillement sur la plaine. Une femme souris, un humain, un elfe et un … Gobelin (?) semblant bien connaître Charlie, il passait son temps à l’appeler “Maître Charlie” se sont joint à notre petite compagnie. Un groupe encore une fois excentrique, mais un peu d’aide n’est jamais de refus ! Alors que nous allions nous mettre en route, j’ai entendu le pauvre gobelin se plaindre de maux de ventre liés à sa faim non assouvie depuis des semaines. J’ai tenté de lui donner une de mes baies, mais voilà que le bougre s’est enfui, comme paniqué à l’idée de manger un aliment magique… Moi qui pensais que les gobelins pouvaient tout manger sans être malade, il semblerait que j’ai encore à apprendre de ces créatures. Nous partîmes donc en direction du cercle des loups. Une fois sur place, une rapide inspection des lieux ne nous appris pas grand chose de l’état de ce sanctuaire, et seule une faille laissant s’échapper un gaz très malodorant restait à explorer. Alors que nous étions en train de discuter, je vis sur une des roches un Kenku fantomatique nous observer. Si chacun semblait le voir, je ne comprends guères leurs élucubrations, notamment celles de Druck, le gobelin gourmet, qui me dit voir un poulet. Il semblerait qu’il ne soit même pas assez intelligent pour reconnaitre un Kenku alors qu’il en a un à côté de lui … Après quelques échanges avec notre scrutateur, celui-ci nous informe de la menace du gaz qui s’échappe de la faille. Il est de notre devoir d’aller purifier cet antre ! … Mais comment faire ? C’est alors que notre étrange compagnon nous proposa de boire son sang, pour pouvoir respirer sans crainte les vapeurs a priori toxiques. Il se trancha le poignet, et un liquide blanc sorti de ses veines, se répandant sur les tessons ci et là au sol. Nous en tendant un à chacun, ce fut d’abord Charlie qui y goûta. Sans effet secondaire apparent, nous avons tous les uns après les autres tenté notre chance. Après avoir vérifié qu’il ne se passait rien de regrettable, nous sommes descendu dans la faille. Dans le noir, la brume et les odeurs, j’avoue avoir du mal à me souvenir de ce qu’il s’y est passé. Nous avons affronté une ombre scintillant de rose, je crois que c’est moi qui ait fait ça, mais … j’ai du mal à m’en souvenir, que nous avons oscis avec une facilité étonnante. Si-tôt celle-ci terrassée, la brume s’est faite plus fine et mes souvenirs moins troubles. Alors que nous allions en direction de la sortie, nous sommes tombés nez à nez avec une douzaine de kuo-toas, prêts à en découdre, avec leur chef, un lézard géant. Si le combat semblait ardu en première instance, leur chef fonçant sans crier gare sur notre troupe, mes compagnons d’armes, menés par Dame Crystale & un Charlie protégé par ma magie, ont rapidement repris le dessus, aidé par un soutien à distance sans faille de Druck, faisant des merveilles à l’arc. S’il n’est pas très intelligent, au moins, il sait viser. Pas de quartiers, un prisonnier. Une fois le reptile tombé sous les coups de mes lianes magiques, les kuo-toas restant ont tenté de fuir, mais éclairés de bleu cette fois-ci, histoire de varier les plaisirs. Tombant les uns après les autres, un seul de nos assaillants s’en sorti indemne, immédiatement sécurisé par Dame Crystale, bien décidée à mener “l’interrogatoire”. Sur le chemin du retour, notre prisonnier nous a parlé d’invasion. Qu’importe, nous avons plus urgent à faire, d’autant que le chemin permettant de porter assistance à ces créatures nous est impraticable… Pour l’instant. Lien vers l'ensemble des comptes rendus de Poly.

[Dandy]

Ajout des dernières aventures de Charlie.

[Damoc]

[compte rendu du 13/11/2018]

Fragment de l'ode des péripéties du paladin Bargash de Korünn, attribuée au ménestrel Damoc le Mabouldingue

En ce jour de mai, Bargash se trouvait en Fort Shlipack. Ces quelques semaines après les vœux de dame Crystale avaient vu s'opérer en Bargash un changement notable.
Après sa première échauffourée, il apparaissait plus sûr de lui, plus déterminé. Leurré hors de Kazbek par la promesse d'une aventure et de la gloire associée, Bargash fut tiré de son morose ennui lorsque le perturbant Charlie le Sourire sonna l'alarme. Rejoignant les différents explorateurs au sommet du fort, il pu voir une étrange scène. A l'approche du fort, un grand tricératops laineux portant une nacelle était survolé par un hippogryphe femelle. Charlie toujours prêt Sotto Voce ou bien est-ce prête ? à exploiter toute opportunité se prépara à capturer la créature tandis que dame Crystale et le croassant druide Poly réservèrent leur Jugement. Bargash ne cherchant qu'à se distraire, n'avait pas d'opinion sur la question.
Toute cette agitation ne fut toutefois que futile exercice car la créature prit la fuite, laissant les explorateurs du fort rencontrer les occupants de la nacelle.
Incidemment, le tricératops laineux répondant au doux nom de marguerite était la monture d'une muridée, Daphné Trottemenu. Cette dernière avait été engagée pour transporter différentes fournitures pour le fort dont une cargaison de bière naine. Sotto Voce: Essentiellement une cargaison de bière naine.
Les autres occupants de la nacelle étaient Grindol le cousin de Dame Cristal qui ne démontrait pas une grande vaillance, Aramis, un elfe d'apparence encore plus juvénile que ses semblables ainsi que Druk, un prisonnier gobelin.
L'apparition de ce gobelin occasiona une cacophonie d'opinions au fort déplaisir de Bargash. Ce fort besoin d'autorité ne parvint toutefois pas à le pousser à assumer le commandement, nous n'en sommes pas encore là de l'histoire du triste paladin...

Le fragment est trop endommagé, ce passage est perdu

... suivre le druide Poly qui souhaitait s'enquérir de l'état d'un cercle druidique. A la suite d'un échange avec un étrange esprit, la troupe s'engoufra dans une fissure à flanc de montagne à la recherche d'une source de corruption. Moult traces semblaient indiquer la présence de créatures au sein de cette grotte labyrinthinque mais la source de corruption semblait se situer hors des passages fréquentés par ces creatures.
La troupe menée par ses deux membres les mieux protégés, dame Crystale et Bargash arrivèrent dans une sinistre grotte. Une indistincte forme pour laquelle deux lueurs écarlates semblaient lui servir de sinistre regard se dressa devant eux. Charlie, selon sa nature Sotto Voce Et hop avec cette formule on esquive l'indétermination sur le genre de Charlie tenta de lui adresser quelques mots. L’échec de cette tentative fut apparent lorsque la créature, une quelconque émanation du chaos, l'attaqua. Sans autre forme de procès, les aventuriers déversèrent leur furie: Druck et Aramis l'assaillirent de flèches, les autres combattants firent pleuvoir de puissants coups. Dame Crystale, dans une démonstration de subtilité naine fit usage du châtiment tonitruant, annonçant fort et clair à cet univers enclos, sa majestueuse présence.
La créature une fois vaincue, la corruption commença de se dissiper. Toujours menée par les deux vaillants paladins, les aventuriers furent pris en embuscade par une dizaine de Shauagins accompagnés d'une bulette. Bargash et dame Crystale furent rejoints à l'avant garde par Charlie et son étrange épée magique tandis que Druck fit voler ses traits mortels et que Daphné se réservait le rôle de franc-tireuse occissant les ennemis qui tentaient de franchir le mur d'acier des paladins. Poly quant à lui usa des pouvoirs de la nature pour tourner une situation qui aurait pu être délicate en une victoire écrasante. La bulette fut la première victime suivie chacun leurs tours par les Shauagins tant et si bien que lorsque qu'il ne resta plus que quelques assaillants, ces derniers prirent la fuite....

