Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Modérateur : Le CA
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 8 octobre 2019 (dix-neuvième séance ; présents : Céline (Cecilia), Gronodo (feu Giovanni), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Vendredi, 23 janvier 1925 / 27 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Les livres prêtés par Erica Carlyle sont Le Livre d’Ivon (en vieux français, qui prendrait neuf mois à être lu), Les Manuscrits pnakotiques (en anglais, lu en une dizaine de mois), La Vie d’un dieu (en anglais, un jour suffirait) et Le Peuple du monolithe (en anglais, qui ne prendrait qu’une semaine). En revenant à New-York, nous avons retrouvé Cecilia, qui a bien avancé dans la copie des Sectes secrètes d’Afrique.
Samedi, 24 janvier 1925 / 28 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
J’écris rapidement pour ne pas perdre de temps ! Somme allés chez Ju-Ju tout à l’heure. N’Kwamé, le patron, vieillard ; a pris peur devant symbole langue sanglante, mais sans paraitre connaitre ce culte. S’est plaint vol masque dans l’entrepôt. Ce masque serait bénéfique le jour, maléfique la nuit ; peut parler et faire voir des morts. De retour, ai essayé d’enfiler le masque : ai vu l’espace, l’univers, la fin du monde avec une langue gigantesque entrant en moi.
ÇA VA BIENTÔT ARRIVER !
À ce moment, autres me retirent masque. Je proteste. En vain. Roy l’a mis au coffre et on m’a assommé et mis au lit ; viens de me réveiller : autres sont partis voir la cave de Ju-Ju ; Phoebe m’a porté somnifères. Mais j’écris. Le temps passe.
LE TEMPS PASSE !
Il faut faire quelque chose.
Viens de voir Jackson. Me dit autres proches de lui. Comment ? Me dit ne pas être tout à fait mort. N’ai pas compris. Me dit que c’est grave.
Ai entendu voix Giovanni. Ai appelé police pour aller Ju-Ju. Pourvu que tout aille bien !
LE TEMPS PASSE TROP VITE ET JE NE SAIS PAS CE QU’IL FAUT FAIRE !
Dimanche, 25 janvier 1925 / 29 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Après cette nuit d’angoisse, ai appris la mort de Giovanni. N’ai pas compris tout ce qu’ont dit les autres. Ont vu cérémonie étrange (pas langue sanglante !) avec plusieurs morts déchirés par monstre… notamment Giovanni !
C’EST HORRIBLE ! ET RIEN NE POURRA EMPÊCHER LA SUITE !
Cadavre Jackson était dans la cave, avec d’autres. La police arrivée à temps pour détruire ces goules. MAIS GIOVANNI EST MORT ! SI J’AVAIS PU ARRÊTER LE TEMPS, IL SERAIT EN VIE !
Cecilia et Roy ont failli y laisser la vie aussi. Que faire ? Il faut se dépêcher !
Vendredi, 23 janvier 1925 / 27 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Les livres prêtés par Erica Carlyle sont Le Livre d’Ivon (en vieux français, qui prendrait neuf mois à être lu), Les Manuscrits pnakotiques (en anglais, lu en une dizaine de mois), La Vie d’un dieu (en anglais, un jour suffirait) et Le Peuple du monolithe (en anglais, qui ne prendrait qu’une semaine). En revenant à New-York, nous avons retrouvé Cecilia, qui a bien avancé dans la copie des Sectes secrètes d’Afrique.
Samedi, 24 janvier 1925 / 28 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
J’écris rapidement pour ne pas perdre de temps ! Somme allés chez Ju-Ju tout à l’heure. N’Kwamé, le patron, vieillard ; a pris peur devant symbole langue sanglante, mais sans paraitre connaitre ce culte. S’est plaint vol masque dans l’entrepôt. Ce masque serait bénéfique le jour, maléfique la nuit ; peut parler et faire voir des morts. De retour, ai essayé d’enfiler le masque : ai vu l’espace, l’univers, la fin du monde avec une langue gigantesque entrant en moi.
ÇA VA BIENTÔT ARRIVER !
À ce moment, autres me retirent masque. Je proteste. En vain. Roy l’a mis au coffre et on m’a assommé et mis au lit ; viens de me réveiller : autres sont partis voir la cave de Ju-Ju ; Phoebe m’a porté somnifères. Mais j’écris. Le temps passe.
LE TEMPS PASSE !
Il faut faire quelque chose.
Viens de voir Jackson. Me dit autres proches de lui. Comment ? Me dit ne pas être tout à fait mort. N’ai pas compris. Me dit que c’est grave.
Ai entendu voix Giovanni. Ai appelé police pour aller Ju-Ju. Pourvu que tout aille bien !
LE TEMPS PASSE TROP VITE ET JE NE SAIS PAS CE QU’IL FAUT FAIRE !
Dimanche, 25 janvier 1925 / 29 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Après cette nuit d’angoisse, ai appris la mort de Giovanni. N’ai pas compris tout ce qu’ont dit les autres. Ont vu cérémonie étrange (pas langue sanglante !) avec plusieurs morts déchirés par monstre… notamment Giovanni !
C’EST HORRIBLE ! ET RIEN NE POURRA EMPÊCHER LA SUITE !
Cadavre Jackson était dans la cave, avec d’autres. La police arrivée à temps pour détruire ces goules. MAIS GIOVANNI EST MORT ! SI J’AVAIS PU ARRÊTER LE TEMPS, IL SERAIT EN VIE !
Cecilia et Roy ont failli y laisser la vie aussi. Que faire ? Il faut se dépêcher !
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Laurent
- Messages : 226
- Enregistré le : lun. 27 août 2018 01:50
- Localisation : PARIS (XIXe arrondissement)
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Bien comme compte-rendu, j'aime beaucoup. Merci !!
Laurent
Laurent
Laurent
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 29 octobre 2019 (vingtième séance ; présents : Aglotrex (Sam), Céline (Cecilia), Gronodo (David), Malfrak (Arsène), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
[Analepse !]
Samedi, 11 novembre 1922 / 21 rabi’ou-l-aououal 1341 :
Hier soir, Marie-Jeanne a organisé une réception à la maison, en invitant des amis et des condisciples de l’université. Avec Mariam, nous avons accepté : peut-être qu’elle se trouvera un fiancé ; il est temps : elle a déjà 22 ans ! Je ne sais pas si elle en a trouvé un, mais Mariam et moi avons remarqué deux de ses amis qui semblent être de bons partis : Philip Roosevelt (aucun lien avec le président), un étudiant en arts, et Marcel Lenoir, un ingénieur automobile (un métier d’avenir !).
Une de ses amies m’a aussi fait bonne impression : une certaine Nasrin Vafodoreva, exilée russe qui a fui le régime soviétique et rencontrée dans un speakeasy (j’ai pourtant dit à Marie-Jeanne de ne pas en fréquenter : la police y descend régulièrement !). Née dans les montagnes du Pamir, elle a reçu une formation en occultisme auprès de sa famille de prêtres zoroastriens. Ses connaissances sont intéressantes, je la présenterai un jour au cercle : si jamais nous avons à faire à de l’occultisme du Moyen-Orient, elle pourra faire office de consultante, voire de collaboratrice.
Et elle est fiancée ! un bon exemple pour Marie-Jeanne.
Vendredi, 8 décembre 1922 / 18 rabi’ou-th-thânî 1341 :
Ce soir, j’invite mes amis du Cercle de la Vérité ; la jeune Nasrin Vafodoreva sera présente ; nous parlerons un peu d’occultisme et cela permettra de la présenter.
[/Analepse]
Dimanche, 25 janvier 1925 / 29 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Hier soir, avec Arsène, avons appelé Sam pour rejoindre Ju-Ju : il fallait agir ! Sur place, rien d’intéressant. Mais Giovanni est toujours mort. Réflexion faite, corrige ce qu’écrit plus haut (oubli idiot) : symbole de la langue sanglante sur l’autel. Passage secret trouvé par Roy, mais pas exploré (force surnaturelle assommante ?) ; un puits dans la cave : des tentacules gigantesques en sortent ! Pool présent, affirme que la cave sera détruite. IL FAUT FAIRE VITE !
GIOVANNI EST MORT ! MAIS IL NOUS EST APPARU À TABLE HIER SOIR ! PUIS EN RÊVE !
Il dit que Jackson veut nous parler. Comment ? où ? Il est en plein DÉNI DE MORT ! Il se croit toujours à New-York et ne s’étonne pas de ne voir personne… Tout à l’heure, appel à Paul LeMond pour séance de spiritisme.
Dans la cave de Ju-Ju : un bol métallique avec des runes (potentiellement australien, culte de la chauvesouris des sables ; appel à Cowles nécessaire).
En parlant de Cowles ! Simon-Pierre est revenu d’Arkham : ENFIN ! Il a pris TROP de temps. La fille de Cowles lui plait. Dans deux mois : fiançailles. Dans un an : ils seront mariés. Il faut faire vite.
J’ai perdu le fil.
BREF !
Des objets dans la cave de Ju-Ju : d’Australie, d’Égypte, d’endroits inconnus… avec des runes. Impossibles à déchiffrer.
18h00
Ce matin, un prêtre romain est passé chez Matthew. Le père David Vynch, un jésuite. La police lui a donné notre adresse, parce qu’il recherche un ami à lui, un missionnaire qui a disparu au Kenya dans un village où on parlait de la langue sanglante… VOILÀ DES MOIS ! Il a pris TROP DE TEMPS ! C’EST TROP TARD ! JE VOUDRAIS LUI CRIER QUE SON AMI EST MORT ! Mais il faut garder espoir.
Je lui ai fait arrêter sa montre. C’est le seul moyen d’arrêter le temps : arrêter toutes les horloges.
Dans l’après-midi, déplacement à la Grosse Mabble : la police a investi les lieux et découvert un tunnel allant chez Ju-Ju, mais Mukunga Mdari lui a échappé. Chez Ju-Ju, Pool précise que c’est demain que la cave sera brulée ; Robson a été arrêté : dénoncé par les sectateurs d’hier soir, il était mouillé dans des histoires de corruption. Ce n’est pas trop tôt ! J’ai bien fait d’arrêter toutes les horloges chez moi.
Demain soir, allons voir LeMond chez Cécilia.
Lundi, 26 janvier 1925 / 1er radjab 1343 :
Ce matin : réception télégrammes Scottland Yard, fondation Penhew et presse anglaise. Il faut vite aller à Londres. Et l’enterrement de Giovanni qui n’aura lieu que dans de nombreux jours ! Catastrophe !
Ce midi : l’immeuble de la boutique Ju-Ju s’est effondré pendant destruction cave. J’ESPÈRE QUE LE MONSTRE NE S’ÉCHAPPERA PAS !
Tout à l’heure, partons voir LeMond pour contacter Jackson.
Mardi, 27 janvier 1925 / 2 radjab 1343 :
Jackson n’admet toujours pas vraiment sa mort. Il dit qu’à Londres, on le suivait ; il a rencontré quelqu’un de la fondation Penhew. Mais il a des trous de mémoire ! C’est bien la peine d’être mort ! Il nous a aussi dit d’aller à Shanghaï et nous a confirmé ce que je pensais : il est dans le monde des rêves (où il se croit toujours vivant).
[Analepse !]
Samedi, 11 novembre 1922 / 21 rabi’ou-l-aououal 1341 :
Hier soir, Marie-Jeanne a organisé une réception à la maison, en invitant des amis et des condisciples de l’université. Avec Mariam, nous avons accepté : peut-être qu’elle se trouvera un fiancé ; il est temps : elle a déjà 22 ans ! Je ne sais pas si elle en a trouvé un, mais Mariam et moi avons remarqué deux de ses amis qui semblent être de bons partis : Philip Roosevelt (aucun lien avec le président), un étudiant en arts, et Marcel Lenoir, un ingénieur automobile (un métier d’avenir !).
Une de ses amies m’a aussi fait bonne impression : une certaine Nasrin Vafodoreva, exilée russe qui a fui le régime soviétique et rencontrée dans un speakeasy (j’ai pourtant dit à Marie-Jeanne de ne pas en fréquenter : la police y descend régulièrement !). Née dans les montagnes du Pamir, elle a reçu une formation en occultisme auprès de sa famille de prêtres zoroastriens. Ses connaissances sont intéressantes, je la présenterai un jour au cercle : si jamais nous avons à faire à de l’occultisme du Moyen-Orient, elle pourra faire office de consultante, voire de collaboratrice.
Et elle est fiancée ! un bon exemple pour Marie-Jeanne.
Vendredi, 8 décembre 1922 / 18 rabi’ou-th-thânî 1341 :
Ce soir, j’invite mes amis du Cercle de la Vérité ; la jeune Nasrin Vafodoreva sera présente ; nous parlerons un peu d’occultisme et cela permettra de la présenter.
[/Analepse]
Dimanche, 25 janvier 1925 / 29 djoumâdâ-th-thânî 1343 :
Hier soir, avec Arsène, avons appelé Sam pour rejoindre Ju-Ju : il fallait agir ! Sur place, rien d’intéressant. Mais Giovanni est toujours mort. Réflexion faite, corrige ce qu’écrit plus haut (oubli idiot) : symbole de la langue sanglante sur l’autel. Passage secret trouvé par Roy, mais pas exploré (force surnaturelle assommante ?) ; un puits dans la cave : des tentacules gigantesques en sortent ! Pool présent, affirme que la cave sera détruite. IL FAUT FAIRE VITE !
GIOVANNI EST MORT ! MAIS IL NOUS EST APPARU À TABLE HIER SOIR ! PUIS EN RÊVE !
Il dit que Jackson veut nous parler. Comment ? où ? Il est en plein DÉNI DE MORT ! Il se croit toujours à New-York et ne s’étonne pas de ne voir personne… Tout à l’heure, appel à Paul LeMond pour séance de spiritisme.
Dans la cave de Ju-Ju : un bol métallique avec des runes (potentiellement australien, culte de la chauvesouris des sables ; appel à Cowles nécessaire).
En parlant de Cowles ! Simon-Pierre est revenu d’Arkham : ENFIN ! Il a pris TROP de temps. La fille de Cowles lui plait. Dans deux mois : fiançailles. Dans un an : ils seront mariés. Il faut faire vite.
J’ai perdu le fil.
BREF !
Des objets dans la cave de Ju-Ju : d’Australie, d’Égypte, d’endroits inconnus… avec des runes. Impossibles à déchiffrer.
18h00
Ce matin, un prêtre romain est passé chez Matthew. Le père David Vynch, un jésuite. La police lui a donné notre adresse, parce qu’il recherche un ami à lui, un missionnaire qui a disparu au Kenya dans un village où on parlait de la langue sanglante… VOILÀ DES MOIS ! Il a pris TROP DE TEMPS ! C’EST TROP TARD ! JE VOUDRAIS LUI CRIER QUE SON AMI EST MORT ! Mais il faut garder espoir.
Je lui ai fait arrêter sa montre. C’est le seul moyen d’arrêter le temps : arrêter toutes les horloges.
Dans l’après-midi, déplacement à la Grosse Mabble : la police a investi les lieux et découvert un tunnel allant chez Ju-Ju, mais Mukunga Mdari lui a échappé. Chez Ju-Ju, Pool précise que c’est demain que la cave sera brulée ; Robson a été arrêté : dénoncé par les sectateurs d’hier soir, il était mouillé dans des histoires de corruption. Ce n’est pas trop tôt ! J’ai bien fait d’arrêter toutes les horloges chez moi.
Demain soir, allons voir LeMond chez Cécilia.
Lundi, 26 janvier 1925 / 1er radjab 1343 :
Ce matin : réception télégrammes Scottland Yard, fondation Penhew et presse anglaise. Il faut vite aller à Londres. Et l’enterrement de Giovanni qui n’aura lieu que dans de nombreux jours ! Catastrophe !
Ce midi : l’immeuble de la boutique Ju-Ju s’est effondré pendant destruction cave. J’ESPÈRE QUE LE MONSTRE NE S’ÉCHAPPERA PAS !
Tout à l’heure, partons voir LeMond pour contacter Jackson.
Mardi, 27 janvier 1925 / 2 radjab 1343 :
Jackson n’admet toujours pas vraiment sa mort. Il dit qu’à Londres, on le suivait ; il a rencontré quelqu’un de la fondation Penhew. Mais il a des trous de mémoire ! C’est bien la peine d’être mort ! Il nous a aussi dit d’aller à Shanghaï et nous a confirmé ce que je pensais : il est dans le monde des rêves (où il se croit toujours vivant).
Modifié en dernier par Demi-périmètre le jeu. 18 févr. 2021 21:25, modifié 1 fois.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Laurent
- Messages : 226
- Enregistré le : lun. 27 août 2018 01:50
- Localisation : PARIS (XIXe arrondissement)
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Bonjour Pierre
merci pour le compte-rendu !!
A plus
Laurent
merci pour le compte-rendu !!
A plus
Laurent
Laurent
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 19 novembre 2019 (vingtième-et-unième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Nicoël (Frank), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Mardi, 27 janvier 1925 / 2 radjab 1343 :
En fin de matinée, Mlle Post est venue nous voir, pour nous proposer de nous financer et participer à notre enquête sur la disparition de l’expédition Carlyle. Je dois dire que sa présence me semble risquer d’être un poids plus qu’autre chose, vu l’impression qu’elle m’a donnée jusqu’à présent : une riche rentière qui se pique de s’y connaitre en « art africain » et en vend dans sa boutique… mais nous verrons bien ! Un financement et des relations supplémentaires ne peuvent qu’être appréciables.
Avec la mort de Giovanni et la convalescence de Matthew, il ne reste qu’Arsène et moi, dans notre cercle, qui avons été au Pérou et avons bien connu Jackson.
Ce midi, nous avons été convoqués par Hoover qui veut nous imposer la présence d’un agent qui remplacera Giovanni : il n’a pas été des plus diplomates et Arsène, Davin et Roy ont tous les trois trouvé le moyen de l’énerver et se faire mettre dehors ! Hoover a même exigé que Roy ne travaille plus avec nous : j’ai tenté de l’apaiser, mais rien n’y a fait et il est probable qu’il bloque le visa de Roy pour notre départ prochain à Londres…
Cet agent s’appelle Frank Morton et ne parait pas être particulièrement pointilleux sur le respect de la hiérarchie. Nous verrons bien s’il nous sera possible de travailler avec lui ; mais je doute qu’il saisisse la nature profonde de ce que nous rencontrons… Mlle Post non plus, d’ailleurs !
Après l’entretien au BOI, nous nous sommes rendus aux funérailles de Giovanni. Un moment émouvant. Mais il n’y avait personne de sa famille : quelle tristesse.
Mercredi, 28 janvier 1925 / 3 radjab 1343 :
Hoover mis au courant de notre intention de partir à Londres, nous avons obtenu nos visas en quelques heures… sauf Roy, comme je m’y attendais ! Manifestement, il va essayer de s’arranger pour partir quand même. J’espère qu’il ne se fera pas arrêter pour contrefaçon !
Dimanche, 1er février 1925 / 7 radjab 1343 :
Victoria Post nous a réservé des places en première dans un paquebot à destination de Southampton : nous partons aujourd’hui. Quatre jours de traversée… c’est plus rapide que lorsque j’ai quitté le Vieux Continent. Mais bientôt, avec les différents aéronefs : avions et dirigeables, la traversée se fera en un jour à peine.
Mardi, 3 février 1925 / 9 radjab 1343 :
Les conférences organisées sur le navire sont assez intéressantes et je dois avouer avoir beaucoup appris sur la Grande Guerre : la vision d’un historien n’est pas celle du soldat que je fus. Qui plus est un historien du camp d’en face. Certains collègues diraient que parler de la Grande Guerre n’est pas de l’histoire, mais du journalisme… certes. Mais du journalisme historique, quand même !
Jeudi, 5 février 1925 / 11 radjab 1343 :
Nous sommes arrivés ce matin à Southampton et nous voici à Londres. Cette ville est la dépression incarnée. Tout y est gris, terne et triste ; encore plus qu’à New-York ! C’est à l’hôtel Savoy que nous sommes descendus, ce que j’ai télégraphié au plus vite à Matthew, qui est surement en contact avec Roy et pourra lui dire où nous retrouver. Demain, nous irons à Scotland Yard.
