[Chroniques] Compte-rendu des expéditions et histoires des explorateurs
Modérateurs : Cédric, nyssistre, Le CA
Re: Chroniques des personnages
Frère Denys a trouvé le temps de relater notre expédition dans son journal : https://jdr.blog.oook.fr/2018/05/21/le- ... -partie-1/
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Re: Chroniques des personnages
Ah impec ! Cela me permet de corriger ma chronologie approximative des événements.nono a écrit : Frère Denys a trouvé le temps de relater notre expédition dans son journal : https://jdr.blog.oook.fr/2018/05/21/le- ... -partie-1/
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Chroniques des personnages
La mienne n'est pas beaucoup mieux, j'avais complètement oublié l'histoire du luth et celle du roi Gérard.
- nyssistre
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Re: Chroniques des personnages
Je triche... je prends des notes quand je pars en vrille dans mes impros, sinon je ne m'y retrouve pas :-)nono a écrit : La mienne n'est pas beaucoup mieux, j'avais complètement oublié l'histoire du luth et celle du roi Gérard.
Sinon, à propos de ton blog, je me suis interdit d'aller lire tes autres articles (des fois que tu nous fasses jouer l'autre campagne)... mais pourquoi écris-tu en anglais ?
T'ai-je dit que je fais partie de l'association PTGPTB qui depuis 15 ans traduit des articles consacrés au jeu de rôle pour les 65% de français qui ne comprennent que pouic à l'anglais ?
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Chroniques des personnages
Extraits du journal de Loucian Neïlo – Mage & Aventurier novice
Chapitre 2 : La grotte mystérieuse
Remis de mon terrible et traumatisant kidnapping par des harpies je préparais une nouvelle expédition avec du sang neuf. La position de leader était dure à assumée, ayant plutôt l'habitude d'être en dessous qu'au dessus. Néanmoins l'expérience de mes aventures précédentes et la virilité produite par mes masculines cicatrices me donnèrent le courage nécessaire à assumer ce rôle. Tous et toutes étaient émus et tremblants face à mon assurance et j'avais pour m'épauler la figure puissante de frère Denis, dont le corps, tel taillé à même la roche, éveillait en moi une dureté nécessaire.
(...)
Nous progressions vaillamment dans la grotte qui lezarde sous la tour de guet. Alors que nous nous enfoncions lentement dans cette cavité chaude et humide, je ne pouvais m'empêcher de repenser au calvaire que m'avaient fait subir les harpies.
(...)
Après avoir débarrassé les souterrains de ses démoniaques créatures, nous trouvames enfin des trésors à la hauteur de nos espérances. De la vaisselle en or, fort jolie quoi qu'un peu nouveau riche dans le style. Je pris également pour moi une pair de bottes magiques de création elfique. Il faudra toutefois me faire faire une nouvelle tunique car la mienne jure avec ces escarpins et une telle faute de gout serait plus criminelle que tous les monstres qui vivent dans les terres du nord.
Chapitre 2 : La grotte mystérieuse
Remis de mon terrible et traumatisant kidnapping par des harpies je préparais une nouvelle expédition avec du sang neuf. La position de leader était dure à assumée, ayant plutôt l'habitude d'être en dessous qu'au dessus. Néanmoins l'expérience de mes aventures précédentes et la virilité produite par mes masculines cicatrices me donnèrent le courage nécessaire à assumer ce rôle. Tous et toutes étaient émus et tremblants face à mon assurance et j'avais pour m'épauler la figure puissante de frère Denis, dont le corps, tel taillé à même la roche, éveillait en moi une dureté nécessaire.
(...)
Nous progressions vaillamment dans la grotte qui lezarde sous la tour de guet. Alors que nous nous enfoncions lentement dans cette cavité chaude et humide, je ne pouvais m'empêcher de repenser au calvaire que m'avaient fait subir les harpies.
(...)
Après avoir débarrassé les souterrains de ses démoniaques créatures, nous trouvames enfin des trésors à la hauteur de nos espérances. De la vaisselle en or, fort jolie quoi qu'un peu nouveau riche dans le style. Je pris également pour moi une pair de bottes magiques de création elfique. Il faudra toutefois me faire faire une nouvelle tunique car la mienne jure avec ces escarpins et une telle faute de gout serait plus criminelle que tous les monstres qui vivent dans les terres du nord.
Re: Chroniques des personnages
Dame Crystale du clan Rochebrunes

Histoire du clan Rochebrune:
Rochebrune… nombreuses sont les histoires narrant les victoires héroïques des glorieux nains de la lignée des Rochebrunes. Parmi les plus connues, on retrouve ainsi :
De ces épopées passées, les Rochebrunes acquirent une grande renommée auprès des autres clans nains de la passe de Kazbek, nobles compris, et ce sans même compter les diverses richesses accumulées au fil de ces aventures.
Une réputation acquise à un certains coût : avec une moyenne d’âge autour des 150 ans (contre 300 de moyenne pour les autres clans) ces aventures finirent toujours fatalement pour les guerriers de la lignée, décimant près des ¾ de ses membres durant les siècles derniers.
Une étrange ironie à laquelle ne souscrit pas Adrik, premier petit-fils d’Edrac l’habile. En l’an 1062, préférant honorer la tradition de son glorieux ancêtre et investissant astucieusement les richesses accumulées par ses cousins guerriers, Adrik réorienta la lignée de la Rochebrune vers la voie des forgerons. S’adaptant à une époque où la proximité avec les autres races faisait la part belle au commerce, Adrik fit rapidement rejoindre le clan à la guilde des marchands, organisation qui bien que dirigée par des gnomes restait l’incontournable dans le secteur pour qui voulait réussir. La grande réputation guerrière, bien que passée, du clan permit à celui-ci rapidement d’évoluer au rang des gardiens protecteurs de la guilde.
[hr]
Dame Crystale du clan Rochebrune :
De par son 1m50 (soit une taille très grande pour un nain, et encore plus pour une naine), votre première impression lorsque vous rencontrerez pour la première fois Crystale pourrait vous amener facilement à la confondre avec celle d’un Humain.
L’effet de surprise passé, votre confusion sera vite écartée : sa corpulence trapu et son teint bronzé ne peuvent vous faire douter de ses origines nanesques.
L’absence de barbe, la chevelure courte noire, l’armure clinquante (malgré les quelques souvenirs encastrés) et son bracelet de bronze fixé avec affection à son poignet gauche quant à eux ne peuvent vous faire douter sur le sexe féminin de Crystale.
Dernier signe distinctif, celui de son pendentif en argent massif portant les armoiries que les connaisseurs reconnaitront comme celles de la guilde des marchands.
Interrogée sur son passée, Crystale se présentera comme la seconde petite fille d’Adrik, quatrième de sa génération, bénéficiant ainsi des honneurs qui lui sont dues en tant Rochebrunes, mais libérée de certains devoirs héréditaires confiés en priorités à ses ainées : le premier et second ainé étant destiné aux travaux à la forge, tandis-que la première ainée est destinée à l’orfèvrerie.
Questionnée sur sa voie, Crystale explique avoir eu ses premières révélations enfant, lors d’un hommage rendue sur les tombes de ses ancêtres. Ceux-ci, décelant en elle l’âme d’une sainte chevalière et non celles d’un artisan, l’auraient invitée à reprendre la tradition guerrière du clan.
Une tradition mise en suspend par le clan depuis la chute du royaume de l’Acier Rouge, l’exode forcée des Rochebrunes et l’expédition échouée de reconquête en 1054.
Bien que les « négociations » avec le patriarche Adrik fussent tendues, Crystale obtient l’accord de rejoindre l’ordre des Chevaliers de mithril (au sein de la société naine, nul ne défi les volontés des anciens) où elle acquit durant deux décennies les bases tactiques et militaire d’une chevalière.
C’est ainsi, armée de sa foi, chevauchant son fidèle Caramel et accompagnée de ses ancêtres que Crystale se rendit à la passe de Kazbek, prête à tous les sacrifices pour accomplir le lourd destin qui lui a été confié.

Histoire du clan Rochebrune:
Rochebrune… nombreuses sont les histoires narrant les victoires héroïques des glorieux nains de la lignée des Rochebrunes. Parmi les plus connues, on retrouve ainsi :
- Mergrim le tenace, garde du corps de l’honorable roi Shönbrudder Rabbelkäppeg, vainqueur du vil Khaal le rouge au commencement de l’Age Sombre.
- Brettor le combattif, protecteur de la citée des Lacs ambrés lors de la grande Exode
- Edrac l’habile, forgeron exclusif de la garde royale de l’ancien royaume de l’Acier Rouge et, selon la légende, forgeron de la légendaire hache naine Blizzard purifiant
- Et, bien évidemment, Tharec le puissant, pourfendeur du dragon vert Yssniserax
- Les Rabbelkäppeg sont un clan puissant qui a donné plusieurs rois aux cités naines. Leur devise est "Tête de bouc, crâne de fer, jamais ne cède et j'en suis fier".
- Les lacs ambrés se situe très à l'ouest de la passe de Kazbek, juste à la frontière avec les elfes bleus. A propos d'elfes, bien sûr qu'ils ne sont pas bleus, ils sont ainsi nommés car ils vénèrent deux reines jumelles qui sont des géantes du froid dont les pouvoirs magiques sont réputés et redoutables.
- L’ancien royaume de l’Acier Rouge est une cité naine que l'on sait être située à l'est dans les montagnes surplombant le port de Peuchère sur la mer d'Hyrcanie. La cité fut détruite (peut-être par le dragon vert Yssniserax) et son emplacement exact est maintenant oublié. C'est fort dommage car son acier était très recherché en raison de sa qualité exceptionnelle.
De ces épopées passées, les Rochebrunes acquirent une grande renommée auprès des autres clans nains de la passe de Kazbek, nobles compris, et ce sans même compter les diverses richesses accumulées au fil de ces aventures.
Une réputation acquise à un certains coût : avec une moyenne d’âge autour des 150 ans (contre 300 de moyenne pour les autres clans) ces aventures finirent toujours fatalement pour les guerriers de la lignée, décimant près des ¾ de ses membres durant les siècles derniers.
Une étrange ironie à laquelle ne souscrit pas Adrik, premier petit-fils d’Edrac l’habile. En l’an 1062, préférant honorer la tradition de son glorieux ancêtre et investissant astucieusement les richesses accumulées par ses cousins guerriers, Adrik réorienta la lignée de la Rochebrune vers la voie des forgerons. S’adaptant à une époque où la proximité avec les autres races faisait la part belle au commerce, Adrik fit rapidement rejoindre le clan à la guilde des marchands, organisation qui bien que dirigée par des gnomes restait l’incontournable dans le secteur pour qui voulait réussir. La grande réputation guerrière, bien que passée, du clan permit à celui-ci rapidement d’évoluer au rang des gardiens protecteurs de la guilde.
[hr]
Dame Crystale du clan Rochebrune :
De par son 1m50 (soit une taille très grande pour un nain, et encore plus pour une naine), votre première impression lorsque vous rencontrerez pour la première fois Crystale pourrait vous amener facilement à la confondre avec celle d’un Humain.
L’effet de surprise passé, votre confusion sera vite écartée : sa corpulence trapu et son teint bronzé ne peuvent vous faire douter de ses origines nanesques.
L’absence de barbe, la chevelure courte noire, l’armure clinquante (malgré les quelques souvenirs encastrés) et son bracelet de bronze fixé avec affection à son poignet gauche quant à eux ne peuvent vous faire douter sur le sexe féminin de Crystale.
Dernier signe distinctif, celui de son pendentif en argent massif portant les armoiries que les connaisseurs reconnaitront comme celles de la guilde des marchands.
Interrogée sur son passée, Crystale se présentera comme la seconde petite fille d’Adrik, quatrième de sa génération, bénéficiant ainsi des honneurs qui lui sont dues en tant Rochebrunes, mais libérée de certains devoirs héréditaires confiés en priorités à ses ainées : le premier et second ainé étant destiné aux travaux à la forge, tandis-que la première ainée est destinée à l’orfèvrerie.
Questionnée sur sa voie, Crystale explique avoir eu ses premières révélations enfant, lors d’un hommage rendue sur les tombes de ses ancêtres. Ceux-ci, décelant en elle l’âme d’une sainte chevalière et non celles d’un artisan, l’auraient invitée à reprendre la tradition guerrière du clan.
Une tradition mise en suspend par le clan depuis la chute du royaume de l’Acier Rouge, l’exode forcée des Rochebrunes et l’expédition échouée de reconquête en 1054.
Bien que les « négociations » avec le patriarche Adrik fussent tendues, Crystale obtient l’accord de rejoindre l’ordre des Chevaliers de mithril (au sein de la société naine, nul ne défi les volontés des anciens) où elle acquit durant deux décennies les bases tactiques et militaire d’une chevalière.
C’est ainsi, armée de sa foi, chevauchant son fidèle Caramel et accompagnée de ses ancêtres que Crystale se rendit à la passe de Kazbek, prête à tous les sacrifices pour accomplir le lourd destin qui lui a été confié.
Modifié en dernier par Vel le dim. 30 déc. 2018 19:59, modifié 2 fois.
Re: Chroniques des personnages
Heritage - Découvertes en terres inconnues :
Isolé entre 4 murs en pierre, armes et armures naines sont posées, formant un cercle au centre duquel se trouvait l’argile sacré
Prononçant les ultimes paroles de sa prière et jetant la poussière de cristaux qu’elle conservait en main, Crystale établi la connexion avec ses aïeux.
L’argile, jusqu’alors inerte, se mit à se mouvoir, s’élevant et prenant successivement les différents visages des ancètres du clan.
[…]
Vénérables et glorieux aïeux, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
[…]
Les rumeurs disaient vrai : la passe de Kazbek ré-ouvre ses portes. Les plus intrépides guerriers sont invités à redécouvrir et entamer la purification du vieil Empire corrompu.
4 sorties ont été menées durant ces derniers mois, faisant rapport de glorieux combats contre de malicieuses harpies, d’étranges reptiles poisson, de dragon, des mécréantes peaux-vertes ou autres morts-vivants. A croire que ces derniers ont perdu de leur domination dans ces terres maudites.
Me joignant à 2 intrépides, entièrement rétablis depuis leur dernière expédition 1 mois auparavant, et accompagnée de 3 autres nouveaux venus, je pris part à la nouvelle sortie avec un objectif simple mais stratégique : sécuriser et renforcer une tour de guet découverte lors d’une précédente sortie.
[…]
Une équipée des plus étranges et disparates :
[…]
Là bas, nous pûmes réaliser notre mission de sécurisation des lieux, en commençant par ses caves. Nous y vainquîmes vers et araignée géantes, nombre de chauve-souris vampires et un semblant de goule, gardienne d’un temple maudit. Le dit temple que l’humain a purifié et levé de sa malédiction avec mon assistance.
Je suis également tombée sur ce qui restait d’un courageux nain, ou du moins son marteau de guerre. Je n’ai malheureusement pas pu comprendre la signification de son enchantement runique, ni deviner de quel clan il en est l’origine. Peut-être pourriez-vous guider à sa compréhension ?
[…]
Puissant et glorieux aïeux, votre sagesse m’aura été des plus utiles ! Je prendrai part à la prochaine sortie dont je vous ferai part de ses réussites, vous prouvant ma détermination et ma capacité à répondre aux attentes que vous avez placées en moi !
[…]
Isolé entre 4 murs en pierre, armes et armures naines sont posées, formant un cercle au centre duquel se trouvait l’argile sacré
Prononçant les ultimes paroles de sa prière et jetant la poussière de cristaux qu’elle conservait en main, Crystale établi la connexion avec ses aïeux.
L’argile, jusqu’alors inerte, se mit à se mouvoir, s’élevant et prenant successivement les différents visages des ancètres du clan.
[…]
Vénérables et glorieux aïeux, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
[…]
Les rumeurs disaient vrai : la passe de Kazbek ré-ouvre ses portes. Les plus intrépides guerriers sont invités à redécouvrir et entamer la purification du vieil Empire corrompu.
4 sorties ont été menées durant ces derniers mois, faisant rapport de glorieux combats contre de malicieuses harpies, d’étranges reptiles poisson, de dragon, des mécréantes peaux-vertes ou autres morts-vivants. A croire que ces derniers ont perdu de leur domination dans ces terres maudites.
Me joignant à 2 intrépides, entièrement rétablis depuis leur dernière expédition 1 mois auparavant, et accompagnée de 3 autres nouveaux venus, je pris part à la nouvelle sortie avec un objectif simple mais stratégique : sécuriser et renforcer une tour de guet découverte lors d’une précédente sortie.