Le fragment est trop endommagé, ce passage est perdu

... dirigèrent vers la sortie

[Damoc]

[Compte rendu du 18 /12/2018] (ce compte rendu est placé avant celui du 11/12/2018 pour des questions d'ordre chronologique des expéditions)

Fragment de la dithyrambique ode des péripétie de Bargash de Korünn par Damoc le Mabouldingue

Au sortir de la grotte du cercles des loups, Bargash et ses compagnons, la directe dame paladine Crystale, l'étrange Charlie sourire, le caquetant druide Poly, l'affable gobelin Druck et la pugnace Daphné Trottemenu rencontrèrent une nouvelle fois l'esprit gardien du sanctuaire.
Cet esprit totémique par intérim ne se sentait plus de joie et exprimait sa gratitude d'une volubile manière. Étrangement le langage de cet esprit pouvait être entendu par l'ensemble des explorateurs. Il enjoignit Poly de recevoir les instructions de son maïtre Serricorne au moyen d'une vision onirique.
Poly se prépara pour cette rencontre primale tandis que dame Crystale restreignit son agressif prisonnier Kuo-Toa Sotto Voce : Rappelez vous toutefois que cette naine n'est pas une grande spécialiste du matelotage et que son nœud manquait de la finition généralement associée avec les œuvres naines et décida de monter la garde. Toutefois, alors que Bargash comptait profiter d'une bonne nuit de repos, il fut surpris de reprendre connaissance au sein de son rêve. Au sein de ce paysage fluctuant, notre paladin écarlate se trouvait changé en loup. Ses compagnons également sous forme lupine observaient l'esprit gardien stagiaire faire des rondes au sommet du cercle pierre. En lieu et place de la forme changeante par laquelle l'esprit s'était révélé jusque là, son apparence était celle d'un loup paré de symboles mystiques lumineux. Sotto voce : En même temps des symboles bleus et lumineux pour un avatar c'est un peu la norme ....
Alors que le loup occulte continuait ses rondes en énonçant d'étranges vers de poésie druidique, Bargash aperçu les formes supines du groupe d'aventuriers, la sienne incluse. Le loup-Druck alla lécher son corps assoupi, tandis que Bargash d'un regard sur les alentours pu observer à l'orée de la forêt une meute de loups montant vigile, leurs yeux miroirs d'une lueur bleutée de plus en plus présente. Si les loups encerclaient les pierres, une volée de chouettes silencieusement patrouillaient les airs.
C'est alors qu'une ténèbre menaçante émana du puits sacré à quelques encablures de cercle de pierres dressées. Cette ténèbre se concrétisa sous la forme d'un sinistre pilier faisant le pendant de la lumière mystique de cercle et duquel jaillit ce qui ne pouvait être décrit autrement que comme un loup corrompu, ses traits déformés par une haine vicieuse.
La monstruosité ayant menacé Poly des pires tourments pour oser tenter de purifier ce sanctuaire, Bargash et ses compagnons s'en prirent au loup ténébreux. Une épique bataille s'ensuivit durant laquelle les explorateurs endurèrent le terrifiant souffle glacé de leur ennemi pour achever une victoire sur le fil.
Alors que les ténèbres se dissipaient, les chouettes piquèrent vers le puits sacré Sotto Voce : un comportement plus digne d'un vautour que d'une chouette si vous voulez mon avis. Sur la margelle de celui-ci les tessons de poterie qui auparavant l'agrémentaient étaient restaurées sous forme de coupelles dont deux contenaient un liquide vert luminescent. L'apparence de l'une des chouette se voila un instant pour révéler Sarrastra la fée. celle-ci s'empara des deux coupes emplies et commença de s'envoler avant d'être interpelée par l'esprit-loup répondant au nom de Croc Subtil juché sur les pierres du sanctuaire.
Croc-Subtil et Sarrastra ... sang d'Eglantine la driade ... promesse... emprisonnement ... vers l'est . Le fragment est endommagé, ce passage est perdu.
Au réveil, point de chouettes mais la meute patientait tranquillement. Sous l'impulsion de Druck, les compagnons interagirent avec les loups pour gagner leur confiance et les lier à l'affable gobelin. Alors que la meute renouait son entente, une communauté de gobelins badauds s'installa au sommet de la falaise en surplomb alors que l'ennemi juré de Druck, un gobelin emplumé monté sur sa monture à triple gonade Sotto Voce: Saleté de mutants, ça vous filerait un complexe au meilleurs des étalons vitupéra des insanités
Sans tergiverser, dame Crystale reconnaissant le gobelin qui lui avait brisé un poignet décida de lui signifier son déplaisir et le chargea bille en tête.
Ce que Bargash et les autres explorateurs découvrirent c'est qu'outre ce gobelin agressif, leurs ennemis incluaient également l'ogre Bert Sotto Voce : son titre exact est l'ogre Bert aux Puants Pieds ainsi qu'une douzaine d'elfes noirs. Comme pour la bataille contre les Kuo-Toa, Bargash, Crystale et Charlie servirent de ligne de front tandis que Daphné utilisait des techniques de harcèlement sur les flancs. Toutefois aveuglé par la rage, l'ennemi juré de Druck concentrait ses efforts sur le pauvre gobelin alors même que celui-ci démontrait son adresse à l'arc en ajoutant quelques flèches dans la bedaine de Bert. Poly sous forme d'ours tenta de s'interposer mais le pauvre gobelin finit tout de même par être mis à terre. En un autre point de l'échauffourée, la situation était aussi difficile pour Charlie dont les sorts étaient contrés par les elfes noirs. La situation était mal engagée et même dame Crystale sembla vaciller. Charlie alors tenta le tout pour le tout et menaçant Bert de son épée maléfique, il somma les ennemis de se rendre.
Une majorité d'elfe noirs acceptèrent de se rendre mais pas tous. Bargash, démontrant la philosophie que seuls les ennemis morts ou à l'esprit brisé pouvaient être considérés comme vaincu, s'employa à occire les quelques rares ayant encore des velléités de combattre. Le gobelin emplumé pour sa part prit la fuite alors que les gobelins spectateurs scandaient le nom de Druck.

Fin du fragment

[Damoc]

[Compte rendu du 11/12/2018] (ce compte rendu est placé après celui du 18 /12/2018 pour des raisons d'ordre chronologique des expéditions)

Fragment de la dithyrambique ode des péripétie de Bargash de Korünn par Damoc le Mabouldingue

En ce jour Bargash avait décidé de rester oisif et se rafraîchir à l'auberge de Kazbek quand la très directe dame Crystale fit irruption en proclamant haut et fort sont intention de s'enquérir de l'étrange malédiction du sanctuaire des anciens. Cette déclaration tonitruante ruina l'air de joyeuse libation poussant nombre de nains Fiertrogne à faire leur sortie.
Malgré tout le respect qu'il portait à dame Crystale, Bargash ne souhaitait nullement faire le pendant des humeurs héroïques de la paladine et décida de s'éclipser. Sotto Voce : on le comprend, hein! Ses tendances mélodramatiques ayant quelque peu été érodées par le rabot de la dure réalité, Bargash décida de remplacer sa cuirasse étincelante fort impressionnante par un matériel peut être moins clinquant mais plus adapté à l'importante tâche de préserver son intégrité physique Sotto Voce : Je me demande pourquoi je précise le type d'intégrité. Si une armure pouvait préserver l'intégrité morale ça se saurait.
Accompagné d'Arame l'elfe juvénile ainsi que de Ganesh le moine gnome, Bargash se rendit à la boutique de curiosités de Briquenbrock. Par chance le gnome sournois disposait précisément d'une cotte de maille de seconde main, certes quelque peu malodorante mais autrement tout à fait apte à remplir son office. En dépit d'âpres négociations Bargash ne put que se morfondre en constatant ses économies ravagées. Notre paladin se consola en se disant que sa vie méritait bien le noble sacrifice de ses devises. Sotto Voce : On se rend bien compte que ceci ne put se produire qu'au cours des premiers faits d'arme de Bargash. Même un personnage aussi âpre au gain qu' Ernest Briquenbrock n'aurait pas osé une action similaire en face du Bargash de Korünn que nous connaissons.
Après avoir rangé son ancienne cuirasse .... impressionnant juge ...ensemble vers le sanctuaire. Le fragment est très endommagé, ce passage est perdu
Au sein du sanctuaire, Bargash déclina une nouvelle entrevue avec Mirabelle Fiertrogne, estimant que cette figure d'autorité déclinante n'éveillerait en lui des velléités tyraniques. En lieu et place, il décida de se renseigner auprès de l'archiviste du sanctuaire. Après avoir enduré les idiosyncrasies Sotto Vocce : Il a de la chance de ne pas avoir du subir des idioties sacrées du nain à l'attention volage, Bargash put confirmer qu'une longue liste de malheureux avaient été victimes du démon de l'énigme.
Déterminés à élucider ce mystère les compagnons suivirent le druide Poly dans les anciens égouts sous le sanctuaire en quête de la présence malfaisante qui avait ému le caquetant kenku. Au cœur de ce réseau de tunnels, les explorateurs s'aventurèrent dans le domaine couvert de toiles d'une monstruosité : une aberration mi femme, mi crustacé aux tendances arachnides. Certes lors de ce combat, Bargash ne se couvrit pas précisément de gloire mais il s'en sortit avec l'honneur moins entaché que le rôdeur Aram qui contribua à l'échauffourée en rendant tripes et boyaux.
Après s’être reposé de cette aventure, les compagnons retournèrent au sanctuaire où dame Crystale mena à bien la tâche de résoudre l'énigme. Une étrange créature avide d'énigmes et visiblement friande de ceux incapables d'y répondre apparut alors, les informant des noms des trois ancêtres oubliés que dame Crystale s'empressa de graver sur les statues.
Fin du fragment

Bon je suis à jour de mes compte-rendus pour le moment mais j'ai un peu l'impression de monopoliser le fil de discussion ^^

[Vel]

Assise en tailleur, armoiries et armes du clan Rochebrune installées cérémonieusement autour de l’argile sacré,  amulette de l’ordre du mythril autour du cou Crystale prononça les derniers mots de sa prière. 
 