Mardi, 27 janvier 1925 / 2 radjab 1343 :
En fin de matinée, Mlle Post est venue nous voir, pour nous proposer de nous financer et participer à notre enquête sur la disparition de l’expédition Carlyle. Je dois dire que sa présence me semble risquer d’être un poids plus qu’autre chose, vu l’impression qu’elle m’a donnée jusqu’à présent : une riche rentière qui se pique de s’y connaitre en « art africain » et en vend dans sa boutique… mais nous verrons bien ! Un financement et des relations supplémentaires ne peuvent qu’être appréciables.
Avec la mort de Giovanni et la convalescence de Matthew, il ne reste qu’Arsène et moi, dans notre cercle, qui avons été au Pérou et avons bien connu Jackson.
Ce midi, nous avons été convoqués par Hoover qui veut nous imposer la présence d’un agent qui remplacera Giovanni : il n’a pas été des plus diplomates et Arsène, Davin et Roy ont tous les trois trouvé le moyen de l’énerver et se faire mettre dehors ! Hoover a même exigé que Roy ne travaille plus avec nous : j’ai tenté de l’apaiser, mais rien n’y a fait et il est probable qu’il bloque le visa de Roy pour notre départ prochain à Londres…
Cet agent s’appelle Frank Morton et ne parait pas être particulièrement pointilleux sur le respect de la hiérarchie. Nous verrons bien s’il nous sera possible de travailler avec lui ; mais je doute qu’il saisisse la nature profonde de ce que nous rencontrons… Mlle Post non plus, d’ailleurs !
Après l’entretien au BOI, nous nous sommes rendus aux funérailles de Giovanni. Un moment émouvant. Mais il n’y avait personne de sa famille : quelle tristesse.
Mercredi, 28 janvier 1925 / 3 radjab 1343 :
Hoover mis au courant de notre intention de partir à Londres, nous avons obtenu nos visas en quelques heures… sauf Roy, comme je m’y attendais ! Manifestement, il va essayer de s’arranger pour partir quand même. J’espère qu’il ne se fera pas arrêter pour contrefaçon !
Dimanche, 1er février 1925 / 7 radjab 1343 :
Victoria Post nous a réservé des places en première dans un paquebot à destination de Southampton : nous partons aujourd’hui. Quatre jours de traversée… c’est plus rapide que lorsque j’ai quitté le Vieux Continent. Mais bientôt, avec les différents aéronefs : avions et dirigeables, la traversée se fera en un jour à peine.
Mardi, 3 février 1925 / 9 radjab 1343 :
Les conférences organisées sur le navire sont assez intéressantes et je dois avouer avoir beaucoup appris sur la Grande Guerre : la vision d’un historien n’est pas celle du soldat que je fus. Qui plus est un historien du camp d’en face. Certains collègues diraient que parler de la Grande Guerre n’est pas de l’histoire, mais du journalisme… certes. Mais du journalisme historique, quand même !
Jeudi, 5 février 1925 / 11 radjab 1343 :
Nous sommes arrivés ce matin à Southampton et nous voici à Londres. Cette ville est la dépression incarnée. Tout y est gris, terne et triste ; encore plus qu’à New-York ! C’est à l’hôtel Savoy que nous sommes descendus, ce que j’ai télégraphié au plus vite à Matthew, qui est surement en contact avec Roy et pourra lui dire où nous retrouver. Demain, nous irons à Scotland Yard.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 3 décembre 2019 (vingtième-deuxième séance ; présents : Céline (Victoria), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Vendredi, 6 février 1925 / 12 radjab 1343 :
Que d’aventures pour ce premier jour à Londres ! Ce matin, à l’hôtel, nulle trace de Frank Morton. Nous ne nous en sommes pas plus inquiétés que cela, étant donné qu’il nous avait été mis dans les pattes contre notre volonté : s’il voulait nous suivre discrètement, qu’il le fît ! Plutôt que de nous accompagner à Scotland Yard, Arsène a préféré se rendre dans une coutellerie pour y faire faire des couteaux montés sur les dents du monstre qui nous a attaqués sur le chemin de la prison. Pourquoi avoir attendu Londres ? Et pourquoi prendre autant de temps ? Nous sommes déjà le soir et nous ne l’avons toujours pas vu : j’espère qu’il ne lui est rien arrivé… avec la mort de M. Morton, nous n’avons pas besoin de ça !
La mort de M. Morton, justement : à Scotland Yard, Mlle Post, Roy et moi avons rencontré l’inspecteur James Barrington, qui nous a parlé de Jackson. Ce dernier avait apporté son conseil à la police de sa majesté dans ce que la presse a appelé « les meurtres égyptiens », une série de dix-sept (dix-huit maintenant, avec Morton) meurtres en trois ans, que Jackson pense lié à une certaine fraternité du pharaon noir, dont nous avons vu le nom dans Les Sectes secrètes d’Afrique. Barrington n’est pas égyptologue et soutient que Jackson lui a parlé des premières dynasties égyptiennes, alors que notre ami savait pertinemment, je n’en doute pas un instant, que les pharaons noirs sont ceux de la XXVe dynastie, la dynastie nubienne. Quoi qu’il en soit : les morts (apparemment tués rituellement) sont retrouvés avec un poignard dans le cœur, certains jetés dans la Tamise, la plupart égyptiens, certains avec une scarification évoquant un symbole noté par Jackson dans ses carnets (une sorte de croix ansée inversée). Et alors que nous discutions avec Barrington, un bobby est venu lui annoncer qu’un cadavre venait d’être repêché dans la Tamise… celui de Morton !
Après cela, secoués, nous nous sommes dit qu’on cherchait surement à nous intimider. Si la fraternité du pharaon noir était en conflit avec le culte de la langue sanglante, elle ne s’en serait pas prise à nous ; il est donc vraisemblable qu’elle lui soit liée et qu’elle sache déjà qui nous sommes et ce que nous venons faire à Londres (alors que nous-mêmes ne sommes même pas vraiment surs de le savoir !). Avec ce que le Pr Cowles nous a dit du culte de la chauvesouris en Australie et des moyens de déplacement offerts par le monde du rêve, ajouté aux notes de Jackson (qui avait reproduit les symboles du culte de la chauvesouris et de la fraternité du pharaon noir), je me dis que ces trois sectes sont surement liées d’une manière ou d’un autre ; le dernier symbole croqué par Jackson (une sorte de casse-noix) doit être celui d’un autre tel culte… peut-être chinois puisque l’enquête nous laisse penser qu’il faille chercher du côté de Shanghaï.
Quoi qu’il en soit, la mort de Morton est donc tout sauf rassurante. Nous avons donc changé discrètement d’hôtel avant d’aller faire un tour au British Museum : autant pour en découvrir la collection (qui vaut le coup d’œil, mais malgré ce qu’ont pu dire nos interlocuteurs, je pense que le Louvre est tout de même à voir !) que pour prendre contact avec les conservateurs et faire un tour à la British Library. À tout hasard, j’ai demandé s’ils avaient Les Sectes secrètes d’Afrique, mais il fallait payer une carte de lecteur à 40 £ pour consulter le catalogue, aussi ai-je laissé tomber.
Ce soir, Roy et moi sommes allés au club La Pyramide bleue, dont nous avait parlé Barrington, pour chercher si on avait pu y voir Morton, mais ni le serveur ni le patron, Abdul Nawîcha, n’ont pu nous renseigner.
Vendredi, 6 février 1925 / 12 radjab 1343 :
Que d’aventures pour ce premier jour à Londres ! Ce matin, à l’hôtel, nulle trace de Frank Morton. Nous ne nous en sommes pas plus inquiétés que cela, étant donné qu’il nous avait été mis dans les pattes contre notre volonté : s’il voulait nous suivre discrètement, qu’il le fît ! Plutôt que de nous accompagner à Scotland Yard, Arsène a préféré se rendre dans une coutellerie pour y faire faire des couteaux montés sur les dents du monstre qui nous a attaqués sur le chemin de la prison. Pourquoi avoir attendu Londres ? Et pourquoi prendre autant de temps ? Nous sommes déjà le soir et nous ne l’avons toujours pas vu : j’espère qu’il ne lui est rien arrivé… avec la mort de M. Morton, nous n’avons pas besoin de ça !
La mort de M. Morton, justement : à Scotland Yard, Mlle Post, Roy et moi avons rencontré l’inspecteur James Barrington, qui nous a parlé de Jackson. Ce dernier avait apporté son conseil à la police de sa majesté dans ce que la presse a appelé « les meurtres égyptiens », une série de dix-sept (dix-huit maintenant, avec Morton) meurtres en trois ans, que Jackson pense lié à une certaine fraternité du pharaon noir, dont nous avons vu le nom dans Les Sectes secrètes d’Afrique. Barrington n’est pas égyptologue et soutient que Jackson lui a parlé des premières dynasties égyptiennes, alors que notre ami savait pertinemment, je n’en doute pas un instant, que les pharaons noirs sont ceux de la XXVe dynastie, la dynastie nubienne. Quoi qu’il en soit : les morts (apparemment tués rituellement) sont retrouvés avec un poignard dans le cœur, certains jetés dans la Tamise, la plupart égyptiens, certains avec une scarification évoquant un symbole noté par Jackson dans ses carnets (une sorte de croix ansée inversée). Et alors que nous discutions avec Barrington, un bobby est venu lui annoncer qu’un cadavre venait d’être repêché dans la Tamise… celui de Morton !
Après cela, secoués, nous nous sommes dit qu’on cherchait surement à nous intimider. Si la fraternité du pharaon noir était en conflit avec le culte de la langue sanglante, elle ne s’en serait pas prise à nous ; il est donc vraisemblable qu’elle lui soit liée et qu’elle sache déjà qui nous sommes et ce que nous venons faire à Londres (alors que nous-mêmes ne sommes même pas vraiment surs de le savoir !). Avec ce que le Pr Cowles nous a dit du culte de la chauvesouris en Australie et des moyens de déplacement offerts par le monde du rêve, ajouté aux notes de Jackson (qui avait reproduit les symboles du culte de la chauvesouris et de la fraternité du pharaon noir), je me dis que ces trois sectes sont surement liées d’une manière ou d’un autre ; le dernier symbole croqué par Jackson (une sorte de casse-noix) doit être celui d’un autre tel culte… peut-être chinois puisque l’enquête nous laisse penser qu’il faille chercher du côté de Shanghaï.
Quoi qu’il en soit, la mort de Morton est donc tout sauf rassurante. Nous avons donc changé discrètement d’hôtel avant d’aller faire un tour au British Museum : autant pour en découvrir la collection (qui vaut le coup d’œil, mais malgré ce qu’ont pu dire nos interlocuteurs, je pense que le Louvre est tout de même à voir !) que pour prendre contact avec les conservateurs et faire un tour à la British Library. À tout hasard, j’ai demandé s’ils avaient Les Sectes secrètes d’Afrique, mais il fallait payer une carte de lecteur à 40 £ pour consulter le catalogue, aussi ai-je laissé tomber.
Ce soir, Roy et moi sommes allés au club La Pyramide bleue, dont nous avait parlé Barrington, pour chercher si on avait pu y voir Morton, mais ni le serveur ni le patron, Abdul Nawîcha, n’ont pu nous renseigner.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 7 janvier 2020 (vingtième-troisième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Morphée (Henry), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Samedi, 7 février 1925 / 13 radjab 1343 :
Une journée toujours aussi trépidante ! Ce matin, Scotland Yard nous a envoyé un inspecteur, un certain Henry Sullivan, pour nous protéger et nous épauler dans nos recherches… le pauvre ne sait surement pas à quoi s’attendre. J’ai essayé de le prévenir un peu, quitte à passer pour un vieux fou un peu farfelu (la photo du monstre, prise par Arsène, a donné un peu de poids à mes propos) ; difficile de dire s’il m’a cru !
Nous sommes allés voir M. Gavigan, de la fondation Penhew, en sa compagnie. M. Gavigan nous a éclairés sur la confrérie du pharaon noir : manifestement, cela aurait effectivement à voir avec les premières dynasties, comme l’avait dit l’inspecteur Barrington, et non avec la dynastie nubienne, comme je le croyais… Ce pharaon serait un personnage sulfureux, dont le nom serait inconnu et qui est évoqué sur quelques tables obscures ; il aurait vécu avant le pharaon Djoser, à l’origine de la première pyramide, à Saqqarah.
Nous avons aussi appris à M. Gavigan la mort de Jackson Elias, avec lequel il avait échangé sur la confrérie du pharaon noir. Il a pris peur en apprenant que sa carte était présente dans la poche de notre ami ; j’ai tâché de le rassurer en lui disant que si le culte de la langue sanglante ou la confrérie du pharaon noir (qui sont surement liés) en voulaient à sa personne, ils l’auraient agressé plus tôt. Malheureusement, pour une raison qui m’échappe, Arsène a essayé d’accroitre ses craintes !
Mais ce qui est à retenir, c’est lorsqu’il nous a parlé de Toufiq Al-Sayyad ! Hier, Barrington nous a donné ce nom, comme étant celui d’un ancien guide cairote, aujourd’hui marchand d’épice à Londres. D’après M. Gavigan, les expéditions financées par la fondation Penhew étaient victimes de suicides un peu trop courants, ainsi que de meurtres plus courants que les autres expéditions en Égypte… jusqu’à ce que ce Toufiq Al-Sayyad soit remercié !
Après le déjeuner, alors que nous allions nous répartir entre une visite au journaliste du Scoop et à Toufiq Al-Sayyad, devant le restaurant, un nain (vu par Roy hier au British Museum) nous a dit de rentrer en Amérique tout en nous menaçant. M. Sullivan, en bon inspecteur de police, a voulu l’arrêter pour menace envers les forces de l’ordre… mais l’individu a tout de suite été rejoint par deux gros bras armés de surins qui se sont rapidement jetés sur nous : grâce à l’intervention héroïque de Victoria armée d’une bouteille de whisky, à la vaillance de M. Sullivan et l’adresse de Roy et Arsène, nous avons pu les mettre en déroute. L’arrivée de la police nous a aussi bien aidés ! Un des sbires a été arrêté, l’autre est mort suite à l’agression, mais leur chef, qu’ils ont appelé « M. Petiboo », est en fuite.
Ah ! ils ont aussi dit « Pour notre maitre à tous ! » avant de nous attaquer.
Samedi, 7 février 1925 / 13 radjab 1343 :
Une journée toujours aussi trépidante ! Ce matin, Scotland Yard nous a envoyé un inspecteur, un certain Henry Sullivan, pour nous protéger et nous épauler dans nos recherches… le pauvre ne sait surement pas à quoi s’attendre. J’ai essayé de le prévenir un peu, quitte à passer pour un vieux fou un peu farfelu (la photo du monstre, prise par Arsène, a donné un peu de poids à mes propos) ; difficile de dire s’il m’a cru !
Nous sommes allés voir M. Gavigan, de la fondation Penhew, en sa compagnie. M. Gavigan nous a éclairés sur la confrérie du pharaon noir : manifestement, cela aurait effectivement à voir avec les premières dynasties, comme l’avait dit l’inspecteur Barrington, et non avec la dynastie nubienne, comme je le croyais… Ce pharaon serait un personnage sulfureux, dont le nom serait inconnu et qui est évoqué sur quelques tables obscures ; il aurait vécu avant le pharaon Djoser, à l’origine de la première pyramide, à Saqqarah.
Nous avons aussi appris à M. Gavigan la mort de Jackson Elias, avec lequel il avait échangé sur la confrérie du pharaon noir. Il a pris peur en apprenant que sa carte était présente dans la poche de notre ami ; j’ai tâché de le rassurer en lui disant que si le culte de la langue sanglante ou la confrérie du pharaon noir (qui sont surement liés) en voulaient à sa personne, ils l’auraient agressé plus tôt. Malheureusement, pour une raison qui m’échappe, Arsène a essayé d’accroitre ses craintes !
Mais ce qui est à retenir, c’est lorsqu’il nous a parlé de Toufiq Al-Sayyad ! Hier, Barrington nous a donné ce nom, comme étant celui d’un ancien guide cairote, aujourd’hui marchand d’épice à Londres. D’après M. Gavigan, les expéditions financées par la fondation Penhew étaient victimes de suicides un peu trop courants, ainsi que de meurtres plus courants que les autres expéditions en Égypte… jusqu’à ce que ce Toufiq Al-Sayyad soit remercié !
Après le déjeuner, alors que nous allions nous répartir entre une visite au journaliste du Scoop et à Toufiq Al-Sayyad, devant le restaurant, un nain (vu par Roy hier au British Museum) nous a dit de rentrer en Amérique tout en nous menaçant. M. Sullivan, en bon inspecteur de police, a voulu l’arrêter pour menace envers les forces de l’ordre… mais l’individu a tout de suite été rejoint par deux gros bras armés de surins qui se sont rapidement jetés sur nous : grâce à l’intervention héroïque de Victoria armée d’une bouteille de whisky, à la vaillance de M. Sullivan et l’adresse de Roy et Arsène, nous avons pu les mettre en déroute. L’arrivée de la police nous a aussi bien aidés ! Un des sbires a été arrêté, l’autre est mort suite à l’agression, mais leur chef, qu’ils ont appelé « M. Petiboo », est en fuite.
Ah ! ils ont aussi dit « Pour notre maitre à tous ! » avant de nous attaquer.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Laurent
- Messages : 226
- Enregistré le : lun. 27 août 2018 01:50
- Localisation : PARIS (XIXe arrondissement)
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
Bonjour Pierre
OK merci pour le compte-rendu
Le marchand d'épices s'appelle Tewfik Al-Sayed
A plus
Laurent
OK merci pour le compte-rendu
Le marchand d'épices s'appelle Tewfik Al-Sayed
A plus
Laurent
Laurent
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 21 janvier 2020 (vingtième-quatrième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Morphée (Henry), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Samedi, 7 février 1925 / 13 radjab 1343 :
Après la frayeur de cette attaque, le père Davin et moi sommes allés chez le marchand d’épices : malgré de subtiles allusions à la fondation Penhew, au pharaon noir et à son passé de guide en Égypte, nous n’avons pas vraiment pu remarquer quelque trouble chez lui ni apprendre d’information. Nous lui avons fait croire que nous montions une expédition pour l’Égypte et cherchions un guide : la contrebande d’antiquités semble l’intéresser plus que la recherche !
De leur côté, Arsène et Mlle Post ont rencontré Mickey Mawny, du Scoop, un journal londonien qui semble valoir le New York Pillars. Jackson avait travaillé avec lui comme source et s’était intéressé notamment à deux articles du journal : le premier parle d’un monstre qui tuerait des paysans dans le Derbyshire (difficile de prêter foi à ce genre de sensationnalisme journalistique…) et l’autre d’un artiste qui, sans que ce soit dit ainsi, nous donne l’impression de décrire un voyage dans le monde des rêves.
Quant à Roy et M. Sullivan, aux archives de Scotland Yard, ils ont découvert que ce fameux Al-Sayyad avait été attaqué en justice par M. Gavigan au sujet des meurtres dont on le suspectait, mais aussi par un certain lord Lloyd Magam, qu’il aurait escroqué). Quant à Petiboo, ils ont trouvé un dossier sur lui : trapéziste dans un cirque, il aurait disparu voilà quelques années sans laisser de trace. J’en viens au plus gênant : le sbire de Petiboo avait une capsule de cyanure dans une dent creuse et l’a avalée alors que la police l’interrogeait !
Tout à l’heure, nous ressortons pour aller à Piccadilly Circus, afin d’interroger les artistes sur Petiboo.
Dimanche, 8 février 1925 / 14 radjab 1343 :
Quelle histoire ! Je n’ai pas pu écrire tout cela en rentrant hier soir, mais j’en frissonne encore ! Passe encore que les acrobates nous dissent que Petiboo était quelqu’un de très agréable quand il travaillait avec eux, mais apprendre qu’il a été débauché par lord Magam, mécène du cirque, mais aussi lié à Al-Sayyad… lié par une action en justice, certes. Mais si les choses s’étaient limitées à cela…
Roy et Mlle Post ont discuté avec lord Magam et pris rendez-vous avec lui pour tout à l’heure, pendant qu’Arsène et M. Sullivan fouillaient des roulottes… et ont trouvé deux photos volées de Jackson Elias ainsi que d’autres personnes, dont certaines semblent avoir été des victimes des meurtres égyptiens. Comme s’il s’agissait de photos données par le commanditaire d’un meurtre à ses exécuteurs. Juste après cela, nous avons vu des gros bras entourer Roy et Mlle Post, près de lord Magam, mais sans qu’il ne se passe rien. Toutes ces découvertes ne présagent rien de bon !
