Comme le titre le sous-entend, ça se passe en Grèce, à l’époque héroïque, juste après la chute de Troie et les joueurs incarneront de beaux guerriers achéens (huilés et tout, oui), et plus précisément phthiens (non, ce n'est pas sale), qui reviennent chez eux après dix années d'un voyage culturel (et linguistique s'ils le souhaitent) dans les Dardanelles et en Anatolie.
Pour résumer : commerce (enfin… à une époque où commercer signifie partir en mer avec un navire vide et revenir avec un navire plein de trucs à revendre, quelle qu’ait été la méthode d’acquisition desdits trucs), évocation, catabase (là, par contre, oui : c’est sale) et circumnavigation de l’Europe (oui, oui…) au programme.
Pour ce qui est du système de règles, on fait des deux-caracs à ma sauce :
- avantage : pas de prise de tête avec des règles dans tous les sens, juste une seule règle : la numéro 1
;
- inconvénient : ça pourra, à juste titre, paraitre parfois un peu bancal ou bricolé…
Donc voilà. À voir si ça intéresse des gens… Il faudra ensuite arrêter une date et faire des feuilles de perso vierges. Et que je rédige proprement mon brouillon pour faire semblant d’être sérieux ! ^^
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Donc au final, les caractéristiques seront corps et esprit, force et intelligence, adresse et subtilité, baston et bagou, A et B… bref, les noms qu’on veut (fourchette et camembert pourraient presque aller si ce n'était pas si anachronique). Et des points d’improvisation pour compenser les faiblesses du joueur qui ne peut pas penser à tout alors que le personnage est quand même un héros homérique ! Ou presque… mais le but sera justement de devenir un héros digne des chants des aèdes.
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____________________Saheyus a écrit :Je crois que tu as dû effrayer quelques personnes avec des mots comme catabase, Phtiens et circumnavigation ^^
Je pourrais être partant à l'occasion. Pour le système, je crois que tu dois connaître le système du DK presque aussi bien que moi, les règles sont vraiment simples, le tout étant de savoir quelles compétences sont logiques ou non.
Tu devrais d'ailleurs songer à un système d'aristie, de transe de héros grec, ça pourrait être très amusant.
Je serais intéressé à l'occasion si tu essayes de relancer. Si tu trouves un troisième joueur, je serai d'ailleurs chou moi aussi.
Bah… les Phthiens, ce n’est pas une maladie vénérienne malgré leur nom ; une catabase, c'est quand on descend vers le bas et la circumnavigation, c'est quand on navigue dans un cirque.Saheyus a écrit :Je crois que tu as dû effrayer quelques personnes avec des mots comme catabase, Phtiens et circumnavigation ^^
Il faut pas trop compliquer la chose non plus. Et puis, tout ce qui doit être réalisé dans le scénario est une forme d’aristie (longue, certes, mais c'est un ensemble d’exploits).Saheyus a écrit :Je pourrais être partant à l'occasion. Pour le système, je crois que tu dois connaître le système du DK presque aussi bien que moi, les règles sont vraiment simples, le tout étant de savoir quelles compétences sont logiques ou non.
Tu devrais d'ailleurs songer à un système d'aristie, de transe de héros grec, ça pourrait être très amusant.
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____________________Saheyus a écrit :Alors garde peut-être le système 2 caracs en renommant les points d'improvisation des points d'Aristie, qui sont donnés en grand nombre au joueur, mais qui ne peuvent être utilisés que de manière groupée (un minimum de X points à la fois), ceci afin de les réserver à un moment particulièrement héroïque ?
Enfin, ce n'est qu'une suggestion.