Jetant de sa main gauche la poussière de cristaux, établissant ainsi la connexion, l’argile se mis à se mouvoir, prenant différentes formes des visages des ancêtres du clan avant de s’arrêter sur celui de Tharec le puissant.

[...]

Vénérable et glorieux aïeul, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
 
Vrai qu’ça fait pas longtemps qu’on s’est parlé ! A peine l’début d’cette semaine, en fait. ‘pis je suis en train d’finir mon sac là pour r’partir à la passe de Kazbek, lever la malédiction qui tue lâchement nos honorables frères nains.
 
J’vous f’rais mon rapport dès qu’j’en saurai plus sur c’t’histoire !
 
[…]
 
Serrant son poing droit, contenant sa colère à la mention du gobelin
 
Cette méprisable peau bleue était là, ouai !
 
« Brak » qu’y s’appelle, si j’en crois not’ prisonnier en rééducation. Ce lâche, en plus d’refuser d’m’affronter en duel pour tenter d’laver son honneur, nous a agressés en compagnie d’l’autre Ogre qui avait fui quand on avait été à sa rencontre dans sa tanière, et d’une troupe de drows !
 
Entre créatures maléfiques et déloyales, j’dois avouer Maitre qu’ils savent s’coordonner. En large surnombre, ces lâches s’en sont pris immédiat’ment à nos plus faibles du groupe : à commencer par l’honorable Poly qui s’est vite r’trouver à affronter en duel ce « Brak » et un reptile géant f’sant bien 2 fois sa taille !
 
J’avoue Maitre qu’j’aurai bien b’soin d’vos conseils sur comment affronter des ennemis perfides en aussi grand surnombre ! 

A cette bataille, j’étais tout le temps seule face à 3 drow à la fois, tout en cherchant à protéger dans mon dos mes compagnons des coups les plus violents. 
L’un d’eux, d’ailleurs, fut si puissant qu’il me proj’ta plusieurs mètres, tandis qu’un autre coup de griffe, à l’origine destiné vers not’ oiseau d’combat, me sonna bien plusieurs instants ‘vant qu’je reprenne total’ment mes esprits.
 
[…] 
 
Charlie, pendant qu’l’écuyer Barglash et moi l’couvrions, a réussi à obtenir la reddition d’l’ogre et d’ses drows.
 
Oui, « Charlie ». L’même qu’y passe son temps à faire n’importe quoi : cette fois, y s’est mis à réfléchir ! La magie du puit qui l’aurait soigné peut être ? J’attend d’voir : de toutes façons, j’pense pas r’passer avant un moment au fort, maint’nant qu’j’retourne à Kazbek…
 
‘tous cas, ces drows et l’ogre sont au cachot. Comme le « kuo-toa », dont l’village est menacé par les zombies. Ca s’ra ma prochaine priorité au r’tour de Kazbek : j’reste persuadée qu’ces créatures sont agressives uniqu’ment car elles y sont obligées.
 
[…]
 
C’lâche a encore réussi à s’enfuir. C’est qu’c’est rapide un réptile comme l’sien ! Il a réussi à distancer Poly et moi-même avant même qu’on ait l’temps d’réagir…   
 
Sur mon marteau, c’couard ne s’échapp’ra pas la prochaine fois !
 
[…]
 
Au final, ouai, ‘l’était maudit ce cercle de pierre. Enfin, je crois : c’est assez confus...
 
J’me souviens qu’l’esprit nain a parlé d’un gardien venant la nuit. J’crois qu’à un moment, on a choisi d’camper au puit pendant que j’montais la garde.
Y a un passage aussi où j’étais transformée en loup, où y avait un loup maudit nous attaquant, mais pareil : trou noir.
 
‘finPoly a dit qu’maintenant il était le gardien de cet endroit : donc ça doit vouloir dire qu’il est plus purifié !
 
[…]
 
Prochaine étape : les 3 statues maudites du sanctuaire !

[Lazarock]

[Séance 11 le  18 /12/2018 : Poly] - Compte-rendu (ce compte rendu est placé avant celui du 11/12/2018 pour des questions d'ordre chronologique des expéditions)

Alors que je remontais à la surface, je sentis le regard timide du Gobelin posé sur moi.
Me tournant alors pour observer à mon tour Druk, ce dernier m’adressa quelques mots

Maître Poly ; moi pas très aux faits de votre magie. Vous vouloir purifier le cercle d'après ce que Druk a compris. Mais qu'esse ki va arriver aux loups ? Eux être loups de la main rouge, ma tribu. Ma famille, enfin je veux dire ancienne famille. Eux gentils. Pas leurs arriver du mal ? Nous quand on veut purifier ; c'est méthode gobeline un peu différente j'imagine de vous.

Draoyk être la chef de meute, moi aimerai si possible de la prendre à mes côtés. Elle puissante, elle protectrice de la meute et bonne louve. Pourriez-vous en parler à Maître Charly si possible pour moi d'avoir Draoyk ? Si Maître Charly veut fédérer les gobelins de la main rouge, il lui faut des loups.Vous aimez animals, vous pas faire de mal aux loups ?

Interloqué tout autant qu'amusé, je n'aurais jamais imaginé un gobelin ressentir une telle émotion.
A vrai dire, c'est bien la première fois que je rencontre un gobelin ayant le temps de formuler une phrase intelligible.

Prenant quelques instants pour réfléchir, je répondis
Druk, comme tu l'as vue la source est corrompue, et il est de mon devoir de la purifier.
Si quiconque s'oppose à cela, nous devrons nous en débarrasser, loups ou pas.
N'aies crainte concernant les loups, je n'ai aucune raison de leur faire du mal, bien au contraire, je souhaite leur rendre un lieu pur pour apaiser leurs esprits.

Le temps qu'ils n'attaquent pas les voyageurs et qu'ils cohabitent avec moi en ces lieux, aucun mal ne leur sera fait.

