Oh, mais c'est vous ! A peine avez vous franchi le pas de la porte de la guilde que la petite vieille vous interpelle. Sans lever la tête, elle reprend le registre dans lequel elle a noté les informations que vous lui aviez donné lors de votre inscription.
Racontez moi, qu'avez-vous vécu récemment ? C'est important de tenir votre registre à jour vous savez !
Arrivés à Oyla Tirion, on nous a orientés vers la guilde, pour en savoir plus sur la mission concernant les disparus en forêt. Nous avons cependant décidé d’aller directement voir le bourgmestre, histoire de voir ce qu’il avait à en dire. Ce dernier nous a semblé très détaché quant à ce problème, voire désintéressé d’y trouver une solution ; après un court entretien, il nous a renvoyés vers la guilde, qui s’occupe de tout ce qui concerne cette affaire.
Une fois dans les locaux de la guilde, il nous a été impossible de rencontrer un responsable sur le coup, mais après deux jours d’attente, nous avons pu avoir un rendez-vous et négocier à la hausse la prime pour les informations que nous pourrions rapporter de la forêt : cinq-mille pièces d’or nous seront versées si nous parvenons à savoir pourquoi des gens disparaissent dans la forêt… de quoi mettre un peu de beurre sur les épinards.
La forêt s’est révélée extrêmement dense et les sentiers tortueux qui la parcourent forment un vaste labyrinthe, des chemins duquel il n’est pas possible de sortir. Les branches des arbres vont même jusqu’à repousser les passants… Après une rencontre avec un barrage illusoire de troncs d’arbre, nous avons croisé une dryade qui nous a renseignés sur la situation : les citadins auraient trahi un contrat passé avec les fées et pour que cessent les disparitions, elles souhaiteraient voir le bourgmestre pour négocier. Mais elle n’a pas semblé désireuse de nous laisser repartir pour porter l’information : d’après elle, le bourgmestre connait très bien la raison des disparitions et finira par venir de lui-même.
Après nous être perdus et reperdus dans la forêt, nous avons fini par trouver une clairière où se trouvait une licorne, laquelle nous a appris que le bourgmestre avait voulu renégocier l’accord entre Oyla Tirion et la forêt sur la récolte de plantes pour les préparations alchimiques faisant la réputation de la cité. L’idée était de revoir à la hausse les quantités, inchangées depuis des lustres. Les émissaires du bourgmestre ayant essuyé un refus, ils ont massacré les fées qui négociaient avec eux, provoquant l’ire des autres habitants des bois : les disparus sont des gens enlevés par la suite et gardés, quelque part, dans un état apparemment irréversible entre la vie et la mort. D’après la licorne, seule la venue du bourgmestre, afin qu’il soit tué, pourrait apaiser les fées…
Nous avons aussi trouvé un document marqué du sceau du bourgmestre et attestant de sa volonté de revoir le contrat.
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur L’existentialisme est un humanisme. .من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
Au sortir de la forêt, les gardes ont été manifestement surpris de nous voir indemnes (et surtout venant d’ailleurs que du chemin qu’ils gardaient !). Sans nous attarder auprès d’eux, nous avons repris la route de la ville, croisant en route un halfelin monté sur un mouton assez rustique (le halfelin, pas le mouton ; quoique…) et une vieille humaine : tous deux faisaient route vers la forêt, pour y mener une quête, mais nous leur avons dit que cela ne servait plus vraiment à grand chose, aussi prirent-ils avec nous la direction d'Oyla Tirion.
Aux portes de la ville, c’est un accueil des plus hostiles qui nous attendait : très vite, nous comprîmes que les gardes nous avaient crus possédés par les fées des bois, puisque nous étions sortis sans dommage et par un autre chemin. Nous fûmes maintenus à distance respectable des murs, personne n’osant trop nous attaquer frontalement ; ce n'est que lorsqu’ils nous virent manger du poisson que les gardes et leurs officiers prirent conscience qu’ils étaient peut-être un peu trop inquiétés pour rien… Mais nous n’avons pas tout de suite été lavés de tout soupçon et ils ont tenu à nous escorter jusqu’à notre auberge (ou en prison : quelle délicatesse que de nous laisser ce choix !), pour nous y surveiller.
Au matin, nous avons été conduits devant le bourgmestre, malgré notre insistance à vouloir rencontrer la guilde auparavant. Et ce qui se passa là… sans raison, le halfelin se mit à proposer de mettre le feu au palais, puis à provoquer les gardes, lesquels se mirent en tête de l’arrêter, puis il entra dans une folie guerrière et meurtrière, aggravant son cas ; Gaspard, mon petit Gaspard, n’écoutant que son courage et son honneur, tenta de le protéger, alors que j’essayais de raisonner tout ce monde. Mais rien n’y fit : un espadon transperça le corps de Gaspard tandis que le chef de la garde locale achevait le halfelin…
Je récupérai prestement le rubis de Gaspard, tandis que tout le monde était occupé à autre chose, puis nous fûmes bannis d’Oyla Tirion, sans autre forme de procès. Et sans avoir pu ne serait-ce que parler de ce que nous avions trouvé dans les bois…
Hors les murs, la vieille humaine nous accompagnant (bannie elle aussi alors qu’elle n’avait, la pauvre, rien à voir avec nous) nous apprit deux choses intéressantes : elle n’était pas à la recherche de la même chose que nous dans la forêt et avait été mandée d’y récupérer un objet magique en lien avec les plantes… Que n’en avions-nous pas parlé plus tôt, persuadés qu’ils étaient tous deux là pour la même raison que nous ! L’autre chose était au moins aussi utile à savoir : elle était en réalité une change-forme ! Elle pouvait donc revenir en ville et, avec nos indications, trouver les responsables de la guilde, pour leur révéler ce que nous savions ou plutôt, à défaut, pour leur proposer un rendez-vous dans la campagne. Ce qu’elle fit aussitôt… d’autant que des sorts de divination lancé par Adanedhel nous révélèrent que cela ne présentait aucun danger.
Mais à son retour, quelle déconvenue : un rendez-vous avait été obtenu auprès d'un employé de la guilde, moyennant une pièce d’or… cependant, après de nombreuses heures d’attente, personne ne vint ! Il nous revint en tête la mésaventure de Gaspard au temple de Pélor : un margoulin l’avait surement escroquée, se faisant passer pour quelque agent de la guilde !