Ah ! et les photos ont été découvertes dans les roulottes des magiciens et des lanceurs de couteaux. Les victimes des meurtres égyptiens ayant été assassinées d’un coup de poignard…[/justify]
Samedi, 7 février 1925 / 13 radjab 1343 :
Après la frayeur de cette attaque, le père Davin et moi sommes allés chez le marchand d’épices : malgré de subtiles allusions à la fondation Penhew, au pharaon noir et à son passé de guide en Égypte, nous n’avons pas vraiment pu remarquer quelque trouble chez lui ni apprendre d’information. Nous lui avons fait croire que nous montions une expédition pour l’Égypte et cherchions un guide : la contrebande d’antiquités semble l’intéresser plus que la recherche !
De leur côté, Arsène et Mlle Post ont rencontré Mickey Mawny, du Scoop, un journal londonien qui semble valoir le New York Pillars. Jackson avait travaillé avec lui comme source et s’était intéressé notamment à deux articles du journal : le premier parle d’un monstre qui tuerait des paysans dans le Derbyshire (difficile de prêter foi à ce genre de sensationnalisme journalistique…) et l’autre d’un artiste qui, sans que ce soit dit ainsi, nous donne l’impression de décrire un voyage dans le monde des rêves.
Quant à Roy et M. Sullivan, aux archives de Scotland Yard, ils ont découvert que ce fameux Al-Sayyad avait été attaqué en justice par M. Gavigan au sujet des meurtres dont on le suspectait, mais aussi par un certain lord Lloyd Magam, qu’il aurait escroqué). Quant à Petiboo, ils ont trouvé un dossier sur lui : trapéziste dans un cirque, il aurait disparu voilà quelques années sans laisser de trace. J’en viens au plus gênant : le sbire de Petiboo avait une capsule de cyanure dans une dent creuse et l’a avalée alors que la police l’interrogeait !
Tout à l’heure, nous ressortons pour aller à Piccadilly Circus, afin d’interroger les artistes sur Petiboo.
Dimanche, 8 février 1925 / 14 radjab 1343 :
Quelle histoire ! Je n’ai pas pu écrire tout cela en rentrant hier soir, mais j’en frissonne encore ! Passe encore que les acrobates nous dissent que Petiboo était quelqu’un de très agréable quand il travaillait avec eux, mais apprendre qu’il a été débauché par lord Magam, mécène du cirque, mais aussi lié à Al-Sayyad… lié par une action en justice, certes. Mais si les choses s’étaient limitées à cela…
Roy et Mlle Post ont discuté avec lord Magam et pris rendez-vous avec lui pour tout à l’heure, pendant qu’Arsène et M. Sullivan fouillaient des roulottes… et ont trouvé deux photos volées de Jackson Elias ainsi que d’autres personnes, dont certaines semblent avoir été des victimes des meurtres égyptiens. Comme s’il s’agissait de photos données par le commanditaire d’un meurtre à ses exécuteurs. Juste après cela, nous avons vu des gros bras entourer Roy et Mlle Post, près de lord Magam, mais sans qu’il ne se passe rien. Toutes ces découvertes ne présagent rien de bon !
Ah ! et les photos ont été découvertes dans les roulottes des magiciens et des lanceurs de couteaux. Les victimes des meurtres égyptiens ayant été assassinées d’un coup de poignard…[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 11 février 2020 (vingtième-cinquième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Morphée (Henry), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Dimanche, 8 février 1925 / 14 radjab 1343 :
En écrivant dans ce journal ce matin, je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer cette après-midi ! C’était bien la peine que nous élaborions un plan pour aller lord Magam : nous y attendaient Abdoul Nawîcha, patron de la Pyramide bleue, Toufiq, le marchand d’épices, et… Jürgen Wolfstram, l’espion allemand ! Comme si cela ne suffisait pas, à un moment, Magam nous a signifié que Petiboo était là et il est descendu, accompagné d’un gros bras armé d’un grand couteau, pendant que les trois sosies de ce dernier entraient par la porte. N’écoutant que son courage, Arsène a aussitôt sorti son arme et s’est ensuivi un échange de tirs, de couteaux lancés et de coups de poing ! Les deux Égyptiens et Wolfstram, comme moi, n’en menaient pas large, mais mes camarades parvinrent à mettre en déroute Magam et ses sbires. Malheureusement, tous furent tués, sauf un homme de main, que Roy et moi sauvâmes… et débarrassâmes au plus vite de sa capsule de cyanure !
En fouillant les lieux, nous avons trouvé un schéma dit « yithien » qui ressemblerait à une sorte de bombe, mais avec un cœur de radium. Quel intérêt ? le radium est extrêmement rare et les radiations étant bonnes pour la santé, pourquoi en faire une arme ? et sans charge explosive… Il y avait aussi un dessin d’un sarcophage avec écrit à la main « …uyer sur les deux yeux » (appuyer ?).
Tous nos agresseurs avaient le symbole de la fraternité du pharaon noir brodé sur leurs vêtements. À ce propos, je me rappelle qu’Augustus Larkin avait, lui aussi, une croix ansée dans ce genre comme tatouage… peut-être était-il lié à cette secte !
Lundi, 9 février 1925 / 15 radjab 1343 :
Ce matin, nous avons revu Édouard Gavigan, de la fondation Penhew. Il venait d’apprendre la mort de Magam, sans savoir qui l’avait tué, et en était déçu, vu qu’il devait financer la prochaine expédition de la Penhew à hauteur de 200 000 £. Apprendre que Magam faisait surement partie de la fraternité du pharaon noir ne semble pas l’avoir plus gêné que de savoir qu’il n’aurait pas ce financement.
Le dessin trouvé chez Magam lui a évoqué le style de la VIe dynastie et semble représenter une femme, qu’il a identifiée comme Nitocris, seule pharaonne de cette époque recensée par quelques listes royales (mais pas toutes).[/justify]
Dimanche, 8 février 1925 / 14 radjab 1343 :
En écrivant dans ce journal ce matin, je ne m’attendais pas à ce qui allait se passer cette après-midi ! C’était bien la peine que nous élaborions un plan pour aller lord Magam : nous y attendaient Abdoul Nawîcha, patron de la Pyramide bleue, Toufiq, le marchand d’épices, et… Jürgen Wolfstram, l’espion allemand ! Comme si cela ne suffisait pas, à un moment, Magam nous a signifié que Petiboo était là et il est descendu, accompagné d’un gros bras armé d’un grand couteau, pendant que les trois sosies de ce dernier entraient par la porte. N’écoutant que son courage, Arsène a aussitôt sorti son arme et s’est ensuivi un échange de tirs, de couteaux lancés et de coups de poing ! Les deux Égyptiens et Wolfstram, comme moi, n’en menaient pas large, mais mes camarades parvinrent à mettre en déroute Magam et ses sbires. Malheureusement, tous furent tués, sauf un homme de main, que Roy et moi sauvâmes… et débarrassâmes au plus vite de sa capsule de cyanure !
En fouillant les lieux, nous avons trouvé un schéma dit « yithien » qui ressemblerait à une sorte de bombe, mais avec un cœur de radium. Quel intérêt ? le radium est extrêmement rare et les radiations étant bonnes pour la santé, pourquoi en faire une arme ? et sans charge explosive… Il y avait aussi un dessin d’un sarcophage avec écrit à la main « …uyer sur les deux yeux » (appuyer ?).
Tous nos agresseurs avaient le symbole de la fraternité du pharaon noir brodé sur leurs vêtements. À ce propos, je me rappelle qu’Augustus Larkin avait, lui aussi, une croix ansée dans ce genre comme tatouage… peut-être était-il lié à cette secte !
Lundi, 9 février 1925 / 15 radjab 1343 :
Ce matin, nous avons revu Édouard Gavigan, de la fondation Penhew. Il venait d’apprendre la mort de Magam, sans savoir qui l’avait tué, et en était déçu, vu qu’il devait financer la prochaine expédition de la Penhew à hauteur de 200 000 £. Apprendre que Magam faisait surement partie de la fraternité du pharaon noir ne semble pas l’avoir plus gêné que de savoir qu’il n’aurait pas ce financement.
Le dessin trouvé chez Magam lui a évoqué le style de la VIe dynastie et semble représenter une femme, qu’il a identifiée comme Nitocris, seule pharaonne de cette époque recensée par quelques listes royales (mais pas toutes).[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 25 février 2020 (vingtième-sixième séance ; présents : Céline (Victoria), Coin-Coin (Édith), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Lundi, 9 février 1925 / 15 radjab 1343 :
Pendant que nous étions avec Gavigan, Édith, la domestique de Mlle Post est allée à la chambre de commerce et d’industrie afin de se renseigner sur Henson Industries, dont un papier trouvé sur Magam, portait le nom. À son retour, alors que nous déjeunions, j’ai failli avaler de travers mon fishandchips : elle nous a dit « Salut les potes ! » Il faudra que je dise à Mlle Post de surveiller les fréquentations de son personnel : le péril rouge est toujours aussi important.
Mais bref : Henson Industries appartient à Gavigan et se trouve à Derby… ville près de laquelle sévit le monstre dont parle Le Scoop. Je n’étais pas vraiment partant à l’idée d’aller là-bas, mais enfin… peut-être y a-t-il des choses à y apprendre. Mais rien qui ne sera aussi déroutant que ce qui nous est arrivé plus tard, chez le peintre Miles Shipley !
Après manger, nous avons donc vu ce « peintre de l’horreur ». Sa mère (si l’on peut dire) nous a accueillis et présentés à lui. Il nous a montré quelques tableaux qu’il disait avoir vu en vision avant de les peindre et qui nous seraient surement utiles (mais en quoi ?), avant de nous montrer sa plus grande œuvre, qu’il a souhaité nous vendre avant de nous la montrer (pour seulement 5 £…). Ce tableau était-il une aberration ou une merveille ? Dur à dire… toujours est-il que le tableau s’'est progressivement mélangé à la pièce et Arsène, le père Davin, Édith et moi sommes entrés dedans ! Nous étions dans une sorte de marécage plein de serpents, avec un autel étrange et des pyramides en fond… sans oublier deux diplodocus !
Rapidement, le peintre est arrivé en compagnie de Roy, qui le maitrisait, puis une espèce de lézard bipède qui, apparemment, était la mère du peintre pouvant changer de forme. Mais comment peut-il être son fils ? peut-être est-il lui aussi un de ces lézards, mais alors que le reptile a attaqué et blessé Roy, en l’empoisonnant (nous l’avons tué pour nous défendre), le peintre n’a rien tenté.
Après cette escarmouche, nous fûmes rejoints par une quinzaine de personnes évoquant l’Égypte antique. J’ai pu échanger quelques mots avec eux en égyptien classique… laborieusement car je n’ai qu’une vague idée de la prononciation ou la place des voyelles. Mais c’est bien l’intérêt des langues sémitiques : seules comptent la position des consonnes et la longueur des voyelles. Mais nous nous sommes rapidement rendus compte que nous pouvions communiquer par télépathie. Étions-nous dans un rêve ? Là encore : dur à dire.
Ces Égyptiens nous ont conduits sous une pyramide, qui ressemblait en tout point à celle de Chéops, où nous vîmes un planisphère sur lequel étaient placés trois points reliés. Mais impossible de nous souvenir quels lieux étaient marqués ! À force de regarder le planisphère, le décor s’est évanoui et nous nous sommes retrouvés dans la chambre du peintre, où le tableau avait brulé (Mlle Post avait fait ça en espérant nous en libérer, avant de nous suivre involontairement).
De retour chez lui, le peintre ne semblait pas surpris de ce qui s’était passé, mais était sous le choc d’avoir vu mourir le lézard et c’est là que nous avons compris qu’il s’agissait bien de sa mère. Il a pris une fiole contenant un liquide vert étrange, en a bu le contenu et a sombré dans l’inconscience ; à l’hôpital, on nous a dit qu’il n’y avait rien de connu dans le récipient ! Nous en avons récupéré quatre autres pour nous.
Mardi, 10 février 1925 / 16 radjab 1343 :
J’écris dans le train pour Derby. Ce matin, Arsène a vu un occultiste londonien qui a tout de suite reconnu le bâton qu’il avait récupéré sur le corps du lézard : il s’agit d’un bâton du « peuple saurien de Yig, peuple de l’Hyperborée », si tant est que cela ait un sens. D’après lui, il n’y en a qu’un seul à Londres (ou y avait) et il s’agissait bien de son bâton : Ssatassa, un grand prêtre. Ces sauriens tuent et dévorent les gens pour prendre leur apparence : la pauvre Mme Shipley en avait surement fait les frais.
Nous venons de remarquer qu’en approchant le bâton de la morsure faite par le lézard au bras de Roy, il s’illuminait…[/justify]
Lundi, 9 février 1925 / 15 radjab 1343 :
Pendant que nous étions avec Gavigan, Édith, la domestique de Mlle Post est allée à la chambre de commerce et d’industrie afin de se renseigner sur Henson Industries, dont un papier trouvé sur Magam, portait le nom. À son retour, alors que nous déjeunions, j’ai failli avaler de travers mon fishandchips : elle nous a dit « Salut les potes ! » Il faudra que je dise à Mlle Post de surveiller les fréquentations de son personnel : le péril rouge est toujours aussi important.
Mais bref : Henson Industries appartient à Gavigan et se trouve à Derby… ville près de laquelle sévit le monstre dont parle Le Scoop. Je n’étais pas vraiment partant à l’idée d’aller là-bas, mais enfin… peut-être y a-t-il des choses à y apprendre. Mais rien qui ne sera aussi déroutant que ce qui nous est arrivé plus tard, chez le peintre Miles Shipley !
Après manger, nous avons donc vu ce « peintre de l’horreur ». Sa mère (si l’on peut dire) nous a accueillis et présentés à lui. Il nous a montré quelques tableaux qu’il disait avoir vu en vision avant de les peindre et qui nous seraient surement utiles (mais en quoi ?), avant de nous montrer sa plus grande œuvre, qu’il a souhaité nous vendre avant de nous la montrer (pour seulement 5 £…). Ce tableau était-il une aberration ou une merveille ? Dur à dire… toujours est-il que le tableau s’'est progressivement mélangé à la pièce et Arsène, le père Davin, Édith et moi sommes entrés dedans ! Nous étions dans une sorte de marécage plein de serpents, avec un autel étrange et des pyramides en fond… sans oublier deux diplodocus !
Rapidement, le peintre est arrivé en compagnie de Roy, qui le maitrisait, puis une espèce de lézard bipède qui, apparemment, était la mère du peintre pouvant changer de forme. Mais comment peut-il être son fils ? peut-être est-il lui aussi un de ces lézards, mais alors que le reptile a attaqué et blessé Roy, en l’empoisonnant (nous l’avons tué pour nous défendre), le peintre n’a rien tenté.
Après cette escarmouche, nous fûmes rejoints par une quinzaine de personnes évoquant l’Égypte antique. J’ai pu échanger quelques mots avec eux en égyptien classique… laborieusement car je n’ai qu’une vague idée de la prononciation ou la place des voyelles. Mais c’est bien l’intérêt des langues sémitiques : seules comptent la position des consonnes et la longueur des voyelles. Mais nous nous sommes rapidement rendus compte que nous pouvions communiquer par télépathie. Étions-nous dans un rêve ? Là encore : dur à dire.
Ces Égyptiens nous ont conduits sous une pyramide, qui ressemblait en tout point à celle de Chéops, où nous vîmes un planisphère sur lequel étaient placés trois points reliés. Mais impossible de nous souvenir quels lieux étaient marqués ! À force de regarder le planisphère, le décor s’est évanoui et nous nous sommes retrouvés dans la chambre du peintre, où le tableau avait brulé (Mlle Post avait fait ça en espérant nous en libérer, avant de nous suivre involontairement).
De retour chez lui, le peintre ne semblait pas surpris de ce qui s’était passé, mais était sous le choc d’avoir vu mourir le lézard et c’est là que nous avons compris qu’il s’agissait bien de sa mère. Il a pris une fiole contenant un liquide vert étrange, en a bu le contenu et a sombré dans l’inconscience ; à l’hôpital, on nous a dit qu’il n’y avait rien de connu dans le récipient ! Nous en avons récupéré quatre autres pour nous.
Mardi, 10 février 1925 / 16 radjab 1343 :
J’écris dans le train pour Derby. Ce matin, Arsène a vu un occultiste londonien qui a tout de suite reconnu le bâton qu’il avait récupéré sur le corps du lézard : il s’agit d’un bâton du « peuple saurien de Yig, peuple de l’Hyperborée », si tant est que cela ait un sens. D’après lui, il n’y en a qu’un seul à Londres (ou y avait) et il s’agissait bien de son bâton : Ssatassa, un grand prêtre. Ces sauriens tuent et dévorent les gens pour prendre leur apparence : la pauvre Mme Shipley en avait surement fait les frais.
Nous venons de remarquer qu’en approchant le bâton de la morsure faite par le lézard au bras de Roy, il s’illuminait…[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 10 mars 2020 (vingtième-septième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Mardi, 10 février 1925 / 16 radjab 1343 :
À peine arrivés que nous voilà déjà repartis : c’est dans le bus pour Lesser-Edale que j’écris. À Derby, nous avons pu rencontrer le père d’un policier qui a enquêté sur les morts survenues voilà trois mois à Lesser-Edale… mais l’enquête n’a commencé que la semaine dernière ! Ce policier nous accompagne. Nous avons aussi appris que les prêtres ne restent pas à Derby lorsqu’ils sont nommés, mais sans en savoir plus sur leurs raisons… Quant à l’usine de Gavigan, il semble qu’elle n’emploie que peu de monde ; ouverte depuis la fin de la guerre, elle reçoit la visite de nombreux camions manifestement militaires et, parfois, du secrétaire de Gavigan, que nous avons vu passer en voiture tout à l’heure (accompagné de Jürgen Wolfstram : il est partout, celui-ci !).
Au Derby Telegraph, feuille locale Arsène et Victoria ont pu obtenir les noms de deux ouvriers de chez Henson, Ned Laughton et Ernest Wallop, qui vivent à Lesser-Edale, raison pour laquelle nous nous y rendons si vite. Le maire de Derby, quant à lui, n’a pas été vraiment utile.
Mercredi, 11 février 1925 / 17 radjab 1343 :
Hier soir, nous en avons appris de bien belles ! Le prêtre local nous a parlé d’un texte qu’il a trouvé, rédigé en grec ancien et en anglais médiéval (!), qui raconte l’histoire de Lesser-Edale et de sa famille noble, les Vane (qui sont des cousins éloignés de la famille Carlyle, d’ailleurs…). D’après ce texte, des meurtres ressemblant à ceux qui se sont produits voilà quelques mois ont déjà eu lieu par le passé. À propos de ces meurtres, tout laisse penser à un loup-garou ; évidemment, j’ai du mal à croire, par principe, à l’existence de telles créatures, mais… après tout ce que nous avons pu déjà voir… pourquoi pas ? Et il n’est pas absurde de penser que quelqu’un chercherait à faire croire à un loup-garou, car les meurtres ont eu lieu près de la pleine lune et à chaque pleine lune suivante, des hurlements ont à nouveau été entendu dans la nuit. Sans oublier que le chien sur lequel le policier local a tiré se tenait, d’après ce qu’on nous a dit, sur ses pattes arrières et avait une tête de loup (d’ailleurs : on nous a dit que le corps du chien avait été mis dans une fosse commune, mais… le tireur semble dire qu’il s’est enfui !).
Plus tard, dans la soirée, au pub, en discutant avec des gens qui avaient assez bu, nous avons pu comprendre que le père d’une des victimes accusait Lawrence Vane, le fils du châtelain (nous avons d’ailleurs pris rendez-vous avec lui pour tout à l’heure). Nous avons aussi pu discuter avec les deux employés de chez Henson dont les noms nous ont été donnés : il s’agit en fait de deux anciens employés, renvoyés parce qu’ils avaient bu sur leur lieu de travail ; ils étaient les deux seuls fondeurs d’une entreprise n’employant qu’une quinzaine d’employés, dont une moitié de vigiles ! Y travaillent aussi trois ingénieurs, un mouleur, un logisticien (pour le café !?) et un employé qui s’occupe du transport. Ils nous ont dit que Henson Industrie travaillait sur des engins sophistiqués… nous leur avons montré le schéma yithiens : « Oui, c’est ça ! et il y avait d’autres choses ! » nous ont-ils dits. Ils ne sont pas certains, d’ailleurs, que l’usine travaille avec le gouvernement.
L’usine cherche donc deux fondeurs et, éventuellement, un ingénieur.