Concernant ta ... drôle de demande (?), je ne vois aucune objection à ce que tu te fasses une alliée de Draoyk, en revanche je ne pourrais pas inférer entre Charly & toi
Je serais même très intéressé à la rencontrer, afin que nous puissions échanger sur l'avenir de cet endroit, et trouver les compromis nécessaires.
Remontant à la surface, nous nous sommes retrouvés face à Kokac, visiblement surpris de nous voir revenir tous, sains et saufs. Après quelques vains échanges, impossible d’avoir une discussion constructive avec ce “stagiaire”, nous nous sommes résignés à suivre les conseils de l’esprit qui nous indiquait que son maître se montrerait dans nos rêves pour nous expliquer comment purifier le puit sacré. Afin de faciliter la rencontre avec l’esprit du maître passé du cercle des loups, la décision fut prise de monter le camps au sein même du cercle. Crystale & notre camarade muriné ont décidé de prendre le premier tour de garde, tandis que je sentais les loups s’accumuler aux alentours, gardant cependant leurs distances. Certains hurlaient, un hurlement plein de violence, je crains le pire. Durant la nuit, je fis un drôle de rêve : J’étais un loup. Jusque là, rien de très étonnant, de par le don qui m’a été donné par la Nature, je peux canaliser l’énergie m’environnant pour me transformer en un animal qui m’est familier. Non. Ce qui m’a choqué, c’est que je pouvais voir mon corps endormi, et que je dansais autour de celui-ci accompagné d’autres loups que je n’ai pas tardé à identifier comme le reste de mes compagnons, eux aussi transformés en loups. Intrigués & envoutés, dansant en ronde, suivant un magnifique loup bleu, astral, une ombre plus malfaisante fit son apparition à l’orée de la forêt. Un esprit corrompu, ayant pris l’apparence d’un loup, tenta un moment de m’empêcher de purifier le cercle, me menaçant et m’incitant à fuir le cercle des loups. Face à mon refus, le combat semblait inévitable. Je.. Je ne me souviens pas très bien ce qu’il s’est passé après m’être transformé en ours. Tout ce que je peux affirmer, c’est qu’une fois mes esprits repris, le loup était terrassé et des chouettes étaient en train de plonger sur des coupelles, situées à l’endroit où les tessons étaient durant la journée, remplies d’un étrange liquide vert. Je n’avais pas vu de chouettes s’approcher du cercle, mais en en parlant avec mes camarades, elles tournaient autour du cercle durant notre combat. Alors que l’une des chouettes changea de forme pour révéler une femme du nom de Sarrastra, l’esprit loup, Croc-Subtil, entama une discussion avec elle. Il semblerait que le liquide vert soit le sang de la dryade, amante du druide protecteur du cercle précédent, et que celui-ci permettraient de restaurer un arbre corrompu par … l’urine d’un dragon ? J’appris par la suite que ce n’était pas la première fois que Charlie rencontrait Sarrastra et qu’elle avait déjà confié à sa troupe de l’époque une mission relative à son mari, emprisonné. Mais les propos étaient étranges. Sarrastra semblait dire à Croc-Subtil qu’elle avait demandé à Charlie de s’assurer que son mari reste enfermé, tandis que Charlie disait l’exact opposé… A peine eut-elle disparu, nous nous sommes réveillés, cette fois ci dans nos corps. Reprenant les instructions laissées par Croc-Subtil, j’ai récupéré une coupelle d’eau de la cascade avoisinante pour remplir le puit. Etrangement, une seule coupelle sembla suffisante pour remplir le puit gigantesque. J’entrepris alors un rituel épuisant pour purifier le puit, qui prit soudain feu. Récupérant la coupelle précédente, je suivi la dernière instruction, et en bu une gorgée. Je ne saurais pas décrire quelle sensation j’ai pu ressentir à ce moment. C’était comme si je me tenais devant une porte ouverte, me séparant d’un lieu familier et chaleureux. Je me sentais comme attiré, comme si j’avais toujours connu cet endroit et que mon seul désir était d’y retourner. Alors, un esprit apparu et me posa un dilemne auquel je n’étais pas préparé. “Pour devenir protecteur du cercle des loups, il faut que tu renonces à ton cycle de réincarnation. A ta mort, ton énergie appartiendra à cet endroit et viendra protéger ton successeur, mais jamais tu ne pourras te réincarner.” Instinctivement, je répondis que j’acceptais ces conditions. Avec le recul, je me dis que je comprenais pourquoi mon Maître avait toujours refusé de m’expliquer comment il était devenu protecteur de la forêt, mais je compris par la même occasion sa dévotion à la protéger. Vouer sa vie à la protection d’un cercle est un engagement puissant, allant au delà de la vie physique d’une personne, et je venais d’en prendre pleinement conscience. Le rituel ainsi terminé, une horde de loup arriva à l’orée de la forêt, menée par Draoyk. Les loups venaient renouer le pacte de sang qu’ils avaient avec la tribu des mains rouges. Druck, alors totalement captivé par le spectacle se déroulant devant lui, se saisit de cette occasion pour entamer le pacte, en sa qualité de seul représentant des mains rouges présent à ce moment. Une fois que les loups lui firent voeux d’allégeance, des cors retentirent en haut de la falaise. Le reste de la tribu des mains rouges venait d’arriver pour renouer le pacte avec les loups, trop tard. Alors que nous regardions autour de nous, nous préparant à l’affrontement, nous avons aperçu une vieille connaissance à l’orée de la forêt : Le champion gobelin. Coiffé d’un chapeau de plumes, monté sur un allosaurus à trois bourses, il était accompagné de Bert et d’une dizaine d’elfes noirs. Aveuglée par la colère devant celui qui lui avait brisé le poignet, Crystale fonça tête baissée sur le champion gobelin, tandis que celui-ci menaçait Druck. Mes connaissances en gobelin sont assez faibles, mais vu le ton provocateur, je jurerai qu’il l’a défié en duel. Trop tard, Crystale & Charlie étaient déjà partis pour les occire, lui & Bert. Là encore, mes souvenirs sont flous, je pense que c’est du à la forme d’ours que je revêt. Je ne suis pas encore totalement habitué à celle-ci. Je me souviens juste m’être interposé entre le champion gobelin et Druck, au sol, le temps de soigner celui-ci à distance alors qu’il gisait, rendu chaos par une flèche bien placée de la part de son nemesis, galvanisé par les encouragements de la tribu restée en hauteur pour assister au combat. Aidé par dame Crystale venue me prêter main forte pour retenir l’allosaure, surprenamment puissant, nous avons réussi à contenir l’attaque et à mettre en déroute l’animal & le gobelin tandis que Charlie soumettait à sa volontée Bert et plusieurs de ses elfes noirs. Nous aurions pu pourchasser le champion au travers les bois alors qu’il fuyait, mais nous avions subi suffisamment de dégâts pour ne pas se lancer dans une poursuite éreintante. Victorieux, Druck devint alors le seul représentant de la main rouge pour la horde de loups, qui disparu dans les bois, sous l’ovation du reste de la tribu. A mon grand étonnement, Charlie ne souhaitait pas abattre Bert, mais plutôt le garder prisonnier. Cela fait plusieurs fois que je le vois faire, et si je ne le connaissais pas, je pourrais être tenté de croire qu’il essaie de faire une prison remplie d’un représentant de chaque espèce. https://docs.google.com/document/d/1Biqr2Xa32yaeOop45UDcd5NNex_u2dQ5tbbSzILSDLg/edit

[Melendil]

Chère Grand Ma Quatre-dents, voici les évènements qui se sont déroulés avant votre arrivée avec le reste du clan des mains rouges pour assister à notre triomphe :

Alors que nous remontions à la surface après avoir tué une quinzaine de kuo-toas, je me suis entretenu avec Maître Poly afin de savoir ce qu’il adviendrait des loups du cercle s’il réussissait la purification. Je m’inquiétais surtout pour Draoyk, la chef de meute. C’est par elle que les Mains Rouges sont liés au clan des loups.

Le druide Poly m’assura qu’il devait préserver le lieu quels que soient les dangers mais qu’il ferait le nécessaire afin de ne pas nuire à la horde. Mais il m’a également dit qu’il devait mener à terme sa noble mission. J’ai foi en lui car il a l’air bon et semble savoir ce qu’il fait.

Pendant notre remontée, j’ai essayé d’en toucher 2 mots à Maître Charlie mais celui-ci m’a semblé plus évasif dans ses propos.
Après avoir regagné la surface, le kenku a entamé une conversation avec Kakouak, l’esprit stagiaire de Serricorne. Etrangement nous comprenions ce dernier alors que la veille ses propos nous étaient incompréhensibles.

Le poulet délire quelque peu, il tourne et se trémousse au sommet d’un des menhirs du cercle.
Il nous annonce que nous devons attendre un rêve. Notre prisonnier kuo-toa nous a insultés et traités d’hérétiques. Maîtresse Crystale l’a attaché solidement. Bargash quant à lui voulait lui casser les dents.

Notre druide a détecté la présence de nombreux loups tout autour de nous. Ils semblaient belliqueux selon lui.
Nous avons donc décidé de prendre un peu de repos sur place car Maître Charlie est gravement blessé. Des tours de garde ont été instaurés. Maitresse Crystale et la jeune Daphné se sont portées volontaires.

‘Je rêve que je suis un loup, étrange sensation que celle-ci. Moi qui dois-être le seul à les avoir côtoyés de si près. En relevant ma tête de canidé, je me vois endormi ainsi que mes autres compagnons. Nous sommes des canis lupus tournant autour de notre campement. Kakouak est également présent ; il a la forme d’un magnifique loup bleu avec d’étranges symboles. Il récite une sorte de litanie, un poème.

Il y a comme une sorte de lumière qui émane du cercle où nos avatars dorment pendant que nous tournons tout autour. Mais du puits que nous devions purifier émane une colonne sombre de non-lumière et un énorme loup d’outre-tombe apparait. Maître Charlie et Poly essaient d’ouvrir la conversation avec lui mais ce dernier semble désappointé quand notre druide dit de lui qu’il est possédé. L’immonde bête annonce notre mort plusieurs fois puis nous attaque sauvagement avec un cône de givre. Le combat fait rage. Pour ma part en tant que loup et lié au clan des mains rouges ; j’essaie de lécher mon avatar gobelin au centre du cercle afin de le réveiller mais en vain. Je me jette dans la mêlée. Maître Charlie par je ne sais quelle magie invoque son épée puis la prend dans sa gueule afin d’embrocher cette créature du chaos. En tant que Druck ; je ne suis pas à l’aise sous cette nouvelle forme et j’accorderai désormais d’avantage de reconnaissance à nos alliés loups.

Maîtresse Crystale est tombée sous le souffle glacé du monstre mais les attaques incessantes de mes compagnons finissent par terrasser cette monstruosité aux yeux rouges. Et nous entendons l’avatar stagiaire dans nos têtes. Celui que l’on nomme Croc le Subtil nous explique le rituel afin de purifier le cercle. J’avoue ne pas porter attention sur les faits. Cascade d’eau, eau, poterie, …’

La lueur du jour nous réveille ; rien ne semble s’être déroulé. Je suis de nouveau Druck le puant et il n’y a aucune trace de combat autour de notre camp. Maîtresse Crystale est vivante, notre prisonnier kuo-toa est toujours là et aussi vindicatif qu’à son habitude. Notre paladine se décide à soigner l’homme-poisson.

Les loups sont toujours présents, nous ne les voyons pas mais sentons leur présence oppressante.

Nous sommes entourés d’une grande quantité de chouettes et l’une des plus grosses se pose sur la margelle du puits. Puis elle se transforme en une femme ailée. Selon mes compagnons elle se nomme Sarrastra. Elle évoque le fait que son mari est emprisonné et qu’elle leur a déjà demandé de l’aide. Mais il semblerait qu’il y ait eu un quiproquo ; elle veut qu’il soit maintenu prisonnier car il est trop volage. Elle s’envole vers l’est entourée de sa cour de chouettes. Elle emporte avec elle 2 coupelles remplies d’un liquide vert.