[…]
Une équipée des plus étranges et disparates :
- Un magicien elfe… un elfe quoi : un coup face à l’ennemi il va se mettre à chanter et danser, tu ne comprends pas pourquoi… un coup il va faire honneur à sa patrie et partir affronter l’ennemi au corps à corps bien qu’il n’ait de véritables armes ou armures. De même, outre de longues tirades inutiles, force est de constater que lui et son oiseau ont parfois quelques bonnes idées. Bref : un elfe.
- Une autre elfe, archère celle-ci, nous a accompagnés. Un tout autre spécimen que celle-ci : toujours dans l’ombre, jamais très éloignée du gnome tout aussi mystérieux et peu communiquant. Les seules fois où ils prirent l’initiative, ce fut dans un temple maudit : ouvrant facilement celui-ci et se dirigeant directement aux tables des offrandes, comme s’ils avaient été guidés ou y étaient déjà venus. Des individus à garder à l’œil, pour sûr !
- Un humain du clergé nous a également accompagné… en quête de rédemption très certainement, au regard du nombre de fois auquel ses dieux sont restés sourds à ses appels, quelque-soit la situation dans laquelle il se trouvait. Ceux-ci ont néanmoins su mettre leurs différents de côté pour lever une malédiction hantant la tour.
- Et enfin, un… Kenku… là je ne sais quoi dire… d’ailleurs lui non plus ne saurait que dire… Enfin, cela semble être un valeureux oiseau face à l’ennemi, même si je ne comprends toujours pas ce qu’il venait faire ici.
[…]
Là bas, nous pûmes réaliser notre mission de sécurisation des lieux, en commençant par ses caves. Nous y vainquîmes vers et araignée géantes, nombre de chauve-souris vampires et un semblant de goule, gardienne d’un temple maudit. Le dit temple que l’humain a purifié et levé de sa malédiction avec mon assistance.
Je suis également tombée sur ce qui restait d’un courageux nain, ou du moins son marteau de guerre. Je n’ai malheureusement pas pu comprendre la signification de son enchantement runique, ni deviner de quel clan il en est l’origine. Peut-être pourriez-vous guider à sa compréhension ?
[…]
Puissant et glorieux aïeux, votre sagesse m’aura été des plus utiles ! Je prendrai part à la prochaine sortie dont je vous ferai part de ses réussites, vous prouvant ma détermination et ma capacité à répondre aux attentes que vous avez placées en moi !
[…]
Présentation de Poly, le druide
[Background : Poly] - Histoire & Origine
Note inscrite sur l’un des nombreux parchemins cachés dans la veste du druide Kenku qui pénétra la passe de Kazbek le 2 janvier 1228
Je m’appelle Poly, Poly le druide et je suis né en 1207 à Oyla Tirion.
Oyla Tirion
Bourg adossé à l’océan, désormais bien rares sont les voyageurs se risquant à la visiter.
Ancienne citée à l’époque réputée dans tout Orbryl pour ses remèdes, un temple dédié au culte de Pelor y avait même été érigé pendant l’âge d’or de la ville, elle était la plaque tournante de toute la région, et les aventuriers des régions voisines s’y rendaient pour s’approvisionner avec les meilleures potions du continent. Elle était alors appelée la Ville Bénie.
Proche de la forêt l’Antoseau, on dit que les plantes et autres ingrédients que l’on ramassait étaient bénies par les fées et se retrouvaient dotées de qualités médicinales extraordinaires.
Le port était tel une fourmilière où s’activaient marchands et marins, et toute personne réussissant à s’installer non loin du marché, dans le quartier des artisans, était assuré de faire fortune.
Les imposants remparts cerclant le bourg, érigés en 983 sur ordre de Tholus Leotur, le 11ème bourgmestre de Oyla Tirion, permettaient de contrôler les accès et se prémunir de l’entrée de mendiants risquant de venir ternir la réputation de la cité.
Les étales resplendissaient d’étoffes aux couleurs rayonnantes, d’épices inconnues et de verroteries prisées par les familles nobles de toute la région. L’on dit même que le second dauphin de Fièrevigne avait fait quérir les services du meilleur joaillier de la ville pour sa bague de fiançailles avec Dame Bopyse.
Une douce odeur de mer enveloppait la ville, mais étrangement, elle n’était jamais nauséabonde, comme cela pouvait être le cas dans les hameaux avoisinants.
Lorsque venait le midi, les effluves des cuisines des tavernes embaumaient la ville, et l’étrange mélange des odeurs produisait un résultat surprenant, mais pourtant doux aux narines. Un mélange de rhubarbe et d’agneau, accentué par les mille et une épices disponibles sur les étales.
Chaque bâtiment, et c’est à noter, était doté de tissus permettant de couper l’arrivée lumineuse à l’intérieur des bâtiments, mais aussi le bruit de la foule, pour les quelques habitants ne se levant pas à l’aube pour ouvrir sa boutique, ou sortir collecter des ingrédients.
En parlant de boutiques, celles-ci étaient remplies de clients quel que soit le jour de l’année, et le plus malheureux des marchands était aussi fortuné qu’un grand commerce de Courtfiaire, la seconde plus grande ville d’Orbryl.
Les bardes contaient la grandeur de cette ville, certains lui prédisaient même un avenir encore plus radieux, promettant joie et prospérité à quiconque la visitait.
Mais de cette ville, il ne reste aujourd’hui qu’un spectre de sa grandeur d’antan.
En 1012, un prophète s’est présenté aux portes de la ville, demandant refuge pour la nuit.
Comme tous les prédicateurs, l’ordre fut donné de le chasser par la force si besoin, sous les rires goguenards de la bourgmestre et de sa cours, et bien rapidement, le prophète s’en fut, maudissant la ville et annonçant sa chute prochaine.
Si Tortarde Cadien, la bourgmestre de l’époque, avait choisi de lui ouvrir les portes au lieu de lui rire au né et de lui envoyer la milice, qui sait si Oyla Tirion ne serait pas aujourd’hui encore une ville riche et prospère ?
Quelques mois plus tard, les herbes devinrent plus rares, dû à la surexploitation de la forêt par les artisans de la ville, et la bourgmestre demanda à ce qu’une enquête soit menée par une troupe d’aventuriers de la guilde locale.
Nul ne sait réellement ce qu’il s’est passé durant leur quête, certains racontent qu’ils auraient décimé un petit groupe de fée, provoquant leur courroux, tandis que d’autres racontent que la forêt était maudite par le sorcier maléfique chassé héroïquement par la milice quelques mois plus tôt, et que les aventuriers n’avaient pas réussi à trouver son repère… Ou qu’ils avaient été corrompus par celui-ci.
En 1020, la forêt tomba en décrépitude. Les herbes et matériaux extraits perdirent peu à peu de leur qualité pour finalement se retrouver à peine bon à réaliser des objets et concoctions de troisième zone.
La panique commença à emplir peu à peu la cité, la population craignant une malédiction, commençant à gronder contre le nouveau Bourgmestre et la guilde, qui craignaient un soulèvement populaire.
C’est alors que le Grand Prêtre du temple de Pelor prit la parole pour apaiser les foules lors du discours de 1024, rassurant les uns les autres que la pénurie n’était que temporaire et que s’ils vouaient leur vie au culte du grand Pelor, alors la forêt retrouverait ses vertues assurément.
La situation fut stabilisée, mais la chute progressive du commerce força les commerçants les plus fragiles à quitter la citée, ne pouvant plus vivre de leur artisanat.
En quelques années, la ville se vida en même temps que le nombre de voyageurs diminua, jusqu’à l’année 1032.
La ville, jadis protégée par une milice compétente, du haut de ses remparts métalliques, était désormais laissée comme à l’abandon, laissant pénétrer les malheureux par centaines.
Les rejetés, les vauriens et les malades s’accumulèrent dans l’enceinte de la ville, entraînant la prolifération des maladies et la chute définitive de ce qui fut autrefois la ville bénie.
Peu de temps aura suffi pour que la nouvelle se répande et que Oyla Tirion soit considérée comme une destination à éviter pour toute personne saine d’esprit.
Le temple, tombé à l’abandon lors de la fuite des cultistes en 1031, fut repris par des adeptes de Nadirech, divinité mineure de la couardise et de la tricherie.
Un siècle ainsi passa, la ville, carcasse vidée de sa gloire d’antan, finit par disparaître peu à peu des livres et des contes pour n’être plus qu’une histoire racontée pour effrayer les enfants turbulents dans les villages avoisinants.
Réputée pauvre et malfamée, les voyageurs l’évitaient le plus soigneusement et chaque habitant devait survivre tant bien que mal, par la chasse ou la cueillette.
Le marché, place désertée depuis des décennies, repris au fil du temps un semblant d’activité, les uns échangeant les proies de leur chasse, d’autres les récoltes de leurs parcelles.
Oyla Tirion était désormais un bourg assez pauvre, isolé du reste du monde, mais restait étrangement un lieu de mixité raciale.
En 1192, un couple de Kenku fit son apparition aux abords de la ville, puis y ouvrit un petit commerce d’herboristerie. Les parents de Polly s’y étaient installés quelques années auparavant après avoir quitté leurs familles respectives à Courtfiaire. Issus de milieux modestes, ils s’étaient rencontrés lors de leur “envol”, rituel que passent tous les Kenku en âge de vivre par eux même.
Passionnée depuis toujours par les plantes et les mélanges, Vazyse avait réussi à convaincre Drogris de la suivre dans ses explorations en quête de plantes rares, et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent aux abords de Oyla Tirion, où ils finirent par s’installer, non loin du mur sud. Reprenant une ancienne échoppe abandonnée depuis on ne sait combien de décennies, Vazyse et Drogris découvrirent dans les combles quelques anciennes recettes tombées dans l’oubli, et commencèrent leur activité.
Je m’appelle Poly, Poly le druide.
Il ne s’agit pas de mon premier prénom, bien évidemment, mais de celui qui m’a été donné par un non-kenku lorsque je devins adulte. Il est en effet coutume chez nous d’utiliser un prénom que nous pouvons vocaliser pour faciliter les conversations, plutôt que le nom donné par nos parents.
Mais ce n’est pas le sujet.
Je suis né en 1207 en Orbryl, en même temps que mes 4 frères et soeurs. De tous, j’étais le plus frêle et les premiers mois de ma vie furent source d’un grand nombre d’inquiétudes pour mes parents, Vazyse, ma mère, une somptueuse et délicate Kenku au plumage d’un noir bleuté profond et Drogris, mon père, petit trapu au plumage noir et aux mains calleuses mais tout aussi délicat que ma mère.
Ce paradoxe m’avait fasciné dans mon enfance, comment un être de cette carrure pouvait il être aussi doux ?
Mes parents étaient des herboristes, vivant tant bien que mal de leurs concoctions qu’ils vendaient sur la place du marché une fois par semaine. Nous n’étions pas leurs premiers enfants, ce qui pourrait expliquer l’aisance avec laquelle chacun accomplissait les tâches quotidiennes tandis que 5 petits êtres couraient entre leurs pattes ou alors peut être est-ce qu’ils nous droguaient à notre insu pour que nous soyons plus faciles à gérer ? De ce que j’en ai compris, nous étions la troisième couvée, peut être avaient ils mis au point des concoctions en les testant sur les précédentes…
[img]blob:https://imgur.com/107d7b6b-1c95-4a75-aa8b-dab3b81b0455[/img]
Durant les premières années de notre vie, nous avons vécu au sein d’une famille aimante, et même si nous n’étions pas toujours assurés de pouvoir manger à notre faim, nous savions que nous pouvions compter les uns sur les autres.
Ces années de bonheur nous ont permis d’apprendre les rudiments de l’écriture, de la lecture, ainsi que des larcins pour mes frères et soeurs, de la médecine pour moi.
Tout ceci n’était que des jeux pour nous, une occupation comme une autre. Que nous étions jeunes, et naïfs.
Vers l’âge de 8 ans, nos parents nous ont introduits au principe du “rituel”.
“Lorsque vous atteindrez votre 12ème anniversaire, il sera temps pour vous de voler de vos propres ailes. Vous devrez quitter la ville, et vivre votre vie.”
Durant quatre ans, nous apprîmes -un peu par nous même-, à nous débrouiller sans l’aide de personne.
Heleqen, le premier-né, semblait exceller dans l’art du vol et des spectacles de rue, où lui et ses amis du temple en profitaient pour soutirer quelques piécettes aux très rares voyageurs.
Wranfiel, quant à lui, aimait à se battre avec les autres enfants. Son plumage blanc, une rareté dans notre race, avait fait de lui la cible de quelques moqueries… qui ne durèrent pas longtemps. Il devint rapidement le chef d’un petit groupe d’enfants, se battant quotidiennement avec d’autres groupes d’enfants. S’il revenait couvert de bleus, ils étaient systématiquement accompagnés d’un magnifique sourire dont seul Wranfiel avait le secret.
Gillynn, ma première soeur, était la tête pensante de notre fratrie. Je doute d’ailleurs que Helegen ait eu l’idée du spectacle de rue tout seul…
Aetoris, née quelques minutes après moi, était la plus belle de tous. C’était le portrait craché de notre mère, et elle semblait posséder une véritable passion pour le temple et ses anciennes croyances.
Quand vint notre 9ème anniversaire, nous vîmes pour la dernière fois nos parents, réunis à la sortie ouest de la ville.
Les yeux pleins de larmes, ils nous souhaitèrent bonne chance, et nous donnèrent quelques potions de leur confection, pour nous aider en cas de besoin, ainsi qu’une petite dague et une bourse de quelques pièces.
Quelques kilomètres après avoir passé le pont situé à la sortie de la ville, nous rencontrâmes un croisement, et chacun partit dans sa propre direction.
C’était la dernière fois que je voyais les membres de ma famille.
Rapidement, ma faible constitution devint un problème et je finis, après seulement quelques mois passés loin de mon nid, égaré dans une forêt, à bout de forces.
J’étais affamé, assoiffé, je n’avais plus assez d’énergie pour me déplacer, et je parvins à peine à m’accrocher contre un arbre suffisamment large pour que je m’y adosse.
“Si seulement j’avais appris à voler, comme mes frères, ou même à faire des concoctions, comme mes parents !” pensais-je à cet instant. “Je ne suis qu’un bon à rien, je vais mourir seul dans cette forêt, sans avoir rien vu du Monde, sans avoir reçu mon vrai nom. Je vais être dévoré à l’instant où je fermerai les yeux, Gillyn avait raison, je n’avais aucune chance de m’en sortir.”
Je perdis connaissance quelques heures plus tard, adossé à cet arbre géant.
Lorsque je revins à moi, un cerf géant était assis à côté de moi, la nuit était tombée et un feu crépitait à quelques mètres. Un oiseau était assis non loin de là, regardant le feu.
Je tourna la tête pour continuer à observer mes environs, à la recherche de la personne ayant allumé ce feu.
“Enfin réveillé mon p’tit gars ?” me dit soudain un homme, que je n’avais pas encore vu, assis là où l’oiseau était posé quelques secondes auparavant.
Il était grand, 1m90 au moins, peut être presque même 2. Ses cheveux bruns étaient parsemés ci et là de mèches blanches, répondant aux cicatrices blanchâtres qui sortaient de ses vêtements, et au teint laiteux de sa peau.
Tout de vert vétu, ses pieds nus étaient seulement recouverts de quelques bandages, et il arborait fièrement une gigantesque branche couverte de fleurs d’un bleu pâle.
Il souriait. Ce n’était pas le même type de sourire que Wranfiel, celui-ci était chaleureux, protecteur.
Assis près du feu, il reprit : “Heureusement que Hynde et moi passions par là, je ne sais pas si tu t’en serais sorti sans nous !”. Au même moment, le cerf me donna un coup de museau.
L’étrange homme me tendit une baie mystérieuse, qu’il venait de faire apparaître dans sa main. “Mange, n’aie pas peur, tu ne risques rien”.
D’ordinaire, j’aurai refusé, je me serais méfié, mais je savais que dans mon état, cette étrange baie ne pouvait pas aggraver les choses.
A peine ai-je mis l’aliment en bouche qu’il fondit, laissant derrière lui un étrange sentiment de satiété.
“Un sorcier !” pensais-je.
“... Merci MONSIEUR”
“Je m’appelle Otelin Guarinus, surnommé Otelin le Grand, je suis le protecteur de cette forêt, et voici mon compagnon, Hynde. Et toi comment t’appelles tu ?”
Je répondis promptement : “Je m’appelle Otelin Guarinus.”, ce qui fit rire aux éclats l’humain.
“Ahahah, je vois que tu n’as pas encore reçu ton prénom, petit Kenku. Une fois rentrés au campement de Mirth, nous t’en trouverons un, mais tu devras travailler si tu veux rester parmis nous, souviens-t-en.” ajouta-t-il.