Ah oui, c’est intéressant, comme idée. Ça met dans l’époque.Saheyus a écrit :Alors garde peut-être le système 2 caracs en renommant les points d'improvisation des points d'Aristie
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Nos héros en herbes (nos padawans, dirait-on en d’autres temps, d’autres lieux), l’ambitieux Léthos aux desseins multiples (Saheyus), le débrouillard et subtil Thoon (Sylvain), Briaeros l’impétueux (Bayushi) et Dryas le juste (que d’aucuns nomment Dryas le nauséeux ; Gujuud) ont accompli quelques exploits, nul doute que les aèdes de Thessalie ou d’Ithaque chanteront leurs louanges pendant un temps. Mais ils ne sont pas au bout de leurs peines…
Pas si petit résumé de la première séance :
Léthos aux innombrables desseins, le subtil Thoon, Briaeros empli de fougue et Dryas le juste sont rentrés de Troie en Phthie (après un détour par l’Anatolie et Chypre, l’ile de la déesse sortie des eaux). Là, ils ont découvert leur village réduit en cendres, ses habitants en partie massacrés, les autres ayant disparu ; sur place, tous les chevaux avaient été tués et les autres animaux enlevés. Des traces indiquaient que les pillards étaient venus à cheval… mais sans char ! Donc qu’ils montaient les bêtes, ce qui ne se fait pas dans la région (on est des Achéens, nom de Zeus ! pas des barbares d’Asie !). Léthos au grand savoir s’est rappelé que les anciens racontaient que, selon leurs anciens à eux, il y avait eu des centaures dans la région…
Ni une, ni deux, nos vengeurs se mettent à suivre les traces pour débusquer les centaures. Les traces mènent à la rivière et s’y perdent ; heureusement, grâce au soutien d’Hadès bon conseiller, les entrailles d’un oiseau indiquent au lucide Léthos que « les choses importantes se trouvent dans les hauteurs ». Interprétant l’oracle comme une invitation à se rendre en amont, tous quatre progressent prudemment et finissent par repérer six centaures avec le bétail et les villageois massacrés.
La nuit tombée, grâce à une stratégie qu’Athéna aux yeux pers souffla au solide Dryas, les monstres furent vaincus avec brio et panache. Un seul d’entre survécut pour aller compter leur déroute à ses congénères. Le cadavre du chef des centaures fut amené au port de Phthia pour l’offrir au roi Néoptolème.
En chemin, les héros ont rencontré un de leurs camarades lors du siège devant Ilion aux hauts remparts, qui leur a proposé de rechercher le trésor perdu du roi Priam : le plus grand trésor au monde, très bien caché, en un lieu connu seulement du roi mort. Il faudrait pour cela aller interroger son ombre… mais comment faire ? Deux solutions : une nékyia (évoquer les ombres pour leur parler) ou une catabase (une descente aux Enfers, pour aller les voir directement).
S’orientant plutôt pour l’évocation des morts, les quatre aventuriers ont pris la direction d’Athènes pour obtenir le secret des prêtres d’Athéna, lesquels les ont gentiment envoyé paitre, mais en leur permettant de savoir par où était passé Jason lorsqu’il a lui-même évoquer les morts… en échange d’une hécatombe ! Trouver cent bœufs étant une chose difficile, ils ont commencé à monter une petite flotte mobilisable à tout moment pour l’envoyer commercer en Crète et en ramener cent taureaux (les transformer en bœufs étant une simple formalité) ; mais ils sont aussi partis à Ithaque pour demander des renseignements à Pénélope aux bras blancs, qui pourrait peut-être les éclairer.
Après un trajet au cours duquel la colère de Zeus a remis le présomptueux Dryas à sa place, la reine de l’ingénieux Ulysse a accédé à leur demande et leur a cédé une carte du monde vendue par un Crétois et en leur indiquant grossièrement quel avait été le trajet de Jason, tout en leur disant de faire attention aux monstres qui peuplent les lointaines contrées boréales.
À leur départ, elle leur a demandé de la débarrasser des prétendants, mais en évitant de les tuer, ce qu’ils ont pu faire, à force d’arguments, d’insultes, de menaces, de promesses… Et accessoirement en montrant leur gros muscles : le téméraire Léthos ayant osé tenter de bander l’arc d’Ulysse aux mille ruses et y parvenant presque !