Alors que j’ai les crocs et que désormais la situation semble redevenue calme ; Maître Poly prend la décision d’aller purifier le puits selon la directive du rêve que nous avons tous reçu. Pour ma part, j’ai repéré une mare où les grenouilles semblent être revenues car la brume nauséabonde qui couvrait ce lieu s’est dissipée. Je pense déjà au petit déjeuner princier que nous ferons alors que notre druide s’évertuera à pratiquer son rituel. Mais dérangé par d’étranges lumières ; je m’affale dans l’eau et bois la tasse.

Après mon retour avec 4 grenouilles bien grasses à notre campement, le kuo-toa se moque de moi. Bargash ne le supportant plus lui colle une taloche. (remarque personnelle : c’était bien la peine que Maîtresse Crystale le soigne).

Maître Poly semble un peu ivre après avoir pratiqué son rituel.

La présence des loups n’a jamais été aussi oppressante. Ils se rapprochent et notre druide établit le contact avec eux. La purification du cercle ayant été faite ; les loups acceptent de renouer le pacte qu’ils ont avec le clan des mains rouges. Etant le seul représentant de mon clan, j’en donc porte la responsabilité
Mes compagnons car je peux désormais les appeler ainsi m’aide à rallier la meute selon des procédés bien différents : Le jeu, l’amitié, le dressage, la confiance, ...
Alors que nous finissions ce rituel, vous Mama Quatre-Dents êtes arrivée accompagnée d’une centaine de survivants de notre terrier. C’est alors qu’est arrivée Brak monté sur son Allosaurus à 3 couilles, Bert (l’ogre) et une douzaine d’elfes noirs.

La suite, vous la connaissez car vous y avez assisté. Les elfes noirs se sont mis à taper sur leurs boucliers afin de procéder à ce Brak voulait : un duel contre Druck le puant. Mais Maitresse Crystale prise de rage s’est élancée en s’époumonant vers Brak, suivie de près par la muridée, Charlie et Bargash. Laissant notre druide et moi-même esseulés à l’arrière.

Le duel n’aura donc pas lieu et le combat était inévitable. J’ai décoché 2 flèches sur Bert. Maître Charlie est arrivé au contact de ce dernier. Notre petit Daphnée n’a pas eu peur et s’est attaquée au premier elfe qui s’est dressé face à elle. Bargash de son côté a fait de même. La riposte des archers elfes ne s’est pas fait attendre. J’ai été frapé par 2 traits.

Mes compagnons ont sous-estimé la maitrise que Brak peut avoir avec son Allosaurus car il s’est désengagé facilement de notre première ligne pour se ruer dans ma direction en me décochant une flèche. Aidé par un sort de grêle d’épines ; j’ai de nouveau subit des dommages. Un des elfes situé en retrait m’a également touché.
J’ai tendu mon arc et atteint encore une fois l’ogre. Voyant que Brak n’avait pour cible que ma personne, Poly s’est élancé vers lui afin de s’interposer. La charge de la paladine sur l’Allosaurus n’a pas déstabilisé Brak qui a démonté et s’est élancé vers moi. Supporté encore une fois par un sort de grêle d’épines ; sa flèche m’a touché et je me suis effondré.
 

En ouvrant les yeux, je vois un ciel grisâtre. En tournant la tête ; je constate que l’herbe est couleur cendre, les arbres sont ternes et rabougris ; et les fleurs ont perdus toutes couleurs.

Je suis observé. Couché sur le sol et criblé de flèches ; je ne ressens plus la douleur et je suis bien, un peu cotonneux ; vaporeux. Je dodeline de la tête et tant bien que mal je me redresse sur un coude. Je constate que le combat fait encore rage mais dans un mouvement éthéré Maître Charlie plante son épée dans l’œil de Bert. Il tient l’ogre en respect mais je me tiens trop loin, trop fatigué pour comprendre ses propos. Les elfes noirs lâchent leurs armes, avons-nous triomphé ?

Je me sens désormais oppressé voir épié. Quelque chose se rapproche de moi. Tournant la tête sur la gauche puis sur la droite ; cherchant de la main mon arc en vain je ne
vois rien mais quelque chose rode autour de moi.

L’atmosphère est lourde et ma vision se trouble, une forme se rapproche de moi mais un regain d’énergie me fait revenir. Le monde est de nouveau plein de couleurs, sons et senteurs.

J’apprends plus tard que c’est Maître Poly qui m’a lancé un sort de soin. Tout me revient, Brak, Bert, les loups. Je me relève pour constater que Brak sur son Allosaurus s’enfuit. J’essaie bien de lui décocher 2 traits mais encore choqué par cette vision ; je ne parviens qu’à le ralentir avant qu’il ne gagne la forêt et disparaisse.

Nous nous retrouverons Brak… Mais je sens que quelque chose guète. Je ne suis plus aussi serein. Les zones d’ombres sont propices à sa présence.

[Lazarock]

[Séance 12 le  11 /12/2018 : Poly] - Compte-rendu  (ce compte rendu est placé après celui du 18 /12/2018 pour des raisons d'ordre chronologique des expéditions)

Cela fait une semaine que le cercle des loups a été purifié.
Si la zone est désormais sûre, je sais qu’il me reste encore beaucoup à découvrir au sud de la passe.

Après avoir passé plusieurs jours à observer la faune et avoir nettoyé l’ancienne habitation du druide du cercle, j’ai décidé de retourner en ville.
La présence de nombreux types de mystioles m’intrigue.

Si mes parents m’ont toujours dit que nous étions bénis des Dieux, je n’avais pas eu la chance d’en rencontrer beaucoup d’autres espèces.
Si je me souviens bien, nous viendrions d'un oiseau récompensé par un Dieu : Quorlinn.

De certains disent, dans les anciennes légendes, que Quorlinn n'était qu'un simple oiseau lorsqu'il a rencontré ce Dieu au nom perdu par le temps. Lui rendant de temps à autres quelques services (récolter des informations, subtiliser quelques babioles à d'autres Dieux pour les enrager), au fil du temps leur relation s'est améliorée, même si elle restait au stade de "Maître/Animal". Prenant de plus en plus de risques pour son Maître, celui-ci prenait aussi plaisir à donner des tâches de plus en plus ardues à Quorlinn.

Pour le récompenser -mais surtout pour que l'escalade de la "grandeur" de ses missions soit plus efficace- le Dieu supérieur décida donc de donner une forme humanoïde à Quorlinn.
La suite de la légende est connue, Quorlinn a mené à bien toutes les missions qui lui étaient confiées, et a fini par avoir une race à son image, nous, les kenkus.

Ce dernier, bien qu'attentionné, ne se sentit pas à la hauteur de la mission qu'il s'était lui-même attribuée : nous protéger.
De fait, comme tout oiseau, il nous apprit à voler, dans tous les sens du terme, espérant que l’on serait suffisamment débrouillards pour ne pas avoir besoin de lui très longtemps. Le vol, étant la première des leçons reçues par les ancêtres kenkus, qui plus est dispensée directement par leur Dieu, était un symbole de force et de valeur. Un kenku volant vite et haut était un fier guerrier de son clan, à qui l'on accordait une appartenance directe à la lignée de Quorlinn. Ceux qui au contraire ne savaient que planer étaient ramenés au rebut de la société, destinés à effectuer les basses tâches que personne ne souhaitait faire.
A cette époque, si la place dans le clan était au plus bas de l'échelle sociale, un kenku intégré n'en restait pas moins bien mieux traité et considéré qu'un exilé.

Malheureusement, suite à des prises de positions malencontreuses et autres infortunes, Quorlinn s’est retrouvé punis par un Dieu supérieur ennemi du Maître de Quorlinn, qui pour se venger nous ôta notre plus grande fierté, le vol.


Mais ce qui est dans le passé lui appartient.

J’étais donc dans la passe de Kazbek à observer, plus ou moins discrètement, les passants.
Pour passer le temps, je reproduisais les mystioles dans les nuages. A la fois ludique et discret, cela me permet de mémoriser les formes & les visages.

Alors que j’échangeais avec le juge de la ville, Dame Crystale est venue me quérir, me proposant une nouvelle expédition.
Peu enclin à repartir au nord, alors que j’étais au contraire venu observer le sud, je lui ai demandé quels bêtes nous serions amenés à rencontrer.
“Des rats” me dit-elle !

Ce n’est pas des plus enchanteur, mais à bien y réfléchir, je n’en ai pas croisé tant que ça.
J’ai donc accepté de la suivre, ainsi que la petite troupe l’ayant déjà ralliée.

Dame Crystale souhaitait résoudre une énigme courant depuis des décennies dans sa famille et ayant tuée de nombreux membres de celle-ci. Coincidence étonnante, cela se passait dans la passe de Kazbek !

Nous partimes donc en direction du sanctuaire, où le jeune Bargash mena les investigations auprès d’un … drôle de personnage.
Un archiviste à l’écriture très marquée, sûrement très âgé, accompagné de ses assistants, répétant et répliquant des tonnes de parchemins.

Profitant d’un moment d’inattention, j’imita à la hâte l’écriture dudit archiviste, nous procurant par la même occasion un laisser passer signé de sa “main”.

Le langage de ces drôles de personnes ne m’intéraissait pas. Je profitais de leurs échanges pour observer le sanctuaire, ouvert sur la ville, et pourtant si sombre une fois à l’intérieur.

