Récits, rapports, ragots et racontars
Récits, rapports, ragots et racontars
Prélude :
Un demi-orc barbare, une loutre arcaniste, un demi-drow dévot, une gnome confiturière, un Tom Crouze aware, un tabaxi bretteur sont successivement (à peu près dans cet ordre) embauchés à Lunargent par une magicienne 1/2 elfe (Alciane). La magicienne a besoin d'aide pour trouver de la dryone acaule, une plante rare ne poussant que dans le nord des Marches d’Argent. L’expédition vers les bois froids ayant été couronnée de succès, Alciane, qui a sympathisé avec les jeunes aventuriers, leur propose de la rejoindre à Padhiver, pour y passer la mauvaise saison dans un environnement moins hostile. Elle doit retourner rapidement à Padhiver (accompagnée du demi orc) et demande au reste de la troupe de faire le voyage à Everlund pour ramener de la dryone à un herboriste contre une somme coquette. Ils la rejoindront ensuite, dans quelques semaines, à Padhiver à l’auberge du serpent scintillant, ou à la tour des Capes. Nos valeureux aventuriers s'exécutent sans grand problème, mais à Padhiver, pas d'Alciane non plus.
Juste un Orât désespéré avec qui ils s'entretiennent dans la suite de Passepoil à l'auberge. Orât et Alciane sont revenus sans encombres à Padhiver une dizaine de jours avant vous et se sont installés au serpent scintillant. Mais Alciane n'a pas gardé sa chambre, elle a pris un petit logement. Ne l'ayant pas vue depuis 2 ou 3 jours, Orât s'est rendu chez Alciane où il n'a pas trouvé de trace d'elle ni de ses affaires. Mais dans la cave, des bidules peints sur le sol, une odeur bizarre, des taches de sang pas très vieilles, et puis ce machin qu'il sort de sa besace. Il était au sol. Vous avez juste le temps d'y jeter un oeil - une plaque noire gravée, peut-être un grand médaillon ou un pectoral circulaire présentant en relief une toile d’araignée et une tête de lionne.
Et ceci avant qu'un vertige ne vous saisisse tous
Un demi-orc barbare, une loutre arcaniste, un demi-drow dévot, une gnome confiturière, un Tom Crouze aware, un tabaxi bretteur sont successivement (à peu près dans cet ordre) embauchés à Lunargent par une magicienne 1/2 elfe (Alciane). La magicienne a besoin d'aide pour trouver de la dryone acaule, une plante rare ne poussant que dans le nord des Marches d’Argent. L’expédition vers les bois froids ayant été couronnée de succès, Alciane, qui a sympathisé avec les jeunes aventuriers, leur propose de la rejoindre à Padhiver, pour y passer la mauvaise saison dans un environnement moins hostile. Elle doit retourner rapidement à Padhiver (accompagnée du demi orc) et demande au reste de la troupe de faire le voyage à Everlund pour ramener de la dryone à un herboriste contre une somme coquette. Ils la rejoindront ensuite, dans quelques semaines, à Padhiver à l’auberge du serpent scintillant, ou à la tour des Capes. Nos valeureux aventuriers s'exécutent sans grand problème, mais à Padhiver, pas d'Alciane non plus.
Juste un Orât désespéré avec qui ils s'entretiennent dans la suite de Passepoil à l'auberge. Orât et Alciane sont revenus sans encombres à Padhiver une dizaine de jours avant vous et se sont installés au serpent scintillant. Mais Alciane n'a pas gardé sa chambre, elle a pris un petit logement. Ne l'ayant pas vue depuis 2 ou 3 jours, Orât s'est rendu chez Alciane où il n'a pas trouvé de trace d'elle ni de ses affaires. Mais dans la cave, des bidules peints sur le sol, une odeur bizarre, des taches de sang pas très vieilles, et puis ce machin qu'il sort de sa besace. Il était au sol. Vous avez juste le temps d'y jeter un oeil - une plaque noire gravée, peut-être un grand médaillon ou un pectoral circulaire présentant en relief une toile d’araignée et une tête de lionne.
Et ceci avant qu'un vertige ne vous saisisse tous
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Premiers contacts en mode télégraphique, séance du 24 septembre :
Un réveil nocturne, bercé par le bruit des vagues et l'odeur des fleurs du palmier pourpre.
Des petits pas - de gnôme ? dont la piste mène à un chemin plus fréquenté.
Au loin vers le Nord, une ville, Piliploke, au bord de ma mer.
Des singes espiègles, et du scorpion grillé au petit déjeuner
Les murailles de la ville, des gardes étonnés de voir encore de curieux étrangers
Annie et les sucettes glacées à la datte pourpre
Des quartiers, et l'auberge des quartiers, qui attend le spectacle des aventuriers le soir même
Une visite au palais de l'intendant
Fadila tête de vache.
Un réveil nocturne, bercé par le bruit des vagues et l'odeur des fleurs du palmier pourpre.
Des petits pas - de gnôme ? dont la piste mène à un chemin plus fréquenté.
Au loin vers le Nord, une ville, Piliploke, au bord de ma mer.
Des singes espiègles, et du scorpion grillé au petit déjeuner
Les murailles de la ville, des gardes étonnés de voir encore de curieux étrangers
Annie et les sucettes glacées à la datte pourpre
Des quartiers, et l'auberge des quartiers, qui attend le spectacle des aventuriers le soir même
Une visite au palais de l'intendant
Fadila tête de vache.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Un volontaire pour poser un PV et tenir au courant notre confiturière ?
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Nous avons discuté plus longuement avec la prêtresse d'Hathor (les opticiens. OUI JE SUIS OBLIGE CA ME DEMANGE DEPUIS NOTRE PREMIERE RENCONTRE), qui nous a proposé de venir lors de notre seconde représentation à l'auberge, parce que niveau délai, prévenir l'après midi pour le soir même c'était un peu short, elle avait une cérémonie toussa toussa, comprenez bien m'sieurs dames.
Sur le chemin du retour, notre fier et beau Brandon "B.B." Bryan a entendu une âme en peine se faire maltraiter, et dans sa grande mansuétude a bondit pour lui porter assistance.
Sur scène, carnage !
Deux porteurs de chaise morts, 4 hommes collets-serrés, dont 2 avec des épées et 3 Sudistes.
Brandon essaie de calmer le jeu, leur déclame un message de paix entre Sudistes inspiré du fameux discours N°38 (édition collector) de Thome Crouz, mais les vils manants ne semblent pas bien sensibles à cette poésie.
Si peu que l'un d'eux saute sur notre compagnon après avoir mis un coup de dague à un elfe tout noir, qui du coup saigne beaucoup !
Traitrise, disgrâce !
Forcément, on attaque pas la mifa, tout le monde lui saute dessus pour lui apprendre la politesse.
Pendant ce temps, le second couple s'échange des amabilités, et des coups de dagues. Bon, l'un des deux est plus aidé, vu qu'il en a une, de dague.
Orat se la joue rugbymen et tente de plaquer au sol le vil gredin qui attaque Brandon, mais il est aussi souple qu'une anguille !
Heureusement, nous arrivons à geler ses ardeurs, le temps que nos camarades finissent de lui ôter la vie, sous les pas agiles et gracieux de Passe-Poil.
M. le Tempétueux soigne habilement le pauvre hère blessé, avant de s'attaquer à la lourde tâche de stabiliser celui qui vient de se faire poignarder violemment.
Après s'être extirpé, le second vilain tente une attaque sur son confrère Sudiste, et face à son cuisant échec (les abdos de Brandon étant, comme les voies de T.C., pour le moment impénétrables) s'enfuie, poursuivi par nos braves compagnons, et le drôle de personnage qui s'élance après celui qui a tenté de le poignarder, les mains vides.
Drôle de scène où tout le monde court avec tout le monde, sans vraiment essayer de comprendre la situation !
Pendant que tout le monde s'agite, moi je déshabille l'homme mort, parce que de toutes façons il n'aura plus besoin de ses vêtements.
Son armure est un peu grande, mais jolie, je la garde pour Passe-Poil, ses bottes en revanche ont un petit éclair bleu brodé sous la semelle, et j'avoue que j'ai craqué, c'est quand même très joli, je les garde donc pour moi.
Il a aussi une épée avec un drôle de poison dessus, mais elle est trop lourde pour moi, je la laisse à côté du corps nu du mort.
D'ailleurs, une fois nu, on peut voir deux tatouages, une espèce de lâme sur le poignée, et une forteresse sur une montagne, avec un bâteau vert, au niveau de son torse (imberbe).