La nuit dernière, de longs hurlements ont déchiré la nuit. Le loup-garou ?[/justify]
Mardi, 10 février 1925 / 16 radjab 1343 :
À peine arrivés que nous voilà déjà repartis : c’est dans le bus pour Lesser-Edale que j’écris. À Derby, nous avons pu rencontrer le père d’un policier qui a enquêté sur les morts survenues voilà trois mois à Lesser-Edale… mais l’enquête n’a commencé que la semaine dernière ! Ce policier nous accompagne. Nous avons aussi appris que les prêtres ne restent pas à Derby lorsqu’ils sont nommés, mais sans en savoir plus sur leurs raisons… Quant à l’usine de Gavigan, il semble qu’elle n’emploie que peu de monde ; ouverte depuis la fin de la guerre, elle reçoit la visite de nombreux camions manifestement militaires et, parfois, du secrétaire de Gavigan, que nous avons vu passer en voiture tout à l’heure (accompagné de Jürgen Wolfstram : il est partout, celui-ci !).
Au Derby Telegraph, feuille locale Arsène et Victoria ont pu obtenir les noms de deux ouvriers de chez Henson, Ned Laughton et Ernest Wallop, qui vivent à Lesser-Edale, raison pour laquelle nous nous y rendons si vite. Le maire de Derby, quant à lui, n’a pas été vraiment utile.
Mercredi, 11 février 1925 / 17 radjab 1343 :
Hier soir, nous en avons appris de bien belles ! Le prêtre local nous a parlé d’un texte qu’il a trouvé, rédigé en grec ancien et en anglais médiéval (!), qui raconte l’histoire de Lesser-Edale et de sa famille noble, les Vane (qui sont des cousins éloignés de la famille Carlyle, d’ailleurs…). D’après ce texte, des meurtres ressemblant à ceux qui se sont produits voilà quelques mois ont déjà eu lieu par le passé. À propos de ces meurtres, tout laisse penser à un loup-garou ; évidemment, j’ai du mal à croire, par principe, à l’existence de telles créatures, mais… après tout ce que nous avons pu déjà voir… pourquoi pas ? Et il n’est pas absurde de penser que quelqu’un chercherait à faire croire à un loup-garou, car les meurtres ont eu lieu près de la pleine lune et à chaque pleine lune suivante, des hurlements ont à nouveau été entendu dans la nuit. Sans oublier que le chien sur lequel le policier local a tiré se tenait, d’après ce qu’on nous a dit, sur ses pattes arrières et avait une tête de loup (d’ailleurs : on nous a dit que le corps du chien avait été mis dans une fosse commune, mais… le tireur semble dire qu’il s’est enfui !).
Plus tard, dans la soirée, au pub, en discutant avec des gens qui avaient assez bu, nous avons pu comprendre que le père d’une des victimes accusait Lawrence Vane, le fils du châtelain (nous avons d’ailleurs pris rendez-vous avec lui pour tout à l’heure). Nous avons aussi pu discuter avec les deux employés de chez Henson dont les noms nous ont été donnés : il s’agit en fait de deux anciens employés, renvoyés parce qu’ils avaient bu sur leur lieu de travail ; ils étaient les deux seuls fondeurs d’une entreprise n’employant qu’une quinzaine d’employés, dont une moitié de vigiles ! Y travaillent aussi trois ingénieurs, un mouleur, un logisticien (pour le café !?) et un employé qui s’occupe du transport. Ils nous ont dit que Henson Industrie travaillait sur des engins sophistiqués… nous leur avons montré le schéma yithiens : « Oui, c’est ça ! et il y avait d’autres choses ! » nous ont-ils dits. Ils ne sont pas certains, d’ailleurs, que l’usine travaille avec le gouvernement.
L’usine cherche donc deux fondeurs et, éventuellement, un ingénieur.
La nuit dernière, de longs hurlements ont déchiré la nuit. Le loup-garou ?[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) des parties des mardi, 7 et 14 avril 2020 (vingt-huitième et vingt-neuvième séances ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène ; 29e), Morphée (Henry ; 28e), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Mercredi, 11 février 1925 / 17 radjab 1343 :
Ce matin, au château, nous avons rencontré lord Vane et ses enfants, Lawrence et Eloise. Son fils semblait très fatigué et sa fille, nous l’avons vu au repas, présentait des marques de lacérations aux bras et des traces de menottes. D’après mes lectures, les loups garous sont souvent des femmes : et si celui que nous cherchions était Eloise Vane ? Ajoutons à cela qu’elle se plaint de cauchemars incessants : ce qu’elle vivrait en tant que louve sans en avoir vraiment conscience ?
En revenant du château, Lawrence Vane nous a révélé qu’une malédiction touchait sa famille : depuis qu’un de ses ancêtres a fait bruler deux sorcières en 1608 et que l’une d’elles l’a maudit, les femmes de la famille Vane se transforment en créatures affreuses ! Depuis ses 21 ans, voilà quelques mois, c’est ce qui arrive à Eloise Vane, que son père et lui tentent de maintenir au château les nuits de pleine lune.
Dans l’après-midi, une visite au révérend a été particulièrement troublante : il nous a appris avoir avancé dans la traduction des chroniques médiévales en grec… et que des textes du XIIe siècle mentionnent du cannibalisme et de la sorcellerie pratiqués par la famille Vane ! Les châtelains de l’époque semblaient adorer le malin, nommé Mordiggian dans le texte (un nom que le révérend n’a jamais vu auparavant), et ces pratiques auraient corrompu le sang de la famille Vane, causant des transformations chez les femmes de la famille… Il n’y croit pas, mais pense que les prêtres qui ont écrit ça (et le rapportent sur plusieurs siècles, le consignant en grec ancien pour ne pas être compris) avaient connaissance de pratiques impies.
Tout cela est fort étrange… Lawrence Vane nous a-t-il menti ? n’a-t-il fait que répéter une chose qui se dit dans sa famille, inventée en 1608 pour faire oublier ce qui entache la réputation des Vane ? ou le prêtre ment-il ? Il nous faudrait en avoir le cœur net !
Ce soir, Arsène et Roy comptent visiter l’église et le presbytère pour voir ce qui pourrait s’y trouver ; ils ont réussi à embringuer le père Davin dans leur folle aventure. Ils nous retrouveront, Victoria et moi, chez les Vane, pour diner.
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
Dans leur visite de l’église, Arsène et Roy ont trouvé une sorte de calendrier sommaire des fêtes celtiques indiquant le solstice d’été (chêne), Lugnasad (1er aout), l’équinoxe d’automne (épi de blé), Samain (1er novembre), le solstice d’hiver (fête du gui), Imbolc (1er février), l’équinoxe de printemps (trèfle) et Beltaine (1er mai) ; il y avait aussi un livre intitulé La Magie des druides, mythes et symbolique des plantes sacrées.
Ils ont ensuite visité le presbytère et emporté le travail du révérend sur le manuscrit en grec, ainsi qu’un livre sur l’exorcisme, parmi d’autres sur l’occultisme et la sorcellerie.[/justify]
Mercredi, 11 février 1925 / 17 radjab 1343 :
Ce matin, au château, nous avons rencontré lord Vane et ses enfants, Lawrence et Eloise. Son fils semblait très fatigué et sa fille, nous l’avons vu au repas, présentait des marques de lacérations aux bras et des traces de menottes. D’après mes lectures, les loups garous sont souvent des femmes : et si celui que nous cherchions était Eloise Vane ? Ajoutons à cela qu’elle se plaint de cauchemars incessants : ce qu’elle vivrait en tant que louve sans en avoir vraiment conscience ?
En revenant du château, Lawrence Vane nous a révélé qu’une malédiction touchait sa famille : depuis qu’un de ses ancêtres a fait bruler deux sorcières en 1608 et que l’une d’elles l’a maudit, les femmes de la famille Vane se transforment en créatures affreuses ! Depuis ses 21 ans, voilà quelques mois, c’est ce qui arrive à Eloise Vane, que son père et lui tentent de maintenir au château les nuits de pleine lune.
Dans l’après-midi, une visite au révérend a été particulièrement troublante : il nous a appris avoir avancé dans la traduction des chroniques médiévales en grec… et que des textes du XIIe siècle mentionnent du cannibalisme et de la sorcellerie pratiqués par la famille Vane ! Les châtelains de l’époque semblaient adorer le malin, nommé Mordiggian dans le texte (un nom que le révérend n’a jamais vu auparavant), et ces pratiques auraient corrompu le sang de la famille Vane, causant des transformations chez les femmes de la famille… Il n’y croit pas, mais pense que les prêtres qui ont écrit ça (et le rapportent sur plusieurs siècles, le consignant en grec ancien pour ne pas être compris) avaient connaissance de pratiques impies.
Tout cela est fort étrange… Lawrence Vane nous a-t-il menti ? n’a-t-il fait que répéter une chose qui se dit dans sa famille, inventée en 1608 pour faire oublier ce qui entache la réputation des Vane ? ou le prêtre ment-il ? Il nous faudrait en avoir le cœur net !
Ce soir, Arsène et Roy comptent visiter l’église et le presbytère pour voir ce qui pourrait s’y trouver ; ils ont réussi à embringuer le père Davin dans leur folle aventure. Ils nous retrouveront, Victoria et moi, chez les Vane, pour diner.
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
Dans leur visite de l’église, Arsène et Roy ont trouvé une sorte de calendrier sommaire des fêtes celtiques indiquant le solstice d’été (chêne), Lugnasad (1er aout), l’équinoxe d’automne (épi de blé), Samain (1er novembre), le solstice d’hiver (fête du gui), Imbolc (1er février), l’équinoxe de printemps (trèfle) et Beltaine (1er mai) ; il y avait aussi un livre intitulé La Magie des druides, mythes et symbolique des plantes sacrées.
Ils ont ensuite visité le presbytère et emporté le travail du révérend sur le manuscrit en grec, ainsi qu’un livre sur l’exorcisme, parmi d’autres sur l’occultisme et la sorcellerie.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 21 avril 2020 (trentième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Morphée (Henry), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
Après leur équipée à l’église, ils nous ont rejoints, Victoria, M. Sullivan et moi, au château. Là, Lawrence Vane nous avait déjà permis de farfouiller dans la bibliothèque, où nous avons trouvé des archives faisant état de légendes locales indiquant que des souterrains du château, communiquant avec les anciennes mines de plomb de la région, s’élevaient certaines nuits d’abominables cris… et ces légendes remontaient au XIIIe siècle ! Interrogé au sujet de la différence avec l’histoire que nous avait donnée son fils, lord Arthur nous a dit que ce n’était que du folklore assez classique en Angleterre et en Écosse, où pullulaient les histoires de fantômes dans les châteaux.
Alors que les Vane allaient descendre voir Eloise, enfermée dans les anciennes geôles du château, nous les avons accompagnés, afin de voir de nos yeux l’état de la jeune fille. Mais elle s’était libérée de ses liens et enfuie par un passage secret, inconnu d’eux !
Inquiets, mais absolument hostiles à l’idée de blesser et risquer de tuer leur fille et sœur, les Vane ont longuement tenté de nous dissuader de tirer sur la bête si nous la voyions. Nous n’avions pourtant pas le choix ! Il fallait que nous trouvions au plus vite le moyen de lui rendre sa forme.
Le passage secret conduisait au mausolée Vane, où étaient enterrés les ancêtres de la famille depuis des siècles. Escaladant une échelle brisée, M. Sullivan, Roy, Victoria et moi sortîmes pour traquer la bête, tandis qu’Arsène et le père Davin restaient dans la crypte. À peine étions-nous sortis que la bête nous apparut ! Monstrueuse, elle se jeta sur nous : M. Sullivan, qui n’avait encore rien vu de tel, se réfugia dans le caveau, tandis que Roy et moi tirions sur elle. Soudain, alors que nos balles ne semblaient pas l’avoir vraiment blessée, elle s’effondra au sol et reprit la forme d’Eloise Vane !
Nous l’avons compris après : à ce moment-là, Arsène et le père Davin venaient de mettre le feu à un squelette portant un collier orné de crânes, dans un sarcophage indiquant 1202… exorcisant par là la jeune femme.
Après cela, nous sommes revenus au château pour nous remettre de nos fortes émotions. Le médecin arriva assez vite pour soigner les blessures d’Eloise, sans poser trop de questions.
Restent tout de même des questions : pourquoi les Vane avaient-ils, apparemment de bonne foi, raconté que la malédiction venait de 1608, alors qu’elle était plus ancienne ? ce que nous avons fait suffira-t-il ? les Vane arriveront-ils à convaincre la population que les morts étaient du fait d’un chien ou d’un loup, éventuellement enragé ? S’ils racontaient que leur fille était responsable et se transformait en monstre, aucun juge n’y croirait.[/justify]
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
Après leur équipée à l’église, ils nous ont rejoints, Victoria, M. Sullivan et moi, au château. Là, Lawrence Vane nous avait déjà permis de farfouiller dans la bibliothèque, où nous avons trouvé des archives faisant état de légendes locales indiquant que des souterrains du château, communiquant avec les anciennes mines de plomb de la région, s’élevaient certaines nuits d’abominables cris… et ces légendes remontaient au XIIIe siècle ! Interrogé au sujet de la différence avec l’histoire que nous avait donnée son fils, lord Arthur nous a dit que ce n’était que du folklore assez classique en Angleterre et en Écosse, où pullulaient les histoires de fantômes dans les châteaux.
Alors que les Vane allaient descendre voir Eloise, enfermée dans les anciennes geôles du château, nous les avons accompagnés, afin de voir de nos yeux l’état de la jeune fille. Mais elle s’était libérée de ses liens et enfuie par un passage secret, inconnu d’eux !
Inquiets, mais absolument hostiles à l’idée de blesser et risquer de tuer leur fille et sœur, les Vane ont longuement tenté de nous dissuader de tirer sur la bête si nous la voyions. Nous n’avions pourtant pas le choix ! Il fallait que nous trouvions au plus vite le moyen de lui rendre sa forme.
Le passage secret conduisait au mausolée Vane, où étaient enterrés les ancêtres de la famille depuis des siècles. Escaladant une échelle brisée, M. Sullivan, Roy, Victoria et moi sortîmes pour traquer la bête, tandis qu’Arsène et le père Davin restaient dans la crypte. À peine étions-nous sortis que la bête nous apparut ! Monstrueuse, elle se jeta sur nous : M. Sullivan, qui n’avait encore rien vu de tel, se réfugia dans le caveau, tandis que Roy et moi tirions sur elle. Soudain, alors que nos balles ne semblaient pas l’avoir vraiment blessée, elle s’effondra au sol et reprit la forme d’Eloise Vane !
Nous l’avons compris après : à ce moment-là, Arsène et le père Davin venaient de mettre le feu à un squelette portant un collier orné de crânes, dans un sarcophage indiquant 1202… exorcisant par là la jeune femme.
Après cela, nous sommes revenus au château pour nous remettre de nos fortes émotions. Le médecin arriva assez vite pour soigner les blessures d’Eloise, sans poser trop de questions.
Restent tout de même des questions : pourquoi les Vane avaient-ils, apparemment de bonne foi, raconté que la malédiction venait de 1608, alors qu’elle était plus ancienne ? ce que nous avons fait suffira-t-il ? les Vane arriveront-ils à convaincre la population que les morts étaient du fait d’un chien ou d’un loup, éventuellement enragé ? S’ils racontaient que leur fille était responsable et se transformait en monstre, aucun juge n’y croirait.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Comptes rendus (subjectifs et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) des parties des mardis, 12 et 19 mai et 2 juin 2020 (trente-et-unième à trente-troisième séances ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Yuki (Roy) et moi (Georges-Joseph)) :
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
À l’hôpital de Derby, Matthew, au chevet de Roy, nous a dit que cette créature est certainement une goule et pas un loup-garou, d’après la description donnée. Matthew, oui : il va mieux et est arrivé de New-York. Nous avons pris le temps de lui expliquer en détail ce que nous avons appris, notamment sur l’usine Henson : sa lecture des Manuscrits pnakotiques lui a appris que les Yithiens seraient, d’après l’auteur, des extraterrestres ayant séjourné sur Terre, moins longtemps que d’autres, appelés Grands Anciens (ces derniers étant, toujours d’après l’auteur, à l’origine de la création de l’espèce humaine… mais je reste tout de même dubitatif et plus enclin à croire les théories avancées par M. Darwin).
Accompagnés de Matthew, nous avons été à l’usine Henson, prétextant de vouloir y rencontrer Wolfram. Ce dernier était bien là et nous a reçus un moment, le temps de nous expliquer que l’usine fabriquait des matériaux modernes, de haute technologie, notamment utile en archéologie. Ce qu’il nous a raconté semblait assez douteux ; des documents qu’Arsène a, de manière très indiscrète, consulté dans les affaires de Wolfram, le soir au pub, nous ont confirmé qu’il savait des choses sur ce fameux schéma yithien : il en possédait un semblable ! (Et il a fait mine de ne pas savoir de quoi il s’agissait en voyant le nôtre.) Il nous a aussi appris qu’un convoi partira de l’usine le 19.
Wolfram possédait aussi une étiquette de caisse, de la société Randolph shipping Co, de Darwin en Australie.
Vendredi, 13 février 1925 / 19 radjab 1343 :
Hier soir, nous avons fait un tour autour de l’usine Henson, mais sans rien y trouver de concluant, si ce n’est que lorsque les employés voient des rôdeurs, ils appellent la police… Mais Arsène et Matthew y sont retournés de nuit, pour repérer un peu plus les lieux. Le père Davin, Mlle Post, M. Sullivan et moi-même retournons en ce moment à Londres, laissant à nos camarades le soin d’en apprendre plus sur l’usine.
Si c’était vrai !? Le père Davin, Mlle Post et moi sommes allés voir l’occultiste qu’avait rencontré Arsène, pour l’interroger sur le peuple saurien de Yig, leurs étranges bâtons et éventuellement les Yithiens. Il ne nous a pas appris grand chose de plus sur le peuple de Yig, ni sur le bâton que nous avons récupéré, si ce n’est qu’il s’agissait certainement bien de celui de Ssatassa, dont il avait parlé à Arsène. Mais sur les Yithiens… en clair : ils sont des extraterrestres du futur qui voyagent dans le temps et apportent parfois des armes du futur ! C’est tellement fou ! Et il nous a aussi dit qu’il avait déjà voyagé grâce à eux : à la cours de Hammourabi de Babylone, sous la dictée duquel il aurait écrit une tablette actuellement visible au British Museum et sur laquelle il aurait apposé sa signature (je lui ai évidemment demandé un autographe et la référence de la tablette : je n’y crois pas vraiment, mais j’aimerais vérifier cela demain).
Pour en revenir aux Yithiens, il a ajouté qu’ils étaient difficiles à trouver, mais que leur temple se trouve à Pnakota, en Australie…
Samedi, 14 février 1925 / 20 radjab 1343 :
Incroyable ! Il y a bien au musée une tablette avec la signature de l’occultiste ! Le père Davin et moi avons interrogé un conservateur sur cet étrange signe sur une tablette babylonienne, mais il nous a dit que cela avait été repéré, mais restait un mystère.
Nous voyons, en gros, quatre options : un hasard total dont profite l’occultiste (très peu probable), un ajout sur la tablette après sa découverte (encore moins probable), un faux très bien exécuté (possible) ou la présence d’un signe ressemblant à une signature contemporaine dont ce serait inspiré l’occultiste pour en jouer (possible). Et bien évidemment, la cinquième possibilité : il a dit vrai…
Ce midi, nous avons retrouvé Arsène, qui nous a relaté la visite nocturne que Matthew et lui ont fait chez Henson : un gros fiasco, avec un Matthew envoyé à l’hôpital. Ils ont toutefois trouvé deux indices : un document parlant de Limehouse Dock et le nom Vent d’ivoire (un nom de navire ?).
Nous avons fait une petite visite à Toufiq, le marchand d’épices. Selon lui, si Gavigan travaille avec quelqu’un à Limehouse Dock, la zone portuaire de Londres, c’est avec un certain Punji Chabout, qu’il a décrit comme un truand infréquentable, qui verse dans tous les trafics illégaux, de la drogue à la traite humaine. M. Sullivan a confirmé que Scotland Yard avait un dossier sur cet individu, mais n’avait jamais réussi à amasser suffisamment de preuves pour le coincer.