La mort dans l’âme (des milliers de pièces d'or et un tort à redresser nous étaient passés sous le nez !), nous prîmes la route de la cité d’où venait notre nouvelle camarade afin de voir comment nous pourrions y être utile…
Et pendant ce temps, Gaspard reste sous forme de rubis… Quand reviendra-t-il ?
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Séance 3, mardi 10 septembre 2019 (Hesamie, Meroub, Tim, Tomar, Vel et moi-même).
En chemin, nous sommes tombés sur une étrange créature : une chauvesouris géante douée de parole qui nous a révélé être un ami de la forêt qui avait cherché à nous tuer et avoir été élevé par Brigitte, la dryade anthropoïdophage… Suspicieux, nous lui avons demandé de faire route devant nous alors que nous escortions une caravane de marchands tabaxis convoyant des potions diverses aux propriétés inconnues mais apparemment très puissantes et accompagnés d’un humain difficile à cerner…
Peu après que nous avons accepté de les escorter et protéger, nous avons été attaqués par une demi-douzaine d’aigles que nous parvînmes vaillamment à mettre en déroute, notamment grâce à l’aide de Grigue la chauvesouris… Mais c’est en bonne santé que nous pûmes arriver au village de Rochin, où les tabaxis nous ont offert à chacun une de leurs potions (en plus de celle que j’ai subtilisée dans leur coffre une nuit…). Quelle aventure ! après en avoir gouté une goutte, je me suis retrouvée propulsée une journée entière dans le futur ! Heureusement que mes camarades ont pu obtenir des marchands que cela pouvait arriver et sont vite venus me chercher, après avoir passé une nuit ici… À vrai dire, je dois reconnaitre que cela aurait pu être bien plus dangereux.
Comme nous étions encore loin de notre destination et que les tabaxis étaient prêts à nous reprendre comme gardes du corps sur le trajet, nous avons poursuivi avec eux et, après avoir croisé et défait un groupe d’orques menés par un orogue, nous arrivâmes enfin à Pénor, où une nouvelle potion magique nous a été offerte.
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Séance 5 (Demi-Périmètre, Hesamie, Vel et moi-même)
Quelques mots jetés en hâte sur un parchemin, j'ai peur d'oublier ces curieuses inscriptions sur le bâtiment... Je ne sais pas si j'en ferai une geste ou un lai, si je survis à ces aventures.
La traversée de cette forêt n'est décidément pas de tout repos.
Après les batailles des derniers jours contre rapaces, loups et autres créatures malintentionnées, nous avons été confrontés à un gros sanglier gourmand, qui a profité de notre sommeil pour chaparder et dévorer les délicieuses baies que nous avions cueillies. Il a été fort difficile à défaire et m'a blessé, mais ses jambons nous ont régalés.
Reprenant notre chemin dans les bois, nous avons trouvé les ruines d'un village, ou d'une petite ville, abandonné depuis des dizaines d'années voir des siècles. Pas de trace de bataille, ni d'incendie. La cause de la désertion des habitants n'est pas manifeste.
En progressant plus avant, les ruines se font plus hautes,
Soizig nous guide et nous voilà devant un grand bâtiment à 4 côtés, des marches devant et derrière. Devant, une inscription que mes camarades déchiffrent. la langue est étrange, proche de l'elfique ancien. Qui étaient ces gens ? Nous l'ignorons
"Par 5 se séparent
Le second est le double du premier
Il n'arrive qu'une fois"
Sur une autre face, une liste de noms
"NAIFAARUTH
MET-HONT-MIMUT
BASA
MENEPTHAH
HETMAS
ACHES
MAI-PARI-NEFER"
D'autres textes ailleurs. Je n'y comprends goutte, mais "nous" apprenons que BASA était un petit garçon doué d'un grand pouvoir de guérison, ce pouvoir lui ayant permis de sauver son peuple d'une épidémie, sans pouvoir se guérir lui-même.
Son frère MENEPTHAH, avait lui le pouvoir de faire disparaître la vie, qu'il utilisa pour abréger les affreuses souffrances de son frère. Raison pour laquelle il fut banni de sa communauté et rejeté de tous.
Jasmina, je ne sais comment, est parvenue à décrypter l’énigme. En actionnant BASA et MENEPTHAH, un passage s'est ouvert et nous avons pénétré dans le bâtiment...
Séance 4 (on l’avait oubliée !) du dimanche 20 octobre 2019 (Hesami (Nova), Meroub (Grig), Tomar (Liminian), Vel (Jasmina) et moi-même (Soazig)) :
Nous avons testé quelques-unes des potions offertes par les tabaxis jusqu’à ce que, sans raison apparente, Grig nous attaque ! Rapidement, nous l’avons maitrisé, ligoté et bâillonné avant de le mettre dans notre charrette et de repartir en direction de Bopyse (Grig ayant été élevé par Brigitte, la dryade, nous allons le mener à Jean-Guy Michel, qui a engagé Nova). La route la plus directe passant par les montagnes et la ville d’Herngon, actuellement assiégée par des gnomes des profondeurs et des torves, nous avons pris la décision de contourner ces montagnes.
Cette idée était surement bonne car en chemin, nous vîmes des gobelours blessés descendre vers l’aval, comme pour fuir quelque chose ! La nature vile et belliqueuse de ces créatures les poussant à semer mort et destruction, ils nous attaquèrent, mais nous les défîmes sans trop de problème. Au cas où, nous gravîmes la pente pour voir ce qui les faisait fuir, mais sans rien trouver ; toutefois, la nuit, des gnomes des profondeurs s’en prirent à nous. Après en avoir tué un, nous maitrisâmes l’autre et engageâmes la discussion : ils ne faisaient que défendre leurs terres, notamment contre des gobelours. Sur notre parole que nous n’étions pas une menace pour eux et que nous lui rendrions sa liberté et son équipement, il accepta de nous guider hors de leur territoire et de nous laisser partir sans être inquiétés.
Nous arrivâmes ensuite à Cuhilco, ville de fermiers et mineurs. Des détails sur le siège d’Herngon nous y ont été donnés : les gnomes auraient récemment appris que la cité aurait été bâtie par leurs ancêtres et chercheraient alors à la récupérer. Autre information : on nous a mis en garde contre les ruines de Tajuayacac, pleines de gobelins.
Sur la route pour Bopyse, nous trouvâmes un charriot défoncé, avec une paire de gants magiques, un flacon opaque noté « ne pas ouvrir », un sachet de poudre et une fourche (!!!!!) magique. Un temps inquiets de voir devant nous ce qui restait du convoi des tabaxis, nous nous sommes assurés que ce n’était pas le cas et reprîmes la route en direction d’un bois. Là, après une attaque par une guêpe géante, nous tombâmes dans une illusion qui nous laissa un moment pantois avant que nous en prenions conscience !