Je vois Orat & Brandon revenir la tête baissée, visiblement gêné, mais une vraie complicité ressort de leur interaction. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans le dédale, mais un lien profond s'est créé entre eux.
Comme je m'en doutais, Passe-poil voyant l'armure à ma main me demande s'il peut la prendre, je lui donne avec plaisir. A ma grande surprise, elle s'adapte sans problème à sa taille.
On discute avec la seconde victime, "Tonton" pendant que le Tempétueux s'exclame "IL VIT".
Ah oui, j'avais oublié qu'on avait un grand blessé.
Pendant qu'un débat fait rage sur "faut il aller tout de suite à l'auberge pour que "Tonton", celui qu'on vient de sauver nous paie une tournée" ou "faut il aller au temple pour faire soigner le blessé".
Même si les avis sont majoritairement pour la première, le Tempétueux étant parti devant, nous l'avons suivi au temple d'Hathor.
Et Orat a ramené les cadavres des porteurs, pendant que nous avons laissé le corps sans vie (et nu) d'un des assaillants en plein milieu de la rue.
"c'est décoratif" pensais-je.
Une fois au temple, surprise, étonnement, l'elfe noir est l'elfe noir que nous tentions de voir chez l'intendant ! Surprise et mélodrame, voilà qu'il est pris en charge pendant que les gardes s'occupent de nous.
Mais avec d'excellents orateurs dans nos rangs, un peu de flâtterie et un coup de pouce du destin (les Sudistes sont des gens biens), nous nous en sortons sans encombres.
Le Tempétueux découvre aussi que l'elfe noir porte sur lui un médaillon arborant le même symbole que celui qui nous a transporté ici.
Il est désormais un peu tard, et nous devons nous hâter à l'auberge pour faire les balances.
Nous nous arrêtons tout de même quelques minutes afin que Passe-poil rafistole sa jolie armure pour qu'elle soit "de meilleur goût".
Sur le chemin, alors que nous faisons un peu de spectacle de rue pour attirer les badauds (et les Sudistes), nous croisons une troupe en sens inverse, entourant un jeune couple, visiblement une célébration de mariage (futur ou passé ? Sûrement futur, la mariée ne semble pas ravie).
Le marié échange des clins d'oeil avec nous, c'est bizarre mais pourquoi pas, il a peut être un problème oculaire ?
Nous voici dans l'auberge, chacun se prépare, Tonton fera l'annonceur, Passe-Poil le chauffeur dans la salle, Orat & Brandon les lutteur, Euphrosine & moi nous occupons des victuailles (au menu, confiture de dattes pourpres et dattes pourpres gelées "à la Lune Argent") pendant que nos belettes feront leurs intéressantes sur scène. Le Tempétueux quant à lui est chargé des effets spéciaux et réfléchi longuement sur quel serait le plus adéquat selon les scènes.
Le spectacle commence !
Nos lutteurs sont musculeux, huilés, et les provocations s'enchaînent unes à unes sans s'arrêter.
Les belettes font du feu et de la glace, c'est joli.
Soudain, le catch commence !
Tonton s'emballe, sa voix s'enroue, mais le moment est burlesque, frôlant le dantesque !
Le Kaarg se jette sur le Sudiste, ce dernier esquive et enchaîne sur du kung fu, les coups portés sont violents mais l'huile permet de faire ricochet les assauts répétés.
Une lutte s'engage entre les deux hommes quand soudain le Kaarg sort une dague habilement dissimulée pour faire tomber sur ses genoux le pantalon du Sudiste, laissant apparaître son plus beau (et intime) trésor : un slip Thome Crouz.
Habité par la rage de vaincre, sous les cris de la foule agglutinée dans l'auberge, des bras spectraux sortent du corps du Sudiste et saisissent le pauvre Kaarg, hué par la foule en délire.
Profitant de toute son habileté, le Sudiste s'élance, s'appuie sur le comptoir et s'envole, retombant lourdement sur le Kaarg ébêté, faisant tournoyer son corps comme une tige de paille, le bloquant au sol, le visage à quelques centimètres du pagne intime de Thome Crouz.
La victoire est totale, Tonton passe dans la foule pour la quête, les gens sont hystériques, une ola générale est lancée, on entend scandé "SUD-ISTE SUD-ISTE", le patron du bar voit son profit exploser, sans aucun dégât !
Pendant ce temps, Passe-Poil est au fond de la salle, il nous expliquera par la suite qu'il tentait d'écouter la conversation entre une elfe ressemblant à Alcyane et un elfe qui s'appellerait "Falafel".
Une fois l'auberge un peu vidée, totalement pleins, le Tempétueux et Brandon arrivent pour entamer la conversation avec cette copie blonde d'Alcyane.
Cette dernière ne les reconnaît pas, et le câlin du Tempétueux finit de convaincre les deux elfes qu'ils seront plus au calme ailleurs.
Caroline, qui les a un peu suivi, entend vaguement parlé du campement à la porte du Levant, il semblerait que ce soit là que les deux se dirigent.
Alors que nous sommes tous attablés, Orat félicitant Brandon pour sa performance, ce dernier lui rendant la pareille, nous annonce soudainement qu'il doit aller faire sa "petite affaire" à l'extérieur.
Alors qu'il sort, nous plaisantons avec Brandon, persuadé que Orat en veut à ses voies "impénétrables". Mais comme il le rappelle si bien, Thome Crouz prône l'ouverture, et il n'est pas né celui qui fera revenir sur ses engagements moraux Brandon !
Revenant peu de temps après, Orat propose -d'abord à Brandon- de le suivre à l'extérieur.
Curieux, nous nous proposons pour les accompagner "en after" en suivant un elfe qui les attends dehors.
Brandon, saisissant l'occasion, sort avec Orat en lui tenant la fesse gauche.
Etonnament, ce dernier réplique par un coup de coude. Peut être est-il timide ...
Suivant ce trio, et afin de nous donner un peu de contenance, je me multiplie, parce que c'est mieux d'avoir 4 Germaine qu'une seule.
Entrant dans une maison sombre, descendant dans une cave lumineuse, nous tombons nez à nez avec un surprenant émissaire.
Sur le chemin du retour, notre fier et beau Brandon "B.B." Bryan a entendu une âme en peine se faire maltraiter, et dans sa grande mansuétude a bondit pour lui porter assistance.
Sur scène, carnage !
Deux porteurs de chaise morts, 4 hommes collets-serrés, dont 2 avec des épées et 3 Sudistes.
Brandon essaie de calmer le jeu, leur déclame un message de paix entre Sudistes inspiré du fameux discours N°38 (édition collector) de Thome Crouz, mais les vils manants ne semblent pas bien sensibles à cette poésie.
Si peu que l'un d'eux saute sur notre compagnon après avoir mis un coup de dague à un elfe tout noir, qui du coup saigne beaucoup !
Traitrise, disgrâce !
Forcément, on attaque pas la mifa, tout le monde lui saute dessus pour lui apprendre la politesse.
Pendant ce temps, le second couple s'échange des amabilités, et des coups de dagues. Bon, l'un des deux est plus aidé, vu qu'il en a une, de dague.
Orat se la joue rugbymen et tente de plaquer au sol le vil gredin qui attaque Brandon, mais il est aussi souple qu'une anguille !
Heureusement, nous arrivons à geler ses ardeurs, le temps que nos camarades finissent de lui ôter la vie, sous les pas agiles et gracieux de Passe-Poil.
M. le Tempétueux soigne habilement le pauvre hère blessé, avant de s'attaquer à la lourde tâche de stabiliser celui qui vient de se faire poignarder violemment.
Après s'être extirpé, le second vilain tente une attaque sur son confrère Sudiste, et face à son cuisant échec (les abdos de Brandon étant, comme les voies de T.C., pour le moment impénétrables) s'enfuie, poursuivi par nos braves compagnons, et le drôle de personnage qui s'élance après celui qui a tenté de le poignarder, les mains vides.
Drôle de scène où tout le monde court avec tout le monde, sans vraiment essayer de comprendre la situation !
Pendant que tout le monde s'agite, moi je déshabille l'homme mort, parce que de toutes façons il n'aura plus besoin de ses vêtements.
Son armure est un peu grande, mais jolie, je la garde pour Passe-Poil, ses bottes en revanche ont un petit éclair bleu brodé sous la semelle, et j'avoue que j'ai craqué, c'est quand même très joli, je les garde donc pour moi.
Il a aussi une épée avec un drôle de poison dessus, mais elle est trop lourde pour moi, je la laisse à côté du corps nu du mort.