C’est ainsi que je fis la connaissance d’Otelin, qui par la suite devint mon maître. Ce fut lui qui me donna mon nom : Poly.
Le camp Mirth
Otelin était un druide capable de se métamorphoser en l’animal de son choix. Tous les matins, il se transformait en coq pour me réveiller. Je crois que ça le faisait rire de me réveiller en sursaut.
Il était le protecteur d’un petit campement d’une dizaine de personnes tout au plus, majoritairement des elfes ayant fui les conflits. Certains étaient d’anciens combattants, écoeurés par les affrontements, d’autres des civils ayant abandonné leurs villages avant qu’ils ne soient attaqués.
Ce camp était construit dans les ruines d’un hameau abandonné, où la nature avait repris ses droits. Les racines traversaient les habitations et la mousse créait un tapis naturel recouvrant le sol aussi loin que mes yeux pouvaient voir.
La particularité de ce camp était aussi la présence de palmath, de sublimes fleurs jaunes dégageant un doux parfum sucré dans l’air.
Chacun avait un rôle dans le camp. Celui d’Otelin était de protéger ses environs mais aussi de porter assistance aux êtres blessés, soient-ils des humanoïdes ou des animaux. Il obéissait à Ryfon Jogella, un vieil elfe qui dirigeait avec bienveillance le campement.
Rapidement, mes maigres compétences en médecine s’avérèrent utiles, et je ne tarda pas à rejoindre Otelin dans ses patrouilles.
Lors de nos nombreuses sorties, Otelin me racontait ses aventures. Je ne sais pas si toutes étaient véridiques, mais ses contes me faisaient rêver, lui qui parlait souvent du plaisir de voir le monde de haut, me donna l’envie de voir ceci de mes propres yeux.
Un jour, pour me faire plaisir, il se transforma en un oiseau géant et me fit survoler la forêt quelques instants. Jamais je n’avais éprouvé un tel sentiment.
J’étais libre, loin des murs, des barrières, libre.
A peine eu-je posé le pied à terre que je demanda à Otelin de m’apprendre à changer de forme comme lui.
Devant mon intérêt manifeste, ce dernier commença à m’apprendre les bases du druidique, à survivre dans la forêt, me promettant qu’un jour, moi aussi je serais capable de changer de forme et pourrais voir la terre, vue d’en haut.
Mon apprentissage dura plusieurs années pendant lesquelles j’apprenais tantôt les secrets des druides avec Otelin, tantôt l’elfique avec mes compagnons du camp. Ces derniers m’apprîrent également le maniement de l’épée, dans l’éventualité où nous serions attaqués.
Lorsque je fus capable de déplacer les racines pour restreindre les mouvements d’Otelin, avec qui je m’entrainais, ce dernier dissipa la magie puis s’approcha de moi.
“Tu as réussi Poly ! Je suis si fier de toi !”. Me dit-il.
“Je vais apprendre à changer de forme ?” lui demandais-je promptement.
“Tu en es capable. Tu ne peux peut-être pas encore le faire, mais un jour tu y arriveras. Mais avant cela, il faut que tu découvres le monde ! Tu ne peux te transformer qu’en un animal dont tu connais la forme, et crois moi, en parcourant le monde, tu en rencontreras infiniment plus qu’en restant ici”.
“Le savoir est une arme”
Je crois que jamais cet adage n’aura été aussi juste.
Quelques mois plus tard, je pris la décision de quitter Mirth. Je fis part de ma décision au chef du village ainsi qu’à Otelin, qui ne sembla pas surpris par ma décision, plutôt soulagé que je parvienne à cette conclusion.
Le jour de mon départ, le campement se réunit pour me dire adieu. Otelin s’approcha de moi et me dit :
“Poly, puisse ton voyage t’apprendre chaque jour un peu plus. Je sais ce que tu veux faire, alors voici ma dernière leçon en tant que maître, et ami. Prends la route pour l’empire écarlate, tu y rencontreras des êtres extraordinaires, certains disent que les plus belles créatures s’y trouvent.”
Il fit apparaître une branche ornée d’une fleur jaune qu’il me tendit.
“Voici pour t’accompagner, si jamais tu es perdu et en recherche de repères, ce bâton te permettra de faire pousser la fleur de ton choix, pour l’activer il te suffira de prononcer le nom de ce camp. Fais apparaître une fleur de parmath, et tu trouveras la voie à suivre.”
C’est ainsi que je pris la route, en direction de la passe de Kazbek.






Modifié en dernier par Lazarock le mar. 23 oct. 2018 11:26, modifié 2 fois.
Re: Chroniques des personnages
Si vous voulez lire la version dans un format moins moche, je ne peux que vous inviter à lire ceci :
Présentation de Poly (12 pages en comptant les images)
Présentation de Poly (12 pages en comptant les images)
Re: Chroniques des personnages
[Séance 5 le 07/08 /18 : Poly] - Compte-rendu
Note inscrite sur l’un des nombreux parchemins cachés dans la veste du druide Kenku
Je m’appelle Poly, Poly le druide et je suis né en 1207 à Oyla Tirion.
J’ai rejoint la passe de Kazbek le 2 janvier 1228.
7 janvier 1228, aux abords de la taverne de la passe
Cela fait à peine quelques jours que j’ai rejoint la passe que j’entends ci et là les récits d’aventure de nombreux aventuriers.
Certaines semblent tellement extraordinaires que j’ai beaucoup de mal à y croire.
Pour l’instant, je dois faire profil bas, je trouverai bien quelques compagnons intéressant en traînant près des commerces.
16 janvier 1228
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre.
Hier, des aventuriers sont revenus d’une expédition. On dit qu’ils auraient rencontré des fées, et l’un d’entre eux aurait réussi à apprivoiser un hippopotame !
Il faut que je les rencontre, j’espère pouvoir explorer les terres en leur compagnie.
De ce que l’on m’a dit, ils se retrouvent à la taverne, c’est donc ici que je resterai pour les prochains jours.
9 février 1228
On raconte que d’intrépides aventuriers partiront aujourd’hui, parmi eux, des vétérans du groupe dont je cherche les membres depuis presque un mois maintenant. Ils sont à la recherche de membres, je dois donc me présenter pour tenter ma chance.
Arrivé sur place, quelle ne fut pas ma surprise de voir un groupe d’un drôle de calibre.
Rapidement, l’elfe prit la parole et nous conta ses histoires. Comment il avait été enlevé par les harpies, comment ils avaient pris d’assaut un tour face à des gobelins…Il nous montrait ses cicatrices tout en parlant, mais dans quel but ?
“Pourquoi est-ce lui qui prend la tête du groupe ? L’humain semblait plus raisonnable..”
Nous partîmes ainsi, petite troupe de 6 personnes, en direction de la tour de guet, récupérer vivres et équipement pour partir à la chasse.
La neige tombait à gros flocon et il était difficile d’avancer. Je suis bien content d’avoir emporté ma veste d’hiver avec moi.
Arrivé à la tour de guet, nous vîmes que celle-ci avait été saccagée, par qui, par quoi ?
Le temps de procéder à de rapides réparations et à la pose de pièges avec l’elfette, la nuit tomba rapidement.
Tandis que nous prenions un repas bien chaud en se demandant ce que nous allions faire le lendemain, des hurlements se firent entendre au loin.
“Des loups !”
Il fallait que j’en vois un de mes propres yeux, les piliers de bar les décrivaient comme des bêtes monstrueuses, je me devais d’en rencontrer un.
Ni une ni deux, je partis à l’étage pour à mon tour pousser un hurlement, en espérant que cela les ferait venir.
Malheureusement, si les hurlements finirent par se rapprocher, je n’eu pas l’occasion d’en voir un de mes yeux.
10 février 1228
Après de longues discussions, nous sommes finalement descendus sous la tour de guet pour sécuriser les souterrains.
Je ne montre pas ma déception, mais je ne pense pas que nous rencontrerons quelques bêtes intéressantes. Des chauve-souris, des rats, rien de bien passionnant.
Après quelques heures nous sommes tombés sur un monstre gigantesque, un “ver charognard” selon Frère Denys et Loucian.
Il ne fit pas le poids face à notre groupe, et fut occis en quelques secondes.
Je ne m’attendais pas à rencontrer ce type de monstre sous une tour de guet. N’avait il pas dit qu’ils l’avaient nettoyée quelques semaines plus tôt ?
Au détour d’une grotte, nous avons été attaqué par des chauve-souris GEANTES.
Maudites bêtes, une d’entre elle a réussi à me mordre pendant que j’en tuais une autre.
Alors que je suis blessé, voilà Loucian qui me trouve un sobriquet ! Comme si je ne l’avais pas entendu ! Ce maudit elfe ne perd rien pour attendre.
Et cet odieux personnage m’’apprend que je suis atteint d’une grave maladie ! La maladie du Roi Gérard, si j’ai bien compris, et bien évidemment, il ne sait pas m’en guérir. Heureusement que Crystale semble posséder un don face à ce type de maux.
Pendant que Loucian nous conte l’histoire du Roi Gérard, Frère Denys panse mes plaies à l’aide de la magie. Peut être aurai-je du moi aussi utiliser la magie sur moi ? J’étais encore sous le choc pour y penser.
Descendant toujours plus profondément dans les profondeurs des souterrains, nous sommes tombés nez à nez avec une araignée géante.
Malheureusement pour elle, et heureusement pour nous, elle devait sortir d’un long couloir pour nous attaquer. Immobilisant magiquement sa charge sur notre équipe, elle ne tint pas longtemps face au feu nourri de mes compagnons. Le coup de grâce fut porté par Nirwen qui décocha une flèche empoisonnée directement dans ses yeux, la tuant sur le coup.
Est-ce que tous les animaux de cet endroit sont géants ? Moi qui parlais plus haut de rats, je n’espérais plus qu’une chose, ne pas en rencontrer de géants.
Une fois le nid de l’araignée pillé, nous avons découvert une porte géante qu”Ernest parvint à ouvrir sans difficultés.
Cependant, il se plaignit rapidement de maux de ventre insupportables, d’une faim grandissante, et la bave semblait couler le long de ses lèvres.
J’ai connu cette sensation étant plus jeune, c’est ainsi que je lui tendis une baie magique pour combler sa faim. A peine l’eut-il avalée que sa satiété s’en trouva complète.
La suite est un peu floue, Nirwen a commencé à explorer la pièce cachée derrière la porte, quand elle fut attaquée par une bête atroce.
Je n’ai pas pris le temps de réfléchir et ait instantanément lancé un mot de soin sur Nirwen, qui semblait gravement blessée.
Après quelques échanges de lames et de métal, la bête tomba au sol, morte.
Nirwen resta un peu en arrière, visiblement choquée.
Notre équipe tomba face à une statuette d’une divinité à la fois grotesque, et effrayante. A sa vue, Frère Denys décide de purifier la statue, ce qui eut pour effet de faire apparaitre un fantôme nous remerciant.
Loucian nous raconta peu de temps après qu’il s’agissait du spectre de Bella, celle-la même qui était censée semer la terreur dans la région.
Alors que nous nous dirigions vers la sortie, nous vîmes Nirwen en train de charger son paquetage de vaisselle en or ! La filoute, elle voulait nous cacher sa découverte !
Bien évidemment, chacun se proposa pour l’aider à porter la vaisselle dorée, et nous sommes retournés à la passe de Kazbek, afin de nous remettre de nos émotions.
[url=Note inscrite sur lâun des nombreux parchemins cachés dans la veste du druide Kenku Je mâappelle Poly, Poly le druide et je suis né en 1207 à Oyla Tirion. Jâai rejoint la passe de Kazbek le 2 janvier 1228. 7 janvier 1228, aux abords de la taverne de la passe Cela fait à peine quelques jours que jâai rejoint la passe que jâentends ci et là les récits dâaventure de nombreux aventuriers. Certaines semblent tellement extraordinaires que jâai beaucoup de mal à y croire. Pour lâinstant, je dois faire profil bas, je trouverai bien quelques compagnons intéressant en traînant près des commerces. 16 janvier 1228 La nouvelle sâest répandue comme une traînée de poudre. Hier, des aventuriers sont revenus dâune expédition. On dit quâils auraient rencontré des fées, et lâun dâentre eux aurait réussi à apprivoiser un hippopotame ! Il faut que je les rencontre, jâespère pouvoir explorer les terres en leur compagnie. De ce que lâon mâa dit, ils se retrouvent à la taverne, câest donc ici que je resterai pour les prochains jours. 9 février 1228 On raconte que dâintrépides aventuriers partiront aujourdâhui, parmi eux, des vétérans du groupe dont je cherche les membres depuis presque un mois maintenant. Ils sont à la recherche de membres, je dois donc me présenter pour tenter ma chance. Arrivé sur place, quelle ne fut pas ma surprise de voir un groupe dâun drôle de calibre. Crystale, une naine, semble-t-il provenant dâune famille fortunée. Elle me regarde dâun oeil étrange, serait-ce la première fois quâelle rencontre un kenku ? Une elfe, silencieuse, mais je connais ce genre de personnages, elle me fait penser à Gyllin dans sa posture prudente mais sur ses gardes. Elle dit sâappeler Nirwen. Ernest, un gnome, petites lunettes sur le nez, jâai entendu des gens dirent quâil serait professeur dans une université renommée. Que vient-il faire ici ? Frère Denys, un humain ventripotent, à la voix douce et posée. Il fait partie des vétérans, pas de ceux ayant rencontré des fées, mais il semblerait quâil ait déjà affronté des harpies. A côté de lui se trouve Loucian, un elfe, sur lequel est posé une chouette. Il possède une cicatrice sur le visage, qui semble ⦠le rendre ⦠fier ? De ce que je peux en voir, lui et lâhumain se connaissent. Des compagnons dâarme semble-t-il, même si leur relation semble plus ⦠intime que ça. Rapidement, lâelfe prit la parole et nous conta ses histoires. Comment il avait été enlevé par les harpies, comment ils avaient pris dâassaut un tour face à des gobelinsâ¦Il nous montrait ses cicatrices tout en parlant, mais dans quel but ? âPourquoi est-ce lui qui prend la tête du groupe ? Lâhumain semblait plus raisonnable..â Nous partîmes ainsi, petite troupe de 6 personnes, en direction de la tour de guet, récupérer vivres et équipement pour partir à la chasse. La neige tombait à gros flocon et il était difficile dâavancer. Je suis bien content dâavoir emporté ma veste dâhiver avec moi. Arrivé à la tour de guet, nous vîmes que celle-ci avait été saccagée, par qui, par quoi ? Le temps de procéder à de rapides réparations et à la pose de pièges avec lâelfette, la nuit tomba rapidement. Tandis que nous prenions un repas bien chaud en se demandant ce que nous allions faire le lendemain, des hurlements se firent entendre au loin. âDes loups !â Il fallait que jâen vois un de mes propres yeux, les piliers de bar les décrivaient comme des bêtes monstrueuses, je me devais dâen rencontrer un. Ni une ni deux, je partis à lâétage pour à mon tour pousser un hurlement, en espérant que cela les ferait venir. Malheureusement, si les hurlements finirent par se rapprocher, je nâeu pas lâoccasion dâen voir un de mes yeux. ⦠⦠Après de longues discussions, nous sommes finalement descendus sous la tour de guet pour sécuriser les souterrains. Je ne montre pas ma déception, mais je ne pense pas que nous rencontrerons quelques bêtes intéressantes. Des chauve-souris, des rats, rien de bien passionnant. Après quelques heures nous sommes tombés sur un monstre gigantesque, un âver charognardâ selon Frère Denys et Loucian. Il ne fit pas le poids face à notre groupe, et fut occis en quelques secondes. Je ne mâattendais pas à rencontrer ce type de monstre sous une tour de guet. Nâavait il pas dit quâils lâavaient nettoyée quelques semaines plus tôt ? Au détour dâune grotte, nous avons été attaqué par des chauve-souris GEANTES. Maudites bêtes, une dâentre elle a réussi à me mordre pendant que jâen tuais une autre. Alors que je suis blessé, voilà Loucian qui me trouve un sobriquet ! Comme si je ne lâavais pas entendu ! Ce maudit elfe ne perd rien pour attendre. Et cet odieux personnage mââapprend que je suis atteint dâune grave maladie ! La maladie du Roi Gérard, si jâai bien compris, et bien évidemment, il ne sait pas mâen guérir. Heureusement que Crystale semble posséder un don face à ce type de maux. Pendant que Loucian nous conte lâhistoire du Roi Gérard, Frère Denys panse mes plaies à lâaide de la magie. Peut être aurai-je du moi aussi utiliser la magie sur moi ? Jâétais encore sous le choc pour y penser. Descendant toujours plus profondément dans les profondeurs des souterrains, nous sommes tombés nez à nez avec une araignée géante. Malheureusement pour elle, et heureusement pour nous, elle devait sortir dâun long couloir pour nous attaquer. Immobilisant magiquement sa charge sur notre équipe, elle ne tint pas longtemps face au feu nourri de mes compagnons. Le coup de grâce fut porté par Nirwen qui décocha une flèche empoisonnée directement dans ses yeux, la tuant sur le coup. Est-ce que tous les animaux de cet endroit sont géants ? Moi qui parlais plus haut de rats, je nâespérais plus quâune chose, ne pas en rencontrer de géants. Une fois le nid de lâaraignée pillé, nous avons découvert une porte géante quâErnest parvint à ouvrir sans difficultés. Cependant, il se plaignit rapidement de maux de ventre insupportables, dâune faim grandissante, et la bave semblait couler le long de ses lèvres. Jâai connu cette sensation étant plus jeune, câest ainsi que je lui tendis une baie magique pour combler sa faim. A peine lâeut-il avalée que sa satiété sâen trouva complète. La suite est un peu floue, Nirwen a commencé à explorer la pièce cachée derrière la porte, quand elle fut attaquée par une bête atroce. Je nâai pas pris le temps de réfléchir et ait instantanément lancé un mot de soin sur Nirwen, qui semblait gravement blessée. Après quelques échanges de lames et de métal, la bête tomba au sol, morte. Nirwen resta un peu en arrière, visiblement choquée. Notre équipe tomba face à une statuette dâune divinité à la fois grotesque, et effrayante. A sa vue, Frère Denys décide de purifier la statue, ce qui eut pour effet de faire apparaitre un fantôme nous remerciant. Loucian nous raconta peu de temps après quâil sâagissait du spectre de Bella, celle-la même qui était censée semer la terreur dans la région. Alors que nous nous dirigions vers la sortie, nous vîmes Nirwen en train de charger son paquetage de vaisselle en or ! La filoute, elle voulait nous cacher sa découverte ! Bien évidemment, chacun se proposa pour lâaider à porter la vaisselle dorée, et nous sommes retournés à la passe de Kazbek, afin de nous remettre de nos émotions.]Lien vers la version originale[/url]
7 janvier 1228, aux abords de la taverne de la passe
Cela fait à peine quelques jours que j’ai rejoint la passe que j’entends ci et là les récits d’aventure de nombreux aventuriers.