Séance 6 du vendredi 10 janvier 2020 (Hesami (Nova), Tomar (Liminian), Tim (Adanedhel) et moi-même (Soazig)) :
En explorant le bâtiment, nous avons été victimes d’un piège qui nous a, sans qu’on y comprenne grand chose, transportés dans une vaste pièce avec un puits de lumière et un elfe mourant. Ce dernier se présenta comme étant un certain Burton, chef de la garde de la ville d’Elton : il nous dit que Basa était en sécurité, mais que ses hommes étaient partis chercher Ménepthah… avant de mourir ! Comment est-ce possible alors que ces deux frères sont morts depuis longtemps ?
Nous avons tous commencé à penser, aussi invraisemblable que cela puisse être, que nous étions remontés dans le temps !
N’ayant pas vraiment d’autre choix, nous nous sommes enfoncés à la suite des gardes envoyés par Burton et sommes tombés sur une étrange grotte, habitée par des monstres insectoïdes gigantesques : nous en avons tué trois, puis croisé un ogre doté de pouvoirs magiques qui semblait les contrôler. Pris de terreur en le voyant devenir invisible et lancer un nuage de gaz à nos trousses, nous nous enfuîmes. Le nuage de gaz se révéla être l’ogre lui-même qui se matérialisa auprès de nous, mais nous parvînmes à le terrasser !
La pièce où vivait l’ogre contenait plusieurs livres, dont des livres de sorts, ainsi qu’un coffre avec pas moins de mille pièces de platine !
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[justify] Séance 7 du vendredi, 21 février 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Tim (Adanedhel, demi-gros melon), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
En continuant l’exploration, nous ne vîmes plus d’ogres, mais finîmes par trouver un enfant enchainé et apparemment torturé. Il nous révéla être Ménepthah ; aussitôt, Jasmina et Liminian s’inquiétèrent de cet enfant apparemment sans défense dont les textes disaient qu’il avait le pouvoir de donner la mort. Nova et moi tentâmes de les raisonner : s’il avait ce pouvoir, il ne serait certainement pas dans cette situation ; sans compter que les textes disaient aussi qu’il était revenu auprès de son peuple, aussi… pourquoi ne pas l’aider à revenir, puisqu’il reviendrait de toute manière ?
Nous le libérâmes donc, mais nos deux camarades restaient bien sur leurs gardes. L’enfant nous indiqua qu’il ne savait pas ce que lui voulaient les ogres et qu’il avait, en guise de pouvoir magique, la possibilité de percevoir la position des ogres. Bien étrange pouvoir, mais qui nous permit de savoir qu’ils nous attendaient à la sortie ! Bloqués, nous nous repliâmes vers l’anfractuosité qui nous permettait de nous reposer, afin d’y établir un plan. L’idée était que Nova prenne la forme de l’ogre-mage, Brath le petit, dont ils ignoraient la mort, afin de leur donner des consignes simples ; comme s’ils avaient perçu cette idée, ils se mirent en branle pour explorer chacun de son côté les souterrains, à notre recherche. Le plan fonctionna à peu près jusqu’à ce que les ogres se rendissent compte que Nova ne comprenait pas leur langue et ne leur répondait pas ! Nous étions alors tout près de la sortie quand ils se jetèrent sur nous : Adanedhel, Jasmina, Liminian et Nova, mortellement touchée, avaient franchi la porte lorsque Ménepthah, impatient depuis longtemps d’en découdre avec les monstres, fonça sur eux, une dague ridicule entre les mains : je tentai désespérément de le rattraper lorsqu’une énorme lance transperça son abdomen !
Étrangement, au lieu de tomber mollement au sol, le corps de l’enfant se désagrégea et une ombre aux yeux bleu azur se matérialisa devant nous. Elle claqua des doigts et les ogres trépassèrent. Sous le coup de la crainte, je ne sus que faire, la voyant passer devant moi, me mettre la main sur l’épaule en me remerciant, puis soigna Nova en prenant pour elle-même sa blessure. Elle nous révéla ensuite être une divinité mineure, que Jasmina reconnut comme disparue, qui s’était incarnée dans le corps de Ménepthah. Nous venions de revivre un de ses souvenirs, mais lors de la première occurrence de ce souvenir, elle était morte sans que quiconque parvînt à la sauver. Cela me laissa bien perplexe : comment des souvenirs pouvaient-ils ainsi changer ? Mais les voix des dieux sont impénétrables.
En parlant de dieux, mon symbole de Fharlanghn brilla étrangement alors que l’ombre nous proposait un contrat : accepter qu’elle nous donne un pouvoir et nous renvoie dans notre temps… en échange que nous taisions son existence. Le marché ne semblant être avantageux que pour nous, nous commençâmes par être réticents, mais finîmes par nous laisser convaincre, sauf Jasmina. Après avoir topé avec l’ombre, nous vîmes un tatouage apparaitre brièvement sur nos poignets et elle nous expliqua que nous pouvions dorénavant utiliser le pouvoir de son toucher pour terrasser un ennemi ; puis nous fûmes renvoyés dans la ville en ruine d’où nous venions… y compris Jasmina, qui nous expliqua nous avoir vus nous figer tandis que mon symbole sacré brillait encore plus et qu’un ange en sortit, ange que l’ombre appela Basa !
Étonnés de tout cela, nous constatâmes aussi que les trésors que nous avions trouvés, pièces de platine, gemmes et livre de sort, avaient disparu…
Il ne nous restait plus qu’à reprendre le chemin de Bopyse, en suivant la route contournant le désert des hommes-lézards et longeant les bois. Après une journée de route, nous aperçûmes, majestueux et terrifiant, un dragon nous survoler…[/justify]
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[justify] Séance 8 du vendredi, 13 mars 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Aussitôt, nous nous mîmes à l’abri et pûmes rapidement constater que le dragon fonçait vers un convoi, plus loin. Nova, intriguée, s’en est imprudemment approchée ; n’écoutant que mon courage, je l’ai rattrapée pour la ramener à l’abri, pendant que Jasmina commençait à tracer des figures sur le sol, comme pour imiter la magie de Liminian.