D'ailleurs, une fois nu, on peut voir deux tatouages, une espèce de lâme sur le poignée, et une forteresse sur une montagne, avec un bâteau vert, au niveau de son torse (imberbe).
Je vois Orat & Brandon revenir la tête baissée, visiblement gêné, mais une vraie complicité ressort de leur interaction. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans le dédale, mais un lien profond s'est créé entre eux.
Comme je m'en doutais, Passe-poil voyant l'armure à ma main me demande s'il peut la prendre, je lui donne avec plaisir. A ma grande surprise, elle s'adapte sans problème à sa taille.
On discute avec la seconde victime, "Tonton" pendant que le Tempétueux s'exclame "IL VIT".
Ah oui, j'avais oublié qu'on avait un grand blessé.
Pendant qu'un débat fait rage sur "faut il aller tout de suite à l'auberge pour que "Tonton", celui qu'on vient de sauver nous paie une tournée" ou "faut il aller au temple pour faire soigner le blessé".
Même si les avis sont majoritairement pour la première, le Tempétueux étant parti devant, nous l'avons suivi au temple d'Hathor.
Et Orat a ramené les cadavres des porteurs, pendant que nous avons laissé le corps sans vie (et nu) d'un des assaillants en plein milieu de la rue.
"c'est décoratif" pensais-je.
Une fois au temple, surprise, étonnement, l'elfe noir est l'elfe noir que nous tentions de voir chez l'intendant ! Surprise et mélodrame, voilà qu'il est pris en charge pendant que les gardes s'occupent de nous.
Mais avec d'excellents orateurs dans nos rangs, un peu de flâtterie et un coup de pouce du destin (les Sudistes sont des gens biens), nous nous en sortons sans encombres.
Le Tempétueux découvre aussi que l'elfe noir porte sur lui un médaillon arborant le même symbole que celui qui nous a transporté ici.
Il est désormais un peu tard, et nous devons nous hâter à l'auberge pour faire les balances.
Nous nous arrêtons tout de même quelques minutes afin que Passe-poil rafistole sa jolie armure pour qu'elle soit "de meilleur goût".
Sur le chemin, alors que nous faisons un peu de spectacle de rue pour attirer les badauds (et les Sudistes), nous croisons une troupe en sens inverse, entourant un jeune couple, visiblement une célébration de mariage (futur ou passé ? Sûrement futur, la mariée ne semble pas ravie).
Le marié échange des clins d'oeil avec nous, c'est bizarre mais pourquoi pas, il a peut être un problème oculaire ?
Nous voici dans l'auberge, chacun se prépare, Tonton fera l'annonceur, Passe-Poil le chauffeur dans la salle, Orat & Brandon les lutteur, Euphrosine & moi nous occupons des victuailles (au menu, confiture de dattes pourpres et dattes pourpres gelées "à la Lune Argent") pendant que nos belettes feront leurs intéressantes sur scène. Le Tempétueux quant à lui est chargé des effets spéciaux et réfléchi longuement sur quel serait le plus adéquat selon les scènes.
Le spectacle commence !
Nos lutteurs sont musculeux, huilés, et les provocations s'enchaînent unes à unes sans s'arrêter.
Les belettes font du feu et de la glace, c'est joli.
Soudain, le catch commence !
Tonton s'emballe, sa voix s'enroue, mais le moment est burlesque, frôlant le dantesque !
Le Kaarg se jette sur le Sudiste, ce dernier esquive et enchaîne sur du kung fu, les coups portés sont violents mais l'huile permet de faire ricochet les assauts répétés.
Une lutte s'engage entre les deux hommes quand soudain le Kaarg sort une dague habilement dissimulée pour faire tomber sur ses genoux le pantalon du Sudiste, laissant apparaître son plus beau (et intime) trésor : un slip Thome Crouz.
Habité par la rage de vaincre, sous les cris de la foule agglutinée dans l'auberge, des bras spectraux sortent du corps du Sudiste et saisissent le pauvre Kaarg, hué par la foule en délire.
Profitant de toute son habileté, le Sudiste s'élance, s'appuie sur le comptoir et s'envole, retombant lourdement sur le Kaarg ébêté, faisant tournoyer son corps comme une tige de paille, le bloquant au sol, le visage à quelques centimètres du pagne intime de Thome Crouz.
La victoire est totale, Tonton passe dans la foule pour la quête, les gens sont hystériques, une ola générale est lancée, on entend scandé "SUD-ISTE SUD-ISTE", le patron du bar voit son profit exploser, sans aucun dégât !
Pendant ce temps, Passe-Poil est au fond de la salle, il nous expliquera par la suite qu'il tentait d'écouter la conversation entre une elfe ressemblant à Alcyane et un elfe qui s'appellerait "Falafel".
Une fois l'auberge un peu vidée, totalement pleins, le Tempétueux et Brandon arrivent pour entamer la conversation avec cette copie blonde d'Alcyane.
Cette dernière ne les reconnaît pas, et le câlin du Tempétueux finit de convaincre les deux elfes qu'ils seront plus au calme ailleurs.
Caroline, qui les a un peu suivi, entend vaguement parlé du campement à la porte du Levant, il semblerait que ce soit là que les deux se dirigent.
Alors que nous sommes tous attablés, Orat félicitant Brandon pour sa performance, ce dernier lui rendant la pareille, nous annonce soudainement qu'il doit aller faire sa "petite affaire" à l'extérieur.
Alors qu'il sort, nous plaisantons avec Brandon, persuadé que Orat en veut à ses voies "impénétrables". Mais comme il le rappelle si bien, Thome Crouz prône l'ouverture, et il n'est pas né celui qui fera revenir sur ses engagements moraux Brandon !
Revenant peu de temps après, Orat propose -d'abord à Brandon- de le suivre à l'extérieur.
Curieux, nous nous proposons pour les accompagner "en after" en suivant un elfe qui les attends dehors.
Brandon, saisissant l'occasion, sort avec Orat en lui tenant la fesse gauche.
Etonnament, ce dernier réplique par un coup de coude. Peut être est-il timide ...
Suivant ce trio, et afin de nous donner un peu de contenance, je me multiplie, parce que c'est mieux d'avoir 4 Germaine qu'une seule.
Entrant dans une maison sombre, descendant dans une cave lumineuse, nous tombons nez à nez avec un surprenant émissaire.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Germaine est très inspirée et le restera à la prochaine partie 

Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Un bonheur de lecture !!!
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
En complément pour Euphrosyne qui a vu le défilé et entendu les déclamations des hérauts sur le couple mentionné par Germaine (cf. supra) ce qu'elle a pu entendre c'est "son excellence Aymar, Chilpéric, Sombriant Kinukyn, duc de Kyn, pair du Royaume et gouverneur à Piliploke pour le Chateau et Dame Djalahanne Ississina Pradam...". Cette dernière est une richissime dame elfe ommeyite à la peau brune, dégoulinante d'émeraudes et de perles d'une taille absolument outrancière, Aymar est lui un humain royal. Leur fiançailles donneront lieu à une grosse fiesta hors les murs dans 10 jours.
Et le cliff-hanger était l'entrevue avec Aymar et sa demande un peu particulière relative à certaines missives compromettantes.
Hopla !!
Et le cliff-hanger était l'entrevue avec Aymar et sa demande un peu particulière relative à certaines missives compromettantes.
Hopla !!
- nyssistre
- Messages : 1696
- Enregistré le : jeu. 11 mai 2017 15:08
- Prénom : David Homère Childéric III
- Localisation : Chimérie Septentrionale
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Sauf erreur de ma part, les lettres sont entre les mains d'une dame appelée Syluise, prêtresse d'Amon, habile séductrice, représentante du Khant (sa fonction officielle ne nous est pas connue mais un incident diplomatique n'est pas à exclure si les lettres venaient à être dévoilées).
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Pour mémoire : les jolies bottes sont des bottes de rapidité (Germaine apprend en une heure à s'en servir), et l'armure est une cuir clouté + 1 (AC = 13 + DEX). Vous êtes un peu surpris que de vulgaires malandrins disposent de tels objets, mais ils sont peut-être plus fréquents ici ?
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
C'est cela même.nyssistre a écrit : Sauf erreur de ma part, les lettres sont entre les mains d'une dame appelée Syluise, prêtresse d'Amon, habile séductrice, représentante du Khant (sa fonction officielle ne nous est pas connue mais un incident diplomatique n'est pas à exclure si les lettres venaient à être dévoilées).