J’espère que Matthew va s’en sortir ! Il était surement encore un peu trop faible pour quitter New-York…
Dimanche, 15 février 1925 / 21 radjab 1343 :
Hier soir, le père Davin, M. Sullivan, Arsène et moi sommes allés à Limehouse Dock, du côté des entrepôts qui nous été indiqués comme ceux de Gavigan. Une altercation avec un capitaine ivre de cargo a failli nous couter cher, mais le sang froid d’Arsène et M. Sullivan nous a permis de nous en sortir indemnes ! Nous avons pu embarquer le capitaine, qui nous menaçait avec un couteau (de même qu’un de ses marins).
Interrogé à Scotland Yard, cet homme a dit s’appeler Lars Torvak et travailler pour Punji Chabout, qui le payait très cher pour transporter des caisses à Changhaï et les délivrer à un certain Ho Fong ! Son navire s’appelant… Le Vent d’ivoire !
Les pièces du puzzle s’assemblent.[/justify]
Jeudi, 12 février 1925 / 18 radjab 1343 :
À l’hôpital de Derby, Matthew, au chevet de Roy, nous a dit que cette créature est certainement une goule et pas un loup-garou, d’après la description donnée. Matthew, oui : il va mieux et est arrivé de New-York. Nous avons pris le temps de lui expliquer en détail ce que nous avons appris, notamment sur l’usine Henson : sa lecture des Manuscrits pnakotiques lui a appris que les Yithiens seraient, d’après l’auteur, des extraterrestres ayant séjourné sur Terre, moins longtemps que d’autres, appelés Grands Anciens (ces derniers étant, toujours d’après l’auteur, à l’origine de la création de l’espèce humaine… mais je reste tout de même dubitatif et plus enclin à croire les théories avancées par M. Darwin).
Accompagnés de Matthew, nous avons été à l’usine Henson, prétextant de vouloir y rencontrer Wolfram. Ce dernier était bien là et nous a reçus un moment, le temps de nous expliquer que l’usine fabriquait des matériaux modernes, de haute technologie, notamment utile en archéologie. Ce qu’il nous a raconté semblait assez douteux ; des documents qu’Arsène a, de manière très indiscrète, consulté dans les affaires de Wolfram, le soir au pub, nous ont confirmé qu’il savait des choses sur ce fameux schéma yithien : il en possédait un semblable ! (Et il a fait mine de ne pas savoir de quoi il s’agissait en voyant le nôtre.) Il nous a aussi appris qu’un convoi partira de l’usine le 19.
Wolfram possédait aussi une étiquette de caisse, de la société Randolph shipping Co, de Darwin en Australie.
Vendredi, 13 février 1925 / 19 radjab 1343 :
Hier soir, nous avons fait un tour autour de l’usine Henson, mais sans rien y trouver de concluant, si ce n’est que lorsque les employés voient des rôdeurs, ils appellent la police… Mais Arsène et Matthew y sont retournés de nuit, pour repérer un peu plus les lieux. Le père Davin, Mlle Post, M. Sullivan et moi-même retournons en ce moment à Londres, laissant à nos camarades le soin d’en apprendre plus sur l’usine.
Si c’était vrai !? Le père Davin, Mlle Post et moi sommes allés voir l’occultiste qu’avait rencontré Arsène, pour l’interroger sur le peuple saurien de Yig, leurs étranges bâtons et éventuellement les Yithiens. Il ne nous a pas appris grand chose de plus sur le peuple de Yig, ni sur le bâton que nous avons récupéré, si ce n’est qu’il s’agissait certainement bien de celui de Ssatassa, dont il avait parlé à Arsène. Mais sur les Yithiens… en clair : ils sont des extraterrestres du futur qui voyagent dans le temps et apportent parfois des armes du futur ! C’est tellement fou ! Et il nous a aussi dit qu’il avait déjà voyagé grâce à eux : à la cours de Hammourabi de Babylone, sous la dictée duquel il aurait écrit une tablette actuellement visible au British Museum et sur laquelle il aurait apposé sa signature (je lui ai évidemment demandé un autographe et la référence de la tablette : je n’y crois pas vraiment, mais j’aimerais vérifier cela demain).
Pour en revenir aux Yithiens, il a ajouté qu’ils étaient difficiles à trouver, mais que leur temple se trouve à Pnakota, en Australie…
Samedi, 14 février 1925 / 20 radjab 1343 :
Incroyable ! Il y a bien au musée une tablette avec la signature de l’occultiste ! Le père Davin et moi avons interrogé un conservateur sur cet étrange signe sur une tablette babylonienne, mais il nous a dit que cela avait été repéré, mais restait un mystère.
Nous voyons, en gros, quatre options : un hasard total dont profite l’occultiste (très peu probable), un ajout sur la tablette après sa découverte (encore moins probable), un faux très bien exécuté (possible) ou la présence d’un signe ressemblant à une signature contemporaine dont ce serait inspiré l’occultiste pour en jouer (possible). Et bien évidemment, la cinquième possibilité : il a dit vrai…
Ce midi, nous avons retrouvé Arsène, qui nous a relaté la visite nocturne que Matthew et lui ont fait chez Henson : un gros fiasco, avec un Matthew envoyé à l’hôpital. Ils ont toutefois trouvé deux indices : un document parlant de Limehouse Dock et le nom Vent d’ivoire (un nom de navire ?).
Nous avons fait une petite visite à Toufiq, le marchand d’épices. Selon lui, si Gavigan travaille avec quelqu’un à Limehouse Dock, la zone portuaire de Londres, c’est avec un certain Punji Chabout, qu’il a décrit comme un truand infréquentable, qui verse dans tous les trafics illégaux, de la drogue à la traite humaine. M. Sullivan a confirmé que Scotland Yard avait un dossier sur cet individu, mais n’avait jamais réussi à amasser suffisamment de preuves pour le coincer.
J’espère que Matthew va s’en sortir ! Il était surement encore un peu trop faible pour quitter New-York…
Dimanche, 15 février 1925 / 21 radjab 1343 :
Hier soir, le père Davin, M. Sullivan, Arsène et moi sommes allés à Limehouse Dock, du côté des entrepôts qui nous été indiqués comme ceux de Gavigan. Une altercation avec un capitaine ivre de cargo a failli nous couter cher, mais le sang froid d’Arsène et M. Sullivan nous a permis de nous en sortir indemnes ! Nous avons pu embarquer le capitaine, qui nous menaçait avec un couteau (de même qu’un de ses marins).
Interrogé à Scotland Yard, cet homme a dit s’appeler Lars Torvak et travailler pour Punji Chabout, qui le payait très cher pour transporter des caisses à Changhaï et les délivrer à un certain Ho Fong ! Son navire s’appelant… Le Vent d’ivoire !
Les pièces du puzzle s’assemblent.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 23 juin 2020 (trente-quatrième séance ; présents : Céline (Victoria), Gronodo (Davin), Malfrak (Arsène), Yuki (Henry) et moi (Georges-Joseph)) :
Dimanche, 15 février 1925 / 21 radjab 1343 :
Après l’expédition d’hier soir, nous avons passé une courte nuit et au petit matin, Mlle Post et moi accompagnions M. Sullivan et ses bobbys à Limehouse Dock, pour assister à la perquisition. Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu. Comment décrire ce qui s’est passé ce matin ? Le brouillard était pire qu’à couper au couteau et à peine les policiers s’étaient-ils avancés vers l’entrepôt que nous les avons vus tomber comme des mouches ou s’enfuir. D’après ce que nous a dit M. Sullivan : le brouillard les avait attaqués !
À toute vitesse, nous sommes revenus à Scotland Yard, abandonnant sur place quatre hommes, certainement déjà morts (ce que nous avons constaté en tout cas à notre retour vers 8h00). Mais en revenant, nous vîmes que Le Vent d’ivoire avait déjà levé l’ancre (sans son capitaine, toujours en cellule) ; dans l’entrepôt, rien de concluant : des caisses d’opium à destination de Changhaï (et de ce Ho Fong ; non contents d’avoir désorganisé la Chine après les guerres de l’opium, les Anglais arrivent même à trouver des Chinois qui sont prêts à travailler contre leur pays…) et d’autre contenant du matériel archéologique à destination du Caire (pour l’expédition Clive). Bredouilles, nous avons ramené nos morts silencieusement…
Dans l’après-midi, nous sommes allés voir Abdul-Nawicha, à la Pyramide bleue : sa présence chez Magam, le jour de la mort de ce dernier, n’était toujours pas expliquée. Mais il n’a pas pu (voulu ?) passer trop de temps à nous parler, nous invitant toutefois au spectacle. Juste après ce dernier, nous avons retrouvé une danseuse, qui nous avait donné rendez-vous pour parler de sujets graves. Son ami, un certain James avait été retrouvé dans la Tamise, mais elle était convaincue qu’il n’était pas mort par noyade.
Tout porte à croire que son ami fait partie des victimes des ces « meurtres égyptiens ».
Elle nous a aussi révélé que Toufiq Al-Sayyad et Abdul-Nawicha n’étaient surement pas étrangers à ces disparitions : à peu près une fois par mois, un camion vient chercher des gens à la Pyramide bleue, sous la supervision de Toufiq…
Dans les jours à venir, nous allons surveiller ces deux individus.
Lundi, 16 février 1925 / 22 radjab 1343 :
Le compte rendu d’autopsie de James indique bien que son amie avait raison : il a été tué avant d’être immergé dans la Tamise. Comme Frank Morton, d’ailleurs.
N’ayant pas grand chose d’autre à faire que surveiller Toufiq ces temps-ci, j’ai pu profiter de plus de temps libre : je me suis promené dans les allées du British Museum. C’est vraiment quelque chose. Mais je ne perds pas espoir de visiter un jour le Louvre. Et celui de l’Ermitage, peut-être ; un jour… quand les rouges auront libéré les lieux, espérons-le !
Mercredi, 18 février 1925 / 24 radjab 1343 :
Je ne sais par où commencer ! que de choses à dire, sur ces dernières heures !
Hier soir, alors que nous allions surveiller Toufiq en remplaçant les hommes de M. Sullivan, nous avons vu notre suspect quitter sa demeure pour aller à la Pyramide bleue. Jusque là, rien de louche. Mais pas trace de lui dans la salle ! En revanche, en faisant le tour du pâté de maisons, nous avons vite repéré un camion dans lequel Abdul-Nawicha et Toufiq faisaient entrer une quinzaine de personnes, apparemment sans contrainte.
Nous les avons (discrètement ?) suivis en voiture sur de nombreux kilomètres, jusqu’à arriver, après deux heures et demie de route, à Walton-on-the-Naze, où le camion a pris un bac pour rejoindre une ile. Alors que nous cherchions un endroit où traverser nous aussi, un bruit d’ailes se fit entendre ! C’était celui du ptérodactyle géant de New-York ! Immédiatement, Arsène et moi, seuls témoins de cette horreur, avons averti nos camarades, mais alors qu’ils avaient combattu une goule ou vu du brouillard attaquer des gens, ils ont préféré en rire et dire que nous divaguions… jusqu’à ce que la bête soit visible !
Fonçant à toute allure, nous pûmes la semer et arriver vers 5h00 à Colchester… pour revenir à 7h00 au Naze, où nous fûmes à nouveau attaquer, mais cette fois-ci sans parvenir à semer ce monstre. Une dizaine de coups de feu plus tard, le monstre ailé était au sol, non sans avoir renversé la voiture, blessé Mlle Post et failli me tuer !
Au loin, nous voyons un manoir sur l’ile…[/justify]
Dimanche, 15 février 1925 / 21 radjab 1343 :
Après l’expédition d’hier soir, nous avons passé une courte nuit et au petit matin, Mlle Post et moi accompagnions M. Sullivan et ses bobbys à Limehouse Dock, pour assister à la perquisition. Malheureusement, tout ne se déroula pas comme prévu. Comment décrire ce qui s’est passé ce matin ? Le brouillard était pire qu’à couper au couteau et à peine les policiers s’étaient-ils avancés vers l’entrepôt que nous les avons vus tomber comme des mouches ou s’enfuir. D’après ce que nous a dit M. Sullivan : le brouillard les avait attaqués !
À toute vitesse, nous sommes revenus à Scotland Yard, abandonnant sur place quatre hommes, certainement déjà morts (ce que nous avons constaté en tout cas à notre retour vers 8h00). Mais en revenant, nous vîmes que Le Vent d’ivoire avait déjà levé l’ancre (sans son capitaine, toujours en cellule) ; dans l’entrepôt, rien de concluant : des caisses d’opium à destination de Changhaï (et de ce Ho Fong ; non contents d’avoir désorganisé la Chine après les guerres de l’opium, les Anglais arrivent même à trouver des Chinois qui sont prêts à travailler contre leur pays…) et d’autre contenant du matériel archéologique à destination du Caire (pour l’expédition Clive). Bredouilles, nous avons ramené nos morts silencieusement…
Dans l’après-midi, nous sommes allés voir Abdul-Nawicha, à la Pyramide bleue : sa présence chez Magam, le jour de la mort de ce dernier, n’était toujours pas expliquée. Mais il n’a pas pu (voulu ?) passer trop de temps à nous parler, nous invitant toutefois au spectacle. Juste après ce dernier, nous avons retrouvé une danseuse, qui nous avait donné rendez-vous pour parler de sujets graves. Son ami, un certain James avait été retrouvé dans la Tamise, mais elle était convaincue qu’il n’était pas mort par noyade.
Tout porte à croire que son ami fait partie des victimes des ces « meurtres égyptiens ».
Elle nous a aussi révélé que Toufiq Al-Sayyad et Abdul-Nawicha n’étaient surement pas étrangers à ces disparitions : à peu près une fois par mois, un camion vient chercher des gens à la Pyramide bleue, sous la supervision de Toufiq…
Dans les jours à venir, nous allons surveiller ces deux individus.
Lundi, 16 février 1925 / 22 radjab 1343 :
Le compte rendu d’autopsie de James indique bien que son amie avait raison : il a été tué avant d’être immergé dans la Tamise. Comme Frank Morton, d’ailleurs.
N’ayant pas grand chose d’autre à faire que surveiller Toufiq ces temps-ci, j’ai pu profiter de plus de temps libre : je me suis promené dans les allées du British Museum. C’est vraiment quelque chose. Mais je ne perds pas espoir de visiter un jour le Louvre. Et celui de l’Ermitage, peut-être ; un jour… quand les rouges auront libéré les lieux, espérons-le !
Mercredi, 18 février 1925 / 24 radjab 1343 :
Je ne sais par où commencer ! que de choses à dire, sur ces dernières heures !
Hier soir, alors que nous allions surveiller Toufiq en remplaçant les hommes de M. Sullivan, nous avons vu notre suspect quitter sa demeure pour aller à la Pyramide bleue. Jusque là, rien de louche. Mais pas trace de lui dans la salle ! En revanche, en faisant le tour du pâté de maisons, nous avons vite repéré un camion dans lequel Abdul-Nawicha et Toufiq faisaient entrer une quinzaine de personnes, apparemment sans contrainte.
Nous les avons (discrètement ?) suivis en voiture sur de nombreux kilomètres, jusqu’à arriver, après deux heures et demie de route, à Walton-on-the-Naze, où le camion a pris un bac pour rejoindre une ile. Alors que nous cherchions un endroit où traverser nous aussi, un bruit d’ailes se fit entendre ! C’était celui du ptérodactyle géant de New-York ! Immédiatement, Arsène et moi, seuls témoins de cette horreur, avons averti nos camarades, mais alors qu’ils avaient combattu une goule ou vu du brouillard attaquer des gens, ils ont préféré en rire et dire que nous divaguions… jusqu’à ce que la bête soit visible !
Fonçant à toute allure, nous pûmes la semer et arriver vers 5h00 à Colchester… pour revenir à 7h00 au Naze, où nous fûmes à nouveau attaquer, mais cette fois-ci sans parvenir à semer ce monstre. Une dizaine de coups de feu plus tard, le monstre ailé était au sol, non sans avoir renversé la voiture, blessé Mlle Post et failli me tuer !
Au loin, nous voyons un manoir sur l’ile…[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 7 juillet 2020 (trente-cinquième séance ; présents : Gronodo (Davin), Yuki (Henry) et moi (Georges-Joseph)) :
Difficile, pour cette partie, de réaliser un comte rendu subjectif d'un personnage, vu comme elle s'est terminée. Il sera donc sous une forme différente.
Mercredi, 18 février 1925 :
En faisant un tour dans Walton-on-the-Naze, à la recherche d'une embarcation pour se rendre sur l'ile, le groupe a entendu une mélodie à la flute venir du large... Un pêcheur interrogé a affirmé que c'était des sirènes et que ce n'était pas le moment de prendre la mer. En posant un peu plus de questions, il a été possible d'apprendre que l'ile (le Naze) a été achetée cinq ans plus tôt par un riche Londonien (surement Gavigan ou Magam, pense le groupe) et que c'est depuis lors que ce bruit se fait entendre. Au bout d'un moment, un puissant souffle renverse tout le monde à terre et un autre pêcheur indique qu'on ne devrait plus tarder à voir arriver un cadavre : c'est ce qui se passe depuis cinq ans... sans que cela semble émouvoir les forces de police !
Ces morts semblent liés aux meurtres égyptiens de Londres, sans compter que c'est la camionnette de Toufiq et Abdoul-Nawicha qui est venue ici. Les victimes retrouvées sur le rivage sont souvent des Orientaux et le cadastre indique que l'ile a été achetée par Gavigan et qu'il a nommé la propriété Miṣr (le nom de l’Égypte en arabe). En attendant les renforts de Scotland Yard, le groupe a fait un tour de l'ile, mais sans pouvoir accoster (et en étant accueilli par des coups de fusil !).
À l'arrivée des cinquante agents de Scotland Yard, dont une petite dizaine d'officiers, Barrington a tout de suite averti les occupants de l'ile qu'une perquisition allait avoir lieu (ou comment s'arranger pour que toutes les traces d'activités suspectes disparaissent...). Et bien évidemment, une fois sur l'ile, rien de louche n'était visible... pas de camion, pas de sectateur du Pharaon noir, pas de victime sacrificielle... Rien de louche si ce n'était la présence de Mme Gavigan avec un crapaud entre les mains ! En fouillant les lieux, la maitresse de maison à l'écart, occupée par Barrington et d'autres officiers, le groupe a trouvé un passage secret menant vers un trou de curé, sans grande importance... mais rapidement un autre passage fut découvert, en même temps que des agents de Scotland Yard, hagards, rejoignaient le groupe en disant que Mme Gavigan avait disparu et que Barrington était à terre ! Il fallait agir vite.
Dans le deuxième trou de curé, le groupe a pu trouver les personnes enlevées à Londres, enfermées dans des cellules et criant à l'aide. Faisant libérer les prisonniers par les policiers et fonçant rapidement vers le fond de ces geôles, ils arrivent dans une pièce avec une fresque d'un pharaon noir et un buste de pharaon. Mais au moment de revenir en arrière avec les clés des cellules, c'est M. Gavigan, caressant un crapaud, qu'ils trouvent : il se tenait au milieu des agents de Scotland Yard, à terre.
Aussitôt, une fusillade éclate, mais n'ayant comme conséquence que de faire enfler le crapaud, se transformant en une créature humanoïde, mais avec des tentacules et traversant les murs ! Tout en jouant de la flute... la créature, apparemment nommée Daoua, enserre les personnages de ses tentacules, les faisant sombrer dans l'inconscience...[/justify]
Difficile, pour cette partie, de réaliser un comte rendu subjectif d'un personnage, vu comme elle s'est terminée. Il sera donc sous une forme différente.
Mercredi, 18 février 1925 :
En faisant un tour dans Walton-on-the-Naze, à la recherche d'une embarcation pour se rendre sur l'ile, le groupe a entendu une mélodie à la flute venir du large... Un pêcheur interrogé a affirmé que c'était des sirènes et que ce n'était pas le moment de prendre la mer. En posant un peu plus de questions, il a été possible d'apprendre que l'ile (le Naze) a été achetée cinq ans plus tôt par un riche Londonien (surement Gavigan ou Magam, pense le groupe) et que c'est depuis lors que ce bruit se fait entendre. Au bout d'un moment, un puissant souffle renverse tout le monde à terre et un autre pêcheur indique qu'on ne devrait plus tarder à voir arriver un cadavre : c'est ce qui se passe depuis cinq ans... sans que cela semble émouvoir les forces de police !
Ces morts semblent liés aux meurtres égyptiens de Londres, sans compter que c'est la camionnette de Toufiq et Abdoul-Nawicha qui est venue ici. Les victimes retrouvées sur le rivage sont souvent des Orientaux et le cadastre indique que l'ile a été achetée par Gavigan et qu'il a nommé la propriété Miṣr (le nom de l’Égypte en arabe). En attendant les renforts de Scotland Yard, le groupe a fait un tour de l'ile, mais sans pouvoir accoster (et en étant accueilli par des coups de fusil !).