Curieux, l’on m’avait annoncé que je pourrais observer quelques rats, je décida de lancer un rituel pour détecter ces bêtes.
Quelques minutes plus tard, et un rituel réalisé à la perfection, je détectais plusieurs présences, en sous sol, dont une gigantesque, malfaisante, corrompue.
Si je n’étais pas protecteur de la passe de Kazbek, il était tout de même de mon devoir de descendre occire cette abomination.

Nous n’avons pas eu à chercher bien longtemps pour trouver ce que nous cherchions :
Un passage dans les sous-terrains !

Pénétrant prudemment dans les sous-terrains, nous sommes rapidement tombés face à face avec le monstre que j’avais senti quelques temps plus tôt.
C’était un monstre horrifique, mi-crustacé, mi humain, navigant avec une aisance déconcertante sur de la toile.

En parlant de toile, c’est Bargash, le tiefflin négociateur, qui ne l’avait pas vue ! Chutant de toute son armure dans l’eau, il mit quelques secondes à se relever, juste assez pour que l’immonde créature ne nous bondisse dessus.

Si elle ne posa pas grande difficulté à des aventuriers expérimentés, je n’ose imaginer ce qu’il se serait passé si d’autres s’y étaient aventuré ?
Peut être était-ce déjà le cas ?

Alors que nous achevions la créature, je me suis rappelé de l’araignée géante que nous avions affronté lorsque je suis arrivé à Kazbek.
Les abominations aiment construire un nid dans lequel elles stockent leurs biens.

Cherchant, un peu par hasard, des traces de magie dans l’air environnant, je ressenti la puissance magique d’un objet qui…
M’appelait.

Pas au sens littéral du terme, non, mais en le sentant, c’était comme si mes tripes me hurlaient d’aller récupérer cet artéfact.
En le découvrant, je compris pourquoi mon instinct m’avait appelé ainsi :
Un balais volant.

Moi, kenku, descendant d’une race privée de vol depuis tant de siècles, me trouvait face à face avec un artefact de légende, me permettant de m’envoler à loisir.
Depuis quelques temps, il semblerait qu’une bonne étoile veille sur moi.

Trop heureux, je n’arriva pas à dormir la nuit suivante.

Si jamais vous lisez ci et là qu’un monstre volant & chantant a été aperçu au dessus de Kazbek, pas d’inquiétude, ce n’était que moi.

Le lendemain, nous retournâmes au sanctuaire où dame Crystale mena à bien la tâche de résoudre l'énigme pour laquelle nous étions venus en premier lieu.
Pour cela, il suffisait de parler à des roches. Drôle d’énigme que celle-ci…
Au moment où elle énonça la réponse, les statues prirent un visage comme… humanoïde.

Une créature apparut soudain devant nos yeux, et nos yeux seulement, posant une question à Dame Crystale. Celle-ci répondit avec une aisance rare, et la créature lui proposa alors un marché.

Une fois la transaction réalisée, Dame Crystale s’empressa de graver les statues, afin selon elle que personne ne soit plus jamais tué par cette créature ailée.

[Damoc]

Bargash nest pas nain. C’est un tiefflin d’1,80 m tout rouge avec des cornes et une queue

[Lazarock]

Oups !

J'ai corrigé :$

[Dandy]

MAJ de la dernière aventure de Charlie: 18/12/2018

[Cédric]

[Chronique de Sarneus Dreamweaver, Illusionniste Gnome des profondeurs] 

[Image Balaam]
"Maitresse, je sais que vous avez passé un marché avec ce mage, mais est-ce que je suis vraiment obligé de l'accompagner jusque dans les anciens territoires humains ? Il y fait froid, et hormis les quelques rats -Hmmmmm, des rats...- je ne pense pas que vous y trouverez ce que vous cherchez." S’exclamât Balaam, la diablotine voletant au loin au dessus de Sarnéus qui avait l'air très concentré pendant son monologue.
"Oui, oui, d'accord, j'ai bien compris. Tant que le mage ne vous aura pas rapporté ce qu'il vous a promis, je resterai avec lui et je l'aiderai dans sa tache du mieux que je peut. Je vous ferais part de ce qu'il se passe dans l'ancien empire par la même occasion."

[Image Sarneus] 

Sarneus arrive à fort Schlipak avec ce qui semble être un convoi entier, de nombreuses valises et coffres remplis à rabord de parchemins flottant sur un disque de Tenser. L'illusionniste gnome est venu jusque ici afin de trouver de vaillant aventuriers pour l'accompagner sur les terres de l'ancien empire. 

Il envoi rapidement son majordome Shabungle son majordome trouver une place dans le fort pour Sarneus et son apprenti Dorbaz.

[Cédric]

[Compte rendu du 18 octobre 2018 par Balaam la diablotine]

"Maîtresse, ils n'ont pas encore visité l'empire, nous avons simplement rencontrés des harpies, voici ce qu'il s'est passé :"

[la campagne "complète" sur pocket campaign]

[Cédric]

[Compte rendu du 15 janvier 2018 par Balaam la diablotine]

"On approche maitresse, nous sommes enfin arrivé dans l'ancien empire. Nous allons pouvoir nous mettre à chercher."

[la campagne "complète" sur pocket campaign]



PS : Si quelqu'un sait comment réduire facilement la résolution d'une image sur android ça m'intéresse (par mp. j'ai trouvé des trucs qui diminue le poid/qualité, mais pas la taille.

[Lazarock]

[Séance 13 le  15 /11/2018 : Poly] - Compte-rendu 

Cela fait quelques semaines que je suis installé dans le cercle des loups.
La cohabitation avec les fées se passe à merveille, mes chants semblent leur plaire, et elles me le rendent bien en s’occupant du jardin, à l’heure où la neige fond paisiblement dans les plaines du nord de Kazbek. Une certaine Magpie s’amuse à déplacer ce que je pose, jamais très loin, mais toujours de quelques mètres.
J’ai mis à profit ces quelques semaines pour observer ces êtres agir, interagir, et si notre relation est teinté d’une observation mutuelle, j’espère qu’elle saura s’améliorer.
J’ai cru comprendre qu’elles souhaitaient recréer le potager, mais sans jamais s’y mettre. Peut être ont-elles besoin que je mette le premier coup de bêche ?

De plus, elles me parlent souvent d’Aelis et de Yin, mais je ne sais pas qui sont ces personnes. Il semblerait que ce soient des explorateurs musiciens avec qui elles ont fait connaissance il y a des mois de cela. Il faudra que j’interroge mes compagnons d’arme à ce sujet.

En parlant de cela, j’ai reçu il y a quelques jours une nouvelle, transmise par Borrflodar, m’informant qu’une expédition était en train de se monter pour aller explorer les steppes boisées du nord, à la recherche des ruines de Mange-Brume.

J’ai retrouvé le petit groupe au Fort Schlipak et nous nous sommes mis en route, vers le nord.

Après plusieurs heures de nos pérégrinations, nous sommes tombés nez à nez avec des épées géantes.

Gigantesque armes, nous pensons qu’elles ont du appartenir à des géants.
Pourquoi sont-elles plantées là ? Que s’est-il passé pour qu’elles soient abandonnées ainsi ?
Avec le recul, je me demande si nous n’aurions pas dû les inspecter plus en détails.
Aux pieds de celles-ci, quelques gobelins sont en train de se battre, même si ça ressemble plus à de l’acharnement sur un des gobelins.
Devant notre interrogation sur la raison d’une telle situation, Druck nous explique avec ses mots à lui que les gobelins sont en train de “jouer”.
Il semble de plus qu’ils font parti des gobelins de la main rouge capturés par les mains noires.

Alors que Druck essaie de les convaincre, le malaise est palpable.
Ils ont peur.

Devant leur obstination à ne pas devenir des déserteurs auprès des mains noires, nous prenons la décision de reprendre la route.
Nous partîmes donc vers l’est, le temps d’être hors de vue des gobelins qui nous observent au loin, avant de bifurquer discrètement vers le nord pour reprendre notre route.

Sur le chemin, nous apercevons au loin le terrier de la main noire. Il faudrait que nous allions y faire un tour prochainement, mais pas aujourd’hui, nous ne sommes pas suffisamment préparés.

Quelques heures plus tard, dans les montagnes enneigées, nous apercevons un squelette très étrange, bloqué dans la roche.

En s’approchant, plus de doute, il s’agit d’un squelette de dragon.
A ses pieds, un autel est dressé, orné de fleurs de crystal, mais aussi recouvert d’une substance pailletée dégageant une très forte odeur.

Un débat éclate donc entre Arram & Druck, cherchant absolument à savoir ce qu’est cette substance.
Peu intéressé, je me rappelle les histoires de dragons qui m’ont été racontées au cercle des loups, et surtout celle de Blanc Grézil, le grand dragon blanc, qui a causé la mort de mon prédécesseur. Et si ce squelette était celui de Blanc Grézil ?
Je monte sur mon balai, “Bibidi, bobidi, bou !”, et me voici envolé, à la recherche d’informations sur l’identité du dragon.
J’aperçois, un peu par chance, des écailles d’un blanc nacré sont encastrées dans la roche, préservée des intempéries.