Qqs éléments supplémentaires, vous avez pu apprendre qu'il existe de fortes tensions entre :
- Royaux et Sudistes (dans la zone tampon centrale)
- Sudistes et Ommeyites (qui se disputent le delta autour du comptoir du sultanat, Narabal)
- Kanths et tout le monde (mais surtout les Royaux avec qui il y a en fait un état de guerre larvé et permanent depuis fort longtemps).
Le plus vaste est le Royaume, le plus riche est le duché de Ni Mohia ("pays" des Sudistes, la zone étant très fertile et Ni Mohia étant de loin la plus grande ville au monde), le plus expansionniste (militairement) est le grand duché du Kanthor, suivi du sultanat des Ommeyades (qui se développe économiquement et commercialement et dispose d'une flotte très importante qui est la seule à pouvoir contrer les pirates Kargues).
Et globalement les zones entre et autour des "pays" (soit une bonne moitié du continent) sont de plus en plus sauvages et dangereuses (montagnes, tous le NE du continent...)
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
En complément, vous avez appris que le duché de Ni Mohia a fait sécession il n'y a pas très longtemps, et que le Royaume, aux prises avec les Kanths et les Kargues au Nord, n'a pas pu s'y opposer, pour le moment en tous cas.
Quelqu'un pour produire un CR, résumé, note d'étonnement... ?
Lazarock a mis la barre très haute, vous pouvez faire plus succinct !
Sauf si Germaine veut poursuivre sur sa lancée...
Quelqu'un pour produire un CR, résumé, note d'étonnement... ?
Lazarock a mis la barre très haute, vous pouvez faire plus succinct !
Sauf si Germaine veut poursuivre sur sa lancée...
- Kalliparéos
- Messages : 107
- Enregistré le : mar. 14 mai 2019 17:28
- Prénom : Cécile
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Hello ! Comme je le disais à Tomar par MP, j'ai commencé le CR, j'essaie de le finir d'ici ce week-end 

Sorcière comme les autres.
- Kalliparéos
- Messages : 107
- Enregistré le : mar. 14 mai 2019 17:28
- Prénom : Cécile
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
D'ailleurs, je suis preneuse de la prose inoubliable de Simon pour enrichir le CR :p
Sorcière comme les autres.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Et voici le bijou 

Lors de mon errance a la suite de ma fugue de mon village d'enfance, les temps ne furent que très rarement agréable. En fait, en y repensant, aussi loin que je me rappelle, je ne vois qu'un seul moment de bonheur dans ma vie... Il s'appelait James Lezomme... Il était grand, blond et musclé.. un regard glacial mais qui paradoxalement, me réchauffait lorsque ses yeux se posaient sur moi... Lors d'un retour de quête, après avoir rempli notre contrat, James m'a étreint comme peu de gens l'on fait! J'ai senti une force montée en moi avec une vigueur inégalable. Je ne l'ai plus jamais revu après cela.. mais je ressentais le besoin de sentir a nouveau cette vigueur en moi!! J'ai donc fait ce que tout Orc aurait fait, j'ai écumé les bars a la recherche de sensations... Un soir comme les autres, je me suis retrouvé a la table d'un mage.. un peu éméché, je me suis alors livré, et ai raconté ce vide profond qui subsiste depuis la sortie de James Lezomme de ma vie ..
Il m'a alors proposé de remédier à ce manque... Et moi prêt a tout, j'ai accepté de le suivre da s sa chambre, il m'a dit qu'en acceptant de lui retirer sa boucle de ceinture magique et en échange de bon procédé, il me remettrait ladite ceinture. Sans rentrer dans les détails, je peux seulement vous dire qu'un Orc est VRAIMENT prêt a tout.
Comme convenu, j'ai alors reçu la ceinture. Il m'a alors expliqué quand la frottant comme je l'ai frotté lui, je retrouverais la vigueur ressenti dans les bras de James...
Tout ce que je peux vous dire, c'est que, bien que surprenant a voir en pleine action, me frotter de la sorte m'ennivre terriblement, et me donne une vigueur éclatante, et une force a faire pâlir un dragon!!!
En tout cas, même si certains attendent plus de moi, je ne peux que les repousser, ma boucle de ceinture et mes pensées pour James Lezomme me suffisent amplement.
Lors de mon errance a la suite de ma fugue de mon village d'enfance, les temps ne furent que très rarement agréable. En fait, en y repensant, aussi loin que je me rappelle, je ne vois qu'un seul moment de bonheur dans ma vie... Il s'appelait James Lezomme... Il était grand, blond et musclé.. un regard glacial mais qui paradoxalement, me réchauffait lorsque ses yeux se posaient sur moi... Lors d'un retour de quête, après avoir rempli notre contrat, James m'a étreint comme peu de gens l'on fait! J'ai senti une force montée en moi avec une vigueur inégalable. Je ne l'ai plus jamais revu après cela.. mais je ressentais le besoin de sentir a nouveau cette vigueur en moi!! J'ai donc fait ce que tout Orc aurait fait, j'ai écumé les bars a la recherche de sensations... Un soir comme les autres, je me suis retrouvé a la table d'un mage.. un peu éméché, je me suis alors livré, et ai raconté ce vide profond qui subsiste depuis la sortie de James Lezomme de ma vie ..
Il m'a alors proposé de remédier à ce manque... Et moi prêt a tout, j'ai accepté de le suivre da s sa chambre, il m'a dit qu'en acceptant de lui retirer sa boucle de ceinture magique et en échange de bon procédé, il me remettrait ladite ceinture. Sans rentrer dans les détails, je peux seulement vous dire qu'un Orc est VRAIMENT prêt a tout.
Comme convenu, j'ai alors reçu la ceinture. Il m'a alors expliqué quand la frottant comme je l'ai frotté lui, je retrouverais la vigueur ressenti dans les bras de James...
Tout ce que je peux vous dire, c'est que, bien que surprenant a voir en pleine action, me frotter de la sorte m'ennivre terriblement, et me donne une vigueur éclatante, et une force a faire pâlir un dragon!!!
En tout cas, même si certains attendent plus de moi, je ne peux que les repousser, ma boucle de ceinture et mes pensées pour James Lezomme me suffisent amplement.
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Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Avec beaucoup de retard, voici le compte rendu de la dernière partie. Le tout partiel et partial (Euphrosine a-t-elle vraiment 17 en intelligence ? Ce n'est pas sûr sûr...). Et je n'ai pas réussi à retrouver les noms des villes (celle où il faut emmener l'elfe noir, et celle où se rend la caravane).
[Ecrit sur un parchemin taché de confiture]
Chère Grand-Mère Ernestine,
Comme la précédente, j’écris cette lettre sans savoir si elle te parviendra ainsi qu’au reste de la famille. Je suis toujours perdue dans cette contrée inconnue et caniculaire – et je commence à me dire que tu avais peut-être raison en disant qu’il ne servait à rien pour un gnome honnête de courir l’aventure !
Ma dernière lettre – qui est donc toujours dans mon sac à l’heure où je t’écris – s’achevait sur le récit de notre rencontre avec le Seigneur Aymar, qui nous avait demandé de subtiliser discrètement une correspondance illicite avec la grand-prêtresse d’Amon, Syluise de Havre. A voir sa mine plutôt contrariée, je me suis dit que ladite correspondance devait comprendre des détails dignes de l’étagère « Trois piments » de la bibliothèque de la tante Pétronille ! Bon, d’accord, c’est surtout que cette affaire torride risquait de mettre le feu à cette poudrière qu’est visiblement Piliploke (admire le jeu de mot !), étant donné les tensions entre le Royaume et les Kanth.
Nous sommes donc rentrés à l’auberge pour aviser de la marche à suivre. Brandon a puisé beaucoup d’inspiration dans les récits mystiques de sa divinité Tomécruise, et nous avons commencé à élaborer des plans… Bon, à ce stade, je l’admets : il n’y avait pas d’autre plan que 1)Ouvrir une porte avec une clef 2)Suivre un tunnel 3)Trouver les lettres. Rétrospectivement, ce n’était peut-être pas très malin de notre part.
Le lendemain matin, je sentais toujours une tension impalpable et mystérieuse entre Brandon et Orât. Je sens là le début d’une romance tumultueuse et passionnelle ! Malgré toute cette tensions homoérotique à en couper au couteau, nous avons vaqué à nos occupations – j’ai d’ailleurs remarqué que Brandon s’était absenté quelque heures et était revenu avec un air extrêmement confus. Je crois qu’il a à nouveau essayé d’écrire quelque chose, ça le met toujours dans un tel état ! Le Tempétueux, quant à lui, est allé s’enquérir de l’elfe noir inconnu. Les prêtres qui en ont la charge ne peuvent malheureusement pas l’aider complètement à se rétablir, et il faudrait l’emmener dans la ville de Ni Mohia pour le soigner. Le voyage serait sacrément long ! Mais de toute façon, il nous faudra bien quitter Piliploke: la chaleur commence à devenir insupportable, et je vois bien qu’elle atténue considérablement nos facultés intellectuelles, comme va te le montrer la suite des événements.
