Re: Masques de Nyarlathotep — Comptes rendus
Posté : mer. 25 sept. 2024 01:29
Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 24 septembre 2024 (quatre-vingt-quinzième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Alice Hempton)) :
(Extraits du journal d’Alice Hempton.)
Mercredi, 15 juillet 1925 :
Avec le Dr Sullivan, légiste de l’hôpital de Port-Hedland, nous avons interrogé MM. Kamal, Le Crozec’h et O’Donnell. Leurs réponses sont toujours étranges, mais ils ont l’air sincères dans leur folie. Le plus étrange a été la manifestation d’une sorte de bipolarité de la part de M. O’Donnell, qui prétend maintenant être un certain Mattew Lawson. Pour nous présenter des preuves de leurs dires, ils semblent prêts à nous présenter une sorte de bernard-l’ermite de l’espace et nous faire une démonstration de fusil à éclairs.
Sullivan et moi-même avons accepté, mais pour le moment, nous n’avons vu que les armes (impressionnantes, certes) et un navire allant à la vitesse d’un train européen ! Pour rencontrer leur ami (vraisemblablement imaginaire), ils veulent d’abord récupérer les personnes dans le coma et insistent pour qu’elles soient choisies sans famille proche et sur certains critères médicaux et physiques (pas de maladie, pas de handicap). C’est pourquoi nous voguons actuellement pour Perth, où l’hôpital pourrait abriter de telles personnes.
J’ai encore quelques réserves, mais… au fond, tout ce qui se produira, c’est que nous ne trouverons pas leur ami extraterrestre et qu’ils seront obligés de reconnaitre leur démence. Un pas vers la guérison.
Jeudi, 16 juillet 1925 :
Mais à quoi joue Sullivan ? Hier, alors que nous avons récupéré trois patients sans espoir à Perth et que MM. Kamal, Le Crozec’h, O’Donnell et Varis ont laissé en garantie cent livres australiennes pour qu’elles servent à dédommager les éventuelles familles (inconnues et probablement inexistantes) s’il arrivait malheur aux patients… il a ensuite déchiré le document établi par eux et nous a laissé comprendre qu’il s’était entendu avec son collègue de Perth pour se partager l’argent ! Je vais le garder à l’œil et je signalerai à John ses agissements.
Pour le moment, nous sommes dans le train pour Cuncudgerie, d’où nous partirons pour le site qu’ils appellent Pnakota, pour y rencontrer le fameux extraterrestre… Avec nous se trouvent les trois comateux.
Vendredi, 17 juillet 1925 :
Cuncudgerie n’est absolument pas un endroit agréable. Je suis bien contente que nous en soyons partis. Dans quelques heures, nous devrions arriver à Pnakota.
[…]
Alors là ! si je m’y attendais ! Ils n’étaient pas complètement déments ! Si leurs histoires étaient cohérentes entre elles, à défaut d’être crédibles, c’est qu’elles étaient vraies ! Nous avons rencontré leur ami extraterrestre, Muldjewong. Le décrire est assez difficile… une forme conique avec quelques tentacules en guise de pieds et des pinces de crabes sous une tête de poulpe… Il dit m’avoir rencontré voilà des dizaines de millénaires. Je ne sais qu’en penser…
Le Dr Sullivan a perdu la tête en le voyant et a cherché à s’enfuir. M. Lawson l’a assommé, ce que je ne cautionne pas du tout. L’idée, maintenant, est de descendre en compagnie de deux comateux pour essayer de faire revenir un esprit dans leur corps. Mais je ne sais pas bien si je suis d’accord avec cette histoire : que deviendra l’esprit endormi actuellement présent dedans ? Lui aussi a droit à la vie…
Le troisième comateux me semble le moins en danger : il ne serait nécessaire que de lui prélever quelques gouttes de sang pour… mais qu’étais-je sur le point d’écrire ? C’est tellement stupide… pour procéder à un rituel qui purifiera les lieux et en chassera le mal ? Je suis perdue face à tout cela…
(Extraits du journal d’Alice Hempton.)
Mercredi, 15 juillet 1925 :
Avec le Dr Sullivan, légiste de l’hôpital de Port-Hedland, nous avons interrogé MM. Kamal, Le Crozec’h et O’Donnell. Leurs réponses sont toujours étranges, mais ils ont l’air sincères dans leur folie. Le plus étrange a été la manifestation d’une sorte de bipolarité de la part de M. O’Donnell, qui prétend maintenant être un certain Mattew Lawson. Pour nous présenter des preuves de leurs dires, ils semblent prêts à nous présenter une sorte de bernard-l’ermite de l’espace et nous faire une démonstration de fusil à éclairs.
Sullivan et moi-même avons accepté, mais pour le moment, nous n’avons vu que les armes (impressionnantes, certes) et un navire allant à la vitesse d’un train européen ! Pour rencontrer leur ami (vraisemblablement imaginaire), ils veulent d’abord récupérer les personnes dans le coma et insistent pour qu’elles soient choisies sans famille proche et sur certains critères médicaux et physiques (pas de maladie, pas de handicap). C’est pourquoi nous voguons actuellement pour Perth, où l’hôpital pourrait abriter de telles personnes.
J’ai encore quelques réserves, mais… au fond, tout ce qui se produira, c’est que nous ne trouverons pas leur ami extraterrestre et qu’ils seront obligés de reconnaitre leur démence. Un pas vers la guérison.
Jeudi, 16 juillet 1925 :
Mais à quoi joue Sullivan ? Hier, alors que nous avons récupéré trois patients sans espoir à Perth et que MM. Kamal, Le Crozec’h, O’Donnell et Varis ont laissé en garantie cent livres australiennes pour qu’elles servent à dédommager les éventuelles familles (inconnues et probablement inexistantes) s’il arrivait malheur aux patients… il a ensuite déchiré le document établi par eux et nous a laissé comprendre qu’il s’était entendu avec son collègue de Perth pour se partager l’argent ! Je vais le garder à l’œil et je signalerai à John ses agissements.
Pour le moment, nous sommes dans le train pour Cuncudgerie, d’où nous partirons pour le site qu’ils appellent Pnakota, pour y rencontrer le fameux extraterrestre… Avec nous se trouvent les trois comateux.
Vendredi, 17 juillet 1925 :
Cuncudgerie n’est absolument pas un endroit agréable. Je suis bien contente que nous en soyons partis. Dans quelques heures, nous devrions arriver à Pnakota.
[…]
Alors là ! si je m’y attendais ! Ils n’étaient pas complètement déments ! Si leurs histoires étaient cohérentes entre elles, à défaut d’être crédibles, c’est qu’elles étaient vraies ! Nous avons rencontré leur ami extraterrestre, Muldjewong. Le décrire est assez difficile… une forme conique avec quelques tentacules en guise de pieds et des pinces de crabes sous une tête de poulpe… Il dit m’avoir rencontré voilà des dizaines de millénaires. Je ne sais qu’en penser…
Le Dr Sullivan a perdu la tête en le voyant et a cherché à s’enfuir. M. Lawson l’a assommé, ce que je ne cautionne pas du tout. L’idée, maintenant, est de descendre en compagnie de deux comateux pour essayer de faire revenir un esprit dans leur corps. Mais je ne sais pas bien si je suis d’accord avec cette histoire : que deviendra l’esprit endormi actuellement présent dedans ? Lui aussi a droit à la vie…
Le troisième comateux me semble le moins en danger : il ne serait nécessaire que de lui prélever quelques gouttes de sang pour… mais qu’étais-je sur le point d’écrire ? C’est tellement stupide… pour procéder à un rituel qui purifiera les lieux et en chassera le mal ? Je suis perdue face à tout cela…