Certaines semblent tellement extraordinaires que j’ai beaucoup de mal à y croire.
Pour l’instant, je dois faire profil bas, je trouverai bien quelques compagnons intéressant en traînant près des commerces.
16 janvier 1228
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre.
Hier, des aventuriers sont revenus d’une expédition. On dit qu’ils auraient rencontré des fées, et l’un d’entre eux aurait réussi à apprivoiser un hippopotame !
Il faut que je les rencontre, j’espère pouvoir explorer les terres en leur compagnie.
De ce que l’on m’a dit, ils se retrouvent à la taverne, c’est donc ici que je resterai pour les prochains jours.
9 février 1228
On raconte que d’intrépides aventuriers partiront aujourd’hui, parmi eux, des vétérans du groupe dont je cherche les membres depuis presque un mois maintenant. Ils sont à la recherche de membres, je dois donc me présenter pour tenter ma chance.
Arrivé sur place, quelle ne fut pas ma surprise de voir un groupe d’un drôle de calibre.
- Crystale, une naine, semble-t-il provenant d’une famille fortunée. Elle me regarde d’un oeil étrange, serait-ce la première fois qu’elle rencontre un kenku ?
- Une elfe, silencieuse, mais je connais ce genre de personnages, elle me fait penser à Gyllin dans sa posture prudente mais sur ses gardes. Elle dit s’appeler Nirwen.
- Ernest, un gnome, petites lunettes sur le nez, j’ai entendu des gens dirent qu’il serait professeur dans une université renommée. Que vient-il faire ici ?
- Frère Denys, un humain ventripotent, à la voix douce et posée. Il fait partie des vétérans, pas de ceux ayant rencontré des fées, mais il semblerait qu’il ait déjà affronté des harpies.
- A côté de lui se trouve Loucian, un elfe, sur lequel est posé une chouette. Il possède une cicatrice sur le visage, qui semble … le rendre … fier ?
Rapidement, l’elfe prit la parole et nous conta ses histoires. Comment il avait été enlevé par les harpies, comment ils avaient pris d’assaut un tour face à des gobelins…Il nous montrait ses cicatrices tout en parlant, mais dans quel but ?
“Pourquoi est-ce lui qui prend la tête du groupe ? L’humain semblait plus raisonnable..”
Nous partîmes ainsi, petite troupe de 6 personnes, en direction de la tour de guet, récupérer vivres et équipement pour partir à la chasse.
La neige tombait à gros flocon et il était difficile d’avancer. Je suis bien content d’avoir emporté ma veste d’hiver avec moi.
Arrivé à la tour de guet, nous vîmes que celle-ci avait été saccagée, par qui, par quoi ?
Le temps de procéder à de rapides réparations et à la pose de pièges avec l’elfette, la nuit tomba rapidement.
Tandis que nous prenions un repas bien chaud en se demandant ce que nous allions faire le lendemain, des hurlements se firent entendre au loin.
“Des loups !”
Il fallait que j’en vois un de mes propres yeux, les piliers de bar les décrivaient comme des bêtes monstrueuses, je me devais d’en rencontrer un.
Ni une ni deux, je partis à l’étage pour à mon tour pousser un hurlement, en espérant que cela les ferait venir.
Malheureusement, si les hurlements finirent par se rapprocher, je n’eu pas l’occasion d’en voir un de mes yeux.
10 février 1228
Après de longues discussions, nous sommes finalement descendus sous la tour de guet pour sécuriser les souterrains.
Je ne montre pas ma déception, mais je ne pense pas que nous rencontrerons quelques bêtes intéressantes. Des chauve-souris, des rats, rien de bien passionnant.
Après quelques heures nous sommes tombés sur un monstre gigantesque, un “ver charognard” selon Frère Denys et Loucian.
Il ne fit pas le poids face à notre groupe, et fut occis en quelques secondes.
Je ne m’attendais pas à rencontrer ce type de monstre sous une tour de guet. N’avait il pas dit qu’ils l’avaient nettoyée quelques semaines plus tôt ?
Au détour d’une grotte, nous avons été attaqué par des chauve-souris GEANTES.
Maudites bêtes, une d’entre elle a réussi à me mordre pendant que j’en tuais une autre.
Alors que je suis blessé, voilà Loucian qui me trouve un sobriquet ! Comme si je ne l’avais pas entendu ! Ce maudit elfe ne perd rien pour attendre.
Et cet odieux personnage m’’apprend que je suis atteint d’une grave maladie ! La maladie du Roi Gérard, si j’ai bien compris, et bien évidemment, il ne sait pas m’en guérir. Heureusement que Crystale semble posséder un don face à ce type de maux.
Pendant que Loucian nous conte l’histoire du Roi Gérard, Frère Denys panse mes plaies à l’aide de la magie. Peut être aurai-je du moi aussi utiliser la magie sur moi ? J’étais encore sous le choc pour y penser.
Descendant toujours plus profondément dans les profondeurs des souterrains, nous sommes tombés nez à nez avec une araignée géante.
Malheureusement pour elle, et heureusement pour nous, elle devait sortir d’un long couloir pour nous attaquer. Immobilisant magiquement sa charge sur notre équipe, elle ne tint pas longtemps face au feu nourri de mes compagnons. Le coup de grâce fut porté par Nirwen qui décocha une flèche empoisonnée directement dans ses yeux, la tuant sur le coup.
Est-ce que tous les animaux de cet endroit sont géants ? Moi qui parlais plus haut de rats, je n’espérais plus qu’une chose, ne pas en rencontrer de géants.
Une fois le nid de l’araignée pillé, nous avons découvert une porte géante qu”Ernest parvint à ouvrir sans difficultés.
Cependant, il se plaignit rapidement de maux de ventre insupportables, d’une faim grandissante, et la bave semblait couler le long de ses lèvres.
J’ai connu cette sensation étant plus jeune, c’est ainsi que je lui tendis une baie magique pour combler sa faim. A peine l’eut-il avalée que sa satiété s’en trouva complète.
La suite est un peu floue, Nirwen a commencé à explorer la pièce cachée derrière la porte, quand elle fut attaquée par une bête atroce.
Je n’ai pas pris le temps de réfléchir et ait instantanément lancé un mot de soin sur Nirwen, qui semblait gravement blessée.
Après quelques échanges de lames et de métal, la bête tomba au sol, morte.
Nirwen resta un peu en arrière, visiblement choquée.
Notre équipe tomba face à une statuette d’une divinité à la fois grotesque, et effrayante. A sa vue, Frère Denys décide de purifier la statue, ce qui eut pour effet de faire apparaitre un fantôme nous remerciant.
Loucian nous raconta peu de temps après qu’il s’agissait du spectre de Bella, celle-la même qui était censée semer la terreur dans la région.
Alors que nous nous dirigions vers la sortie, nous vîmes Nirwen en train de charger son paquetage de vaisselle en or ! La filoute, elle voulait nous cacher sa découverte !
Bien évidemment, chacun se proposa pour l’aider à porter la vaisselle dorée, et nous sommes retournés à la passe de Kazbek, afin de nous remettre de nos émotions.
[url=Note inscrite sur lâun des nombreux parchemins cachés dans la veste du druide Kenku Je mâappelle Poly, Poly le druide et je suis né en 1207 à Oyla Tirion. Jâai rejoint la passe de Kazbek le 2 janvier 1228. 7 janvier 1228, aux abords de la taverne de la passe Cela fait à peine quelques jours que jâai rejoint la passe que jâentends ci et là les récits dâaventure de nombreux aventuriers. Certaines semblent tellement extraordinaires que jâai beaucoup de mal à y croire. Pour lâinstant, je dois faire profil bas, je trouverai bien quelques compagnons intéressant en traînant près des commerces. 16 janvier 1228 La nouvelle sâest répandue comme une traînée de poudre. Hier, des aventuriers sont revenus dâune expédition. On dit quâils auraient rencontré des fées, et lâun dâentre eux aurait réussi à apprivoiser un hippopotame ! Il faut que je les rencontre, jâespère pouvoir explorer les terres en leur compagnie. De ce que lâon mâa dit, ils se retrouvent à la taverne, câest donc ici que je resterai pour les prochains jours. 9 février 1228 On raconte que dâintrépides aventuriers partiront aujourdâhui, parmi eux, des vétérans du groupe dont je cherche les membres depuis presque un mois maintenant. Ils sont à la recherche de membres, je dois donc me présenter pour tenter ma chance. Arrivé sur place, quelle ne fut pas ma surprise de voir un groupe dâun drôle de calibre. Crystale, une naine, semble-t-il provenant dâune famille fortunée. Elle me regarde dâun oeil étrange, serait-ce la première fois quâelle rencontre un kenku ? Une elfe, silencieuse, mais je connais ce genre de personnages, elle me fait penser à Gyllin dans sa posture prudente mais sur ses gardes. Elle dit sâappeler Nirwen. Ernest, un gnome, petites lunettes sur le nez, jâai entendu des gens dirent quâil serait professeur dans une université renommée. Que vient-il faire ici ? Frère Denys, un humain ventripotent, à la voix douce et posée. Il fait partie des vétérans, pas de ceux ayant rencontré des fées, mais il semblerait quâil ait déjà affronté des harpies. A côté de lui se trouve Loucian, un elfe, sur lequel est posé une chouette. Il possède une cicatrice sur le visage, qui semble ⦠le rendre ⦠fier ? De ce que je peux en voir, lui et lâhumain se connaissent. Des compagnons dâarme semble-t-il, même si leur relation semble plus ⦠intime que ça. Rapidement, lâelfe prit la parole et nous conta ses histoires. Comment il avait été enlevé par les harpies, comment ils avaient pris dâassaut un tour face à des gobelinsâ¦Il nous montrait ses cicatrices tout en parlant, mais dans quel but ? âPourquoi est-ce lui qui prend la tête du groupe ? Lâhumain semblait plus raisonnable..â Nous partîmes ainsi, petite troupe de 6 personnes, en direction de la tour de guet, récupérer vivres et équipement pour partir à la chasse. La neige tombait à gros flocon et il était difficile dâavancer. Je suis bien content dâavoir emporté ma veste dâhiver avec moi. Arrivé à la tour de guet, nous vîmes que celle-ci avait été saccagée, par qui, par quoi ? Le temps de procéder à de rapides réparations et à la pose de pièges avec lâelfette, la nuit tomba rapidement. Tandis que nous prenions un repas bien chaud en se demandant ce que nous allions faire le lendemain, des hurlements se firent entendre au loin. âDes loups !â Il fallait que jâen vois un de mes propres yeux, les piliers de bar les décrivaient comme des bêtes monstrueuses, je me devais dâen rencontrer un. Ni une ni deux, je partis à lâétage pour à mon tour pousser un hurlement, en espérant que cela les ferait venir. Malheureusement, si les hurlements finirent par se rapprocher, je nâeu pas lâoccasion dâen voir un de mes yeux. ⦠⦠Après de longues discussions, nous sommes finalement descendus sous la tour de guet pour sécuriser les souterrains. Je ne montre pas ma déception, mais je ne pense pas que nous rencontrerons quelques bêtes intéressantes. Des chauve-souris, des rats, rien de bien passionnant. Après quelques heures nous sommes tombés sur un monstre gigantesque, un âver charognardâ selon Frère Denys et Loucian. Il ne fit pas le poids face à notre groupe, et fut occis en quelques secondes. Je ne mâattendais pas à rencontrer ce type de monstre sous une tour de guet. Nâavait il pas dit quâils lâavaient nettoyée quelques semaines plus tôt ? Au détour dâune grotte, nous avons été attaqué par des chauve-souris GEANTES. Maudites bêtes, une dâentre elle a réussi à me mordre pendant que jâen tuais une autre. Alors que je suis blessé, voilà Loucian qui me trouve un sobriquet ! Comme si je ne lâavais pas entendu ! Ce maudit elfe ne perd rien pour attendre. Et cet odieux personnage mââapprend que je suis atteint dâune grave maladie ! La maladie du Roi Gérard, si jâai bien compris, et bien évidemment, il ne sait pas mâen guérir. Heureusement que Crystale semble posséder un don face à ce type de maux. Pendant que Loucian nous conte lâhistoire du Roi Gérard, Frère Denys panse mes plaies à lâaide de la magie. Peut être aurai-je du moi aussi utiliser la magie sur moi ? Jâétais encore sous le choc pour y penser. Descendant toujours plus profondément dans les profondeurs des souterrains, nous sommes tombés nez à nez avec une araignée géante. Malheureusement pour elle, et heureusement pour nous, elle devait sortir dâun long couloir pour nous attaquer. Immobilisant magiquement sa charge sur notre équipe, elle ne tint pas longtemps face au feu nourri de mes compagnons. Le coup de grâce fut porté par Nirwen qui décocha une flèche empoisonnée directement dans ses yeux, la tuant sur le coup. Est-ce que tous les animaux de cet endroit sont géants ? Moi qui parlais plus haut de rats, je nâespérais plus quâune chose, ne pas en rencontrer de géants. Une fois le nid de lâaraignée pillé, nous avons découvert une porte géante quâErnest parvint à ouvrir sans difficultés. Cependant, il se plaignit rapidement de maux de ventre insupportables, dâune faim grandissante, et la bave semblait couler le long de ses lèvres. Jâai connu cette sensation étant plus jeune, câest ainsi que je lui tendis une baie magique pour combler sa faim. A peine lâeut-il avalée que sa satiété sâen trouva complète. La suite est un peu floue, Nirwen a commencé à explorer la pièce cachée derrière la porte, quand elle fut attaquée par une bête atroce. Je nâai pas pris le temps de réfléchir et ait instantanément lancé un mot de soin sur Nirwen, qui semblait gravement blessée. Après quelques échanges de lames et de métal, la bête tomba au sol, morte. Nirwen resta un peu en arrière, visiblement choquée. Notre équipe tomba face à une statuette dâune divinité à la fois grotesque, et effrayante. A sa vue, Frère Denys décide de purifier la statue, ce qui eut pour effet de faire apparaitre un fantôme nous remerciant. Loucian nous raconta peu de temps après quâil sâagissait du spectre de Bella, celle-la même qui était censée semer la terreur dans la région. Alors que nous nous dirigions vers la sortie, nous vîmes Nirwen en train de charger son paquetage de vaisselle en or ! La filoute, elle voulait nous cacher sa découverte ! Bien évidemment, chacun se proposa pour lâaider à porter la vaisselle dorée, et nous sommes retournés à la passe de Kazbek, afin de nous remettre de nos émotions.]Lien vers la version originale[/url]
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Re: Chroniques des personnages
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Re: Chroniques des personnages
Pensées des 28 et 29 février 1228
Un flocon ne tombe qu’une seule fois : Nous nous sommes élancés, avec Borrrrrflodar, Charlie, dame Crystale, Loucian Neïlo et Poly sur la route, dans l’espoir de débarrasser la région de ces abominations que sont Bert et William, les ogres. Le blizzard était de la partie et c’est laborieusement que nous sommes arrivés à la tour.