A ce propos, nous avons réussi à faire valoir nos talents (qui sont nombreux, hormis celui de stratégie) pour nous incruster participer à une caravane menée par une famille de halfelins, les Vertefeuilles, en partance vers la ville de Vélalisier, ce qui nous permettra d’échapper à la chaleur. Quelle idée aussi que de bâtir une ville dans un endroit invivable toute une partie de l’année, quand on peut avoir un terrier douillet sous des latitudes tempérées !
Notre passage étant sécurisé, nous avons attendu le soir pour rejoindre le quartier Kanth. Par chance, notre petite troupe bigarrée est parvenue à rentrer – alors que nous avions une loutre et un demi-drow plutôt repérables, puisque le Tempétueux n’a pas trouvé à se déguiser, et que Germaine a refusé de renoncer à sa dignité.
Mais, comme on commençait à nous regarder un peu bizarrement – c’est vrai qu’on attire un tantinet l’attention – nous avons essayé de renouveler nos exploits de la veille grâce au curieux instrument de Brandon (son dijéridou, un objet sacré de sa religion, si j’ai bien compris). Je n’irai pas jusqu’à dire que le rendu était très festif, mais les autochtones ont eu l’air convaincu. J’ai peut-être commis une légère imprudence en indiquant aux gardes où nous étions logés, mais je suis certaine que cela nous en a rendu plus convaincants, en nous donnant l'air d'honnêtes bateleurs !
Une fois le soir tombé, nous nous sommes rendus dans la maison que nous avait indiquée le seigneur Aymar. Jusque-là, la difficulté de l’entreprise était à peu près égale à notre niveau de préparation, c’est-à-dire pas beaucoup. Le passage que nous cherchions était situé sous un tonneau d’un vin délicieux – j’aurais dû en garder dans ma gourde, le cousin Raymond aurait beaucoup apprécié. Ce tonneau nous a mené dans un tunnel où finissait un miroir, qui était en fait un portail vers la maison de Syluise.
Nous avons un peu hésité sur la marche à suivre : fallait-il y aller à plusieurs ? Se séparer ? Je suis finalement entrée derrière Passepoil et Brandon, ce qui nous a mené dans une antichambre inconnue. Si un jour nous revoyons Alciane, il faudra que je l’interroge en profondeur sur les portails : c’est tout bonnement fascinant ! Je ne comprends pas encore très bien comment cela fonctionne – d’ailleurs, nous ne sommes pas sûr d’être toujours au même plan ou à la même époque que celle dont nous sommes partis !
Nous avons en tout cas exploré les appartements de Syluise et de sa dame de compagnie. Le tout était fort bien décoré, mais sans aucune fenêtre…. Lesquelles ne manquaient pourtant pas lorsque nous avions vu tantôt la même maison de l’extérieur. J’ai commencé à me dire que cette dame avait peut-être autre chose à cacher qu’une correspondance galante. Je veux bien croise que celle-ci était sûrement 1) osée 2) un bon levier de chantage, mais là, c’était tout de même louche pour une belle personne riche et noble d'avoir des appartements sans lumière du jour. Brandon a subtilisé au passage le portrait de cette dame : un article de très belle facture, mais qui risque d’être difficile à revendre…
Une fouille attentive nous a mené à trouver une cache dans une commode. Le tout regorgeait de sortilèges d’illusion (c’était très bien fait, je sais reconnaître du beau travail !). Nous étions cependant sur le point de trouver les vraies lettres, après être tombés sur des faux, et l’affaire semblait être rondement menée.
Evidemment, tout s’est emballé à ce moment-là.
Tu sais comme je suis distraite (le nombre de fois où j’ai confondu mon grimoire avec un livre de cuisine !). Alors que mes camarades Germaine et Passepoil ont eu la bonne idée de s’écarter lorsque Brandon fouillait la cache, j’ai été touchée de plein fouet par un sort de paralysie plutôt balaise lorsque l'un des mécanismes de protections a été déclenché.
Je l’avoue : je dois la suite de mon récit à mes compagnons, parce que, sur le moment, je n’ai rien [souligné trois fois] compris à ce qui se passait.
En déclenchant le piège, nous avons tout de suite attiré l’attention de la dame Syluise, qui s’est immédiatement téléportée dans les lieux avec sa dame de compagnie. Elle n’était pas très très ravie de nous trouver là, et, d’après ce que m’ont rapporté mes camarades, elle était bien assez puissante pour nous tenir à sa merci sans difficulté. Autant dire qu'on était dans de sales draps, comme on dit dans les livres d'aventure !
Nous n’avons dû notre salut qu’à l’intervention de mystérieux personnages encapuchonnés, qui ont commencé à attaquer Syluise sans vraiment de sommation. C’est là que nous avons vraiment compris la vraie nature de cette belle dame : d’abord, elle a sacrifié sans vergogne sa dame de compagnie, ce qui n’est tout de même pas très très gentil. Et il paraît qu’elle a invoqué Sekhmet, qui semble être la divinité infréquentable du coin. Bref, toute cette histoire va bien au-delà d’une situation vaudevillesque…
Mes compagnons ont tenté une sortie – heureusement, Passepoil a pensé à m’attraper au passage… Mais la sortie était bloquée ! Notre fuite semblait compromise. Les ennemis de Syluise était en mauvaise posture et tout portait à croire que nous serions les prochains à passer un sale quart d’heure !
Il fallut un magus ex machina pour nous sortir de là, sous la forme d’Albane, la jumelle douteuse d’Alcyane, ou plutôt de sa tête, qui apparut d’un coup sur le sol (entourée par un portail, je veux dire. Pas juste une tête, qui aurait été peu utile). Prestement, nous dégringolons par cette sortie salvatrice, et nous nous retrouvons dans un hangar, entourés d’Albane et de son acolyte Falafel, tous deux portant une mine plutôt contrariée.
Mais voilà qu’il est l’heure de dîner ! Je te laisse donc en suspens, chère grand-mère, et ne manquerai pas de te raconter la suite !
Ta bien dévouée petite-fille,
Euphrosine
[Ecrit sur un parchemin taché de confiture]
Chère Grand-Mère Ernestine,
Comme la précédente, j’écris cette lettre sans savoir si elle te parviendra ainsi qu’au reste de la famille. Je suis toujours perdue dans cette contrée inconnue et caniculaire – et je commence à me dire que tu avais peut-être raison en disant qu’il ne servait à rien pour un gnome honnête de courir l’aventure !
Ma dernière lettre – qui est donc toujours dans mon sac à l’heure où je t’écris – s’achevait sur le récit de notre rencontre avec le Seigneur Aymar, qui nous avait demandé de subtiliser discrètement une correspondance illicite avec la grand-prêtresse d’Amon, Syluise de Havre. A voir sa mine plutôt contrariée, je me suis dit que ladite correspondance devait comprendre des détails dignes de l’étagère « Trois piments » de la bibliothèque de la tante Pétronille ! Bon, d’accord, c’est surtout que cette affaire torride risquait de mettre le feu à cette poudrière qu’est visiblement Piliploke (admire le jeu de mot !), étant donné les tensions entre le Royaume et les Kanth.
Nous sommes donc rentrés à l’auberge pour aviser de la marche à suivre. Brandon a puisé beaucoup d’inspiration dans les récits mystiques de sa divinité Tomécruise, et nous avons commencé à élaborer des plans… Bon, à ce stade, je l’admets : il n’y avait pas d’autre plan que 1)Ouvrir une porte avec une clef 2)Suivre un tunnel 3)Trouver les lettres. Rétrospectivement, ce n’était peut-être pas très malin de notre part.