Pendant ce temps, n’écoutant que sa curiosité, Druck, comme tout gobelin qu’il est, goutte ladite substance, avant de rendre un verdict sans appel :
“C’est de la pisse, mais pas de la pisse de gobelin !” lance-t-il au groupe.

Redescendant pour faire part de mes découvertes, je vois les yeux de Arram s’illuminer. Je pense qu’il projette de récupérer quelques écailles pour les revendre.

Mais que fait un autel à cet endroit ?
Curieux, j’entame un rituel, pour détecter les éléments magiques aux alentours : peut-être que l’autel est béni et dédié à ce dragon, devenu divinité ?
Mais alors que je me mets à chanter, des voix reprennent en coeur mon chant.
Des fées !

Je reconnais bien là l’espièglerie des fées, lorsque mes camarades leur posent des questions, elles préfèrent chanter avec moi.
Il faudra attendre que Sarneus pousse la chansonnette pour poser ses questions pour qu’elles daignent y répondre, en s’esclafant.

Après divers échanges, nous apprenons qu’elles viennent d’un cercle, différent du mien, et qu’elles viennent régulièrement sur cette tombe pour uriner sur l’autel de “Azitanie d’Albâtre”, qui contrairement à ce que je pensais, n’est pas le nom de Blanc Grézil, mais celui de sa compagne.

Les fées, quelques soient leurs origines, semblent éprouver une colère immense envers Blanc Grézil, pour avoir uriné sur leur bosquet. N’ayant pas la force ni le courage nécessaire pour aller uriner directement sur la tour de crystal de ce dernier, elles se vengent sur la tombe de sa bien aimée.

En observant de plus près le cadavre, Arram nous informe qu’elle semble avoir subit de grandes blessures infligées pas des armes géantes.
Serait-ce la raison pour laquelle des épées dont plantées dans le sol à quelques distances d’ici ?


Décidant de continuer notre route, nous sortons de la passe pour arriver sur une plaine remplie d’épées géantes.

Entendant du bruit au loin, nous profitons de notre grande discrétion pour nous dissimuler derrière celles-ci, le temps que la source du bruit soit identifiée.

Alors que nous apercevons des gobelins de la main noire apparaître, le sang ne fait qu’un tour en Druck qui décoche une flèche qui malheureusement rate sa cible et vient se planter à quelques mètres du leader de la troupe.

Ce dernier lance sur nous un chien monstrueux, à deux têtes. Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons.
Etant le plus habile avec les animaux, j’arrive in extremis à charmer ce dernier, qui à défaut de nous aider, ne représente désormais plus une menace.

Après une lutte acharnée, notamment contre une sorte de mini allosaure, cette fois-ci à l’anus étoilé, nous sortons vainqueurs de cet affrontement.
Arram, Sarneus et son diablotin partent à la poursuite des quelques fuyards et finissent pas les achever, avant que l’alerte ne soit donnée.

Mais nous ne sommes pas dupes, il s’agissait d’une patrouille, et une suivante devrait passer par ici, tôt ou tard.
Profitant de mes dons de polymorphe, je me métamorphose en ours pour déchiqueter les cadavres, uriner sur ceux brûlés à l’acide, donner quelques coups par ci par là histoire de masquer les traces d’affrontement, pendant que Druck efface les traces de notre passage.
Je me dirige dans le sens inverse de mes compagnons afin de leur laisser le temps de partir au loin, avant de moi même reprendre ma forme normale et de partir à cheval sur mon balais.

J’espère que la scène a suffisamment bien été maquillée pour que les gobelins de la main noire ne partent pas à notre recherche.

Rattrapant le groupe, nous tombons peu après sur une ville humaine en ruine.

Sarnéus en est sûr :
Nous sommes arrivés à Mange-Brume.

[Melendil]

[Compte rendu du 15/01/2019]
Mai 1228
Grand Ma Quatre-dents, quelle joie d’avoir pu vous apercevoir et recouvrer nos loups. Groack m’accompagne désormais et bien qu’encore un peu farouche je l’emmène dans mes sorties autour de la tour de guet. Mais je ne m’éloigne pas trop car je sens une présence hostile qui reste tapie dans les ombres. J’essaie de négocier avec Charlie le Sourire afin que vous puissiez vous installer dans l’antre qui a été reprise par la force aux 2 ogres (Bert et William). La centaine de gobelins de notre tribu ainsi que la vingtaine de loups devraient y tenir.

Ce matin 2 étranges créatures sont arrivées à la tour. Sarnéus, un gnome Illusionniste et Borrrflodar, une créature humanoïde ayant des traits reptiliens. Le magicien semble vouloir monter une expédition dans le nord afin d’explorer la cité des 10000 morts. Une espèce de diablotin volète autour de lui mais la créature ne semble guère appétissante.

Malgré mes avertissements quant à la dangerosité d’aller vers le nord en cette terre ravagée ; nous allons devoir traverser le territoire des gobelins noirs. Ceux-ci se sont installés dans un ver pourpre géant qui est pétrifié. C’est là que certains membres de notre tribu ont été emmenés en esclavage.

Nous nous regroupons pour le départ et c’est avec une certaine joie que je constate que le druide Poly nous accompagne. Arram, le jeune rodeur elfe est également de la partie. Après quelques préparatifs, le gnome décident d’emmener une charrette afin d’y entasser son matériel d’exploration (cartes, sextant, cordes, matériel de forage et autres trucs dont je doute de la nécessité). Après une petite heure de marche en direction du nord, nous arrivons à une rivière que le dégel a transformé en un véritable torrent. Cela ne déconcerte pas Sarnéus qui invoque une sorte de disque flottant qui nous permet à tous de traverser sans encombre.

Nous pouvons donc repartir et alors que nous arrivons au sommet d’une petite colline, nous découvrons au loin un plateau où sont enfoncées 3 énormes épées. Une dizaine de gobelins de la main rouges s’affairent à tabasser un de leurs comparses. Je n’en reconnais aucun. Notre petite troupe s’avance et une fois sur place j’entame la discussion avec ce qui semble être le responsable du groupe de mineur. Il m’explique qu’ils sont désormais les esclaves des gobelins noir et qu’ils sont là pour récupérer des bouts de métal sur les gigantesques épées. Ferraille qu’ils rapporteront ensuite dans leur terrier. J’essaie en vain de leurs dire que notre clan est désormais libre et qu’ils peuvent regagner le sud et les nôtres mais ils ont trop peur de leurs nouveaux maîtres.

Nous repartons en direction de l’est afin de leurs cacher notre véritable destination et après quelques centaines de mètres nous bifurquons vers le nord via une sorte de gorge. Il y fait désormais presque noir et nos ombres s’allongent me rappelant qu’elle rode. Alors que nous progressons et que nos pas crissent sur la neige gelée nous débouchons sur un large espace encaissé. Le squelette d’un dragon blanc est enchâssé dans la glace à flanc de glacier. La bête devait bien mesurer 7 mètres de haut. Les os du squelette ont comme été lacérés par d’énormes estramaçons. Nous en déduisons qu’il s’agit probablement des armes vus précédemment que les gobelins minaient.

Un petit autel se situe au pied du monstre désormais sans vie. Un étrange liquide pailleté recouvre la construction et après y avoir goûté, je recrache tout de go. C’est de la pisse ; sans aucun doute. Arram reconnait le fluide comme étant de l’urine de lutines.

Pendant le rituel lancé par Poly afin de détecter si de la magie opère en ces lieux, des créatures féériques apparaissent et l’accompagnent en chantant harmonieusement. Nous engageons une conversation avec elles. Elles nous expliquent que Blanc-Grésil ayant profané le cercle des druides, ces petites créatures se vengent en souillant l’autel de son male défunt. Le squelette est celui de Asitani d’Albâtre qui a été tué par des géants. Une fleur en cristal repose sur l’autel, comme une offrande.
 
Après qu’Arram et Sarnéus aient récupéré quelques écaillent de dragon nous prenons congé des lutines. Nous arrivons dans une vaste plaine et au loin se découpe l’immense carcasse du ver pourpre pétrifiée. Nous forçons le pas et après quelques kilomètres atteignons de nouveau un espace ou 3 grande épée de géants sont également plantées dans le sol. Arrivés sur place, nous apercevons au loin une colonne de gobelins noirs. Ils sont 8. 3 d’entre eux sont montés sur un Anausore étoilé. La nacelle qu’elle porte est armée d’une arbalète lourde. Leur chef sur le côté tient un chien du chaos à 2 têtes.