Le saumon expérimenté remonte le courant, le juvénile le descend : Dans les souterrains de la tour, que nous avons explorés afin d’être surs d’éviter de mauvaises surprises, nous avons trouvé un bassin contenant un chlipac géant apparemment prisonnier après avoir passé une chute d’eau. Ma vaillance et mon dévouement au groupe ont permis de vaincre l’engeance, que j’ai commencé à étudier par la suite.
Bon champignon n’est jamais seul : Une autre caverne sous la tour mène à une champignonnière abritant des pieds hauts de deux à quatre mètres, voire plus. Entre ces champignons de Pâris géants, Charlie en a repéré un différent à étudier, tandis que j’ai pu discuter avec deux autres originaux, un crieur (que ma voix apaisante a su calmer sans peine) et un cyanomycète : frères, ils étaient les fongiculteurs de ce lieu et, parlant de leur royaume, ont semblé accepter le principe d’échanges entre leurs terres et les nôtres, tout en nous mettant en garde contre le gaz de chproute, des lichens locaux aux émanations mortelles pour nous.
On ne vide pas une ruche gratuitement : Nous nous sommes quittés sur un échange mutuel : un champignon de Pâris géant contre de la toile cirée ; Charlie a emporté son champignon, un parasite selon Plic le cyanomycète.
Pour voir le loup, appelle-le : Le lendemain, nous sommes arrivés devant l’entrée de derrière de l’antre des ogres. La chouette de Loucian y a vu grand nombre de loups, certainement récupérés par les gobelins de la main rouge, depuis que Bella ne les contrôlait plus. Les facultés d’imitation de Poly nous permirent de leur faire croire qu’un leur semblable les appelait au dehors et ils sont tombés dans notre piège.
Si la ruche est sans gardienne, la reine est sans défense : Ceci servait d’ultime avertissement aux ogres : la prochaine fois, s’ils n’ont pas quitté les lieux, c’est eux que nous libèrerons de leur enveloppe charnelle.
Un flocon ne tombe qu’une seule fois : Nous nous sommes élancés, avec Borrrrrflodar, Charlie, dame Crystale, Loucian Neïlo et Poly sur la route, dans l’espoir de débarrasser la région de ces abominations que sont Bert et William, les ogres. Le blizzard était de la partie et c’est laborieusement que nous sommes arrivés à la tour.
Le saumon expérimenté remonte le courant, le juvénile le descend : Dans les souterrains de la tour, que nous avons explorés afin d’être surs d’éviter de mauvaises surprises, nous avons trouvé un bassin contenant un chlipac géant apparemment prisonnier après avoir passé une chute d’eau. Ma vaillance et mon dévouement au groupe ont permis de vaincre l’engeance, que j’ai commencé à étudier par la suite.
Bon champignon n’est jamais seul : Une autre caverne sous la tour mène à une champignonnière abritant des pieds hauts de deux à quatre mètres, voire plus. Entre ces champignons de Pâris géants, Charlie en a repéré un différent à étudier, tandis que j’ai pu discuter avec deux autres originaux, un crieur (que ma voix apaisante a su calmer sans peine) et un cyanomycète : frères, ils étaient les fongiculteurs de ce lieu et, parlant de leur royaume, ont semblé accepter le principe d’échanges entre leurs terres et les nôtres, tout en nous mettant en garde contre le gaz de chproute, des lichens locaux aux émanations mortelles pour nous.
On ne vide pas une ruche gratuitement : Nous nous sommes quittés sur un échange mutuel : un champignon de Pâris géant contre de la toile cirée ; Charlie a emporté son champignon, un parasite selon Plic le cyanomycète.
Pour voir le loup, appelle-le : Le lendemain, nous sommes arrivés devant l’entrée de derrière de l’antre des ogres. La chouette de Loucian y a vu grand nombre de loups, certainement récupérés par les gobelins de la main rouge, depuis que Bella ne les contrôlait plus. Les facultés d’imitation de Poly nous permirent de leur faire croire qu’un leur semblable les appelait au dehors et ils sont tombés dans notre piège.
Si la ruche est sans gardienne, la reine est sans défense : Ceci servait d’ultime avertissement aux ogres : la prochaine fois, s’ils n’ont pas quitté les lieux, c’est eux que nous libèrerons de leur enveloppe charnelle.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
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Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
Re: Chroniques des personnages
[Séance 6 le 14/08 /18 : Poly] - Compte-rendu
12 février 1228
Nous sommes rentrés d’expédition hier. Tous sains et saufs, quelque peu sous le choc de nos découvertes de la veille.
Le temps que chacun se remette de ses émotions, je ne vais pas rester là à me croiser les pouces !
Dès demain, j’irai explorer le sud, le chemin menant à la civilisation.
13 février 1228
Alors que je passais les portes sud de Kazbek, sous le regard dur de quelques nains, je sentis leur jugement. Ils ont dû se dire que l’expédition fut trop intense pour un simple Kenku, et que celui-ci s’en retournait chez lui.
Effectivement, je repars, mais pas dans mes contrées, non ! Comment pourrais repartir après avoir vu un magnifique spécimen d’araignée géante ? Tant de merveilles zoologiques restant à observer, ça serait une honte de fuir maintenant.
Je pars en expédition zoologique, observer la faune sauvage environnante.
22 février 1228
Je n’ai pas eu l’occasion d’observer la faune autant que je l’aurai souhaité, cela me frustre un petit peu. Des bouquetins sauvages, quelques cervidés, rien de très intéressant ni de très nouveau, et c’est tout !
Enfin, jusqu’à ce matin…
Après être sorti en même temps que le soleil, pour optimiser mes chances d’observer les animaux dans leur milieu naturel, mon corps entier a réagi sans que je ne sache trop pourquoi, et je me suis retrouvé couché dans la neige.
Si j’ai dans un premier temps était pris de surprise de me sentir m’effondrer pour me cacher dans la neige, j’ai peu de temps après aperçu au loin un animal d’une nouvelle sorte, le parfait mélange entre un chat angora et un tigre. J’ai tout de suite été frappé par son pelage blanc. Dans la montagne, il était presque invisible, je ne sais d’ailleurs pas comme j’ai fait pour le repérer.
Peut être est-ce Sylvanus qui a guidé mon attention ?
Je ne sais pas s’il m’a lui aussi repéré, mais par réflexe, je me suis éloigné, doucement, discrètement. Suffisamment pour pouvoir l’observer, suffisamment pour pouvoir fuir si besoin.
Je n’ai aucune envie de rencontrer ses pattes gigantesques.
J’ai observé la bête durant le reste de la journée, effrayé à chaque fois qu’elle disparaissait de mon champ de vision.
Ne connaissant pas le nom de cette race et pour me souvenir de cette journée à l’observer de loin, disparaissant de temps à autres, j’ai décidé d’appeler cet animal un tigre de Pallas.
Fatigué, mais satisfait, c’est de la taverne que j’écris ces quelques mots.
28 février 1228
Cela fait maintenant 2 semaines que nous sommes revenus de notre expédition souterraine.
Loucian est venu me quérir ce matin, il est temps de repartir en expéditions !
Arrivé au point de rendez-vous, je découvris un ours brun vêtu d’une robe.
Il semblerait que ça soit un moine ayant combattu aux côtés de Loucian dans le passé. Il nous a dit s’appeler Stiopa.
Un être étrange, je ne saurais dire s’il s’agissait d’un ou d’une tieffelin, était un peu en retrait, marmonnant des choses à propos de harpies. Je crois avoir entendu des soulards en parler à la taverne, un aventurier porté disparu, supposé mort dévoré par les harpies, serait revenu par ses propres moyens. Son nom est Charlie.
Un draconien vêtu d’une armure scintillante, une connaissance du professeur nous a-t-il raconté. Son nom m’est encore difficile à prononcer à cause du nombre de "r" qui le compose, je l’appellerai donc Borrrrrrr.
Nous sommes donc partis, guidés par Loucian et Charlie, animé par une sorte de relation … Complice ? Je crois avoir vu Charlie caresser le dos de Loucian.
N’ayant jamais eu l’occasion d’observer un ursidé doué de raison et du langage, j’ai naturellement profité du voyage pour monter avec lui, dans sa charriole.
Arrivés à la tour, alors que nous partions occire les ogres, nous avons finalement décidé de finaliser la sécurisation des sous-sols.
Après un affrontement éclair avec un schlipak, ces abominations aquatiques, nous avons pris la direction de la forêt de champignons.
Ne détectant aucun poison, j’ai tout de même préféré me transformer en araignée pour explorer les plafonds de la grotte, loin de la brume au sol.
Sûrement affamé, Charlie a arraché un champignon, provoquant les pleurs d’un champignon géant juste à côté de lui.
Stiopa, après avoir calmé le petit champignon, a entamé une étrange conversation avec un autre champignon géant se dandinant à côté de lui… Mais il était le seul à parler.
Après de longs échanges où je comprenais brièvement que la brume était toxique et que le peuple champignon était disposé à donner ses récoltes contre du tissu, et devant le nouveau sujet des discussions “comment cuire des champignons”, nous sommes remontés avec Loucian, préparer de quoi passer la nuit dans la tour.
29 février 1228
Ce matin, nous avons pris la route vers l’habitation des deux ogres. Nous sommes passé à côté des restes d’une forteresse mobile gobline, que les aventuriers avaient immolé la dernière fois qu’ils étaient passé par là.
Après une rapide exploration de la grotte taillé sous la forteresse, totalement vide, nous nous sommes remis en route.
Le blizzard soufflant, nous nous sommes perdus à plusieurs reprises.
Arrivé devant un bosquet qui semblait dissimuler un passage dérobé pour prendre les ogres à revers, Simone, la chouette de Loucian, nous a averti que des loups se cachaient à l’intérieur du passage, sans savoir nous dire combien exactement.
Nous nous sommes mis en position de combat, avons installé des pièges, et j’ai utilisé mon don d’imitation pour appeler les loups hors de leur repaire.
Satané chouette ! Elle ne nous avait pas dit que 10 de ces créatures sortiraient de là.
6 d’entre elles ont sauté directement dans les pièges habilement posés, et j’ai tenté de restreindre les autres, sans succès.
Ces animaux sont bien trop forts pour n’être que des loups sauvages, même l’araignée géante n’avait pas résisté à l’enchevêtrement !
Heureusement que Stiopa était avec nous, à lui seul il en a abattu un bon tier. Il faudra que je pense à me métamorphoser en un ours la prochaine fois.
Une fois le dernier loup tombé au sol, nous avons décidé, la nuit n’étant plus très loin, de rentrer à la tour pour nous reposer.
La prochaine fois, nous affronterons ces maudits ogres.
Résumé de l'ensemble des expéditions + images disponible
12 février 1228
Nous sommes rentrés d’expédition hier. Tous sains et saufs, quelque peu sous le choc de nos découvertes de la veille.
Le temps que chacun se remette de ses émotions, je ne vais pas rester là à me croiser les pouces !
Dès demain, j’irai explorer le sud, le chemin menant à la civilisation.
13 février 1228
Alors que je passais les portes sud de Kazbek, sous le regard dur de quelques nains, je sentis leur jugement. Ils ont dû se dire que l’expédition fut trop intense pour un simple Kenku, et que celui-ci s’en retournait chez lui.
Effectivement, je repars, mais pas dans mes contrées, non ! Comment pourrais repartir après avoir vu un magnifique spécimen d’araignée géante ? Tant de merveilles zoologiques restant à observer, ça serait une honte de fuir maintenant.
Je pars en expédition zoologique, observer la faune sauvage environnante.
22 février 1228
Je n’ai pas eu l’occasion d’observer la faune autant que je l’aurai souhaité, cela me frustre un petit peu. Des bouquetins sauvages, quelques cervidés, rien de très intéressant ni de très nouveau, et c’est tout !
Enfin, jusqu’à ce matin…
Après être sorti en même temps que le soleil, pour optimiser mes chances d’observer les animaux dans leur milieu naturel, mon corps entier a réagi sans que je ne sache trop pourquoi, et je me suis retrouvé couché dans la neige.
Si j’ai dans un premier temps était pris de surprise de me sentir m’effondrer pour me cacher dans la neige, j’ai peu de temps après aperçu au loin un animal d’une nouvelle sorte, le parfait mélange entre un chat angora et un tigre. J’ai tout de suite été frappé par son pelage blanc. Dans la montagne, il était presque invisible, je ne sais d’ailleurs pas comme j’ai fait pour le repérer.
Peut être est-ce Sylvanus qui a guidé mon attention ?
Je ne sais pas s’il m’a lui aussi repéré, mais par réflexe, je me suis éloigné, doucement, discrètement. Suffisamment pour pouvoir l’observer, suffisamment pour pouvoir fuir si besoin.
Je n’ai aucune envie de rencontrer ses pattes gigantesques.
J’ai observé la bête durant le reste de la journée, effrayé à chaque fois qu’elle disparaissait de mon champ de vision.
Ne connaissant pas le nom de cette race et pour me souvenir de cette journée à l’observer de loin, disparaissant de temps à autres, j’ai décidé d’appeler cet animal un tigre de Pallas.
Fatigué, mais satisfait, c’est de la taverne que j’écris ces quelques mots.
28 février 1228
Cela fait maintenant 2 semaines que nous sommes revenus de notre expédition souterraine.
Loucian est venu me quérir ce matin, il est temps de repartir en expéditions !
Arrivé au point de rendez-vous, je découvris un ours brun vêtu d’une robe.
Il semblerait que ça soit un moine ayant combattu aux côtés de Loucian dans le passé. Il nous a dit s’appeler Stiopa.
Un être étrange, je ne saurais dire s’il s’agissait d’un ou d’une tieffelin, était un peu en retrait, marmonnant des choses à propos de harpies. Je crois avoir entendu des soulards en parler à la taverne, un aventurier porté disparu, supposé mort dévoré par les harpies, serait revenu par ses propres moyens. Son nom est Charlie.
Un draconien vêtu d’une armure scintillante, une connaissance du professeur nous a-t-il raconté. Son nom m’est encore difficile à prononcer à cause du nombre de "r" qui le compose, je l’appellerai donc Borrrrrrr.
Nous sommes donc partis, guidés par Loucian et Charlie, animé par une sorte de relation … Complice ? Je crois avoir vu Charlie caresser le dos de Loucian.
N’ayant jamais eu l’occasion d’observer un ursidé doué de raison et du langage, j’ai naturellement profité du voyage pour monter avec lui, dans sa charriole.
Arrivés à la tour, alors que nous partions occire les ogres, nous avons finalement décidé de finaliser la sécurisation des sous-sols.
Après un affrontement éclair avec un schlipak, ces abominations aquatiques, nous avons pris la direction de la forêt de champignons.
Ne détectant aucun poison, j’ai tout de même préféré me transformer en araignée pour explorer les plafonds de la grotte, loin de la brume au sol.
Sûrement affamé, Charlie a arraché un champignon, provoquant les pleurs d’un champignon géant juste à côté de lui.
Stiopa, après avoir calmé le petit champignon, a entamé une étrange conversation avec un autre champignon géant se dandinant à côté de lui… Mais il était le seul à parler.
Après de longs échanges où je comprenais brièvement que la brume était toxique et que le peuple champignon était disposé à donner ses récoltes contre du tissu, et devant le nouveau sujet des discussions “comment cuire des champignons”, nous sommes remontés avec Loucian, préparer de quoi passer la nuit dans la tour.
29 février 1228
Ce matin, nous avons pris la route vers l’habitation des deux ogres. Nous sommes passé à côté des restes d’une forteresse mobile gobline, que les aventuriers avaient immolé la dernière fois qu’ils étaient passé par là.
Après une rapide exploration de la grotte taillé sous la forteresse, totalement vide, nous nous sommes remis en route.
Le blizzard soufflant, nous nous sommes perdus à plusieurs reprises.
Arrivé devant un bosquet qui semblait dissimuler un passage dérobé pour prendre les ogres à revers, Simone, la chouette de Loucian, nous a averti que des loups se cachaient à l’intérieur du passage, sans savoir nous dire combien exactement.
Nous nous sommes mis en position de combat, avons installé des pièges, et j’ai utilisé mon don d’imitation pour appeler les loups hors de leur repaire.