Le lendemain matin, je sentais toujours une tension impalpable et mystérieuse entre Brandon et Orât. Je sens là le début d’une romance tumultueuse et passionnelle ! Malgré toute cette tensions homoérotique à en couper au couteau, nous avons vaqué à nos occupations – j’ai d’ailleurs remarqué que Brandon s’était absenté quelque heures et était revenu avec un air extrêmement confus. Je crois qu’il a à nouveau essayé d’écrire quelque chose, ça le met toujours dans un tel état ! Le Tempétueux, quant à lui, est allé s’enquérir de l’elfe noir inconnu. Les prêtres qui en ont la charge ne peuvent malheureusement pas l’aider complètement à se rétablir, et il faudrait l’emmener dans la ville de Ni Mohia pour le soigner. Le voyage serait sacrément long ! Mais de toute façon, il nous faudra bien quitter Piliploke: la chaleur commence à devenir insupportable, et je vois bien qu’elle atténue considérablement nos facultés intellectuelles, comme va te le montrer la suite des événements.
A ce propos, nous avons réussi à faire valoir nos talents (qui sont nombreux, hormis celui de stratégie) pour nous incruster participer à une caravane menée par une famille de halfelins, les Vertefeuilles, en partance vers la ville de Vélalisier, ce qui nous permettra d’échapper à la chaleur. Quelle idée aussi que de bâtir une ville dans un endroit invivable toute une partie de l’année, quand on peut avoir un terrier douillet sous des latitudes tempérées !
Notre passage étant sécurisé, nous avons attendu le soir pour rejoindre le quartier Kanth. Par chance, notre petite troupe bigarrée est parvenue à rentrer – alors que nous avions une loutre et un demi-drow plutôt repérables, puisque le Tempétueux n’a pas trouvé à se déguiser, et que Germaine a refusé de renoncer à sa dignité.
Mais, comme on commençait à nous regarder un peu bizarrement – c’est vrai qu’on attire un tantinet l’attention – nous avons essayé de renouveler nos exploits de la veille grâce au curieux instrument de Brandon (son dijéridou, un objet sacré de sa religion, si j’ai bien compris). Je n’irai pas jusqu’à dire que le rendu était très festif, mais les autochtones ont eu l’air convaincu. J’ai peut-être commis une légère imprudence en indiquant aux gardes où nous étions logés, mais je suis certaine que cela nous en a rendu plus convaincants, en nous donnant l'air d'honnêtes bateleurs !
Une fois le soir tombé, nous nous sommes rendus dans la maison que nous avait indiquée le seigneur Aymar. Jusque-là, la difficulté de l’entreprise était à peu près égale à notre niveau de préparation, c’est-à-dire pas beaucoup. Le passage que nous cherchions était situé sous un tonneau d’un vin délicieux – j’aurais dû en garder dans ma gourde, le cousin Raymond aurait beaucoup apprécié. Ce tonneau nous a mené dans un tunnel où finissait un miroir, qui était en fait un portail vers la maison de Syluise.
Nous avons un peu hésité sur la marche à suivre : fallait-il y aller à plusieurs ? Se séparer ? Je suis finalement entrée derrière Passepoil et Brandon, ce qui nous a mené dans une antichambre inconnue. Si un jour nous revoyons Alciane, il faudra que je l’interroge en profondeur sur les portails : c’est tout bonnement fascinant ! Je ne comprends pas encore très bien comment cela fonctionne – d’ailleurs, nous ne sommes pas sûr d’être toujours au même plan ou à la même époque que celle dont nous sommes partis !
Nous avons en tout cas exploré les appartements de Syluise et de sa dame de compagnie. Le tout était fort bien décoré, mais sans aucune fenêtre…. Lesquelles ne manquaient pourtant pas lorsque nous avions vu tantôt la même maison de l’extérieur. J’ai commencé à me dire que cette dame avait peut-être autre chose à cacher qu’une correspondance galante. Je veux bien croise que celle-ci était sûrement 1) osée 2) un bon levier de chantage, mais là, c’était tout de même louche pour une belle personne riche et noble d'avoir des appartements sans lumière du jour. Brandon a subtilisé au passage le portrait de cette dame : un article de très belle facture, mais qui risque d’être difficile à revendre…
Une fouille attentive nous a mené à trouver une cache dans une commode. Le tout regorgeait de sortilèges d’illusion (c’était très bien fait, je sais reconnaître du beau travail !). Nous étions cependant sur le point de trouver les vraies lettres, après être tombés sur des faux, et l’affaire semblait être rondement menée.
Evidemment, tout s’est emballé à ce moment-là.
Tu sais comme je suis distraite (le nombre de fois où j’ai confondu mon grimoire avec un livre de cuisine !). Alors que mes camarades Germaine et Passepoil ont eu la bonne idée de s’écarter lorsque Brandon fouillait la cache, j’ai été touchée de plein fouet par un sort de paralysie plutôt balaise lorsque l'un des mécanismes de protections a été déclenché.
Je l’avoue : je dois la suite de mon récit à mes compagnons, parce que, sur le moment, je n’ai rien [souligné trois fois] compris à ce qui se passait.
En déclenchant le piège, nous avons tout de suite attiré l’attention de la dame Syluise, qui s’est immédiatement téléportée dans les lieux avec sa dame de compagnie. Elle n’était pas très très ravie de nous trouver là, et, d’après ce que m’ont rapporté mes camarades, elle était bien assez puissante pour nous tenir à sa merci sans difficulté. Autant dire qu'on était dans de sales draps, comme on dit dans les livres d'aventure !
Nous n’avons dû notre salut qu’à l’intervention de mystérieux personnages encapuchonnés, qui ont commencé à attaquer Syluise sans vraiment de sommation. C’est là que nous avons vraiment compris la vraie nature de cette belle dame : d’abord, elle a sacrifié sans vergogne sa dame de compagnie, ce qui n’est tout de même pas très très gentil. Et il paraît qu’elle a invoqué Sekhmet, qui semble être la divinité infréquentable du coin. Bref, toute cette histoire va bien au-delà d’une situation vaudevillesque…
Mes compagnons ont tenté une sortie – heureusement, Passepoil a pensé à m’attraper au passage… Mais la sortie était bloquée ! Notre fuite semblait compromise. Les ennemis de Syluise était en mauvaise posture et tout portait à croire que nous serions les prochains à passer un sale quart d’heure !
Il fallut un magus ex machina pour nous sortir de là, sous la forme d’Albane, la jumelle douteuse d’Alcyane, ou plutôt de sa tête, qui apparut d’un coup sur le sol (entourée par un portail, je veux dire. Pas juste une tête, qui aurait été peu utile). Prestement, nous dégringolons par cette sortie salvatrice, et nous nous retrouvons dans un hangar, entourés d’Albane et de son acolyte Falafel, tous deux portant une mine plutôt contrariée.
Mais voilà qu’il est l’heure de dîner ! Je te laisse donc en suspens, chère grand-mère, et ne manquerai pas de te raconter la suite !
Ta bien dévouée petite-fille,
Euphrosine

Modifié en dernier par Kalliparéos le mar. 26 nov. 2019 00:57, modifié 2 fois.
Sorcière comme les autres.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Parfaitement parfait chère Euphrosine !
La ville de l'autre côté du désert de Tanahara est Vélalisier et la ville où les prêtres d'Hathor souhaitent envoyer l'elfe noir est Ni Mohia, la capitale sudiste, pour qu'il y soit soigné au temple d'Osiris ou d'Isis.
La ville de l'autre côté du désert de Tanahara est Vélalisier et la ville où les prêtres d'Hathor souhaitent envoyer l'elfe noir est Ni Mohia, la capitale sudiste, pour qu'il y soit soigné au temple d'Osiris ou d'Isis.
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Re: Récits, rapports, ragots et racontars
J'ai noté vite fait les principaux éléments de la partie d'hier ! J'ai sûrement fait plein d'erreurs (on a dit beaucoup de truc, aussi), corrigez-moi si j'ai mal compris quelque chose !
Compte-rendu de la partie du 10/12/19
· Nous avons à peine eu le temps d’atterrir que Albane et Falafel nous ont attaqué (décidément, ils n’ont pas très envie de discuter !). Tonton se porte fortuitement à notre secours.
· Les deux Ommeyyites très confus étaient des gardes, employés par Rasvigor, cousin de Jalahanne et chef de la police. Albane les a fait venir là en leur disant qu’un attentat se préparait contre Syluise. On joue les simplets, mais celui à qui on parle (Abre) n’a pas l’air très convaincu.
· Tonton nous trouve une auberge un peu crado où nous faire discrets. Manque de bol, notre réputation nous rattrape et on promet un spectacle grandiose (du son ! des lumières ! des belettes !) pour payer notre écot.