Nous préparons l’embuscade et quand ils arrivent à portée de flèches, nous lançons notre attaque. Quelque peu surpris, les gobelins noirs se lancent à l’assaut sur notre position retranchée lâchant le chien à 2 têtes. L’arbalétrier est tué sur le coup, celui qui voulait prendre sa place est touché par un sort qui le met hors-jeu. Leurs traits ne nous touchent pas car nous sommes protégés. Poly par je ne sais quel sort retourne la créature du chaos qui fonçait sur nous et qui désormais le suit comme un gentil toutou. Arram fait des merveilles avec son arc alors que de mon côté je suis encore obsédé par ma vision d’outre-tombe. J’en tremble et au moment de réarmer mon arc, mon carquois tombe sur le sol éparpillant mes précieuses munitions.

L’Anausore nous charge mais Borrrflodar s’interpose vaillamment et lui résiste sans faillir. Arram de son côté continu à décocher ses flèches qui s’avèrent mortelles. Poly se change en ours et va affronter le monstre étoilé. Notre paladin subit un coup de corne qui le met à terre. La retraite est sonnée pour les gobelins noirs et 4 d’entre eux fuient. Je lâche Groack sur l’un des fuyards. . Je me lance à leurs poursuite également mais encore sous le coup de ma vision, j’en oublie que je n’ai pas de carquois. Arram et Sarnéus éliminent les 3 fuyards.

Revenant sur les lieux du combat, je ramasse une flèche et vise l’Anausore qui me charge. J’esquive in-extrémis la bête. Poly achève le monstre et soigne Borrrflodar qui est au plus mal. Que faire du chien à 2 têtes ? Borrrflodar qui a recouvré ses esprits et prenant conscience qu’il s’agit d’une créature du chaos est pour l’occire. Je prends la décision de l’achever d’une flèche bien placée.

Puis, sous le couvert d’un sortilège de dissimulation lancé par notre druide, nous nous éloignons après avoir couvert nos traces. Poly resté sur place sous la forme d’ours déchiquète les corps afin de semer un peu plus le trouble si la patrouille devait être retrouvée. Notre druide nous rejoindra un peu plus tard sur son balai volant.

La cité des 10000 morts est en vue mais je ne souhaite pas y aller ; j’ai trop peur d’y trouver celle qui m’attend.

Druck le puant.

[Vel]

Compte-rendu express de l'expédition 11 (avec un peu de retard  )
 
Assise en tailleur, armoiries et armes du clan Rochebrune installées à la va vite autour de l’argile sacré, c’est avec beaucoup d’impatience et une émotion très peu contenue que  Crystale jeta rapidement énergiquement la poussière de crystaux, établissant de ce fait la connexion avec son mentor.

Un traitre ! Sur la hache d’Edrac, un traitre a osé attenter à la vie d’un de nos rois sous notre bannière !
Je n’arrive toujours pas à croire qu’on ne m’ai jamais parlé de cela !
 
Ne pouvant contenir sa colère, Crystale frappa du poing sur le sol, ayant pour effet de troubler quelques secondes la connexion spirituelle avec son ainé.
  
[…]
  
C’traitre a bien évidemment disparu d’not’ histoire, lui tout comme ses 2 comparses! Rien d’plus normal pour ceux ayant trahi nos nobles valeurs !
 
Et comme si ça suffisait pas, honorable maitre, y s’trouve qu’ils étaient également liés à la malédiction du sanctuaire d’Kazbek !
 
Un Sphinx ayant ensorc’lé les statues d’ces traitres, responsable directement de la mort de nombreux d’nos cousins nains n’ayant réussi à résoudre leur enigme.
 
[ …]
 
Evidement ! Je suis une Rochebrune ! Et en résolvant cette énigme, j’ai pu mettre à la malédiction d’ces traitres.
 
[…]
 
Godebon Bec-de lièvre du clan Fiertrogne, la dernière d’leurs victimes. D’ailleurs, on a ‘galement trouvé c’qui restait d’un autre membre des Fiertrogne : Mélissa, dans les bas font du sanctuaire, protégé par un espèce d’monstre crabe humaine…
 
Pas très clair toute c’t’histoire, ceci dit…. M’enfin, ça restait une Fiertrogne, et Aimé le « chanceux » apprécia d’récupérer son médaillon pour rendre hommage à son ancêtre.
 
Pas comme….
 
Sentant de nouveau la colère monter en elle, Crystale changea immédiatement de sujet pour évacuer  
 
[…]
   
Prochaine étape : j’me suis engagée ‘près du Juge éléphant pour re’trouver un fugitif accusé d’calomnie et tentative d’destabilisation de l’ordre en place !
Et j’profit’rai d’cette enquête pour faire un détour d’amander des explications à mon père Adrik.
 

[Tim]

Il suffit de partir 1 mois en retraite hors des réseaux de la passe vers ma dyrkani natal pour qu'il se passe autant de chose !

Mais le borrflodar nouveau est de retour pour sa lutte contre le mal qui sévit encore dans la région.


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HRP Je te met ma fiche perso niveau 3 enfin https://drive.google.com/file/d/1O2uiTe ... p=drivesdk
J'ai juste la partie équipements qui n'est pas conforme mais je ferai la correction en direct avec la feuille de perso que tu as

[Tim]

background de Borrflodar

Loin, très loin dans le temps, avant même que le monde n’existe tel qu’on le connaît, les dragons régnait en maître dans le sud du grand continent.

Après la mort d’Io, le dieu dragon et père de Bahamut et Tiamat, deux grands dragons vénérables frère, une guerre fratricide commença.

Bahamut, était bon alors que Tiamat était mauvais, ils se disputèrent le partage de l’héritage dragoconique laissé par Io ce qui divisa l’ensemble des dragons, des drakéides et des draconiens.

Les draconiens, peu nombreux et faibles se sont cachés parmi les premiers hommes dans des cavernes au nord, bien plus au nord pour fuir les combats dont ils ne pouvaient que mourir s’ils y prenaient part, les dragons restèrent sur les terres du sud à se combattre et à défendre leur territoire même si certains s’éparpillèrent à travers le monde pour trouver un coin plus tranquille.

Les drakéides restèrent fidèles et loyaux envers leurs maîtres dragons mais la guerre incessante les décima.

Petit à petit, les drakéides se rejoignirent en clan pour bâtir des villages un peu plus au nord et à l’ouest des combats en fonction de leurs origines, beaucoup de grands dragons périrent et les survivants se répartirent les territoires que les drakéides avaient su exploiter.

Ainsi, sous la protection de Bahamut, la Dyrkani prit forme, d’abord par quelques villages, puis par la construction de petites cités sous forme de garnisons militaires, regroupant les drakéide par affinités sur les terre du sud et du sud-est.

Entre temps, les hommes se sont multiplié et ont conquit la plupart des autre territoires avec les nains, les gnomes et même d’étranges personnages aux drôles d’oreilles, les elfes.

Le temps passa et plus personne n’entendit parler de Bahamut ni de Tiamat, mais la mémoire des drakéides était toujours là et c’est dans le clan des Nortouzak, où vivent principalement des drakéides d’or que naquit Borrflodar, un jeune bébé drakéide noir.

Sa mère avait du fuir son ancien clan qui vivait à proximité des marais du sud dans des vielles grottes millénaires car elle n’y était plus en sécurité, le père de Borflodarr avait périt dans un effondrement d’une caverne et le reste de son clan le tenait pour responsable de la perte du trésor qui y était caché ainsi que pour la mort d’autres drakéides présent avec lui.
Ce fût une très difficile décision pour sa mère de devoir partir, mais elle n’ eut le choix, ne pouvant rejoindre d’autres clans noirs, elle décida d’aller demander de l’aide aux drakéides dorées car elle savait que jamais son clan ne viendrait s’approcher d’eux.

Borrflodar fût ainsi élevé selon les préceptes de bien et de justice provenant des enseignements légués par Bahamut aux clans des dragons et drakéides dorés mais une pointe de vengeance perle dans son cœur car il avait malgré cela du sang de dragons noirs dans ses veines.

Borrflodar grandit ainsi dans un esprit de justice et de bien mais il ne comprennait pas toujours pourquoi les guerriers dorés du clan Nortouzak n’apportaient pas la justice à l’extérieur des frontières, préférant l’entre-soi et ne s’éloignant que pour rendre justice à l’un des leurs ou contre des scélérat qui oseraient s’en prendre au clan.

Les années passèrent et Borrflodar décida de mener une petite expédition dans les marais du sud pour observer son ancien clan où lui et sa mère avait été bannie, malheureusement ce fut une mauvaise idée, car sa mère le rejoignit pour le ramener à Nortouzak, mais il furent repérés et sa mère se sacrifia pour qu’il puisse avoir la vie sauve.

De retour chez les Nortouzak, Borrflodar réclama justice, mais les drakéides d’or refusèrent de déclarer la guerre aux drakéides noir puisqu’ils étaient restés sur leur territoire marécageux.

Borrflodar décida alors que faire le bien ne suffisait pas, il fallait imposer le bien par la force et la vengeance et parti bien loin au nord pour quitter la Dyrkani et peut être ne plus jamais y revenir.

Il traversa plusieurs contrées gnomiques où il les aida à combattre les géants et certains sbires malfaisants de dragons et se retrouva à force d’aventures au niveau de la passe de Kazbek où il prit une paterne pour explorer les territoires écarlates du Nord et détruire toute éventuelle source du mal.