Satané chouette ! Elle ne nous avait pas dit que 10 de ces créatures sortiraient de là.
6 d’entre elles ont sauté directement dans les pièges habilement posés, et j’ai tenté de restreindre les autres, sans succès.
Ces animaux sont bien trop forts pour n’être que des loups sauvages, même l’araignée géante n’avait pas résisté à l’enchevêtrement !
Heureusement que Stiopa était avec nous, à lui seul il en a abattu un bon tier. Il faudra que je pense à me métamorphoser en un ours la prochaine fois.
Une fois le dernier loup tombé au sol, nous avons décidé, la nuit n’étant plus très loin, de rentrer à la tour pour nous reposer.
La prochaine fois, nous affronterons ces maudits ogres.
Résumé de l'ensemble des expéditions + images disponible
Modifié en dernier par Lazarock le mar. 23 oct. 2018 11:29, modifié 1 fois.
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Re: Chroniques des personnages
Liste non exhaustive des panneaux indicateurs plantés par Stiopa, afin de civiliser ces terres sauvages (tous écrits en gnome sauf mention contraire) :
– sur la route de la passe de Kazbek à la tour : trois panneaux « Route de la passe de Kazbek à la Tour » (pas d’indication de direction) ;
– dans la grotte, à côté du bassin d’arrivée de la chute d’eau, où vivait le chlipak : un panneau « Attention ! » (sans précision du motif) ;
– dans la même grotte, au niveau de l’entrée de la champignonnière : un panneau « Attention ! » et un panneau « Vous entrez en zone dangereuse » (sans préciser de quel côté est le danger, mais on part du principe que c’est le côté où n’est pas le lecteur) ;
– près du trou de gobelins sous le charriot : un panneau « Site archéologique, architecture et artisanat gobelins » ;
– à l’entrée de derrière de la grotte de Bert et William : un panneau « Sol glissant ».
– sur la route de la passe de Kazbek à la tour : trois panneaux « Route de la passe de Kazbek à la Tour » (pas d’indication de direction) ;
– dans la grotte, à côté du bassin d’arrivée de la chute d’eau, où vivait le chlipak : un panneau « Attention ! » (sans précision du motif) ;
– dans la même grotte, au niveau de l’entrée de la champignonnière : un panneau « Attention ! » et un panneau « Vous entrez en zone dangereuse » (sans préciser de quel côté est le danger, mais on part du principe que c’est le côté où n’est pas le lecteur) ;
– près du trou de gobelins sous le charriot : un panneau « Site archéologique, architecture et artisanat gobelins » ;
– à l’entrée de derrière de la grotte de Bert et William : un panneau « Sol glissant ».
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
Re: Chroniques des personnages
Extraits du journal de Loucian Neïlo – Mage & Aventurier débutant
Chapitre 3 : A la chasse aux champignons
Taverne : Des têtes connues autour de la table. Le groupe commence à se sentir en confiance, après tout personne n'est mort pour l'instant. Charlie est revenu ! Quel gachis, on avait fait de belles funérailles pour lui. Je n'ose imaginer ce que les harpies lui ont fait subir pendant des semaines. Quand je pense que des types font ça volontairement avec des femmes, ça me dégoûte. Erkh
(...)
Dans la tour, encore une fois. Un schlipak. Passionnant. Oh des champignons, super !
Tient l'ours parle avec le champignon... Pendant 3 heures... Charlie s'y met aussi. Il prend un champignon. Personne n'entend ce qu'ils disent, ça parle probablement technique de cuisson.
Partir au nord pour affronter les dangers et accomplir des actes héroïques et finalement tailler le bout de gras à des moisissures. Vivement la prochaine aventure qu'on aille pécher des huîtres.
Je n'en peut plus, je veux du sang et de la violence ! Ces aventures m'ont endurci. Je rêve de barbares musclés à demi nus chargeant sur nous, leurs corps enduits de sueurs, leur main crispées sur des haches énormes. Je m'égare...
Enfin on part pour se farcir de l'ogre. Avec un plan rusé nous surprenons les loups et nous nous en débarrassons aisément. Alors que nous entrons dans la caverne pour confronter ces monstruosités, nous les trouvons dans une position bien surprenante. Entre frères en plus, quelle barbare culture. Voyant ces masses de graisse bouger l'une contre l'autre de façon envoûtante, nous ne pouvions nous permettre de les interrompre. Nous les tuerons une prochaine fois.
Chapitre 3 : A la chasse aux champignons
Taverne : Des têtes connues autour de la table. Le groupe commence à se sentir en confiance, après tout personne n'est mort pour l'instant. Charlie est revenu ! Quel gachis, on avait fait de belles funérailles pour lui. Je n'ose imaginer ce que les harpies lui ont fait subir pendant des semaines. Quand je pense que des types font ça volontairement avec des femmes, ça me dégoûte. Erkh
(...)
Dans la tour, encore une fois. Un schlipak. Passionnant. Oh des champignons, super !
Tient l'ours parle avec le champignon... Pendant 3 heures... Charlie s'y met aussi. Il prend un champignon. Personne n'entend ce qu'ils disent, ça parle probablement technique de cuisson.
Partir au nord pour affronter les dangers et accomplir des actes héroïques et finalement tailler le bout de gras à des moisissures. Vivement la prochaine aventure qu'on aille pécher des huîtres.
Je n'en peut plus, je veux du sang et de la violence ! Ces aventures m'ont endurci. Je rêve de barbares musclés à demi nus chargeant sur nous, leurs corps enduits de sueurs, leur main crispées sur des haches énormes. Je m'égare...
Enfin on part pour se farcir de l'ogre. Avec un plan rusé nous surprenons les loups et nous nous en débarrassons aisément. Alors que nous entrons dans la caverne pour confronter ces monstruosités, nous les trouvons dans une position bien surprenante. Entre frères en plus, quelle barbare culture. Voyant ces masses de graisse bouger l'une contre l'autre de façon envoûtante, nous ne pouvions nous permettre de les interrompre. Nous les tuerons une prochaine fois.
Re: Chroniques des personnages
MAJ: Résumé de la dernière partie.
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Re: Chroniques des personnages
Pensées des 27 et 28 mars 1228
Une ruche sans ouvrière n’est rien : Grâce au bagou de Charlie, la guilde des brasseurs nous a fourni dix mercenaires et quatre ouvriers pour retaper la tour, renommée Fort-Chlipaque et sur laquelle flotte désormais le drapeau du nouvel empire à venir.
Si la caverne sent l’ours, l’ours l’habite : En compagnie de deux bleus, notre vaillante compagnie s’est dirigée vers l’antre de Bert et William pour les en déloger. L’entrée de derrière était maintenant protégée par une palissade construite à la va-vite qui tomba sans effort, nous permettant d’entrer et de découvrir une horreur pour les narines : rats, loups, gobelins, tous avaient dû utiliser ce lieu comme fosse à besoins.
En novembre, l’embâcle ; en mars, la débâcle : Très rapidement, nous avons été remarqués, mais il ne nous a pas fallu longtemps pour défaire ces piètres combattants que sont les gobelins et leurs rats.
Utiliser le terrier du renard ne fait pas du blaireau un animal rusé : Un mécanisme d’élévation permet de passer de cette entrée de la grotte au reste des souterrains ; le système, bien qu’enfantin, est bien trop complexe pour être des gobelins et une origine ogre serait aussi surprenante. Ce lieu a encore des mystères à révéler.
Quand la reine est morte, l’essaim s’égaille : En nous enfonçant dans les galeries, nous sommes tombés nez à nez (ou plutôt truffe à groin) avec un énorme ogre, qui fut abattu non sans difficulté. Il s’est vite avéré qu’il était le seul à être présent, l’autre ayant dû fuir à notre approche.
Et sinon, pour répondre plus précisément aux question de Nyssistre : depuis la chute de l’Empire écarlate, le monastère de Trinqueballe a perdu son accès au bouleau étrangleur (betulla strangulatrix) qui venait des terres du Nord, bien au-delà de l’Empire. Ce bouleau, traité correctement, permet de fabriquer des objets (non magiques en eux-mêmes, mais c’est le bois qui est magique) qui peuvent bouger d’eux-mêmes, notamment des panneaux qui tournent lentement sur eux-mêmes, des sabots qui rapetissent tout seuls ou encore des baguettes de tambour qui frappent régulièrement pour ne former que deux uniques notes (la musique militaire, c’est pas très varié) ; après la chute de l’Empire, il restait des stocks, mais qui ont fini par disparaitre complètement.
Quant à la deuxième question, comme je le disais, je suis parti du monastère pour essayer de ramener la loi et l’ordre dans les terres sauvages ; propager la parole de Trinqueballe n’est pas mon souci premier, mais la loi et l’ordre étant des choses qu’il apprécie…
On peut ajouter un prisonnier dans les geôles de Fort-Chlipaque, en attendant d’en faire un esclave.
Une ruche sans ouvrière n’est rien : Grâce au bagou de Charlie, la guilde des brasseurs nous a fourni dix mercenaires et quatre ouvriers pour retaper la tour, renommée Fort-Chlipaque et sur laquelle flotte désormais le drapeau du nouvel empire à venir.
Si la caverne sent l’ours, l’ours l’habite : En compagnie de deux bleus, notre vaillante compagnie s’est dirigée vers l’antre de Bert et William pour les en déloger. L’entrée de derrière était maintenant protégée par une palissade construite à la va-vite qui tomba sans effort, nous permettant d’entrer et de découvrir une horreur pour les narines : rats, loups, gobelins, tous avaient dû utiliser ce lieu comme fosse à besoins.
En novembre, l’embâcle ; en mars, la débâcle : Très rapidement, nous avons été remarqués, mais il ne nous a pas fallu longtemps pour défaire ces piètres combattants que sont les gobelins et leurs rats.
Utiliser le terrier du renard ne fait pas du blaireau un animal rusé : Un mécanisme d’élévation permet de passer de cette entrée de la grotte au reste des souterrains ; le système, bien qu’enfantin, est bien trop complexe pour être des gobelins et une origine ogre serait aussi surprenante. Ce lieu a encore des mystères à révéler.
Quand la reine est morte, l’essaim s’égaille : En nous enfonçant dans les galeries, nous sommes tombés nez à nez (ou plutôt truffe à groin) avec un énorme ogre, qui fut abattu non sans difficulté. Il s’est vite avéré qu’il était le seul à être présent, l’autre ayant dû fuir à notre approche.
Et sinon, pour répondre plus précisément aux question de Nyssistre : depuis la chute de l’Empire écarlate, le monastère de Trinqueballe a perdu son accès au bouleau étrangleur (betulla strangulatrix) qui venait des terres du Nord, bien au-delà de l’Empire. Ce bouleau, traité correctement, permet de fabriquer des objets (non magiques en eux-mêmes, mais c’est le bois qui est magique) qui peuvent bouger d’eux-mêmes, notamment des panneaux qui tournent lentement sur eux-mêmes, des sabots qui rapetissent tout seuls ou encore des baguettes de tambour qui frappent régulièrement pour ne former que deux uniques notes (la musique militaire, c’est pas très varié) ; après la chute de l’Empire, il restait des stocks, mais qui ont fini par disparaitre complètement.
Quant à la deuxième question, comme je le disais, je suis parti du monastère pour essayer de ramener la loi et l’ordre dans les terres sauvages ; propager la parole de Trinqueballe n’est pas mon souci premier, mais la loi et l’ordre étant des choses qu’il apprécie…
On peut ajouter un prisonnier dans les geôles de Fort-Chlipaque, en attendant d’en faire un esclave.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
Re: Chroniques des personnages
Borrflodar décida de repartir dans la passe de Kazbek avec le même groupe d'individu assez particulier et diversifié, un oiseau qui ne vole pas, sacré Poly, un gros ou grand ça dépend ursidé, frère Stiopa et le, ou la, ou li, ou lo ou lu, en fait on ne sait pas trop, où est Charlie, ni qui il est, mais ça reste un bon compagnon et la fameuse Dame Crystale, la paladine.
De nouveaux compagnons ont rejoint le groupe, Krivin, un draconien lui aussi mais qui ne possède pas le même ancêtre puisque qu'il est rouge et une mystérieuse humaine avec son blaireau, miranda.
Après tout, peu importe avec qui ont est si le Bien l'emporte.
En ce 27 mars, il faisait un temps brumeu et Charlie avait réussi à convaincre la guilde des brasseurs à nous fournir 10 mercenaire et 4 artisans pour retaoper et protéger le fort schlipack, bizarre que la guilde payent autant d'hommes pour rien, mais après tout, c'est eux qui payent.
Nous partimes ainsi jusqu'au fort resté intact et le voyage fut lent mais tranquille.
Après une bonne nuit de sommeil calme, nous décidames de retenter notre chance du côté de la grotte des ogres Berthe et William en espérant y entrer cette fois puisque nous avions déjà terrassé les loups.
Arrivé devant la petite entrée, celle -ci était fermée par une pallissade en bouleau, frére Stioppa n'a eut qu'a donné un coup de son séant poilu pour faire tomber les rondins avec la discrétion d'un pachyderme dans une fabrique de poterie.
Bien entendu, une fois à l'intérieurs, les gobelins sonnirent l'alerte et notre sacré Poly n'a eut la bonne de les imiter, quel tintamarre épouvantable, un jour, il faudra que je lui fasse un concert avec mon serpent pour qu'il voit c'est quoi de la vrai musique militaire.
J'étais un peu déçu de cette embuscade car je ne pouvais pas faire grand chose, j'ai certe craché mon acide sur plusieurs gobelins mais ils étaient trop loin pour les atteindre avec ma masse car ils s'étaient perchés en haut du plafond.
J'en ai quand même profité pour courir, à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite, en fait j'ai jamais autant courru pendant un combat, même si je me suis bien amusé avec les rat géant et leur maman rat, elle m'a fait penser un peu à frère stiopa lorsqu'elle s'est retrouvé coincé avec ces fesses dans le tas de bouleau.
Finalement, ma corde magique d'escalade permit à tous de monter à l'étage grâce à troudluc.
Stiopa insista pour faire prisonnier un gobelin pour l'interroger, crystale voulu aussi lui sauver la vie mais moi, ça ne me dérangeais pas de le tuer et de lui poser des questions après.
En tout cas, nous rencontrimes enfin William, mais lui n'aura pas eut droit aux questions, enfin uniquement celles que j'ai posé avec ma masse, mais omme il ne répondit à rien, nous le tuames.
De nouveaux compagnons ont rejoint le groupe, Krivin, un draconien lui aussi mais qui ne possède pas le même ancêtre puisque qu'il est rouge et une mystérieuse humaine avec son blaireau, miranda.
Après tout, peu importe avec qui ont est si le Bien l'emporte.
En ce 27 mars, il faisait un temps brumeu et Charlie avait réussi à convaincre la guilde des brasseurs à nous fournir 10 mercenaire et 4 artisans pour retaoper et protéger le fort schlipack, bizarre que la guilde payent autant d'hommes pour rien, mais après tout, c'est eux qui payent.
Nous partimes ainsi jusqu'au fort resté intact et le voyage fut lent mais tranquille.
Après une bonne nuit de sommeil calme, nous décidames de retenter notre chance du côté de la grotte des ogres Berthe et William en espérant y entrer cette fois puisque nous avions déjà terrassé les loups.
Arrivé devant la petite entrée, celle -ci était fermée par une pallissade en bouleau, frére Stioppa n'a eut qu'a donné un coup de son séant poilu pour faire tomber les rondins avec la discrétion d'un pachyderme dans une fabrique de poterie.
Bien entendu, une fois à l'intérieurs, les gobelins sonnirent l'alerte et notre sacré Poly n'a eut la bonne de les imiter, quel tintamarre épouvantable, un jour, il faudra que je lui fasse un concert avec mon serpent pour qu'il voit c'est quoi de la vrai musique militaire.
J'étais un peu déçu de cette embuscade car je ne pouvais pas faire grand chose, j'ai certe craché mon acide sur plusieurs gobelins mais ils étaient trop loin pour les atteindre avec ma masse car ils s'étaient perchés en haut du plafond.
J'en ai quand même profité pour courir, à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite, en fait j'ai jamais autant courru pendant un combat, même si je me suis bien amusé avec les rat géant et leur maman rat, elle m'a fait penser un peu à frère stiopa lorsqu'elle s'est retrouvé coincé avec ces fesses dans le tas de bouleau.
Finalement, ma corde magique d'escalade permit à tous de monter à l'étage grâce à troudluc.
Stiopa insista pour faire prisonnier un gobelin pour l'interroger, crystale voulu aussi lui sauver la vie mais moi, ça ne me dérangeais pas de le tuer et de lui poser des questions après.