Voyant un des gardes du convoi utiliser une étrange arbalète qui tirait à une cadence impressionnante, nous pensâmes que le dragon commençait à être bien mal en point et eûmes l’idée d’utiliser notre récent nouveau pouvoir. Mais en vain : ni Liminian, ni Nova, ni moi ne parvînmes ne serait-ce qu’à toucher le dragon avec nos flèches. Mais notre héroïque résistance permit à Jasmina de trouver le temps d’achever son sort ; malgré tout, les défenseurs du convoi furent tous exterminés et un enfant enlevé par le dragon…
Mais ce dernier fonça rapidement dans la forêt une fois que Jasmina avait terminé ses glyphes au sol et tentait de l’attirer dans un piège. Plutôt que de le suivre inconsidérément jusqu’à son antre, même s’il fallait sauver l’enfant, nous nous sommes occupés des victimes du convoi. Malheureusement, hormis un homme qui avait perdu ses bras et une jambe, qui périt bien vite, aucun n’avait survécu… En examinant les décombres, nous vîmes des traces de brulures à l’acide : d’après Jasmina et Liminian, les dragons verts ne crachent pas du feu, mais de l’acide.
D’après Nova, les victimes portaient les couleurs d’une famille noble de Bopyse, à laquelle appartient la personne qui l’avait engagée.
L’arbalète étrange était brisée en mille morceaux, mais je pus l’étudier un peu pour voir qu’il s’agissait d’un petit bijou de technique. J’espère que Jasmina arrivera à la réparer : pas tellement pour que je m’en serve, mais juste pour le plaisir de pouvoir la manipuler ![/justify]
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[justify] Séance 9 du samedi, 28 mars 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Une fois reposés de nos émotions, nous sommes partis à la poursuite du dragon. Liminian et moi partis en reconnaissance, nous trouvâmes assez rapidement son antre. Adanedhel resté en arrière pour protéger la charrette et veiller à ce que rien n’arrive au convoi détruit, notre petit groupe entra dans la caverne, dont le seul était tapissé de cadavres plus ou moins frais d’hommes-lézards… Après quelques minutes, nous nous retrouvâmes nez à nez avec le monstre ; il fut coriace et nous donna du fil à retordre, allant jusqu’à plonger Nova dans l’inconscience, à deux doigts de mourir ! Dans la panique du moment, incapable de la sauver et Jasmina étant trop loin pour arriver à temps sans risque, je n’ai rien trouvé de mieux à faire que de lui faire boite un peu de la potion qui m’avait envoyée un jour dans le futur voilà quelques temps. Aussitôt, elle disparut à nos yeux…
Finalement, nous avons vaincu le dragon, libéré l’enfant qu’il avait enlevé et gardait prisonnier et attendons maintenant que Nova réapparaisse pour tenter de la sauver.
Séance 10 du samedi, 11 avril 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Alors que nous finissons d’attendre le retour de notre camarade, des bruits étranges venant d’une chute d’eau, plus loin dans la caverne, ont attiré notre attention. Sur nos gardes, nous avons attendu la réapparition de Nova pour la soigner et avons jeté un œil : des hommes-lézards gardaient sortir de derrière la cascade et nous dirent qu’ils étaient là pour tuer le dragon ! Ils ne nous ont pas cru quand nous leur avons dit que c’était déjà fait, aussi les avons-nous laissé y aller… mais sans nous attarder : ils voulaient certainement aussi récupérer son trésor ! (Qui était peut-être à eux auparavant…)
Par chance, ils n’ont pas cherché à nous rattraper une fois qu’ils s’étaient assurés de la mort du monstre et de la disparition de son trésor. Nous avons pu reprendre notre route pour Bopyse. En ville, après nous être assurés que l’enfant était en sécurité et que sa famille n’était pas responsable de son enlèvement (Jasmina est très prudente), nous avons retrouvé ses parents ; assez étonnamment, il s’agissait d’hommes-lézards alors que lui, comme son frère, était humain : surement une adoption ! Soulagés d’apprendre que l’un de leurs enfants était encore en vie, ils ne posèrent pas de questions sur la mort de la nourrice (tuée d’une flèche perdue lors de la bataille, probablement tirée par l’un de nous) et une récompense nous fut remise.
Après quoi nous avons renouvelé un peu notre équipement (j’ai pu trouver une chemise de mailles elfique du meilleur gout) et fait identifier certains des objets magiques que nous avions récupérés.
[Note pour Tim : la répartition du trésor nous fait 2 382 po chacun.][/justify]
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[justify] Séance 11 du samedi, 18 avril 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Après nous être posés en ville, nous avons appris que Ronan, l’ami de Nova qui l’avait envoyée chercher l’orbe de commandement des plantes la voulait pour aider sa ville dans un conflit prochain avec Courtfire, la capitale politique du pays, dans le Sud, tandis que Bopyse est la capitale économique, d’après ce que nous avons compris. Entourée de forêts, Courtfire est opposée au royaume voisin de Dubiga, et un tel orbe serait utile dans une guerre ; peut-être que la fourche de commandement des plantes que nous avons récupérée serait utile… Ronan nous a dit d’en parler aux autorités, le seigneur Salmon. Mais actuellement, il est en mission diplomatique à Oacapulco et remplacé par son intendant, le comte Jalin.
Pour une raison qui nous échappe encore : Jasmina n’a pas cessé de se prendre la tête avec Ronan et a fini par nous quitter pour se trouver une autre auberge.
Le lendemain matin, des gardes sont venus nous voir pour nous inviter à rencontrer le comte Jalin. Évidemment, nous étions sans Jasmina que nous ne voyons que sporadiquement ces jours-ci. Le comte nous a appris que Luis de Montmorency, un collecteur d’impôts avait disparu dans la nuit : sa demeure portait la marque du conclave des Balkany, un groupe de mages mercenaires, ayant notamment travaillé pour Courtfire. Bien que ces mages soient surement bien trop puissants pour nous, le fait que nous ayons abattu un dragon fait penser que nous sommes capables de bien plus et… le comte Jalin nous demande d’enquêter là-dessus et trouver les informations qui leur seraient utiles.
Rien ne nous empêche de nous contenter de trouver deux ou trois trucs, empocher la récompense et voilà !
Sur place, nous avons pu voir la marque dont parlait le comte : une rune magique bleutée flottant dans les airs, alors que les meubles lévitaient. Dans une cache sous un tapis, nous avons trouvé un coffret contenant une gemme semblable à un zircon de grande valeur que j’ai trouvé la veille dans la rue : y aurait-il un lien ? Dehors, un type, Zanini, passablement enivré nous a dit avoir vu trois hommes descendre du ciel dans une lumière bleue et trois enfants repartir par les airs.