À l'arrivée des cinquante agents de Scotland Yard, dont une petite dizaine d'officiers, Barrington a tout de suite averti les occupants de l'ile qu'une perquisition allait avoir lieu (ou comment s'arranger pour que toutes les traces d'activités suspectes disparaissent...). Et bien évidemment, une fois sur l'ile, rien de louche n'était visible... pas de camion, pas de sectateur du Pharaon noir, pas de victime sacrificielle... Rien de louche si ce n'était la présence de Mme Gavigan avec un crapaud entre les mains ! En fouillant les lieux, la maitresse de maison à l'écart, occupée par Barrington et d'autres officiers, le groupe a trouvé un passage secret menant vers un trou de curé, sans grande importance... mais rapidement un autre passage fut découvert, en même temps que des agents de Scotland Yard, hagards, rejoignaient le groupe en disant que Mme Gavigan avait disparu et que Barrington était à terre ! Il fallait agir vite.
Dans le deuxième trou de curé, le groupe a pu trouver les personnes enlevées à Londres, enfermées dans des cellules et criant à l'aide. Faisant libérer les prisonniers par les policiers et fonçant rapidement vers le fond de ces geôles, ils arrivent dans une pièce avec une fresque d'un pharaon noir et un buste de pharaon. Mais au moment de revenir en arrière avec les clés des cellules, c'est M. Gavigan, caressant un crapaud, qu'ils trouvent : il se tenait au milieu des agents de Scotland Yard, à terre.
Aussitôt, une fusillade éclate, mais n'ayant comme conséquence que de faire enfler le crapaud, se transformant en une créature humanoïde, mais avec des tentacules et traversant les murs ! Tout en jouant de la flute... la créature, apparemment nommée Daoua, enserre les personnages de ses tentacules, les faisant sombrer dans l'inconscience...[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 21 juillet 2020 (trente-sixième séance ; présents : Céline (Nelly Cumberlake), Gronodo (James Barrington/père Davin), Malfrak (Hector Monroe/Arsène), Yuki (Thomas Jefferson/Henry Sullivan) et moi (Lloyd Etheridge/Georges-Joseph)) :
Jeudi, 19 février 1925 / 25 radjab 1343 :
Ce qui s’est passé hier est encore bien flou. Après que nous vîmes lord Gavigan dire à son crapaud de nous attaquer, nous avons manifestement sombré dans l’inconscience. Environ une heure plus tard, d’après ce qu’ils nous ont dit, quatre officiers de Scotland Yard, Mlle Nelly Cumberlake et MM. Barrington, Etheridge et Monroe nous ont trouvés, enfermés dans des cellules.
Je me demande si le plus surprenant ne serait pas… bon sang ! ce crapaud qui grandissait et qui jouait de la flute ! comment faire plus surprenant que cela ? Toujours est-il qu’à notre réveil, le sous-sol n’avait pas la même forme que lorsque nous y sommes descendus !
Pendant notre période d’inconscience, les policiers ont rencontré Gavigan, qui leur a poliment demandé de partir. Après tout ce qui s’était passé ! Mais comme le disait Al Capone, on obtient plus en étant poli et armé qu’en étant simplement poli… et si j’ai bien compris, Gavigan était tout de même menaçant, raison pour laquelle les policiers ont ouvert le feu sur lui. Il aurait été bien de pouvoir l’interroger… mais n’est-il pas mieux pour le monde qu’il soit mort ?
Quoi ? c’est moi qui ai écrit ça ? moi qui, depuis la Grande Guerre, déplore tant la mort de tout individu ! moi qui envisage parfois de devenir végétarien par éthique ! C’est moi qui vient de dire que le monde se portait surement mieux avec la mort de Gavigan ? Je n’en reviens pas ! tout cela me transforme…
Ou alors c’est l’hôpital qui me fait broyer du noir…
Il faudra mettre à profit ce temps pour étudier les documents trouvés dans cette horrible demeure. D’après ce que nous avons pu comprendre : Gavigan faisait de l’import-export d’objets d’arts anciens, apparemment liés à des cultes secrets, à de l’occultisme (Dagon ? Cthulhu ? Nyarlathotep ? la femme boursoufflée ? Ithaqua ? le vent noir : c’est lié à la langue sanglante ; le père des serpents : ça, le Pr Cowles nous en avait parlé ; des objets yithiens…). Il faudrait parler de cela à l’occultiste.
Et nous rencontrons encore ces noms : Randolph Shipping en Australie et Ho Fong à Changhaï.
Une lettre inachevée, que Gavigan était surement en train d’écrire, était destinée à un certain Aubrey (s’agirait-il de Penhew ? il serait encore en vie ?) : il dit qu’ils se sont occupés de Jackson Elias et qu’il faudrait se charger de Jack Brady (à Changhaï, apparemment). Cela voudrait dire qu’ils sont encore à la recherche de ce survivant de l’expédition Carlyle. Mais… qu’ils ne le recherchent pas encore très activement et qu’il n’est pas encore trop en danger. Un autre courrier, venant d’un certain Omar Al-Shakti, au Caire, indique qu’il a récupéré un collier et aura bientôt un diadème, ce qui « rapproche l’avènement » du plan de leur maitre… Plan auquel Jack Brady pourrait faire échec !
Il nous faudrait donc aller à Changhaï pour retrouver ce Brady et voir en quoi nous pourrions travailler avec lui. Et peut-être passer au Caire pour voir ce qui s’y trame : comme c’est sur le trajet…
Ah ! voici le médecin qui arrive.[/justify]
Jeudi, 19 février 1925 / 25 radjab 1343 :
Ce qui s’est passé hier est encore bien flou. Après que nous vîmes lord Gavigan dire à son crapaud de nous attaquer, nous avons manifestement sombré dans l’inconscience. Environ une heure plus tard, d’après ce qu’ils nous ont dit, quatre officiers de Scotland Yard, Mlle Nelly Cumberlake et MM. Barrington, Etheridge et Monroe nous ont trouvés, enfermés dans des cellules.
Je me demande si le plus surprenant ne serait pas… bon sang ! ce crapaud qui grandissait et qui jouait de la flute ! comment faire plus surprenant que cela ? Toujours est-il qu’à notre réveil, le sous-sol n’avait pas la même forme que lorsque nous y sommes descendus !
Pendant notre période d’inconscience, les policiers ont rencontré Gavigan, qui leur a poliment demandé de partir. Après tout ce qui s’était passé ! Mais comme le disait Al Capone, on obtient plus en étant poli et armé qu’en étant simplement poli… et si j’ai bien compris, Gavigan était tout de même menaçant, raison pour laquelle les policiers ont ouvert le feu sur lui. Il aurait été bien de pouvoir l’interroger… mais n’est-il pas mieux pour le monde qu’il soit mort ?
Quoi ? c’est moi qui ai écrit ça ? moi qui, depuis la Grande Guerre, déplore tant la mort de tout individu ! moi qui envisage parfois de devenir végétarien par éthique ! C’est moi qui vient de dire que le monde se portait surement mieux avec la mort de Gavigan ? Je n’en reviens pas ! tout cela me transforme…
Ou alors c’est l’hôpital qui me fait broyer du noir…
Il faudra mettre à profit ce temps pour étudier les documents trouvés dans cette horrible demeure. D’après ce que nous avons pu comprendre : Gavigan faisait de l’import-export d’objets d’arts anciens, apparemment liés à des cultes secrets, à de l’occultisme (Dagon ? Cthulhu ? Nyarlathotep ? la femme boursoufflée ? Ithaqua ? le vent noir : c’est lié à la langue sanglante ; le père des serpents : ça, le Pr Cowles nous en avait parlé ; des objets yithiens…). Il faudrait parler de cela à l’occultiste.
Et nous rencontrons encore ces noms : Randolph Shipping en Australie et Ho Fong à Changhaï.
Une lettre inachevée, que Gavigan était surement en train d’écrire, était destinée à un certain Aubrey (s’agirait-il de Penhew ? il serait encore en vie ?) : il dit qu’ils se sont occupés de Jackson Elias et qu’il faudrait se charger de Jack Brady (à Changhaï, apparemment). Cela voudrait dire qu’ils sont encore à la recherche de ce survivant de l’expédition Carlyle. Mais… qu’ils ne le recherchent pas encore très activement et qu’il n’est pas encore trop en danger. Un autre courrier, venant d’un certain Omar Al-Shakti, au Caire, indique qu’il a récupéré un collier et aura bientôt un diadème, ce qui « rapproche l’avènement » du plan de leur maitre… Plan auquel Jack Brady pourrait faire échec !
Il nous faudrait donc aller à Changhaï pour retrouver ce Brady et voir en quoi nous pourrions travailler avec lui. Et peut-être passer au Caire pour voir ce qui s’y trame : comme c’est sur le trajet…
Ah ! voici le médecin qui arrive.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Comptes rendus des parties des mardis, 25 aout et 29 septembre 2020 (trente-septième et trente-huitième séances ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Jeudi, 5 mars 1925 / 9 cha’bâne 1343 :
Deux semaines de convalescence… deux semaines au cours desquelles nos adversaires ont pu s’organiser et se renforcer. Deux semaines au cours desquelles, aussi, nous avons longuement tapé le carton : j’avais un peu découvert le bridge voilà quelques années, j’ai pu en approfondir la pratique ces derniers jours. Deux semaines au cours desquelles, enfin, nous avons progressé dans la lecture des ouvrages remis par Mlle Carlyle : Les Manuscrits pnakotiques pour Matthew et Le Livre d’Ivon pour Arsène et moi. Mais ces textes sont si étranges, si alambiqués, que nous avançons très lentement : tout ce que nous avons pu comprendre, avec Arsène, c’est que l’auteur, un Picard du nom de Gaspard du Nord, parle d’un prêtre hyperboréen nommé Eibon (francisé en Ivon).
Demain, nous partons pour Southampton et embarquons pour l’Égypte. Enfin nous allons quitter le sinistre climat londonien. Quand il ne pleut pas, il y a du brouillard et quand il n’y a pas de brouillard, il pleut ; mais en général, on a les deux à la fois.
Vendredi, 6 mars 1925 / 10 cha’bâne 1343 :
Je ne suis pas bien rassuré en écrivant ces mots.
Après le départ du paquebot ce matin, nous avons aperçu quelques fellahs rôder autour de nos cabines. Nous avons donc pris soin de bien les verrouiller, sans forcément trop nous inquiéter (après tout : que des Égyptiens voyagent de Southampton à Port-Saïd, pourquoi pas ? et on voit bien des passagers anglais de troisième classe aller jeter un œil en première). Sauf que…
En rentrant du restaurant, Matthew et moi avons trouvé nos cabines respectives cambriolées ! Rien n’a été pris, mais tout a été retourné, nos coffres-forts attaqués (mais non percés). La cabine de Victoria a aussi été visée, mais Édith, qui se trouvait à l’intérieur, a appelé à l’aide, attirant des matelots, qui ont fait fuir les cambrioleurs.
Et le capitaine du navire qui refuse de rembourser nos billets ! Nous sommes pourtant en première classe ! Ce n’est pas pour ce genre de désagrément. J’espère en tout cas qu’il s’agissait seulement de crapules en quête d’argent ; même si c’était des agents de Moscou voulant gêner la tranquillité du bourgeois, cela m’irait. Mais il est à craindre que ce soit les frères de Gavigan… Comme certaines de nos cabines n’ont pas été visitées, j’ai conseillé de mettre dans celle de Matthew et moi ce qui pourrait être volé dans les autres (ouvrages précieux, bâton magique de Ssatassa…).
Samedi, 7 mars 1925 / 11 cha’bâne 1343 :
Chaque jour amène son lot d’émotions !
Alors que nous petit-déjeunions sur le pont devant le rocher de Gibraltar, ce matin, un nouvel Égyptien, le corps tatoué de croix ansées inversées s’est glissé vers nous et mis un poignard sous la gorge du père Davin ! Il voulait accéder à son coffre ; nous avons tenté de le raisonner pour gagner du temps, laissant la possibilité aux détectives du navire d’arriver. L’homme étant très menaçant, nous l’avons guidé vers la chambre du père, mais il a été abattu en route. Malheureusement, nous n’avons pas pu l’interroger.
Je sais que c’est dérisoire, mais le capitaine nous a redit que la compagnie ne nous rembourserait pas nos billets ! C’est une honte ! Maintenant que je suis convaincu que nous avons été victimes de la fraternité du pharaon noir, je me dis que cela n’a pas trop d’importance, mais si des voyous montaient à bord et se livraient à la rapine et au meurtre, la compagnie ne ferait rien ? Et en plus : il nous a fallu insister pour que le corps de l’agresseur ne soit pas jeté à la mer, mais gardé jusqu’à l’arrivée, pour que la police puisse mener son enquête !
Dimanche, 8 mars 1925 / 12 cha’bâne 1343 :
Enfin posés ! Nous sommes à l’hôtel Shepheard du Caire. L’arrivée à Port-Saïd a été accompagnée d’une horde de guides (plus ou moins fiables) voulant nous offrir leurs services ; je pensais que ma présence les ferait chercher d’autres groupes : il faut croire que malgré mon fez, je dois avoir l’air assez européen !
Un jeune garçon, Mahmoud, nous a acheté nos billets pour Le Caire, où il nous a accompagnés. Il dit être le petit-fils du conservateur du musée du Caire, Ali Kafour… mais il dit aussi être le petit-fils de Chéphren, petit-neveu de Mykérinos et arrière-petit-fils de Chéops… Au moins connait-il la parenté entre ces pharaons !
Dans le train, nous lui avons montré une croix ansée : il nous a dit pouvoir en trouver plusieurs dans les pyramides, qu’il affirme connaitre comme sa poche ; mais quand nous avons retourné la croix, sa mine a changé et il semblait avoir peur et nous a dit qu’il fallait se méfier des gens avec ce symbole. Les sectateurs de la fraternité du pharaon noir ne sont pas si discrets que cela, on dirait. Nous lui avons toutefois demandé de nous renseigner sur ce qu’il apprendrait à leur sujet… mais sans chercher les dangers ! Il ne faudrait pas qu’il s’improvise enquêteur et y laisse la vie.
Demain, nous irons rendre visite au Bulletin du Caire, dont le siège est en face de l’hôtel, prendre rendez-vous avec lord Edmund Allenby, gouverneur de sa majesté en Égypte, nous renseigner sur l’expédition Clive au musée ; et le père Davin ira déposer une plainte concernant son agression.[/justify]
Jeudi, 5 mars 1925 / 9 cha’bâne 1343 :
Deux semaines de convalescence… deux semaines au cours desquelles nos adversaires ont pu s’organiser et se renforcer. Deux semaines au cours desquelles, aussi, nous avons longuement tapé le carton : j’avais un peu découvert le bridge voilà quelques années, j’ai pu en approfondir la pratique ces derniers jours. Deux semaines au cours desquelles, enfin, nous avons progressé dans la lecture des ouvrages remis par Mlle Carlyle : Les Manuscrits pnakotiques pour Matthew et Le Livre d’Ivon pour Arsène et moi. Mais ces textes sont si étranges, si alambiqués, que nous avançons très lentement : tout ce que nous avons pu comprendre, avec Arsène, c’est que l’auteur, un Picard du nom de Gaspard du Nord, parle d’un prêtre hyperboréen nommé Eibon (francisé en Ivon).
Demain, nous partons pour Southampton et embarquons pour l’Égypte. Enfin nous allons quitter le sinistre climat londonien. Quand il ne pleut pas, il y a du brouillard et quand il n’y a pas de brouillard, il pleut ; mais en général, on a les deux à la fois.
Vendredi, 6 mars 1925 / 10 cha’bâne 1343 :
Je ne suis pas bien rassuré en écrivant ces mots.
Après le départ du paquebot ce matin, nous avons aperçu quelques fellahs rôder autour de nos cabines. Nous avons donc pris soin de bien les verrouiller, sans forcément trop nous inquiéter (après tout : que des Égyptiens voyagent de Southampton à Port-Saïd, pourquoi pas ? et on voit bien des passagers anglais de troisième classe aller jeter un œil en première). Sauf que…
En rentrant du restaurant, Matthew et moi avons trouvé nos cabines respectives cambriolées ! Rien n’a été pris, mais tout a été retourné, nos coffres-forts attaqués (mais non percés). La cabine de Victoria a aussi été visée, mais Édith, qui se trouvait à l’intérieur, a appelé à l’aide, attirant des matelots, qui ont fait fuir les cambrioleurs.
Et le capitaine du navire qui refuse de rembourser nos billets ! Nous sommes pourtant en première classe ! Ce n’est pas pour ce genre de désagrément. J’espère en tout cas qu’il s’agissait seulement de crapules en quête d’argent ; même si c’était des agents de Moscou voulant gêner la tranquillité du bourgeois, cela m’irait. Mais il est à craindre que ce soit les frères de Gavigan… Comme certaines de nos cabines n’ont pas été visitées, j’ai conseillé de mettre dans celle de Matthew et moi ce qui pourrait être volé dans les autres (ouvrages précieux, bâton magique de Ssatassa…).
Samedi, 7 mars 1925 / 11 cha’bâne 1343 :
Chaque jour amène son lot d’émotions !
Alors que nous petit-déjeunions sur le pont devant le rocher de Gibraltar, ce matin, un nouvel Égyptien, le corps tatoué de croix ansées inversées s’est glissé vers nous et mis un poignard sous la gorge du père Davin ! Il voulait accéder à son coffre ; nous avons tenté de le raisonner pour gagner du temps, laissant la possibilité aux détectives du navire d’arriver. L’homme étant très menaçant, nous l’avons guidé vers la chambre du père, mais il a été abattu en route. Malheureusement, nous n’avons pas pu l’interroger.
Je sais que c’est dérisoire, mais le capitaine nous a redit que la compagnie ne nous rembourserait pas nos billets ! C’est une honte ! Maintenant que je suis convaincu que nous avons été victimes de la fraternité du pharaon noir, je me dis que cela n’a pas trop d’importance, mais si des voyous montaient à bord et se livraient à la rapine et au meurtre, la compagnie ne ferait rien ? Et en plus : il nous a fallu insister pour que le corps de l’agresseur ne soit pas jeté à la mer, mais gardé jusqu’à l’arrivée, pour que la police puisse mener son enquête !
Dimanche, 8 mars 1925 / 12 cha’bâne 1343 :
Enfin posés ! Nous sommes à l’hôtel Shepheard du Caire. L’arrivée à Port-Saïd a été accompagnée d’une horde de guides (plus ou moins fiables) voulant nous offrir leurs services ; je pensais que ma présence les ferait chercher d’autres groupes : il faut croire que malgré mon fez, je dois avoir l’air assez européen !
Un jeune garçon, Mahmoud, nous a acheté nos billets pour Le Caire, où il nous a accompagnés. Il dit être le petit-fils du conservateur du musée du Caire, Ali Kafour… mais il dit aussi être le petit-fils de Chéphren, petit-neveu de Mykérinos et arrière-petit-fils de Chéops… Au moins connait-il la parenté entre ces pharaons !
Dans le train, nous lui avons montré une croix ansée : il nous a dit pouvoir en trouver plusieurs dans les pyramides, qu’il affirme connaitre comme sa poche ; mais quand nous avons retourné la croix, sa mine a changé et il semblait avoir peur et nous a dit qu’il fallait se méfier des gens avec ce symbole. Les sectateurs de la fraternité du pharaon noir ne sont pas si discrets que cela, on dirait. Nous lui avons toutefois demandé de nous renseigner sur ce qu’il apprendrait à leur sujet… mais sans chercher les dangers ! Il ne faudrait pas qu’il s’improvise enquêteur et y laisse la vie.