· Examen du contenu des lettres : l’une d’elles est protégé par un sort de texte illusoire, seule quelqu’un avec la Vue Véritable peut déchiffrer le vrai texte. Ce n’était pas Syluise, mais sa dame de compagnie (Plectrude de la Maulde) qui a eu une aventure avec Aymar (à la demande de Syluise). Elle jouait un double jeu, ce que sa patronne lui a fait payer cher. Les autres lettres parlent de l’assassinat d’une famille et de la survie d’un nourrisson, Doménielle. Bref, on est plus dans une ambiance « gros complot » que « suaves lettres d’amour ».
· Gros débat au sein du groupe pour savoir ce qu’on fait : prendre le bateau que nous a trouvé Tonton ? Oui, mais avec quel argent ? Prendre la caravane, où on risque d’être repérés ? A qui donner les lettres ? D’ailleurs, c’est curieux : Aymar ne nous a pas donné de rendez-vous pour les lui rendre… Comme quoi, on s’est bien fait piéger : il ne pensait pas nous revoir ! On prend plutôt la décision de fuir sans demander notre reste. Mais on veut d’abord secourir le demi-drow agonisant : pas tant par charité chrétienne que parce que c’est presque notre seule piste pour retrouver Alcyane et rentrer chez nous.
· Le lendemain, toute la ville ne parle que de l’attentat contre Syluise. Nous décidons malgré le risque de nous rendre au temple d’Hathor rechercher le demi-drow. Hum, c’est curieux, on se retourne un peu sur notre passage…
· Fadila, en nous voyant, devient toute verte, puis toute blanche. Il y a comme un petit souci. En gros, le monde entier nous en veut parce qu’on a failli commettre un papicide (un meurtre de pape, pas de papi). On lui montre les lettres (Fadila a la vue véritable et peut voir à travers le sort) :
o Les lettres révèlent que le grand-duc actuel du Kanthor a fait assassiner son prédécesseur et toute sa famille, mais que sa fille, Doménielle, a survécu. Elles remettent donc en question la légitimité du Kanthor.
o Cela s’est passé il y a 24 ans (689). Doménielle était un nourrisson, elle avait probablement cet âge-là à l'époque.
o Les dernières nouvelles de Doménielle datent d’il y a 12 ans : un rôdeur l’avait emmenée à l’est, sa trace n’a pas ensuite été retrouvée par « F »
o On ne sait pas à qui ont adressées les lettre (ni même si elles sont toutes adressées à la même personne), mais elles sont toute adressée à une femme. L’une d’elle est écrite par une prêtresse et adressée à « Sa sainteteté » (Syluise?)
o Le temple va se charger d’emmener le demi-drow à Ni Mohia.
o Ce n'est probablement pas Aymar qui nous a engagés, quelqu'un s'est fait passer pour lui.
o Tout le monde va vouloir nous tuer et on n’a plus de sous.
· Après pas mal de conciliabule, nous acceptons la proposition de Fadila : rencontrer Aymar (le vrai, cette fois) et lui demander sa protection en échange des lettres). On voit donc Aymar et Djalahanne en catimini.
o Aymar nous fait savoir que les lettres ont un certain poids, mais que, pour vraiment mettre le grand-duc en difficulté, il faut retrouver Doménielle.
o Falafel travaille pour le grand-duc (est-ce que c’est le grand-duc qui nous a envoyé chercher les lettres ? Cela n’éclaire pas la question des gens peut recommandable qui ont invoqué des démons chez Syluise)
o Albane est une mercenaire, ses intérêts dans cette affaire sont peu clairs
o Aymar va rendre son portrait à Syluise (et lui faire savoir qu'il a eu connaissance des lettres)
o ON A DES SOUS !!!!
· Plan d’action :
o Prendre le bateau jusqu’à Pill
o Rejoindre ensuite Vélalisier et Ni Mohia
o Le but ? Retrouver le demi-drow anonyme (en meilleur état, on espère), chercher une trace de Doménielle, et globalement passer la saison à l’abri de la chaleur et des gens qui veulent nous tuer.
Compte-rendu de la partie du 10/12/19
· Nous avons à peine eu le temps d’atterrir que Albane et Falafel nous ont attaqué (décidément, ils n’ont pas très envie de discuter !). Tonton se porte fortuitement à notre secours.
· Les deux Ommeyyites très confus étaient des gardes, employés par Rasvigor, cousin de Jalahanne et chef de la police. Albane les a fait venir là en leur disant qu’un attentat se préparait contre Syluise. On joue les simplets, mais celui à qui on parle (Abre) n’a pas l’air très convaincu.
· Tonton nous trouve une auberge un peu crado où nous faire discrets. Manque de bol, notre réputation nous rattrape et on promet un spectacle grandiose (du son ! des lumières ! des belettes !) pour payer notre écot.
· Examen du contenu des lettres : l’une d’elles est protégé par un sort de texte illusoire, seule quelqu’un avec la Vue Véritable peut déchiffrer le vrai texte. Ce n’était pas Syluise, mais sa dame de compagnie (Plectrude de la Maulde) qui a eu une aventure avec Aymar (à la demande de Syluise). Elle jouait un double jeu, ce que sa patronne lui a fait payer cher. Les autres lettres parlent de l’assassinat d’une famille et de la survie d’un nourrisson, Doménielle. Bref, on est plus dans une ambiance « gros complot » que « suaves lettres d’amour ».
· Gros débat au sein du groupe pour savoir ce qu’on fait : prendre le bateau que nous a trouvé Tonton ? Oui, mais avec quel argent ? Prendre la caravane, où on risque d’être repérés ? A qui donner les lettres ? D’ailleurs, c’est curieux : Aymar ne nous a pas donné de rendez-vous pour les lui rendre… Comme quoi, on s’est bien fait piéger : il ne pensait pas nous revoir ! On prend plutôt la décision de fuir sans demander notre reste. Mais on veut d’abord secourir le demi-drow agonisant : pas tant par charité chrétienne que parce que c’est presque notre seule piste pour retrouver Alcyane et rentrer chez nous.
· Le lendemain, toute la ville ne parle que de l’attentat contre Syluise. Nous décidons malgré le risque de nous rendre au temple d’Hathor rechercher le demi-drow. Hum, c’est curieux, on se retourne un peu sur notre passage…
· Fadila, en nous voyant, devient toute verte, puis toute blanche. Il y a comme un petit souci. En gros, le monde entier nous en veut parce qu’on a failli commettre un papicide (un meurtre de pape, pas de papi). On lui montre les lettres (Fadila a la vue véritable et peut voir à travers le sort) :
o Les lettres révèlent que le grand-duc actuel du Kanthor a fait assassiner son prédécesseur et toute sa famille, mais que sa fille, Doménielle, a survécu. Elles remettent donc en question la légitimité du Kanthor.
o Cela s’est passé il y a 24 ans (689). Doménielle était un nourrisson, elle avait probablement cet âge-là à l'époque.
o Les dernières nouvelles de Doménielle datent d’il y a 12 ans : un rôdeur l’avait emmenée à l’est, sa trace n’a pas ensuite été retrouvée par « F »
o On ne sait pas à qui ont adressées les lettre (ni même si elles sont toutes adressées à la même personne), mais elles sont toute adressée à une femme. L’une d’elle est écrite par une prêtresse et adressée à « Sa sainteteté » (Syluise?)
o Le temple va se charger d’emmener le demi-drow à Ni Mohia.
o Ce n'est probablement pas Aymar qui nous a engagés, quelqu'un s'est fait passer pour lui.
o Tout le monde va vouloir nous tuer et on n’a plus de sous.
· Après pas mal de conciliabule, nous acceptons la proposition de Fadila : rencontrer Aymar (le vrai, cette fois) et lui demander sa protection en échange des lettres). On voit donc Aymar et Djalahanne en catimini.
o Aymar nous fait savoir que les lettres ont un certain poids, mais que, pour vraiment mettre le grand-duc en difficulté, il faut retrouver Doménielle.
o Falafel travaille pour le grand-duc (est-ce que c’est le grand-duc qui nous a envoyé chercher les lettres ? Cela n’éclaire pas la question des gens peut recommandable qui ont invoqué des démons chez Syluise)
o Albane est une mercenaire, ses intérêts dans cette affaire sont peu clairs
o Aymar va rendre son portrait à Syluise (et lui faire savoir qu'il a eu connaissance des lettres)
o ON A DES SOUS !!!!
· Plan d’action :
o Prendre le bateau jusqu’à Pill
o Rejoindre ensuite Vélalisier et Ni Mohia
o Le but ? Retrouver le demi-drow anonyme (en meilleur état, on espère), chercher une trace de Doménielle, et globalement passer la saison à l’abri de la chaleur et des gens qui veulent nous tuer.
Sorcière comme les autres.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Ouaouh !