Séance 12 du samedi, 25 avril 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
De son côté, Jasmina, que nous avons retrouvé dans une auberge pour déjeuner, avait mené sa petite enquête de son côté, découvrant qu’il y avait en ville de plus en plus de disparitions… et que les disparus avaient tous en lien d’avoir participé à des expéditions dans les monts de Glace, un massif montagneux à l’ouest de Bopyse. Elle a aussi appris que le commandant actuel de la garde, Ébron, avait remplacé Orphang, qui était peu apprécié.
Reprenant notre enquête, Liminian, Nova et moi sommes allés voir le comte Jalin pour solliciter de quoi payer un mage qui lancerait une divination permettant de voir où se trouvait Montmorency. Finalement, le château a trouvé avant nous quelqu’un susceptible de lancer le sort : le mage a pu nous dire que le sort fonctionnait, mais qu’il ne voyait rien de concluant, simplement une pièce sombre dans laquelle Montmorency parlait calmement avec quelqu’un d’indiscernable. Le disparu parlait de Zanor, un aventurier local à la retraite, et d’un certain Ébel, juste au moment où le sort d’arrêta ; cet Ébel devait surement être Ébélézer, un mage ayant vécu à Bopyse voilà 60 à 70 ans et ayant profondément transformé le conclave des Balkany en en évinçant les non-mages. Le commandant Ébron était très surpris qu’il soit fait mention de ces deux personnes, mais n’a rien pu vraiment tirer de ces informations.
Le lendemain, des gardes venaient à nouveau nous chercher au saut du lit : cette fois-ci, c’était Orphang, l’ancien commandant de la garde, qui avait disparu ! Là encore, la marque des Balkany et des meubles en lévitation étaient présents. De plus, nous avons trouvé un nouveau coffret caché avec trois zircons semblables au deux précédents : deux jaunes, comme les premiers, et un bleu. Alors qu’une trainée de sang était visible chez Montmorency, c’était ici un coussin avec une tache noire, comme du brulé, qui était visible. Comme Orphang était un ami de Zanor, nous avions une deuxième raison d’aller voir ce dernier : assez remué par la disparition d’Orphang, il est certain que le conclave des Balkany est responsable de ces disparitions. Il a aussi fait immédiatement le lien avec les expéditions dans le monts de Glace : la raison de ces expéditions était de chercher des minerais permettant d’améliorer l’efficacité de la magie… quelque chose d’intéressant pour les Balkany ! Il faut dire qu’il a fait partie du conclave à ses débuts, avant qu’Ébélézer n’en chasse une partie de ses membres.
Mis devant les gemmes trouvées, il n’a pas su dire ce qu’elles pouvaient être.[/justify]
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[justify] Séances 13 et 14 des samedis, 2 et 9 mai 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Zanor nous a conduit à l’atelier des Balkany où, pensait-il, nous pourrions éventuellement découvrir des choses. En chemin, nous avons croisé un campement avec deux cadavres, portant un ordre de mission demandant des informations sur un certain Valmus, ainsi que de ramener sa pierre. Valmus étant un transporteur de marchandises ayant travaillé avec les expéditions dans les monts de Glace, et comme le premier zircon trouvé lui appartenait certainement… possible qu’ils aient un lien avec l’affaire ! Mais Zanor n’a pas su nous dire lequel : tout au plus savait-il que les expéditions dans les monts de Glace avaient notamment pour objet de trouver de nouveaux minerais, pouvant potentiellement rendre plus efficace la magie…
Dans l’atelier, un grand nombre de livres et rouleaux de parchemins n’attendaient que d’être lus pour dévoiler le savoir qu’ils contenaient ; rien, cependant, sur notre affaire. Une image nous apparut aussi, nous indiquant qu’en franchissant un portail magique présent dans l’atelier, nous pourrions rejoindre la forteresse du savoir.
Après avoir rapidement constaté que rien d’intéressant n’était trouvable dans l’atelier, nous franchîmes donc ce portail et nous retrouvâmes sur un disque flottant dans les airs, voyant au loin une forteresse flottant elle aussi. Autour de nous, des aigles géants volaient majestueusement. Sous nos pieds, des runes étaient gravées dans le sol et nous avons vite remarqué qu’elles déclenchaient des sorts lorsque nous les foulions. Il nous fallut quelques expériences, mais nous avons compris comment les utiliser pour traverser les airs jusqu’à la forteresse (non sans une chute de chacun de nous, qui nous amena dans les champs près de Bopyse ! voilà expliqué le mystère des gens tombant du ciel).
Dans la forteresse, une note nous félicitait d’avoir tué un dragon et se moquait de Zanor, qui n’avait pas osé nous suivre. Une fois l’offrande à Azouth, dieu des magiciens, effectuée, nous pûmes entrer plus en avant dans le bâtiment ; dans un bureau, une statue s’adressa à nous, se présentant comme Ébélézer (ou son messager) et nous offrit de répondre à nos questions.
Ébélézer nous apprit que les Balkany n’avaient rien à voir avec les enlèvements, puis que Zanor n’était pas étranger à cela ; mais il ne nous a rien dit de vraiment intéressant de plus. Si c’était eux qui étaient derrière les disparitions, pourquoi laisser leur marque et ensuite nier ? à moins de vouloir brouiller les pistes ; de plus, lors de la scrutation magique sur Montmorency, il a semblé qu’il n’était pas vraiment retenu contre son gré. On peut donc surement le croire sur ce point. Concernant Zanor, dur à dire…
Une nouvelle chute, suite à la disparition de la forteresse, et nous étions dans les champs. De nuit, les paysans n’y étaient pas pour s’en prendre à nous et menacer de nous bruler. Occupant sa nuit à surveiller la maison de Zanor, que nous n’avions pas revu à notre deuxième visite à l’atelier, Jasmina a pu voir un groupe arriver tranquillement chez lui, mettre tout sens dessus dessous, tout en discutant avec Zanor, qui est parti librement avec eux.
Au matin, nous avons appris trois nouvelles disparitions : Ambor de Tarse (la même nuit qu’Orphang), Carl Listel et Zanor (cette nuit). Pas de zircons chez Tarse, mais un lustre dans lequel dix emplacements pouvaient accueillir des zircons semblables à ceux que nous avons trouvés ; chez Listel, sa femme était effrayée, comme s’il avait été enlevé pour de vrai, mais peut-être était-ce pour donner le change ; deux zircons jaunes étaient cachés dans un coffret qui n’était pas à sa place habituelle.