Demain, nous irons rendre visite au Bulletin du Caire, dont le siège est en face de l’hôtel, prendre rendez-vous avec lord Edmund Allenby, gouverneur de sa majesté en Égypte, nous renseigner sur l’expédition Clive au musée ; et le père Davin ira déposer une plainte concernant son agression.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 6 octobre 2020 (trente-neuvième séance ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Lundi, 9 mars 1925 / 13 cha’bâne 1343 :
La visite au Bulletin du Caire fut brève, mais instructive : Nigel Wasif, le directeur est un Anglo-égyptien farouchement attaché au protectorat britannique, qui nous a indiqué que l’expédition Clive avait mis à jour un objet disparu peu après et qu’il suppose être le sarcophage de Nitocris. Concernant l’agression sur le navire, il nous a dirigés vers le commissaire Émile Vabreaux, qu’il nous a présenté comme quelqu’un d’intègre et efficace. De lui-même, il nous a parlé de Faraz Najir, qui était le représentant au Caire et le logisticien de l’expédition Carlyle, ainsi que d’Omar al-Shakti, propriétaire de plantations de coton, que l’expédition Carlyle a rencontré au Turf Club avant de partir pour le Kenya (les membres étaient d’ailleurs malades, dit-il). Et un certain Johannes Sprecht, dont le nom me semble lié à l’Ahnenerbe (des documents de Wolfstram parlaient de cette organisation), est avec l’expédition Clive.
Selon Wasif, la fraternité du pharaon noir est un groupe de révolutionnaires rétrogrades… s’il savait que ce n’est pas que ça ! Et il ne doit pas savoir qu’al-Shakti en fait partie, vu comme il l’a loué.
Il nous a aussi appris que Robert Graves, historien britannique spécialisé dans les mythologies antiques, et le Dr George Reisner, égyptologue américain réalisant des fouilles autour du Sphinx, logeaient à notre hôtel. Nous dinons avec eux demain.
Dans l’après-midi, nous avons rencontré le Dr Ali Khafour, conservateur du musée égyptien du Caire. Et là… le choc !
Presque d’emblée, il nous a tout déballé : l’expédition Carlyle fouillait vers Dahchour pour, selon lui, trouver des traces du pharaon noir. L’expédition Clive aurait trouvé dans une chambre secrète de la pyramide de Mykérinos (IVe dynastie) des inscriptions permettant de trouver la tombe de Nitocris (VIe dynastie !) du côté de la pyramide de Djéser à Saqqarah. Il explique ensuite que Nitocris aurait cherché à ressusciter le pharaon noir, qui viendrait d’Iram aux colonnes et aurait pris le pouvoir à la fin de la IIIe dynastie, puis aurait été chassé par Snéfrou aidé par des soldats voués à Isis.
Et comme si cela ne suffisait pas… il nous apprend qu’al-Shakti est le responsable cairote de la fraternité du pharaon noir, qu’il aurait certainement aidé Nitocris à tenter de ressusciter ce pharaon (il aurait donc près de 5 000 ans !) et chercherait à recommencer !
Devant notre insistance, comme nous semblions être dignes de confiance à ses yeux, il nous a indiqué un certain Ahmed Zehavi, à la mosquée ibn Touloun, qui pourrait nous faire rencontrer les représentants actuels de cet ordre de soldats d’Isis… Peut-être un groupe similaire à celui des chevaliers d’Equeco, que nous avons aidé à créer au Pérou !
Tant d’informations déstabilisantes… j’ai retranscrit l’essentiel, mais j’oublie surement de coucher des détails sur le papier, tant cela me parait fou. Tellement fou que Matthew est très soupçonneux à l’égard du Dr Khafour : pourquoi nous donne-t-il aussi rapidement toutes ces informations ? Mais je suis tout de même partisan de jouer cartes sur table avec lui.
De leur côté, Arsène et le père Davin sont passés rencontré le commissaire Vabreaux… grave erreur ! Je n’aime pas parler ainsi, mais cet individu est un sinistre conard. Outre son profond racisme, il estime que si nous avons été cambriolés et agressés à bord, c’est… parce que nous avons étalé notre richesse ! Et puisque l’agresseur est mort, pourquoi s’embêter à enquêter ?
Nous partons à la mosquée ibn Touloun dans quelques minutes.[/justify]
Lundi, 9 mars 1925 / 13 cha’bâne 1343 :
La visite au Bulletin du Caire fut brève, mais instructive : Nigel Wasif, le directeur est un Anglo-égyptien farouchement attaché au protectorat britannique, qui nous a indiqué que l’expédition Clive avait mis à jour un objet disparu peu après et qu’il suppose être le sarcophage de Nitocris. Concernant l’agression sur le navire, il nous a dirigés vers le commissaire Émile Vabreaux, qu’il nous a présenté comme quelqu’un d’intègre et efficace. De lui-même, il nous a parlé de Faraz Najir, qui était le représentant au Caire et le logisticien de l’expédition Carlyle, ainsi que d’Omar al-Shakti, propriétaire de plantations de coton, que l’expédition Carlyle a rencontré au Turf Club avant de partir pour le Kenya (les membres étaient d’ailleurs malades, dit-il). Et un certain Johannes Sprecht, dont le nom me semble lié à l’Ahnenerbe (des documents de Wolfstram parlaient de cette organisation), est avec l’expédition Clive.
Selon Wasif, la fraternité du pharaon noir est un groupe de révolutionnaires rétrogrades… s’il savait que ce n’est pas que ça ! Et il ne doit pas savoir qu’al-Shakti en fait partie, vu comme il l’a loué.
Il nous a aussi appris que Robert Graves, historien britannique spécialisé dans les mythologies antiques, et le Dr George Reisner, égyptologue américain réalisant des fouilles autour du Sphinx, logeaient à notre hôtel. Nous dinons avec eux demain.
Dans l’après-midi, nous avons rencontré le Dr Ali Khafour, conservateur du musée égyptien du Caire. Et là… le choc !
Presque d’emblée, il nous a tout déballé : l’expédition Carlyle fouillait vers Dahchour pour, selon lui, trouver des traces du pharaon noir. L’expédition Clive aurait trouvé dans une chambre secrète de la pyramide de Mykérinos (IVe dynastie) des inscriptions permettant de trouver la tombe de Nitocris (VIe dynastie !) du côté de la pyramide de Djéser à Saqqarah. Il explique ensuite que Nitocris aurait cherché à ressusciter le pharaon noir, qui viendrait d’Iram aux colonnes et aurait pris le pouvoir à la fin de la IIIe dynastie, puis aurait été chassé par Snéfrou aidé par des soldats voués à Isis.
Et comme si cela ne suffisait pas… il nous apprend qu’al-Shakti est le responsable cairote de la fraternité du pharaon noir, qu’il aurait certainement aidé Nitocris à tenter de ressusciter ce pharaon (il aurait donc près de 5 000 ans !) et chercherait à recommencer !
Devant notre insistance, comme nous semblions être dignes de confiance à ses yeux, il nous a indiqué un certain Ahmed Zehavi, à la mosquée ibn Touloun, qui pourrait nous faire rencontrer les représentants actuels de cet ordre de soldats d’Isis… Peut-être un groupe similaire à celui des chevaliers d’Equeco, que nous avons aidé à créer au Pérou !
Tant d’informations déstabilisantes… j’ai retranscrit l’essentiel, mais j’oublie surement de coucher des détails sur le papier, tant cela me parait fou. Tellement fou que Matthew est très soupçonneux à l’égard du Dr Khafour : pourquoi nous donne-t-il aussi rapidement toutes ces informations ? Mais je suis tout de même partisan de jouer cartes sur table avec lui.
De leur côté, Arsène et le père Davin sont passés rencontré le commissaire Vabreaux… grave erreur ! Je n’aime pas parler ainsi, mais cet individu est un sinistre conard. Outre son profond racisme, il estime que si nous avons été cambriolés et agressés à bord, c’est… parce que nous avons étalé notre richesse ! Et puisque l’agresseur est mort, pourquoi s’embêter à enquêter ?
Nous partons à la mosquée ibn Touloun dans quelques minutes.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 20 octobre 2020 (quarantième séance ; présents : Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Mardi, 10 mars 1925 / 14 cha’bâne 1343 :
Dépité par notre visite à la mosquée Ibn Touloun, je n’ai rien écrit hier soir. Je me prends quelques minutes pour jeter ces mots avant que nous ne partions rencontrer le gouverneur.
Comment décrire cette rencontre ? Elle fut utile, oui. Pour nous comme pour nos interlocuteurs. Mais très décevante.
Je dois être bref, car nous partons bientôt. Le nazir Ahmed Zehavi et l’ouléma Nassim Hefti nous ont reçu ; nous n’avons pas tourné longtemps autour du pot : ils savent que nous venons pour le pharaon noir et ils nous ont dit qu’ils étaient les héritiers spirituels des soldats d’Isis dont nous a parlé Ali Khafour. Sauf que, sauf que… ils refusent de nous dire si les soldats d’Isis existent toujours (serait-ce eux ?). Quand nous leur avons appris qu’Omar al-Shakti était le chef de la fraternité du pharaon noir, ils semblaient le découvrir (mais affirment le connaitre sous un autre nom ; pourquoi, cependant, M. Khafour ne le leur a pas dit ?), de même lorsque nous avons parlé de la découverte de l’expédition Clive et de son vol (potentiellement le cercueil de Nitocris).
D’après eux, pour réveiller le pharaon noir, il faudrait réveiller Nitocris. Et pour réveiller Nitocris, il faudrait un collier (objet qu’al-Shakti disait avoir dans une lettre à Gavigan), un diadème (objet qu’il disait bientôt obtenir) et… une ceinture (dont ne parlait pas al-Shakti !). Laquelle ceinture est manifestement protégée dans la mosquée Ibn Touloun.
Tout semble sûr. Sauf que… ils nous ont semblé très surs d’eux. Trop surs d’eux. Ils ne sortent jamais de leur mosquée, ne cherchent pas à se renseigner sur les avancées de leurs ennemis : ils ne savent même qui les dirige au Caire ! J’espère que tout ira bien…[/justify]
Mardi, 10 mars 1925 / 14 cha’bâne 1343 :
Dépité par notre visite à la mosquée Ibn Touloun, je n’ai rien écrit hier soir. Je me prends quelques minutes pour jeter ces mots avant que nous ne partions rencontrer le gouverneur.
Comment décrire cette rencontre ? Elle fut utile, oui. Pour nous comme pour nos interlocuteurs. Mais très décevante.
Je dois être bref, car nous partons bientôt. Le nazir Ahmed Zehavi et l’ouléma Nassim Hefti nous ont reçu ; nous n’avons pas tourné longtemps autour du pot : ils savent que nous venons pour le pharaon noir et ils nous ont dit qu’ils étaient les héritiers spirituels des soldats d’Isis dont nous a parlé Ali Khafour. Sauf que, sauf que… ils refusent de nous dire si les soldats d’Isis existent toujours (serait-ce eux ?). Quand nous leur avons appris qu’Omar al-Shakti était le chef de la fraternité du pharaon noir, ils semblaient le découvrir (mais affirment le connaitre sous un autre nom ; pourquoi, cependant, M. Khafour ne le leur a pas dit ?), de même lorsque nous avons parlé de la découverte de l’expédition Clive et de son vol (potentiellement le cercueil de Nitocris).
D’après eux, pour réveiller le pharaon noir, il faudrait réveiller Nitocris. Et pour réveiller Nitocris, il faudrait un collier (objet qu’al-Shakti disait avoir dans une lettre à Gavigan), un diadème (objet qu’il disait bientôt obtenir) et… une ceinture (dont ne parlait pas al-Shakti !). Laquelle ceinture est manifestement protégée dans la mosquée Ibn Touloun.
Tout semble sûr. Sauf que… ils nous ont semblé très surs d’eux. Trop surs d’eux. Ils ne sortent jamais de leur mosquée, ne cherchent pas à se renseigner sur les avancées de leurs ennemis : ils ne savent même qui les dirige au Caire ! J’espère que tout ira bien…[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Comptes rendus des parties des mardis, 3 et 17 novembre 2020 (quarantième-et-unième et quarante-deuxième séances ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Nous n’avons eu presque aucun moment à nous hier. Ce n’est qu’aujourd’hui que je peux coucher quelques mots sur le papier.
Alors que nous allions partir pour le palais du gouverneur, nous avons appris qu’un incendie s’était déclenché à la mosquée Ibn Touloun et que la plupart de ses occupants avaient péri. Ahmed Zehavi a toutefois survécu et est à l’hôpital. Mahmoud nous a parlé d’intervention diabolique… mais à écouter les témoignages, nous avons de fortes raisons de croire que si le Diable n’est pas lié à cela… il y a toutefois du surnaturel du même genre que celui que nous avons déjà rencontré.
À l’hôpital, Zehavi délirait à propos de la ceinture de Nitocris et il semblait dire que l’épée d’Akmala, artéfact utilisé par les siens pour défendre la mosquée, n’avait pas fonctionné. Et cette épée semble avoir disparu.
À la mosquée, nous avons pu constater la présence d’un immense cratère. La police était très occupée à récupérer des indices. De loin, nous avons pu voir une matière rosâtre nous évoquant le matériau dont été faite la couverture du Peuple du monolithe, livre confié par Mlle Carlyle. Le père Davin pense même qu’il s’agit de peau de dinosaure… Le commissaire Vabreau n’était pas enchanté à l’idée de nous avoir dans les pattes, mais ne nous a pas clairement rabroués ; d’ailleurs, après une remarque d’un de ses collègues, il nous dit que la rue des Chacals a connu un évènement de ce genre voilà quelques années.
La rue des Chacals : une piste que nous avions déjà ! Jackson Elias avait sur lui, à sa mort, une lettre d’un certain Faraz Najir, vendeur d’antiquités installé dans cette rue.
Avant de nous y rendre, nous sommes passés voir Ali Khafour au musée, qui semble très flegmatique en apprenant ce qui vient de se passer. Il nous a dit, d’un ton tout à fait neutre, que la réunion de trois artéfacts permettrait de réveiller Nitocris… confirmant les dires de Zehavi. Mais bon sang ! pourquoi ne s’inquiète-t-il pas lui non plus ?
Rue des Chacals, nous avons remarqué qu’on nous suivait. Mais nous pensions au début qu’il s’agissait simplement de pickpockets contents de voir de riches occidentaux, surtout après avoir réussi à les semer.
Arrivés devant la boutique qui devait être celle de Faraz Najir, nous avons pu constater qu’elle était réduite en cendres, au-dessus d’un petit cratère… Les voisins nous indiquèrent que cela faisait cinq ans (cinq ans !) et que le Diable était venu en personne pour cela. Mais ils ne souhaitent pas vraiment en dire plus, nous disant de nous méfier de ces évènements et de ne pas approcher des décombre. Depuis, Najir se cachait dans la rue des Potiers, cachette que nous avons facilement retrouvée, ce qui me laisse penser que ses agresseurs n’en avaient pas forcément après lui, mais plutôt après des objets qu’il pouvait avoir.
Faraz Najir a le visage couvert de brulures et, très vite, alors que nous évoquions son agression, il s’inquiète et commence à nous menacer. Mais nous avons pu le calmer et l’inciter à discuter : il nous a proposé de le retrouver une demi-heure plus tard à la mosquée Al-Hussein, non loin.
Je me permets une petite digression sur la mosquée Al-Hussein : bien que nous étions fort pris, il nous a été possible de voir la beauté de ce monument et, surtout, son originalité architecturale : il y a du gothique ! Cela a été fait sous l’impulsion du khédive voilà cinquante ans, avais-je appris lors d’un précédent voyage en Égypte.
Mais passons ! Najir nous révèle qu’il a volé à Al-Shakti trois objets qu’il a ensuite revendus à Auguste Loret, représentant de Carlyle : un papyrus indiquant où se trouve la chambre secrète du pharaon noir (dans une pyramide qui n’est pas nommée), un tambour avec des symboles mystérieux (magique ?) et un serre-tête avec un zircon (le diadème de Nitocris ?). Quelques mois plus tard, sa boutique a été attaquée… il pense avoir été protégé et avoir survécu grâce à un collier qu’il portait (et avait volé à une autre personne, un proche d’Al-Shakti).
C’est sans problème qu’il nous parle de ses rapines, affirmant que voler quelqu’un comme Al-Shakti n’est pas répréhensible, comme ce dernier est le chef de la fraternité du pharaon noir. Décidément ! tout le monde sauf Zehavi le savait ! Tout le monde sauf Zehavi et Vabreau, d’ailleurs, pour qui Al-Shakti est un sujet éminemment respectable.
Après un petit moment, une douzaine d’hommes armés d’épées sont arrivés sur la place, provoquant la fuite de tout le monde. Ils étaient menaçants et paraissaient vouloir s’en prendre directement à nous. Je ne sais pas encore comment nous y sommes arrivés, mais… nous avons pris nos jambes à notre cou et nous nous sommes enfuis à toute vitesse et les avons semés. Mais pour combien de temps ? Il ne fait aucun doute qu’ils sont de la fraternité du pharaon noir.
Comme nous avions appris de Najir ce dont nous avions besoin, nous l’avons ensuite laissé tranquille ; j’espère qu’il ne lui arrivera rien ! Pour le principe, une visite au commissaire Vabreau a été faite, mais dans son style habituel, il nous a dit qu’il nous avait prévenu et que si on nous a attaqué, c’était parce que nous avions montré notre richesse. Et, bien évidemment, il lui semble totalement inutile de lancer des recherches pour retrouver ces spadassins !
Quant à notre diner en compagnie de Graves et Reisner… il a fallu l’annuler avec nos plus plates excuses à cause de notre retard. Mais quand nous leur avons parlé de l’agression que nous avons subie, ils nous ont excusés.
Ce qui s’est passé hier soir me conforte dans l’idée de faire de l’amie de Marie-Jeanne, la jeune Nasrin Vafodoreva, mon héritière en occultisme. Je lui écris régulièrement ce qui nous arrive, sans donner tous les détails, afin qu’elle puisse prendre la relève s’il m’arrivait quelque chose.[/justify]
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Nous n’avons eu presque aucun moment à nous hier. Ce n’est qu’aujourd’hui que je peux coucher quelques mots sur le papier.
Alors que nous allions partir pour le palais du gouverneur, nous avons appris qu’un incendie s’était déclenché à la mosquée Ibn Touloun et que la plupart de ses occupants avaient péri. Ahmed Zehavi a toutefois survécu et est à l’hôpital. Mahmoud nous a parlé d’intervention diabolique… mais à écouter les témoignages, nous avons de fortes raisons de croire que si le Diable n’est pas lié à cela… il y a toutefois du surnaturel du même genre que celui que nous avons déjà rencontré.
À l’hôpital, Zehavi délirait à propos de la ceinture de Nitocris et il semblait dire que l’épée d’Akmala, artéfact utilisé par les siens pour défendre la mosquée, n’avait pas fonctionné. Et cette épée semble avoir disparu.
À la mosquée, nous avons pu constater la présence d’un immense cratère. La police était très occupée à récupérer des indices. De loin, nous avons pu voir une matière rosâtre nous évoquant le matériau dont été faite la couverture du Peuple du monolithe, livre confié par Mlle Carlyle. Le père Davin pense même qu’il s’agit de peau de dinosaure… Le commissaire Vabreau n’était pas enchanté à l’idée de nous avoir dans les pattes, mais ne nous a pas clairement rabroués ; d’ailleurs, après une remarque d’un de ses collègues, il nous dit que la rue des Chacals a connu un évènement de ce genre voilà quelques années.
La rue des Chacals : une piste que nous avions déjà ! Jackson Elias avait sur lui, à sa mort, une lettre d’un certain Faraz Najir, vendeur d’antiquités installé dans cette rue.
Avant de nous y rendre, nous sommes passés voir Ali Khafour au musée, qui semble très flegmatique en apprenant ce qui vient de se passer. Il nous a dit, d’un ton tout à fait neutre, que la réunion de trois artéfacts permettrait de réveiller Nitocris… confirmant les dires de Zehavi. Mais bon sang ! pourquoi ne s’inquiète-t-il pas lui non plus ?
Rue des Chacals, nous avons remarqué qu’on nous suivait. Mais nous pensions au début qu’il s’agissait simplement de pickpockets contents de voir de riches occidentaux, surtout après avoir réussi à les semer.
Arrivés devant la boutique qui devait être celle de Faraz Najir, nous avons pu constater qu’elle était réduite en cendres, au-dessus d’un petit cratère… Les voisins nous indiquèrent que cela faisait cinq ans (cinq ans !) et que le Diable était venu en personne pour cela. Mais ils ne souhaitent pas vraiment en dire plus, nous disant de nous méfier de ces évènements et de ne pas approcher des décombre. Depuis, Najir se cachait dans la rue des Potiers, cachette que nous avons facilement retrouvée, ce qui me laisse penser que ses agresseurs n’en avaient pas forcément après lui, mais plutôt après des objets qu’il pouvait avoir.
Faraz Najir a le visage couvert de brulures et, très vite, alors que nous évoquions son agression, il s’inquiète et commence à nous menacer. Mais nous avons pu le calmer et l’inciter à discuter : il nous a proposé de le retrouver une demi-heure plus tard à la mosquée Al-Hussein, non loin.