En tout cas, nous rencontrimes enfin William, mais lui n'aura pas eut droit aux questions, enfin uniquement celles que j'ai posé avec ma masse, mais omme il ne répondit à rien, nous le tuames.
Re: Chroniques des personnages
[Séance 7 le 11/09/18 : Poly] - Compte-rendu
27 mars 1228
Voilà déjà un mois depuis notre dernière expédition.
Un mois pendant lequel nous avons cherché à recruter de nouvelles recrues, le temps que les vétérans, aux blessures allant au delà du physique, pansent leurs plaies.
Et nous avions trouvé deux petits jeunes prometteurs !
Un draconier, rouge de coeur et d’écailles, nommé Krivin, et une … humaine ?
Mais ne sont-ils pas censé avoir disparus ?
Quel drôle d’endroit que cette passe … Je n’aurai jamais cru de mon vivant croiser 2 humains au même endroit !
Mais je m’égare.
Une humaine donc, Miranda, accompagnée semble-t-il d’un petit animal de compagnie, venue pour prouver à son défunt père qu’elle n’était pas héritière du trône du Roi Pourpre, ou quelque chose du genre.
Les préparatifs terminés, nous allions nous mettre en route en compagnie de Borrflodar, Stiopa, Dame Crystale & Charlie Sourire et de nos nouvelles recrues quand soudain, quatres halfelins sont venus se poser dans la carriole de Charlie.
Mais que viennent-ils faire là ?
Et qui sont les 10 gardes les accompagnants ? Des Hommes-grenouilles, un Tabaxi, un Homme-Cochon …
Charlie, qu’avait-il fait encore ! Prévoyait-il d’amener cette troupe attaquer les harpies ? Je pensais pourtant que nous allions affronter les ogres cette fois-ci.
Après quelques explications, nous apprîmes qu’en réalité Charlie avait vanté la libération de la tour de garde, et s’était vu octroyé gracieusement de la part de la guilde des brasseurs un titre de propriété et l’aide de ces 14 personnes pour réparer et protéger ce qui maintenant s’appelle “Fort Schlipak”.
Parait-il que les 4 halfelins sont des artisans réputés, bah, les questions architecturales ne m’intéressent guère.
Une fois en route, nous nous sommes arrêtés à la tour de… au Fort Schlipak, afin d’y déposer notre coli, et d’y passer la nuit.
28 mars 1228
Après une bonne nuit de sommeil, nous prîmes la route des Orgres, bien décidés à en découdre avec Bert et William.
Arrivés à l’entrée de la grotte ou nous avions terrassé les loups la dernière fois, ce sont les draconiens et Charlie qui prirent la tête de file pour pénétrer dans la pénombre, suivi de près par le reste de la troupe.
Après avoir terrassé une … palissade, habilement brisée par Frière Stiopa, nous sommes entrés dans la grotte.
Mais à peine avions nous franchi ladite palissade qu’un cor de guerre se mit à raisonner !
Etait-ce le fracas du bois qui les avait alertés ?
J’avais entendu à la taverne que les gobelins rouges étaient en guerre avec les gobelins noirs, et entendant les cors de guerre, je me mis naturellement à les imiter.
“BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON” hurlais-je à gorge déployée, “on va voir qui fait le plus de bruit !”.
Je sentais le regard de Borrflodar sur moi, visiblement il ne semblait pas apprécier notre duel de cor.
Alors que nos gros bras foncèrent tête baissée faire taire le corniste adverse (et donc me faire gagner par forfait), le bruit ignoble des rats se fit entendre dans notre dos.
En quelques coups de fouet épineux, et quelques entaillades de la part de Charlie, resté(e?) en retrait, nous finîmes rapidement les quelques rats ayant tenté de nous prendre à revers.
Miranda essaya aussi d’en toucher quelques uns avec son arbalète, ce qui fit fuir l’un des rats un peu plus jeune que les autres.
Je profitais de l’accalmie pour soigner un peu Charlie, à peine égratigné par les attaques des rats.
Alors que le pas lourd d’une maman rat se faisait entendre devant la porte, c’était maintenant Borrflodar que l’on entendait au loin courir en notre direction.
Avaient-ils terminé leur combat ? Le cor ne sonnait plus, je ne hurlais plus, difficile de savoir qui s’était tut le premier.
Le survivant étant toujours le vainqueur, retenons que j’ai donc brillament vaincu un corniste en duel de *bon*.
La maman rat s’approcha de l’entrée, passa une patte, sa grosse tête, puis l’autre patte. Elle était là, prête à bondir sur Charlie, on pouvait sentir son haleine putride à plusieurs mètres, et au moment où elle tenta de sauter …!
*Bung*
… elle se retrouva bloquée entre deux morceaux de palissade, à la merci de notre petit groupe, bloquant par là même le chemin à ses progénitures venues l’assister.
C’était comme frapper une piñata au sol.
Beaucoup trop facile, j’avais l’impression de revivre le combat contre l’araignée géante dans son couloir trop petit.
Après avoir tué la mère, et mis en déroute les petits, nous prîmes la route vers l’autre front, laissant soigneusement le cadavre de la mère bloquer le passage pour empêcher d’être pris à revers.
Arrivé au bout de la grotte, nous sommes tombés nez à nez avec une cascade.
Et à sa gauche, des bruits d’affrontements provenant d’un trou situé à quelques mètres du sol.
Ah ! Frère Stiopa venait de briser une nuque, cela se reconnaissait au bruit des os qui venaient de craquer sous les coups de notre ursidé préféré.
Incapable de monter dans le trou, trop petit et ne sachant pas voler, c’est Borrflodar, à bout de souffle, qui peina à prononcer quelques mots à un tas de corde au sol, qui se mit soudain à se dresser, nous permettant de monter.
Une fois en haut, nous avons été surpris par le mécanismes de cette plateforme, assurément pas de facture gobeline, et nous nous sommes promis de revenir pour étudier plus en détails les secrets de ce lieu étrange.
Dame Crystale semblait en peine, sa main droite était cassée, et il lui faudrait du temps pour s’en remettre.
Krivin, le draconien rouge, était lui aussi en fâcheuse posture, et si ses jours n’étaient pas en danger, il arborait une large entaille dans ses écailles.
Frère Stiopa fulminait, nous répétant qu’un Gobelin avait résisté à ses attaques, et qu’il devait être protégé magiquement car ce n’était pas normal qu’il ait réussi à blesser critiquement Dame Crystale, à résister aux assauts de ses poings lourds d’ursidé, mais en plus à s’enfuir.
Une fois l’équipe reconstituée, nous sommes arrivés en haut de quelques escaliers, nous sommes tombés nez à nez avec une immense porte, et avant que nous n’ayons pu frapper à celle-ci, elle s’ouvrit avec fracas, et William nous regardait, décontenancé, mais prêt à en découdre.
Oh mais nous aussi étions préparés ! Nous avions même fait quelques étirements avant d’arriver, histoire de ne pas faire de faux mouvement qui aurait pu nous provoquer quelques blessures.
A peine eut-il le temps de mettre Frère Stiopa au tapis d’un coup puissant de sa masse, qu’il était abattu séance tenante par les autres aventuriers l’attaquant à tour de rôle.
Alors que chacun célébrait cette victoire éclair contre William, j’usais de mes compétences médicinales pour administrer de force une baie magique à Stiopa, histoire de lui rendre assez de forces pour pouvoir rentrer au Fort Schlipak.
Sa fourrure était chaude et douce, il faudra vraiment que je me transforme en lui un de ces jours.
Nous avons fouillé sommairement le repaire de l’ogre, impossible de mettre la main sur son frère. Avait-il fui ? Impossible à savoir.
C’est donc à moitié satisfait, mais aussi durement amochés, que nous sommes retournés, à Fort Schlipak.
27 mars 1228
Voilà déjà un mois depuis notre dernière expédition.
Un mois pendant lequel nous avons cherché à recruter de nouvelles recrues, le temps que les vétérans, aux blessures allant au delà du physique, pansent leurs plaies.
Et nous avions trouvé deux petits jeunes prometteurs !
Un draconier, rouge de coeur et d’écailles, nommé Krivin, et une … humaine ?
Mais ne sont-ils pas censé avoir disparus ?
Quel drôle d’endroit que cette passe … Je n’aurai jamais cru de mon vivant croiser 2 humains au même endroit !
Mais je m’égare.
Une humaine donc, Miranda, accompagnée semble-t-il d’un petit animal de compagnie, venue pour prouver à son défunt père qu’elle n’était pas héritière du trône du Roi Pourpre, ou quelque chose du genre.
Les préparatifs terminés, nous allions nous mettre en route en compagnie de Borrflodar, Stiopa, Dame Crystale & Charlie Sourire et de nos nouvelles recrues quand soudain, quatres halfelins sont venus se poser dans la carriole de Charlie.
Mais que viennent-ils faire là ?
Et qui sont les 10 gardes les accompagnants ? Des Hommes-grenouilles, un Tabaxi, un Homme-Cochon …
Charlie, qu’avait-il fait encore ! Prévoyait-il d’amener cette troupe attaquer les harpies ? Je pensais pourtant que nous allions affronter les ogres cette fois-ci.
Après quelques explications, nous apprîmes qu’en réalité Charlie avait vanté la libération de la tour de garde, et s’était vu octroyé gracieusement de la part de la guilde des brasseurs un titre de propriété et l’aide de ces 14 personnes pour réparer et protéger ce qui maintenant s’appelle “Fort Schlipak”.
Parait-il que les 4 halfelins sont des artisans réputés, bah, les questions architecturales ne m’intéressent guère.
Une fois en route, nous nous sommes arrêtés à la tour de… au Fort Schlipak, afin d’y déposer notre coli, et d’y passer la nuit.
28 mars 1228
Après une bonne nuit de sommeil, nous prîmes la route des Orgres, bien décidés à en découdre avec Bert et William.
Arrivés à l’entrée de la grotte ou nous avions terrassé les loups la dernière fois, ce sont les draconiens et Charlie qui prirent la tête de file pour pénétrer dans la pénombre, suivi de près par le reste de la troupe.
Après avoir terrassé une … palissade, habilement brisée par Frière Stiopa, nous sommes entrés dans la grotte.
Mais à peine avions nous franchi ladite palissade qu’un cor de guerre se mit à raisonner !
Etait-ce le fracas du bois qui les avait alertés ?
J’avais entendu à la taverne que les gobelins rouges étaient en guerre avec les gobelins noirs, et entendant les cors de guerre, je me mis naturellement à les imiter.
“BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON” hurlais-je à gorge déployée, “on va voir qui fait le plus de bruit !”.
Je sentais le regard de Borrflodar sur moi, visiblement il ne semblait pas apprécier notre duel de cor.
Alors que nos gros bras foncèrent tête baissée faire taire le corniste adverse (et donc me faire gagner par forfait), le bruit ignoble des rats se fit entendre dans notre dos.
En quelques coups de fouet épineux, et quelques entaillades de la part de Charlie, resté(e?) en retrait, nous finîmes rapidement les quelques rats ayant tenté de nous prendre à revers.
Miranda essaya aussi d’en toucher quelques uns avec son arbalète, ce qui fit fuir l’un des rats un peu plus jeune que les autres.
Je profitais de l’accalmie pour soigner un peu Charlie, à peine égratigné par les attaques des rats.
Alors que le pas lourd d’une maman rat se faisait entendre devant la porte, c’était maintenant Borrflodar que l’on entendait au loin courir en notre direction.
Avaient-ils terminé leur combat ? Le cor ne sonnait plus, je ne hurlais plus, difficile de savoir qui s’était tut le premier.
Le survivant étant toujours le vainqueur, retenons que j’ai donc brillament vaincu un corniste en duel de *bon*.
La maman rat s’approcha de l’entrée, passa une patte, sa grosse tête, puis l’autre patte. Elle était là, prête à bondir sur Charlie, on pouvait sentir son haleine putride à plusieurs mètres, et au moment où elle tenta de sauter …!
*Bung*
… elle se retrouva bloquée entre deux morceaux de palissade, à la merci de notre petit groupe, bloquant par là même le chemin à ses progénitures venues l’assister.
C’était comme frapper une piñata au sol.
Beaucoup trop facile, j’avais l’impression de revivre le combat contre l’araignée géante dans son couloir trop petit.
Après avoir tué la mère, et mis en déroute les petits, nous prîmes la route vers l’autre front, laissant soigneusement le cadavre de la mère bloquer le passage pour empêcher d’être pris à revers.
Arrivé au bout de la grotte, nous sommes tombés nez à nez avec une cascade.
Et à sa gauche, des bruits d’affrontements provenant d’un trou situé à quelques mètres du sol.
Ah ! Frère Stiopa venait de briser une nuque, cela se reconnaissait au bruit des os qui venaient de craquer sous les coups de notre ursidé préféré.
Incapable de monter dans le trou, trop petit et ne sachant pas voler, c’est Borrflodar, à bout de souffle, qui peina à prononcer quelques mots à un tas de corde au sol, qui se mit soudain à se dresser, nous permettant de monter.
Une fois en haut, nous avons été surpris par le mécanismes de cette plateforme, assurément pas de facture gobeline, et nous nous sommes promis de revenir pour étudier plus en détails les secrets de ce lieu étrange.
Dame Crystale semblait en peine, sa main droite était cassée, et il lui faudrait du temps pour s’en remettre.
Krivin, le draconien rouge, était lui aussi en fâcheuse posture, et si ses jours n’étaient pas en danger, il arborait une large entaille dans ses écailles.
Frère Stiopa fulminait, nous répétant qu’un Gobelin avait résisté à ses attaques, et qu’il devait être protégé magiquement car ce n’était pas normal qu’il ait réussi à blesser critiquement Dame Crystale, à résister aux assauts de ses poings lourds d’ursidé, mais en plus à s’enfuir.
Une fois l’équipe reconstituée, nous sommes arrivés en haut de quelques escaliers, nous sommes tombés nez à nez avec une immense porte, et avant que nous n’ayons pu frapper à celle-ci, elle s’ouvrit avec fracas, et William nous regardait, décontenancé, mais prêt à en découdre.
Oh mais nous aussi étions préparés ! Nous avions même fait quelques étirements avant d’arriver, histoire de ne pas faire de faux mouvement qui aurait pu nous provoquer quelques blessures.
A peine eut-il le temps de mettre Frère Stiopa au tapis d’un coup puissant de sa masse, qu’il était abattu séance tenante par les autres aventuriers l’attaquant à tour de rôle.
Alors que chacun célébrait cette victoire éclair contre William, j’usais de mes compétences médicinales pour administrer de force une baie magique à Stiopa, histoire de lui rendre assez de forces pour pouvoir rentrer au Fort Schlipak.
Sa fourrure était chaude et douce, il faudra vraiment que je me transforme en lui un de ces jours.
Nous avons fouillé sommairement le repaire de l’ogre, impossible de mettre la main sur son frère. Avait-il fui ? Impossible à savoir.
C’est donc à moitié satisfait, mais aussi durement amochés, que nous sommes retournés, à Fort Schlipak.
Modifié en dernier par Lazarock le mer. 28 nov. 2018 11:10, modifié 1 fois.
Re: Chroniques des personnages
Assise en tailleur, armoiries et armes du clan Rochebrune installées cérémonieusement autour de l’argile sacré, Crystale prononça les derniers mots de sa prière.
Jetant de sa main gauche la poussière de cristaux, établissant ainsi la connexion, l’argile se mis à se mouvoir, prenant différentes formes des visages des ancêtres du clan avant de s’arrêter sur celui de Tharec le puissant.
[...]
Vénérable et glorieux aïeul, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
Plusieurs semaines se sont passées depuis notre dernière communica…
[…]
Mettant en avant son poignet droit, solidement fixé/immobilisé par une attelle en cuir, dont l’esprit venait de faire mention, Crystale, l’air outrée, lui expliqua cet événement.
Une insulte directe à l’honneur de notre clan ! Elle sera vengée au centuple contre cette peau rouge et ses hideux cousins qui en sont responsables !
S’attaquant « courageusement » à 6 contre un de mes compagnons d’arme, isolé du reste groupe, ces déloyales créatures ont tout aussi « courageusement » fuit dès qu’elles se sont retrouvées à nombre égale contre nous !
C’est en refusant le duel et prenant la fuite que l’un d’eux m’a ainsi infligé cet affront ! Par la barbe de Mergrim : ces peaux rouges paieront pour leur lâcheté !
[…]
Force est de constater que l’ouverture de la passe n’était pas qu’un événement ponctuel : les sorties se répètent !
Bon… on a un peu de tout pour nos expéditions. En plus d’ceux dont j’ai déjà parlé, on a :
Un « Ours » qui parle, à l’allure et manières d’un vagabond. Première fois qu’je vois un ours parlant, voir même bizarrement intelligent ! J’sais pas quoi en penser. C’est un vrai guerrier, qu’a pas peur d’aller au combat pour protéger ses compagnons : ça, c’est bien ! Par contre, j’sais pas… j’sens pas d’honneur dans ses principes.