De son côté, Jasmina a voulu retourner à la forteresse du savoir, mais… elle n’était plus là ![/justify]
Pierre, chevalier du tiers exclu, maitre floudeur L’existentialisme est un humanisme. .من و تو، بی منوتو، جمع شویم از سر ذوق Les dernières paroles de Ali ibn Abi Ṭalib : « Omar m’a déshériter ! »
[justify] Séance 15 du samedi, 23 mai 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Continuant notre enquête, Liminian, Nova et moi avons vu que chez Zanor, la mise en scène ressemblait aux autres. Pas de zircons en vue, mais des armes magiques, que les gardes nous auraient vu emporter… mais que Liminian a tenu à cacher dans le potager de la cour ! En espérant pouvoir les récupérer plus tard. Une bouteille à vin contenant un liquide étrange et donnant mal au crâne nous a intrigué… mais sans livrer ses secrets.
Nous nous sommes ensuite rendus chez Valmus : là encore, une scène d’agression, mais… celle-ci semblait plus vraie ! D’autant qu’en fouillant les lieux, nous avons trouvé les derniers brigands ! Nous les avons maitrisés et ils nous ont dit chercher des gemmes jaunes, semblables à ces zircons que nous trouvons un peu partout : ils nous ont dit en avoir trouvé une vingtaine, mais c’était sans compter que nous étions assez fins pour éventer leurs mensonges ! Heureusement, d’ailleurs ! car nous avons ainsi pu récupérer les deux zircons de Valmus, que sa femme, apeurée, nous a livrés rapidement (en nous apprenant que son mari y tenait grandement, suite à une transaction brillamment menée, apparemment ; d’après elle, le commandant de la garde, Ebron, en aurait aussi récupérés).
Espérons que les brigands ne torturent pas Valmus pour savoir où il les cachait… maintenant qu’ils n’y sont plus !
Les brigands avaient pour consigne de capturer Valmus, récupérer ses zircons, et emmener leur prisonnier vers l’entrée d’un passage souterrain situé près de la citadelle de Bopyse. Nous avons en vain tenter de rattraper ceux qui étaient partis, mais sans savoir où chercher… Le comte Jalin, mis au courant de tout cela, semblait surpris, voire inquiet, des agissements de Zanor, mais surtout catastrophé d’apprendre qu’un passage secret débouchait aux pieds des murs du château !
Nous avons donc neuf zircons : huit jaunes et un bleu. Il nous en manque un pour essayer de les mettre dans le lustre chez Tarse…[/justify]
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[justify] Séance 16 du samedi, 20 juin 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Après l’agression chez Valmus, Bopyse est resté plutôt calme pendant deux jours : aucune disparition, en tout cas. Nous avons utilisé ce temps pour continuer de fouiller aux pieds des remparts, mais rien ; tout au plus le fait que la muraille a été récemment reconstruite à un endroit après s’être effondrée. Le comte nous a péremptoirement affirmé qu’il n’y avait rien dessous. Bah ! qu’il cache quelque chose comme le pense Jasmina ou pas, de toute manière, cela ne nous concerne pas vraiment.
Mais après ces deux jours, le comte Jalin nous a convoqués en urgence, pour nous apprendre qu’un de ses secrétaires, un certain Calazeau, a tenté de le tuer et a pu s’enfuir, blessé, vers le village de Vagestir, sur la route des monts de Glace ; il nous demande d’aller l’y chercher mort ou vif, mettant sa tête à cinquante mille pièces d’or ! Heureusement que nous cherchions à aller vers là-bas : en passant à Vagestir, nous verrons ce que nous pourrons faire.
À Vagestir, nulle trace de ce Calazeau. En enquêtant, nous avons appris qu’il était du coin et que son frère vivait toujours là ; mais malgré notre tentative de pousser ce dernier à nous mener à Calazeau, si jamais il le cachait, nous n’avons rien obtenu. Rien ne nous affirme, cependant, que Calazeau s’est bien arrêté ici et s’il est de mèche avec Zanor, possible qu’il continue jusqu’aux monts de Glace. Il ne nous reste plus qu’à aller là-bas.[/justify]
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Merci Julien pour cette partie.
Je viens de me rendre compte que j'avais oublié de compter les points de vie de la monté de niveau la dernière fois pourtant j'avais lancé le dé et j'avais 6 points de vie de plus. Je l''avais fait en fin de partie sur la feuille virtuelle mais je n'avais pas réimprimé :nono:
Quoi qu'il en soit, accès aux vestiges niveau 4, missile magique est mon nouveau sort de niveau 1 et image miroir pour le niveau 2 (et bientôt foule de boeuf , + métamagie des vestiges avec maximize spell = 60 points de dégâts la BdF !!! )
[justify] Séance 17 du samedi, 4 juillet 2020 (Hesami (Nova, mamie), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
En route pour les monts de Glace, sur les pentes du massif, nous avons traversé un village dont les habitants se sont révélés être des parias : la malédiction climatique des monts se reportant apparemment sur eux, d’après leurs dires, les habitants des autres régions les rejetaient en apprenant d’où ils venaient. En tout cas, ils nous ont confirmé qu’il y avait bien une malédiction sur place ; il nous reste à voir si c’est vraiment lié à ce chamane troll tué lors de la première expédition de Bopyse.
Toujours est-il que dès notre entrée dans les monts, nous avons rapidement été surpris par une tempête ! Adanedhel, Liminian, Nova et moi nous réfugiant dans une anfractuosité, nous avons tenté de retenir Jasmina, mais, protégée par sa magie, elle a préféré poursuivre. Pendant que nous nous abritions, nous avons entendu des bruits de voix, comme des invocations en géant ou en nain, mais difficile d’en dire plus ; Adanedhel nous a même dit à un moment qu’il sentait une présence magique, nécromancienne, passer non loin de nous…
Après une vingtaine de minutes, le temps se calmant, nous nous sommes rapidement remis en marche pour retrouver Jasmina. Mais au lieu de la voir, nous avons aperçu une tempête localisée plus loin. Surement était-elle prise là-bas !
En nous en approchant, nous avons été surpris par une étrange cavalière : une naine armée d’une faux, montée sur un destrier de flammes ! Ce n’est que difficilement que nous parvînmes à la mettre en difficulté… non sans manquer de perdre Nova. Mais au lieu de tomber de sa monture, la naine a tout simplement disparu, comme elle avait apparu ! Pour parcourir les six-cents mètres restants pour rejoindre Jasmina, que nous distinguions vaguement combattre contre trois autres de ces naines, nous bûmes de la potion de téléportation de Nova. Sur place, nous avons mis en déroute ces cavalières ! Une seule, seulement, ne s’est pas téléportée au moment de mourir et nous avons pu la fouiller, mais sans trouver d’explications sur qui elle pourrait être…[/justify]
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[justify] Séances 18 et 19 des dimanches, 11 octobre et 22 novembre 2020 (Dandy (Gaspard, pamphage), Okinawak (Gurdu, monstre), Tim (Adhanedel, demi-gros melon), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Après notre affrontement avec les naines-cromanciennes, Nova a préféré redescendre à Bopyse, peu désireuse de continuer à risquer ainsi sa vie pour ses dirigeants. De notre côté, comme nous sommes plutôt prêts à risquer notre vie pour des trésors (ou pour sa croisade, concernant Jasmina), nous avons continué. En attendant une accalmie dans la grotte que nous avions déjà trouvée, nous avons été dérangé par un… une espèce de nain. Un certain M. Gurdu. Il disait être chez lui dans cette anfractuosité dans la roche. Plutôt circonspects à son égard au début, nous avons constaté qu’il pouvait être un allié intéressant, dans ces montagnes qu’il connait comme sa poche.
Mise à part sa nudité qui fait qu’il n’a aucune poche… mise à part aussi son absence d’informations sur les naines-cromanciennes, les zircons et le troll édenté…
Le matin suivant, alors qu’il faisait plus clair, nous avons pu enfin discerner le mur entourant ce qui devait être l’endroit où s’étaient réfugiées les naines. Impossible de l’escalader : une magie déroutante fait disparaitre toutes les prises qu’on peut y utiliser ! Mais en entreprenant d’en faire le tour, nous trouvâmes finalement une porte. Porte de laquelle sortirent des espèces de fantômes, alors que Gaspard cherchait à la forcer ! Heureusement, nous nous en sortîmes tant bien que mal…
Les inscriptions recouvrant la porte furent déchiffrées par magie et Jasmina : derrière le mur s’étendent les terres du jarl Gnorgrak, un géant ayant fédéré différents géants des glaces, d’après les légendes locales que nous avons pu entendre. Toujours grâce à la magie de Jasmina, nous pûmes traverser la porte pour arriver dans un couloir de glace menant à une cour immense, recouverte de neige, baignant dans une aura d’illusion… illusion masquant de nombreux gros ossements !
À peine commencions-nous à distinguer ce qui était présent qu’une monstrueuse créature apparaissait pour nous attaquer ! D’après Gurdu, il s’agissait d’un récupérateur, une créature d’un autre plan dont la fonction principale était de tuer. Et plutôt efficacement !
Écoutant notre bon sens plutôt que notre courage, nous fuîmes. C’est alors que deux naines, ressemblant à celles que nous avions combattues, apparurent : elles fonçaient vers la créature et l’une d’elle grimpa dessus, pour disparaitre aussitôt avec sa nouvelle monture. Sa camarade s’en prit alors à nous, mais nous parvînmes, une nouvelle fois (mais difficilement encore), à nous débarrasser d’elle. Malheureusement, nous ne la tuâmes pas et elle put disparaitre par magie. Alors que le récupérateur semblait revenir, nous avons repris notre fuite et y avons échappé !
Après ces rebondissements, nous avons essayé, comme la veille, d’interroger par magie le cadavre de la naine-cromancienne que nous avions conservé. À la question sur ce qui se trouvait derrière le mur, elle nous a fait une liste de diverses créatures… jusqu’à citer Orcus ! un prince-démon qu’il vaut mieux éviter de côtoyer. Quant à leur repère, à ses camarades et elle, il s’agit de l’ancien antre de Lyrexys, un dragon blanc.
Ne nous sentant pas vraiment prêts à affronter Orcus, nous préférâmes rentrer à Bopyse, pour essayer d’en apprendre plus. Et peut-être qu’en chemin, nous trouverions de nouvelles informations sur ce Calazeau, que nous cherchions quelques jours plus tôt.
En route, nous avons croisé la route d’un rémorhaz, que nous tombâmes sans trop de difficulté… jusqu’à ce que certains aient l’idée saugrenue d’explorer la galerie qu’il avait creusée ! Évidemment, d’autres rémorhaz s’y trouvaient et il s’en fallut de peu pour que nous nous en sortissions vivants ! Malgré tout, nous avons pu mettre la main sur un pavois d’acier, une bourse bien remplie, un médaillon avec une opale et un symbole étrange, ainsi qu’un parchemin et un bâton magique.[/justify]
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[justify] Partie assez courte, cette fois-ci, plutôt de la détente. On a beaucoup parlé et interagi avec des PNJ sans vraiment trop faire avancer l’histoire.
Séance 20 du vendredi, 18 décembre 2020 (Dandy (Gaspard, pamphage), Okinawak (Gurdu, monstre), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
À Tergy, le hameau au pied des monts de Glace, nous avons pu aider grandement les habitants en leur offrant une partie de la chair des rémorhaz. Alors que je m’attendais à quelque chose d’assez mauvais, voire peu comestible, cela s’est avéré plutôt bon, évoquant vaguement la langoustine… malgré sa mort et sa renaissance, Gaspard est toujours aussi bon cuisinier ! Mais revenons à ce qui nous intéresse : comme nous repasserons certainement par là, sur l’idée de Gaspard, nous avons demandé aux locaux de nous dire ce dont ils auraient besoin et que nous pourrions leur porter.
Après quelques jours, c’est à Vagestir que nous nous sommes retrouvés. Gaspard et Jasmina, qui n’y étaient pas connus, sont entrés seuls dans le village, pour essayer d’obtenir des informations sur Calazeau ; mais hormis des mots durs de la part du propriétaire de la menuiserie locale, un certain Perros Guerrec, ils n’ont rien obtenu de concluant. M. Gurdu et moi, ensuite, avons discuté avec Nassarc, le frère de Calazeau, mais tout ce que nous avons appris, c’était qu’il n’avait aucune nouvelle de lui, le croyant toujours à Bopyse. Même s’il semble cacher quelque chose…[/justify]
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[justify] Séance 21 du samedi, 23 janvier 2021 (Okinawak (Gurdu, monstre), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
N’ayant pu obtenir d’informations sur Calazeau, nous sommes repartis bredouilles pour Bopyse. En chemin, un surprenant petit groupe nous a attaqués : ils disaient s’appeler Ernest, Véris et Carlata ; manifestement, ils venaient de Courtfire, d’où ils avaient été plus ou moins chassés après les récents évènements qui s’y sont produits. Ils nous pensaient responsables de la mort de Gargatoc et Piliplop, deux de leurs compatriotes dont nous ne connaissons rien ! Il nous semble avoir compris qu’il s’agissait des deux cadavres que nous avions découverts en compagnie de Zanor, près de l’ancien atelier des Balkany.