Je me permets une petite digression sur la mosquée Al-Hussein : bien que nous étions fort pris, il nous a été possible de voir la beauté de ce monument et, surtout, son originalité architecturale : il y a du gothique ! Cela a été fait sous l’impulsion du khédive voilà cinquante ans, avais-je appris lors d’un précédent voyage en Égypte.
Mais passons ! Najir nous révèle qu’il a volé à Al-Shakti trois objets qu’il a ensuite revendus à Auguste Loret, représentant de Carlyle : un papyrus indiquant où se trouve la chambre secrète du pharaon noir (dans une pyramide qui n’est pas nommée), un tambour avec des symboles mystérieux (magique ?) et un serre-tête avec un zircon (le diadème de Nitocris ?). Quelques mois plus tard, sa boutique a été attaquée… il pense avoir été protégé et avoir survécu grâce à un collier qu’il portait (et avait volé à une autre personne, un proche d’Al-Shakti).
C’est sans problème qu’il nous parle de ses rapines, affirmant que voler quelqu’un comme Al-Shakti n’est pas répréhensible, comme ce dernier est le chef de la fraternité du pharaon noir. Décidément ! tout le monde sauf Zehavi le savait ! Tout le monde sauf Zehavi et Vabreau, d’ailleurs, pour qui Al-Shakti est un sujet éminemment respectable.
Après un petit moment, une douzaine d’hommes armés d’épées sont arrivés sur la place, provoquant la fuite de tout le monde. Ils étaient menaçants et paraissaient vouloir s’en prendre directement à nous. Je ne sais pas encore comment nous y sommes arrivés, mais… nous avons pris nos jambes à notre cou et nous nous sommes enfuis à toute vitesse et les avons semés. Mais pour combien de temps ? Il ne fait aucun doute qu’ils sont de la fraternité du pharaon noir.
Comme nous avions appris de Najir ce dont nous avions besoin, nous l’avons ensuite laissé tranquille ; j’espère qu’il ne lui arrivera rien ! Pour le principe, une visite au commissaire Vabreau a été faite, mais dans son style habituel, il nous a dit qu’il nous avait prévenu et que si on nous a attaqué, c’était parce que nous avions montré notre richesse. Et, bien évidemment, il lui semble totalement inutile de lancer des recherches pour retrouver ces spadassins !
Quant à notre diner en compagnie de Graves et Reisner… il a fallu l’annuler avec nos plus plates excuses à cause de notre retard. Mais quand nous leur avons parlé de l’agression que nous avons subie, ils nous ont excusés.
Ce qui s’est passé hier soir me conforte dans l’idée de faire de l’amie de Marie-Jeanne, la jeune Nasrin Vafodoreva, mon héritière en occultisme. Je lui écris régulièrement ce qui nous arrive, sans donner tous les détails, afin qu’elle puisse prendre la relève s’il m’arrivait quelque chose.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 1er décembre 2020 (quarantième-troisième séance ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Le diner d’hier avec Graves et Reisner ayant été annulé, nous avons repris rendez-vous avec eux pour le thé, aujourd’hui. Après quoi, nous avons fait un tour à l’ambassade de France, pour savoir où trouver Auguste Loret : non sans peine, nous avons pu apprendre qu’il n’avait pas reparu depuis le départ de Carlyle pour le Kenya, mais qu’il faisait envoyer son courrier à une adresse de la rue des Scorpions, dans un bazar malfamé.
Nous nous sommes donc rendus là-bas… Ce pauvre homme était bien là. Pauvre homme, oui. Efflanqué, malade, hébété, il est persuadé d’être mort et rumine sans cesse une haine sans fin pour Faraz Najir, qui lui a vendu les objets ayant conduit à la perte de Carlyle, ainsi que pour Carlyle lui-même. Il nous a raconté les fouilles de Carlyle : comment les membres, sauf Brady et lui, ont tous été changé après être passé dans la pyramide rhomboïdale de Dahchour, en en ressortant tous damnés. Carlyle y aurait invoqué un certain « messager du vent noir », nom qui ne nous est pas inconnu : il est lié à celui de la langue sanglante. Après quoi, près de la pyramide de Meïdoum, Loret aurait vu les membres de l’expédition Carlyle se livrer à une orgie démoniaque, impliquant de nombreuses autres personnes, à la fin de laquelle des créatures noires et sans visage seraient sorties de terre pour tuer tout le monde, avant qu’un éléphant à cinq têtes, sorti lui aussi de terre, n’ait englouti ces victimes. Et derrière, la pyramide était renversée, la pointe en bas.
Ces propos me semble relever plus du délire que de la réalité, quand on entre dans les détails, mais il a surement assisté à des choses horribles, à n’en pas douter. Plusieurs fois, il a mentionné une Égyptienne et son fils, Nyiti et Unba, vivant à El-Wasta, près de Meïdoum : cette Égyptienne lui a, si nous avons bien compris, transmis des messages d’avertissement. Mais tout a l’air assez trouble dans son esprit.[/justify]
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Le diner d’hier avec Graves et Reisner ayant été annulé, nous avons repris rendez-vous avec eux pour le thé, aujourd’hui. Après quoi, nous avons fait un tour à l’ambassade de France, pour savoir où trouver Auguste Loret : non sans peine, nous avons pu apprendre qu’il n’avait pas reparu depuis le départ de Carlyle pour le Kenya, mais qu’il faisait envoyer son courrier à une adresse de la rue des Scorpions, dans un bazar malfamé.
Nous nous sommes donc rendus là-bas… Ce pauvre homme était bien là. Pauvre homme, oui. Efflanqué, malade, hébété, il est persuadé d’être mort et rumine sans cesse une haine sans fin pour Faraz Najir, qui lui a vendu les objets ayant conduit à la perte de Carlyle, ainsi que pour Carlyle lui-même. Il nous a raconté les fouilles de Carlyle : comment les membres, sauf Brady et lui, ont tous été changé après être passé dans la pyramide rhomboïdale de Dahchour, en en ressortant tous damnés. Carlyle y aurait invoqué un certain « messager du vent noir », nom qui ne nous est pas inconnu : il est lié à celui de la langue sanglante. Après quoi, près de la pyramide de Meïdoum, Loret aurait vu les membres de l’expédition Carlyle se livrer à une orgie démoniaque, impliquant de nombreuses autres personnes, à la fin de laquelle des créatures noires et sans visage seraient sorties de terre pour tuer tout le monde, avant qu’un éléphant à cinq têtes, sorti lui aussi de terre, n’ait englouti ces victimes. Et derrière, la pyramide était renversée, la pointe en bas.
Ces propos me semble relever plus du délire que de la réalité, quand on entre dans les détails, mais il a surement assisté à des choses horribles, à n’en pas douter. Plusieurs fois, il a mentionné une Égyptienne et son fils, Nyiti et Unba, vivant à El-Wasta, près de Meïdoum : cette Égyptienne lui a, si nous avons bien compris, transmis des messages d’avertissement. Mais tout a l’air assez trouble dans son esprit.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 8 décembre 2020 (quarantième-quatrième séance ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Jusqu’à présent, j’écrivais en arabe, pour éviter que mes notes soient trop facilement comprises, mais il me semble judicieux, en Égypte, de faire autrement. C’est pourquoi j’écris maintenant en un mélange de latin et de phénicien, tout en utilisant l’alphabet syriaque. C’est délicat à écrire et difficile à relire, mais il le faut bien.
En consultant à nouveau les livres de compte de Gavigan, en attendant l’heure du thé, nous avons constaté qu’en juin dernier, le collier de Nitocris avait été envoyé à Omar Al-Shakti. Par l’intermédiaire de Lars Torvak, que nous avons déjà croisé. Mais nous savions que le collier était déjà entre les mains d’Al-Shakti…
Lors de notre thé avec Graves et le docteur Reisner, ce dernier nous a dit avoir lui aussi entendu que l’expédition Clive avait trouvé le sarcophage de Nitocris. Mais alors que nous pensions qu’il avait été sorti de la tombe par l’expédition, pour être ensuite volé, il nous a révélé que le sarcophage avait disparu de la tombe ! Alors que ces objets sont en général extrêmement lourds. De là à penser que les membres de l’expédition Clive auraient eux-mêmes fait disparaitre le sarcophage… après tout, ils sont financés par Gavigan, qui est membre de la fraternité du pharaon noir. Et ce Johannes Sprecht, qui est avec eux, fait partie de l’Ahnenerbe, dont nous ne savons pas encore grand chose, mais tout porte à croire qu’il ne faut pas la compter dans nos alliés. Le docteur Reisner nous a dit de nous méfier de Sprecht et des lubies étranges des archéologues allemands, ces temps-ci.
Au sujet de Nitocris, Graves nous a confirmé les légendes qui indiquent qu’elle aurait cherché à ressusciter le pharaon noir. Enfin… il nous a confirmé l’existence de ces légendes. Mais il est craindre, avec ce que nous savons, qu’elles soient plutôt vraies. Mais je pense qu’il doit lui aussi les tenir pour vraies : il a ajouté que les soldats d’Isis, créés pour l’occasion, auraient subi une déconvenue récente et laissé entendre que cela pourrait avoir un lien avec la mosquée Ibn Touloun. Cet homme en sait surement beaucoup ! Mais serait-il un allié ? Difficile à dire.
Au cours de la discussion ont été évoqués Joseph McFerson, un ancien membre des services secrets britanniques (que nous avons vu ce soir), et Valentine Williams, un journaliste couvrant les fouilles de l’expédition Clive.
McFerson tient aujourd’hui un café européen et semble plus ou moins être un détective privé qui lutte contre le trafic d’opium au Caire (le gouvernement Anglais lutte contre l’opium quand ça l’arrange…). D’après lui, les trafiquants de drogue ont certainement autre chose à faire que de subtiliser un sarcophage et il faut chercher le coupable dans les rangs des agitateurs nationalistes. Cependant, il soupçonne les membres de l’expédition Clive de ne pas être bien nets vis à vis de la drogue et il nous a affirmé que Sprecht et van Heuvelen (un Néerlandais qui a été renvoyé de l’expédition, sans que nous sachions pourquoi) ont des liens avec les trafiquants.
Nous en savons plus, sans pour autant savoir précisément quoi faire. Nous pourrions aller voir Nyiti et son fils à Al-Wasta, discuter avec le journaliste, Valentine Williams, rencontrer van Heuvelen… mais tout cela retarderait ce qu’il faut absolument faire au plus vite : arrêter Omar Al-Shakti. Mais comment nous y prendre ?
J’ai aussi repensé à la des soldats d’Isis. Il serait dommage que les chevaliers d’Equeco finissent de la même manière dans trois ou quatre mille ans, juste parce qu’ils auraient été trop arrogants et trop surs d’eux. Il faut que nous écrivions une lettre à Neyra pour les mettre en garde et pour qu’ils gardent à l’esprit qu’une aide extérieure doit toujours être la bienvenue.[/justify]
Mercredi, 11 mars 1925 / 15 cha’bâne 1343 :
Jusqu’à présent, j’écrivais en arabe, pour éviter que mes notes soient trop facilement comprises, mais il me semble judicieux, en Égypte, de faire autrement. C’est pourquoi j’écris maintenant en un mélange de latin et de phénicien, tout en utilisant l’alphabet syriaque. C’est délicat à écrire et difficile à relire, mais il le faut bien.
En consultant à nouveau les livres de compte de Gavigan, en attendant l’heure du thé, nous avons constaté qu’en juin dernier, le collier de Nitocris avait été envoyé à Omar Al-Shakti. Par l’intermédiaire de Lars Torvak, que nous avons déjà croisé. Mais nous savions que le collier était déjà entre les mains d’Al-Shakti…
Lors de notre thé avec Graves et le docteur Reisner, ce dernier nous a dit avoir lui aussi entendu que l’expédition Clive avait trouvé le sarcophage de Nitocris. Mais alors que nous pensions qu’il avait été sorti de la tombe par l’expédition, pour être ensuite volé, il nous a révélé que le sarcophage avait disparu de la tombe ! Alors que ces objets sont en général extrêmement lourds. De là à penser que les membres de l’expédition Clive auraient eux-mêmes fait disparaitre le sarcophage… après tout, ils sont financés par Gavigan, qui est membre de la fraternité du pharaon noir. Et ce Johannes Sprecht, qui est avec eux, fait partie de l’Ahnenerbe, dont nous ne savons pas encore grand chose, mais tout porte à croire qu’il ne faut pas la compter dans nos alliés. Le docteur Reisner nous a dit de nous méfier de Sprecht et des lubies étranges des archéologues allemands, ces temps-ci.
Au sujet de Nitocris, Graves nous a confirmé les légendes qui indiquent qu’elle aurait cherché à ressusciter le pharaon noir. Enfin… il nous a confirmé l’existence de ces légendes. Mais il est craindre, avec ce que nous savons, qu’elles soient plutôt vraies. Mais je pense qu’il doit lui aussi les tenir pour vraies : il a ajouté que les soldats d’Isis, créés pour l’occasion, auraient subi une déconvenue récente et laissé entendre que cela pourrait avoir un lien avec la mosquée Ibn Touloun. Cet homme en sait surement beaucoup ! Mais serait-il un allié ? Difficile à dire.
Au cours de la discussion ont été évoqués Joseph McFerson, un ancien membre des services secrets britanniques (que nous avons vu ce soir), et Valentine Williams, un journaliste couvrant les fouilles de l’expédition Clive.
McFerson tient aujourd’hui un café européen et semble plus ou moins être un détective privé qui lutte contre le trafic d’opium au Caire (le gouvernement Anglais lutte contre l’opium quand ça l’arrange…). D’après lui, les trafiquants de drogue ont certainement autre chose à faire que de subtiliser un sarcophage et il faut chercher le coupable dans les rangs des agitateurs nationalistes. Cependant, il soupçonne les membres de l’expédition Clive de ne pas être bien nets vis à vis de la drogue et il nous a affirmé que Sprecht et van Heuvelen (un Néerlandais qui a été renvoyé de l’expédition, sans que nous sachions pourquoi) ont des liens avec les trafiquants.
Nous en savons plus, sans pour autant savoir précisément quoi faire. Nous pourrions aller voir Nyiti et son fils à Al-Wasta, discuter avec le journaliste, Valentine Williams, rencontrer van Heuvelen… mais tout cela retarderait ce qu’il faut absolument faire au plus vite : arrêter Omar Al-Shakti. Mais comment nous y prendre ?
J’ai aussi repensé à la des soldats d’Isis. Il serait dommage que les chevaliers d’Equeco finissent de la même manière dans trois ou quatre mille ans, juste parce qu’ils auraient été trop arrogants et trop surs d’eux. Il faut que nous écrivions une lettre à Neyra pour les mettre en garde et pour qu’ils gardent à l’esprit qu’une aide extérieure doit toujours être la bienvenue.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
- Demi-périmètre
- Messages : 5250
- Enregistré le : mer. 15 févr. 2017 23:47
- Prénom : Pierre
Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou
[justify] Compte rendu de la partie du mardi, 5 janvier 2021 (quarantième-cinquième séance ; présents : Céline (Victoria Post), Gronodo (père Davin), Malfrak (Arsène Lachapelière), Yuki (Matthew Lawson) et moi (Georges-Joseph Assémani)) :
Jeudi, 12 mars 1925 / 16 cha’bâne 1343 :
Dans le train pour Al-Wasta, nous avons revu nos amis croisés devant la mosquée Al-Hussein. Prêts à nous défendre, nous avons bricolé un engin incendiaire avec une bouteille de whisky de Victoria, au cas où. Mon Dieu ! moi, un respectable professeur d’université, qui se livre à ce genre de choses ! comme si nous étions Sacco et Vanzetti ! Mais heureusement, nous n’avons pas eu à en faire usage : l’arrivée à Al-Wasta se fit sans encombre et, sur place, les fellahs se sont regroupés autour d’une silhouette, sorte d’ombre évanescente, pour reprendre les termes d’Unba, et l’ont suivie à travers le village.
Interrogés, des policiers locaux nous ont dit de ne pas nous intéresser à cela et de nous contenter de visiter la pyramide et repartir. Quand nous leur avons demandé où trouver Nyiti et son fils, en revanche, ils nous ont clairement déconseillé d’aller les voir : ces gens n’étant pas, selon eux, présentables. C’est en les voyant que nous avons compris : affreusement mutilés, encore plus que certains habitants du village, sans que nous ne puissions bien comprendre ce qui s’était passé (un grand feu causé par un djinn, disait Unba).
Nyiti et son fils tenaient des propos apparemment incohérents, mais révélateurs d’une grande détresse. Elle nous a remis un fragment de pierre que lui avait donné Loret. Mais nous n’avons pas bien compris de quoi il s’agissait… tout au plus pouvons-nous voir dessus une partie d’un œil d’Horus, ainsi qu’un morceau de croix ansée inversée.
Mais à peine avions-nous reçu l’objet que Matthew, resté dehors, nous appelait : les fellahs vus à la gare s’approchaient, avec des gourdins cloutés. Tandis que nous pûmes fugacement apercevoir l’ombre qu’ils avaient suivie, nous avons tout juste eu le temps de sortir nos armes pour nous défendre : après avoir frôlé la mort et vu Matthew s’effondrer au sol, gravement blessé, j’ai lâché mon arme.
À nouveau, j’ai tué. Au fusil.
En voyant les corps mutilés des villageois, Matthew au sol, des ennemis nous attaquer à l’arme blanche… tout cela mêlé à l’odeur de la poudre…
J’ai longuement repensé à la campagne d’Arabie, aux Dardanelles, aux tranchées dans les Balkans… en songeant que jamais plus je ne voulais revoir ce genre de spectacle.
Pendant ce temps, mes camarades débattaient de la marche à suivre. Ils ont fini par se décider à rendre une visite à la pyramide de Meïdoum.[/justify]
Jeudi, 12 mars 1925 / 16 cha’bâne 1343 :
Dans le train pour Al-Wasta, nous avons revu nos amis croisés devant la mosquée Al-Hussein. Prêts à nous défendre, nous avons bricolé un engin incendiaire avec une bouteille de whisky de Victoria, au cas où. Mon Dieu ! moi, un respectable professeur d’université, qui se livre à ce genre de choses ! comme si nous étions Sacco et Vanzetti ! Mais heureusement, nous n’avons pas eu à en faire usage : l’arrivée à Al-Wasta se fit sans encombre et, sur place, les fellahs se sont regroupés autour d’une silhouette, sorte d’ombre évanescente, pour reprendre les termes d’Unba, et l’ont suivie à travers le village.
Interrogés, des policiers locaux nous ont dit de ne pas nous intéresser à cela et de nous contenter de visiter la pyramide et repartir. Quand nous leur avons demandé où trouver Nyiti et son fils, en revanche, ils nous ont clairement déconseillé d’aller les voir : ces gens n’étant pas, selon eux, présentables. C’est en les voyant que nous avons compris : affreusement mutilés, encore plus que certains habitants du village, sans que nous ne puissions bien comprendre ce qui s’était passé (un grand feu causé par un djinn, disait Unba).
Nyiti et son fils tenaient des propos apparemment incohérents, mais révélateurs d’une grande détresse. Elle nous a remis un fragment de pierre que lui avait donné Loret. Mais nous n’avons pas bien compris de quoi il s’agissait… tout au plus pouvons-nous voir dessus une partie d’un œil d’Horus, ainsi qu’un morceau de croix ansée inversée.
Mais à peine avions-nous reçu l’objet que Matthew, resté dehors, nous appelait : les fellahs vus à la gare s’approchaient, avec des gourdins cloutés. Tandis que nous pûmes fugacement apercevoir l’ombre qu’ils avaient suivie, nous avons tout juste eu le temps de sortir nos armes pour nous défendre : après avoir frôlé la mort et vu Matthew s’effondrer au sol, gravement blessé, j’ai lâché mon arme.
À nouveau, j’ai tué. Au fusil.
En voyant les corps mutilés des villageois, Matthew au sol, des ennemis nous attaquer à l’arme blanche… tout cela mêlé à l’odeur de la poudre…
J’ai longuement repensé à la campagne d’Arabie, aux Dardanelles, aux tranchées dans les Balkans… en songeant que jamais plus je ne voulais revoir ce genre de spectacle.
Pendant ce temps, mes camarades débattaient de la marche à suivre. Ils ont fini par se décider à rendre une visite à la pyramide de Meïdoum.[/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
L’existentialisme est un humanisme.
.من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق
Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »