Le roi des Bhârata (Indiens) a eu une vision de gloire apportée par Narasimha (l’Homme-Lion), avatar de Vichnou : il doit devenir raja cakravartin (roi universel) et pour cela, il lui faut réaliser un sacrifice royal, qui requiert un tribut venant de tous les peuples du monde, aussi bien arya que mleccha (aryens et barbares).
Pour réaliser cela, il envoie ses fidèles parmi ses fidèles conquérir les points cardinaux : plusieurs dizaines de milliers de ses vaillants guerriers et pieux brahmanes sont envoyés (avec, pour chacun, une centaine de serviteurs et quelques centaines de chevaux, vaches et moutons) vers le nord, sur les pentes de l’Himalaya, chez les paisibles mais indomptables Népalais, au Sud sur les terres des démons de Lanka, dans l’Est sauvage, chez les Birmans anthropophages et en direction de l’Ouest, par delà les déserts, jusque chez les mystérieux Yavana (Grecs) et Śāka (Scythes).
Les joueurs (3 à 5, y compris la place du p’tit nouveau) feront partie d’une des expéditions.
Promis, pour ce scénario-là, j’attendrai pas un an pour le faire (j’espère !). Jusque quelques mois de Brahma tout au plus… (Un jour de Brahma ne dure que quelques millions d’années…
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____________________Saheyus a écrit :Ca pourrait être amusant (d'autant que j'ai récemment lu les Veda), mais comme j'ai déjà essayé le système, je vais laisser ma place aux curieux.
A propos, ton système a-t-il un nom ?
Ah ! après le Mahâbhârata, il faudra que je me les lise, eux aussi.Saheyus a écrit :(d'autant que j'ai récemment lu les Veda)
Euh… il y a des questions qui ne se posent pas. ^^Saheyus a écrit :A propos, ton système a-t-il un nom ?
Disons Héros des temps épiques.
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Lilith et Lucyan (et Saheyus ?), qui sembliez intéressés, je propose les vendredis 9 ou 16, vous me dites ce qui vous arrange (je ne vous dirai pas que vous avez le choix dans la date, mais je n’en pense pas moins). Ça me laisse le temps de profiter des vacances pour faire une superbe carte du monde (oui, les Indiens anciens aimaient beaucoup les cercles, c’est leur petit côté grecs… voire même presque plus grecs que les Grecs !).
D’ailleurs, le système ne sera pas tout à fait le même : sans hybris notamment, bien sûr, mais à la place le dharma (que prêtres (brahmanes) et nobles (guerriers, kṣatriya) n’obtiennent et n’utilisent pas de la même manière).Saheyus a écrit :comme j'ai déjà essayé le système, je vais laisser ma place aux curieux.
Et puis surtout, vous jouerez des héros, des vrais, qui domptent à mains nues des éléphants (oui, oui : des, parce que vous ne vous contentez pas d’un seul à la fois), qui sont de la lignée des dieux et même qui sont des incarnations (des avatars) des dieux ! Alors c’est pas une vantardise sur trois ou quatre centaures maladifs qui fera la comparaison !
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Voici un résumé (succinct) de la première séance :
____________________Réunis dans la sabhā, la salle de réception, du maharadjah Siddhanapalâ, les plus fidèles des plus fidèles de ses sujets ont appris que Narasimha, l’homme-lion, avatar (c’est-à-dire descente, incarnation), du dieu Vichnou, lui était apparu pour lui annoncer qu’il devrait devenir mahārājā cakravartin, grand roi universel. Passée la première stupeur, ses sujets l’ont acclamé et approuvé la volonté divine.
Le roi a donc choisi les plus fidèles parmi les plus fidèles des plus fidèles pour les envoyer réaliser la conquête des points cardinaux, préalable nécessaire à la réalisation du rājāsuya, sacrifice royal, qui lui permettra de devenir roi universel. Un brāhmaṇa et quatre kṣatriya ont été désigné pour partir vers l’ouest, obtenir les tributs des Gandhāra décadents, des lointains et énigmatiques Yavana, Grecs, et des sauvages Śāka, Scythes (ou Saces) : Sankarihuata, le Brāhmā, brahmane et chapelain de la famille royale, Renuka, le Vaiṣṇava, sage et superbe guerrier, ami d’enfance du roi, Ptera, le Vāyava, habile coureur aussi rapide que le vent, Tirfa, l’Aindrā, aussi fort que cinquante éléphants, Savaniṣṇa, le Gāneshā, aux sages conseils.
Après avoir franchi le Sindhū, ils ont découvert la capitale du Gandhara, nichée au cœur d’une inviolable jaṅgala, une forêt verdoyante et giboyeuse, protégée par un terrifiant rākṣasa, un démon asura anthropophage ; la population locale y a semblé décadente, honorant les démons, ne respectant plus les castes et autorisant qui le souhaitait à se faire ascète ou renonçant. Là, le roi Latanachloka leur a appris que ses troupeaux de vaches et de chevaux avaient été volés par les Grecs. Qu’ils les récupèrent au nom du grand roi et il se fera un plaisir de les offrir en tribut pour le sacrifice royal.
Plus à l’est, les Grecs leur ont ri au nez en apprenant qu’ils réclamaient ces troupeaux. Qu’on leur ramène leur princesse, enlevée par un prince indien, le fils de Latanachloka, et alors, seulement alors, ils réfléchiraient à l’idée de prêter allégeance à Siddhanapalâ !
Face à ces deux exigences, avant d’y répondre, les héros ont fait route vers le nord, afin d’obtenir le tribut des Scythes…
Compte-rendu rapide des deuxième et troisièmes séances :
En route pour les terres des Scythes, les héros ont rencontré un nâga poursuivi par quatre des siens. Le nâga poursuivi était membre d’une faction nâga qui soutenait que leur peuple devait prêter allégeance au grand roi, ce qui n’était pas du gout de tout le monde.
Renuka le Magnifique, prétendument fils de Vichnou, mais en réalité avatar du dieu, s’est révélé sous sa forme divine et a mis en déroute les nâgas hostiles, permettant à leur allié serpentin de leur expliquer la situation.
Après quoi, ils ont repris la route pour le territoire scythe, où ils ont dû passer quatre épreuves : celle de la terre, celle de l’eau, celle du vent et celle du feu. Chacune a été relevée brillamment, grâce à leurs esprits talentueux : le champion scythe, fils de la Terre, a été soulevé du sol et battu, le puits sans fond abritant un anneau magique de lecture de pensée a été traversé sans peine, la montagne à faire abattre par le vent est devenue poussière et le champion du grand roi a résisté avec force au feu dévorant.
Le soutien scythe acquis, les héros sont repartis vers le Gāndhara, où ils ont triomphé du démon et retrouvé le prince et la princesse disparus, permettant de régler le différend entre le Gāndhara et la Grèce, partant d’obtenir leur allégeance.