Quoi qu’il en soit, ces trois inconscients, qui ne faisaient absolument pas le poids face à nous, avaient été lancés vers nous par un certain Enchilios. À Bopyse, nous avons pu apprendre qu’il s’agit d’un membre du conseil de Némésis, une sorte de guilde d’assassins puissants et efficaces, qui auraient envoyé ces trois-là pour voir ce que nous valons et comment nous nous défendons ! Mais pourquoi nous en veulent-ils ? aucune idée ! Il va nous falloir être prudents et faire attention où nous mettons les pieds, si nous voulons éviter de mourir bêtement.[/justify]
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[justify] Séance 22 du mardi, 16 février 2021 (Dandy (Gaspard, pamphage), Okinawak (Gurdu, monstre), Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Alors que nous nous demandions comment procéder pour la suite, Adanedhel est resté seul un moment à la taverne… quelle erreur, après coup, de notre part, de ne pas être restés groupés ! Alors que nous revenions, c’est un Randall affolé que nous avons vu nous tendre un document : Adanedhel avait été enlevé ! Mais pas de la même manière que Zanor et les autres : ses ravisseurs avaient agi au su et au vu de tous et avaient remis une lettre à Randall, pour nous, nous disant de nous rendre à tel endroit, dans le cimetière, si nous voulions revoir vivant notre ami. Le plus inquiétant était qu’il pensait avoir reconnu Terquad, le plus dangereux des membres du conseil de Némésis.
Après nous être rapidement renseignés sur le caveau indiqué, convaincus que nous foncions, de toute manière, tête baissée, dans un piège, nous nous y sommes rendus. Le caveau en question, celui des Soreeyes, renfermait un passage secret conduisant à une espèce de crypte servant de base à nos adversaires. Et quels adversaires ! Nous fûmes attaqués par surprise par quatre ou cinq individus, accompagnés d’une araignée géante qui se téléportait ! Nous avions failli y laisser la vie lorsque arriva la cavalerie : Randall, des hommes des Salmon et Adanedhel, qui les mirent en déroute…
La suite au prochain épisode ![/justify]
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[justify] Séance 23 du samedi, 8 mai 2021 (Tomar (Liminian, beau gosse), Vel (Jasmina, ayatollah) et moi-même (Soazig, serrurière)) :
Gain en XP de la partie précédente : 1 900
L’arrivée d’Adanedhel et de proches des Salmon, après qu’ils nous eurent tirés de la mauvaise passe dans laquelle nous étions, ne manqua pas de nous surprendre ! Ils nous apprirent que, pour ne pas que la méfiance de certains, voire certaine, de notre groupe ne les empêchât de nous aider, ils nous avaient discrètement suivis jusqu’à la crypte des Soreeyes. Prenant un autre chemin que nous, ils avaient découvert et sauvé Adanedhel avant d’être attirés par les bruits de l’affrontement entre le conseil de Némésis et nous !
La fouille de l’espèce de complexe souterrain sous le cimetière ne nous apprit pas grand chose : hormis un livre codé que nous n’eûmes pas vraiment le temps d’étudier, nous ne trouvâmes que quelques gemmes, vite revendues en ville, pour améliorer notre équipement.
Accompagnant Jasmina au temple de Zozeur, dieu du vent, nous apportâmes à la grande prêtresse des preuves qu’il se passait des choses inquiétantes dans les monts de Glace et apprîmes d’elle où trouver le ministère des Vents, un lieu où entrer en communication avec le dieu et essayer d’y obtenir de l’aide. Après quelques jours de repos, d’achat d’équipement et d’enchantement, nous nous mîmes donc en route pour ce ministère.
Pendant ces quelques jours, nous découvrîmes que le bâton magique trouvé dans l’antre des rémorhaz était manifestement un puissant objet intelligent ! Le mage engagé pour l’identifier l’entendit en effet lui parler et nous révéla qu’il était capable de nombreuses choses. Je ne sais pas si le garder avec nous est vraiment une bonne idée, mais Liminian semblait désireux de le conserver. Il faudra que nous essayions de communiquer avec lui.
Alors que nous traversions le désert au Sud de Bopyse pour rejoindre le ministère des Vents, nous passâmes par une oasis où se trouvait une tente. Un pof retentit alors que nous nous en approchions : ce n’est qu’après que nous comprîmes qu’il s’agissait certainement de l’apparition magique du gardien des lieux. Un humain qui tenait un bric-à-brac hétéroclite et loufoque sous cette tente : il vendait de tout, mais surtout n’importe quoi… Entre une bourse sans fond ne laissant passer que des pièces, une carte à jouer se téléportant dans la manche d’un ami et s’adaptant toute seule au jeu en cours, peut-être les seuls objets intéressants, un carquois rendant les flèches inutilisables, un fouet tombant tout seul des mains après utilisation, des bottes de téléportation… se téléportant sans la personne les chaussant ou des bottes ailées ne volant que lorsqu’on ne les utilisait pas… Sa boutique avait tout l’air d’être la tanière de l’inutile.
L’homme se vantait d’avoir choisi le meilleur endroit pour vendre, mais la discussion nous montra qu’il ne vendait pas grand chose… Il avait si peu de visite et de conversation qu’il avait oublié jusqu’à son nom ! Jasmina le baptisa Hector le Miraculeux.
En quittant sa boutique, nous entendîmes de nouveau ce pof : pensant que la tente avait disparu derrière nous, nous constatâmes que non, mais elle était désormais totalement vide. Vide à l’exception d’un monocle sur le sol : après quelques essais, il se révéla être capable d’identifier les objets magiques ! Mais vu ce que vendait le marchand, il est probable qu’il se contente d’identifier les objets… dont on connait déjà les propriétés !
Après quelques jours de marche sans incident notable, nous arrivâmes à l’endroit indiqué par la prêtresse. Un obélisque de granit, d’une dizaine de mètres de côté et trente de haut, percé d’une porte, nous faisait face. En nous en approchant, nous sentions le vent souffler autour.[/justify]
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Racontez moi, qu'avez-vous vécu récemment ? C'est important de tenir votre registre à jour vous savez !
, + métamagie des vestiges avec maximize spell = 60 points de dégâts la BdF !!!