Y a aussi deux drakeides : l’un, le cracheur d’acide, qui dit suivre une mission sacré, sans trop en dire, et connaitre le gnome bizarre de notre descente au temple maudit…
L’autre, le souffleur de flamme, qui se dit « ancien soldat » de l’armée de son royaume, qui s’planque pas quand on lui tire dessus à l’arbalète et qui s’fait mettre KO par l’premier gobelin… ‘sont bizarres ces deux-là. M’enfin au moins, ils n’ont pas peur d’aller au combat ! Et sans danser ! Pas comme l’autre elfe de la dernière fois, qu’a préféré rester au fort que partir affronter les ogres !
On a aussi une autre humaine, qu’y viens faire sa crise d’adolescence avec nous. M’enfin, vous m’avez raconté que dans l’passé les humains savaient faire preuve de courage et d’honneur dans les grandes bataille : j’vais voir si elle est à la hauteur d’son histoire.
Et le dernier : le plus bizarre de tous ! « Charlie » qu’y dit s’appeler ! Y doit pas passer 1 minute sans qu’y raconte ou fasse n’importe quoi, quand c’est pas des magouilles qu’y nous prépare ! Genre, il a réussi à passer un deal avec la guilde des Brasseurs pour qu’y vienne retaper et protéger la tour… LA guilde des Brasseurs ! Bon, y connaissent pas grand-chose au commerce comparé à la nôtre de guilde, mais y bougeraient jamais pour rien, parole de nain ! Et évidemment, y nous a rien dit d’son deal. S'y crois qui va nous arnaquer comme ça... l'jour où les brasseurs viennent pour leur part du deal, Charlie s'démerdera à tout payer !
[…]
Non… en effet. Ca manque de vrai guerrier : de nains ! Pour sûr qu’si y avait eu des nains à la dernière sortie, les survivants peaux rouges n’auraient pu s’enfuir !
J’vais repasser auprès de l’ordre des Chevaliers du mithril, voir si certains de ces honorables chevaliers peuvent venir participer à la reconquête de ces terres désolées.
Dans tous cas : nos dernières sorties ont été de glorieuses réussites ! Nombre de peaux-rouges ont été exterminées, l’Ogre tyrannique de la région a été mis au trépas tandisque son frère a choisi une honteuse fuite ! Une première région sécurisée qui en appelle d’autre !
[…]
Puissant et glorieux aïeux, votre sagesse m’aura été des plus utiles ! Dès que rétablie, je prendrai part à la prochaine sortie dont je vous ferai part de ses réussites, vous prouvant ma détermination et ma capacité à répondre aux attentes que vous avez placées en moi !
Jetant de sa main gauche la poussière de cristaux, établissant ainsi la connexion, l’argile se mis à se mouvoir, prenant différentes formes des visages des ancêtres du clan avant de s’arrêter sur celui de Tharec le puissant.
[...]
Vénérable et glorieux aïeul, je m’en viens vous rapporter les nouvelles quant à la sainte mission qui m’a été confiée.
Plusieurs semaines se sont passées depuis notre dernière communica…
[…]
Mettant en avant son poignet droit, solidement fixé/immobilisé par une attelle en cuir, dont l’esprit venait de faire mention, Crystale, l’air outrée, lui expliqua cet événement.
Une insulte directe à l’honneur de notre clan ! Elle sera vengée au centuple contre cette peau rouge et ses hideux cousins qui en sont responsables !
S’attaquant « courageusement » à 6 contre un de mes compagnons d’arme, isolé du reste groupe, ces déloyales créatures ont tout aussi « courageusement » fuit dès qu’elles se sont retrouvées à nombre égale contre nous !
C’est en refusant le duel et prenant la fuite que l’un d’eux m’a ainsi infligé cet affront ! Par la barbe de Mergrim : ces peaux rouges paieront pour leur lâcheté !
[…]
Force est de constater que l’ouverture de la passe n’était pas qu’un événement ponctuel : les sorties se répètent !
Bon… on a un peu de tout pour nos expéditions. En plus d’ceux dont j’ai déjà parlé, on a :
Un « Ours » qui parle, à l’allure et manières d’un vagabond. Première fois qu’je vois un ours parlant, voir même bizarrement intelligent ! J’sais pas quoi en penser. C’est un vrai guerrier, qu’a pas peur d’aller au combat pour protéger ses compagnons : ça, c’est bien ! Par contre, j’sais pas… j’sens pas d’honneur dans ses principes.
Y a aussi deux drakeides : l’un, le cracheur d’acide, qui dit suivre une mission sacré, sans trop en dire, et connaitre le gnome bizarre de notre descente au temple maudit…
L’autre, le souffleur de flamme, qui se dit « ancien soldat » de l’armée de son royaume, qui s’planque pas quand on lui tire dessus à l’arbalète et qui s’fait mettre KO par l’premier gobelin… ‘sont bizarres ces deux-là. M’enfin au moins, ils n’ont pas peur d’aller au combat ! Et sans danser ! Pas comme l’autre elfe de la dernière fois, qu’a préféré rester au fort que partir affronter les ogres !
On a aussi une autre humaine, qu’y viens faire sa crise d’adolescence avec nous. M’enfin, vous m’avez raconté que dans l’passé les humains savaient faire preuve de courage et d’honneur dans les grandes bataille : j’vais voir si elle est à la hauteur d’son histoire.
Et le dernier : le plus bizarre de tous ! « Charlie » qu’y dit s’appeler ! Y doit pas passer 1 minute sans qu’y raconte ou fasse n’importe quoi, quand c’est pas des magouilles qu’y nous prépare ! Genre, il a réussi à passer un deal avec la guilde des Brasseurs pour qu’y vienne retaper et protéger la tour… LA guilde des Brasseurs ! Bon, y connaissent pas grand-chose au commerce comparé à la nôtre de guilde, mais y bougeraient jamais pour rien, parole de nain ! Et évidemment, y nous a rien dit d’son deal. S'y crois qui va nous arnaquer comme ça... l'jour où les brasseurs viennent pour leur part du deal, Charlie s'démerdera à tout payer !
[…]
Non… en effet. Ca manque de vrai guerrier : de nains ! Pour sûr qu’si y avait eu des nains à la dernière sortie, les survivants peaux rouges n’auraient pu s’enfuir !
J’vais repasser auprès de l’ordre des Chevaliers du mithril, voir si certains de ces honorables chevaliers peuvent venir participer à la reconquête de ces terres désolées.
Dans tous cas : nos dernières sorties ont été de glorieuses réussites ! Nombre de peaux-rouges ont été exterminées, l’Ogre tyrannique de la région a été mis au trépas tandisque son frère a choisi une honteuse fuite ! Une première région sécurisée qui en appelle d’autre !
[…]
Puissant et glorieux aïeux, votre sagesse m’aura été des plus utiles ! Dès que rétablie, je prendrai part à la prochaine sortie dont je vous ferai part de ses réussites, vous prouvant ma détermination et ma capacité à répondre aux attentes que vous avez placées en moi !
Re: Chroniques des personnages
MAJ avec en prime une magnifique photo de l'arme de Charlie.
Re: Chroniques des personnages
HS mais, c'est bien l'épée de Crona que tu as là ?
Re: Chroniques des personnages
HRP: Yes, mais InRP, il faut l'imaginer avec des dents supplémentaires sur les côtés tranchants de la Lame.
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Re: Chroniques des personnages
Note à ceux qui ont participé à la prise de l’antre de Bert et William (en plus de moi, il y avait Daï Oom, Dandy, kyfe75, Lazarock, Tim et Vel) : nous avons tous gagné 466 po de la revente des parchos et de l’anneau (l’antiquaire m’en proposait 250 po, mais Aelis venait de tout estimer à 5 000 po, j’ai fait un test de diplomatie pour l’avoir au prix juste de la revente : 2 500 po et mon 20 m’a valu de revendre le tout à 3 500 po : j’ai pris la décision de diviser en 7,5 parts : une pour chaque présent à l’expédition et une demi pour Aelis, qui a réalisé l’estimation).
Attention ! mardi soir, nous avons divisé par 6,5 au lieu de 7,5, donc c’est 466 po chacun et pas 538 (pareil pour Aelis : c’est 233 au lieu de 269).
Pensées du 1er avril 1228
Abeille solitaire, mort solitaire : De retour d’expédition, j’ai été chargé de revendre les parchemins et l’anneau trouvé chez les ogres. Aelis m’a permis d’en estimer plus précisément le prix : l’ensemble vaut cinq-mille boutons d’or, à revendre certainement à moitié prix ; sans lui, nous n’en aurions tiré qu’une centaine de pièces, le marchand ayant voulu, au départ, n’en donner que ceux-cent-cinquante. Mais à force de discussion, nous avons pu remplir nos poches.
Un saumon ne remonte jamais seul : Invités à la cérémonie du serment de Cristal, nous avons été présentés à l’ancienne des nains de Kazbek et… à une humaine. Pour un peuple disparu, ils sont très nombreux.
Le cerf en automne, le chat au printemps : Dans sa volonté de séduire dame Dora, l’humaine qui nous a été présentée, Aelis a mis au jour, par hasard, un enlèvement de la dame. Ses compagnons gnomes ont été retrouvés éventrés par notre camarade.
Le nombre n’est rien sans bonne direction : Très rapidement, un groupe de nains nous a attaqué, se révélant vite être des hippopotames du Nil magiquement déguisés et parlant un dialecte ratier du Nord. Nous n’en fîmes qu’une bouchée, gardant trois prisonniers, dont leur chef qui nous a appris qu’ils avaient enlevé dame Dora pour l’amener à Anastésia, reine des harpies, pour son programme de reproduction.
Le lièvre est rapide, mais le faucon est plus vif : Suivant l’autre groupe d’hippopotames à travers les égouts, nous sommes arrivés trop tard et avons tout juste vu un vol de harpies, au loin, emmener la victime…
Toute reine fut larve un jour : Ses vœux de paladine prononcés, Cristal est devenue membre à part entière de son ordre ; bien qu’entachée de l’enlèvement de Dora, la cérémonie fut réussie, en ce jour de fête naine du printemps.
Attention ! mardi soir, nous avons divisé par 6,5 au lieu de 7,5, donc c’est 466 po chacun et pas 538 (pareil pour Aelis : c’est 233 au lieu de 269).
Pensées du 1er avril 1228
Abeille solitaire, mort solitaire : De retour d’expédition, j’ai été chargé de revendre les parchemins et l’anneau trouvé chez les ogres. Aelis m’a permis d’en estimer plus précisément le prix : l’ensemble vaut cinq-mille boutons d’or, à revendre certainement à moitié prix ; sans lui, nous n’en aurions tiré qu’une centaine de pièces, le marchand ayant voulu, au départ, n’en donner que ceux-cent-cinquante. Mais à force de discussion, nous avons pu remplir nos poches.
Un saumon ne remonte jamais seul : Invités à la cérémonie du serment de Cristal, nous avons été présentés à l’ancienne des nains de Kazbek et… à une humaine. Pour un peuple disparu, ils sont très nombreux.
Le cerf en automne, le chat au printemps : Dans sa volonté de séduire dame Dora, l’humaine qui nous a été présentée, Aelis a mis au jour, par hasard, un enlèvement de la dame. Ses compagnons gnomes ont été retrouvés éventrés par notre camarade.
Le nombre n’est rien sans bonne direction : Très rapidement, un groupe de nains nous a attaqué, se révélant vite être des hippopotames du Nil magiquement déguisés et parlant un dialecte ratier du Nord. Nous n’en fîmes qu’une bouchée, gardant trois prisonniers, dont leur chef qui nous a appris qu’ils avaient enlevé dame Dora pour l’amener à Anastésia, reine des harpies, pour son programme de reproduction.
Le lièvre est rapide, mais le faucon est plus vif : Suivant l’autre groupe d’hippopotames à travers les égouts, nous sommes arrivés trop tard et avons tout juste vu un vol de harpies, au loin, emmener la victime…
Toute reine fut larve un jour : Ses vœux de paladine prononcés, Cristal est devenue membre à part entière de son ordre ; bien qu’entachée de l’enlèvement de Dora, la cérémonie fut réussie, en ce jour de fête naine du printemps.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
Re: Chroniques des personnages
La geste de Bargash de Korünn,
Fragments de l'ode des péripéties du paladin Bargash de Korünn, attribuée au ménestrel Damoc le Mabouldingue
Tout à chacun peut citer une ou deux anecdotes de la campagne de l'Empereur écarlate. D'aucunes de ces annales évoquent même l'obscur Bargash de Korünn bien qu'on lui préfère souvent Dame Crystale de Rochebrune, le moine Stiopa ou même le peu recommandable Loucian Neïlo.
Laissez moi vous conter l'épopée de cette figure renommée.
Bargash naquit au sein d'une famille Tiefling un peu hors norme. Son père Miloch était consumé par l'idée de bâtir un clan puissant. A cette fin, il séduisit, contraignit ou même directement força quatre femmes Tieffling à devenir les mères de sa progéniture (Sotto Voce : On suppose que Miloch eu recours à la magie pour faciliter la question étant donné son age avancé à laquelle son ambition prit forme). Bargash fut le septième fils de Miloch et de Grâce sa mère tout comme son frère ainé, le sorcier Ilpesh.
Ses cinq autre demi-frères étaient
(...)
Le fragment est trop endommagé, cette portion est perdue
(...)
Soumis dès son plus jeune age à l'éducation stricte d'un noble ainsi qu'à la compétition farouche de ses frères pour les miettes d'attention du sévère Miloch, l'on comprendra l'aspiration que fut celle de Bargash d'échapper au carcan familial. Si bien que par une nuit sans lune pour dissimuler son armure étincelante, (Sotto Voce : Oui Bargash était un tantinet mélodramatique et grandiloquent dans la jeunesse. Il aurait été beaucoup plus pragmatique de garder son armure dans son paquetage) Bargash enfourcha son destrier et décida de ce rendre vers l'Académie militaire pour obtenir une licence d'aventurier. Il aspirait alors à se couvrir de gloire par ses exploit martiaux et espérait qu'ainsi auréolé de succès il pourrait échapper à l'emprise de son père.
Ayant obtenu sa lettre de marque, Bargash fut envoyé vers le fort de Kazbek où, nous le savons tous, sa naïveté fut mise à l'épreuve de la dure réalité avec les conséquence dont nous avons tous conscience ....
Fin du premier fragment
Fragments de l'ode des péripéties du paladin Bargash de Korünn, attribuée au ménestrel Damoc le Mabouldingue
Tout à chacun peut citer une ou deux anecdotes de la campagne de l'Empereur écarlate. D'aucunes de ces annales évoquent même l'obscur Bargash de Korünn bien qu'on lui préfère souvent Dame Crystale de Rochebrune, le moine Stiopa ou même le peu recommandable Loucian Neïlo.
Laissez moi vous conter l'épopée de cette figure renommée.
Bargash naquit au sein d'une famille Tiefling un peu hors norme. Son père Miloch était consumé par l'idée de bâtir un clan puissant. A cette fin, il séduisit, contraignit ou même directement força quatre femmes Tieffling à devenir les mères de sa progéniture (Sotto Voce : On suppose que Miloch eu recours à la magie pour faciliter la question étant donné son age avancé à laquelle son ambition prit forme). Bargash fut le septième fils de Miloch et de Grâce sa mère tout comme son frère ainé, le sorcier Ilpesh.
Ses cinq autre demi-frères étaient
(...)
Le fragment est trop endommagé, cette portion est perdue
(...)
Soumis dès son plus jeune age à l'éducation stricte d'un noble ainsi qu'à la compétition farouche de ses frères pour les miettes d'attention du sévère Miloch, l'on comprendra l'aspiration que fut celle de Bargash d'échapper au carcan familial. Si bien que par une nuit sans lune pour dissimuler son armure étincelante, (Sotto Voce : Oui Bargash était un tantinet mélodramatique et grandiloquent dans la jeunesse. Il aurait été beaucoup plus pragmatique de garder son armure dans son paquetage) Bargash enfourcha son destrier et décida de ce rendre vers l'Académie militaire pour obtenir une licence d'aventurier. Il aspirait alors à se couvrir de gloire par ses exploit martiaux et espérait qu'ainsi auréolé de succès il pourrait échapper à l'emprise de son père.
Ayant obtenu sa lettre de marque, Bargash fut envoyé vers le fort de Kazbek où, nous le savons tous, sa naïveté fut mise à l'épreuve de la dure réalité avec les conséquence dont nous avons tous conscience ....
Fin du premier fragment