Quelle rapidité !!!
Quelle rapidité !!!
- Kalliparéos
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- Enregistré le : mar. 14 mai 2019 17:28
- Prénom : Cécile
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Comme quoi tout est possibleTomar a écrit : Ouaouh !
Quelle rapidité !!!

Je fatiguais un peu sur la fin, du coup je ne suis plus très sûre de l'itinéraire qu'on avait retenu (l'autre plan, c'était de faire semblant de prendre le bateau mais de récupérer la caravane, c'est ça ?)
Sorcière comme les autres.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
C'est presque ça (on vous larguait un peu plus bas en dessous de Piliploke pour vous permettre de rejoindre la route des caravanes en avance de celle qui partira dans 2 jours que vous rejoindriez au passage)
A vous de voir ce que vous voulez, tout est possible en effet pour les persos aussi
.
A vous de voir ce que vous voulez, tout est possible en effet pour les persos aussi

Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Après les quelques péripéties (honnêtement, trois fois rien, on a suivi les ordres et tenté de survivre, voilà tout...) passées dans la grande piliploke, il était temps qu'on parte. Pour des raisons pratico-pratique (autrement dit, ne pas mourir), le choix a été fait de quitter la cité discrètement, de nuit, et par la mer... C'est donc grâce a des gnomes marins (oui oui ce n'est pas une plaisanterie) que nous avons quitté pili.
Bon qu'on soit clair, le gnome n'est pas fun, le gnome marin non plus... Alors autant vous dire qu'être discret fût chose aisée. Dans l'embarcation, nous étions une petite dizaine, notre groupe d'aventuriers, ainsi que deux petits nouveaux : Anmâr et Dan (le niveau fiabilité reste a déterminer)
La balade en mer devait être rapide, nous demandions seulement a sortir de la ville et d'être débarqué légèrement plus au sud, afin de rejoindre par la suite la caravane, en direction de Vélalisier, qui nous aidera a traverser le désert en échange de notre protection. Durant la navigation, il nous a semblé que les gnomes ne ressemblaient pas a des pêcheurs... Le doute nous a rendu méfiant, notamment Dan. Distinguant l'entrée de la cale, il demanda aux gnomes s'il pouvait y jeter un œil. Refus catégorique... Orat, comprenant l'intérêt, se mit en couverture pour permettre a Dan de forcer la porte. Méthode de diversion choisie : vomir. Malheureusement Dan ne pu voir a l'intérieur... Orat, faisant a nouveau preuve d'initiative, fit mine de chercher de quoi nettoyer.. malheureusement choux blanc de nouveau, nous ne saurons jamais ce qui se cachait au fond de cette cale...
Quelques heures plus tard, nous voilà débarqué sur une plage a quelques kilomètres de piliplok.
Au vu du chemin a parcourir et vu l'avance de temps que nous avons par rapport a la caravane, il nous a semblé judicieux de dormir directement sur place. Et comme a chaque fois que l'on pense avoir une idée lumineuse, il s'avère que celle-ci est finalement extrêmement mauvaise...
C'est donc avec joie, ou devrions-nous dire stupeur, que nous fûmes réveillé par des bébêtes assoiffés de notre sang !! Ils étaient 4, on était 8, on leur a maravé leur tronche. Certains plus que d'autres sûrement, mais d'autres diront que c'était un travail d'équipe. Une fois ces petits Griffons embrochés de nos lames, puis pour certains découpés et fumés (avec un p'tit chutney maison c'est un régal), nous avons décidé de nous mettre en route pour rejoindre la caravane. Encore une fois, nous avons eu une idée lumineuse de marché en plein cagnard, surtout orat et sa peau bien pâle...
Une fois arrivé au croisement de notre route avec celle de la caravane, non sans douleurs, nous avons dû trouver un lieu ombragé afin d'attendre nos futurs compagnons de route.
A la fin de l'après-midi (en fait le moment où nous aurions dû marché plutôt qu'à midi...) La fameuse caravane arriva. Étant méfiant, Passepoil pris les devants en allant inspecter la caravane de plus près. Il s'avéra que tout allait bien, enfin sauf un tout petit Hic... A la toute fin de la caravane se trouvait nos "amis" Albane et Falafel.
Après multiples tergiversations, plusieurs idées plus ou moins foireuses, nous avons décidé de tenter de faire basculer Albane de notre côté. Pas simple me direz vous, et vous avez raison. Nous avons tenté la fameuse technique de l'envoi de message via la pensée, pour lui donner rdv le soir même.
Y-a-t-il un lien entre le fait que personne ne soit venue et le fait que nous ayons été extrêmement vague quant à notre message psychique (pas de présentation, juste une proposition de trahir son patron) ? La question aura le mérite d'être posée...
Ah oui dernière chose, vous vous souvenez de notre brève rencontre avec ce drow, qui du coup est pas en très bon état, du genre coma... Et bien il fait aussi partie de la caravane.. enfin on le transporte, parce que vous imaginez bien que marcher en plein cagnard plus dur quand on est inconscient.
Bref ce sera tout, pour le moment.
To be continued
Bon qu'on soit clair, le gnome n'est pas fun, le gnome marin non plus... Alors autant vous dire qu'être discret fût chose aisée. Dans l'embarcation, nous étions une petite dizaine, notre groupe d'aventuriers, ainsi que deux petits nouveaux : Anmâr et Dan (le niveau fiabilité reste a déterminer)
La balade en mer devait être rapide, nous demandions seulement a sortir de la ville et d'être débarqué légèrement plus au sud, afin de rejoindre par la suite la caravane, en direction de Vélalisier, qui nous aidera a traverser le désert en échange de notre protection. Durant la navigation, il nous a semblé que les gnomes ne ressemblaient pas a des pêcheurs... Le doute nous a rendu méfiant, notamment Dan. Distinguant l'entrée de la cale, il demanda aux gnomes s'il pouvait y jeter un œil. Refus catégorique... Orat, comprenant l'intérêt, se mit en couverture pour permettre a Dan de forcer la porte. Méthode de diversion choisie : vomir. Malheureusement Dan ne pu voir a l'intérieur... Orat, faisant a nouveau preuve d'initiative, fit mine de chercher de quoi nettoyer.. malheureusement choux blanc de nouveau, nous ne saurons jamais ce qui se cachait au fond de cette cale...
Quelques heures plus tard, nous voilà débarqué sur une plage a quelques kilomètres de piliplok.
Au vu du chemin a parcourir et vu l'avance de temps que nous avons par rapport a la caravane, il nous a semblé judicieux de dormir directement sur place. Et comme a chaque fois que l'on pense avoir une idée lumineuse, il s'avère que celle-ci est finalement extrêmement mauvaise...
C'est donc avec joie, ou devrions-nous dire stupeur, que nous fûmes réveillé par des bébêtes assoiffés de notre sang !! Ils étaient 4, on était 8, on leur a maravé leur tronche. Certains plus que d'autres sûrement, mais d'autres diront que c'était un travail d'équipe. Une fois ces petits Griffons embrochés de nos lames, puis pour certains découpés et fumés (avec un p'tit chutney maison c'est un régal), nous avons décidé de nous mettre en route pour rejoindre la caravane. Encore une fois, nous avons eu une idée lumineuse de marché en plein cagnard, surtout orat et sa peau bien pâle...
Une fois arrivé au croisement de notre route avec celle de la caravane, non sans douleurs, nous avons dû trouver un lieu ombragé afin d'attendre nos futurs compagnons de route.
A la fin de l'après-midi (en fait le moment où nous aurions dû marché plutôt qu'à midi...) La fameuse caravane arriva. Étant méfiant, Passepoil pris les devants en allant inspecter la caravane de plus près. Il s'avéra que tout allait bien, enfin sauf un tout petit Hic... A la toute fin de la caravane se trouvait nos "amis" Albane et Falafel.
Après multiples tergiversations, plusieurs idées plus ou moins foireuses, nous avons décidé de tenter de faire basculer Albane de notre côté. Pas simple me direz vous, et vous avez raison. Nous avons tenté la fameuse technique de l'envoi de message via la pensée, pour lui donner rdv le soir même.
Y-a-t-il un lien entre le fait que personne ne soit venue et le fait que nous ayons été extrêmement vague quant à notre message psychique (pas de présentation, juste une proposition de trahir son patron) ? La question aura le mérite d'être posée...
Ah oui dernière chose, vous vous souvenez de notre brève rencontre avec ce drow, qui du coup est pas en très bon état, du genre coma... Et bien il fait aussi partie de la caravane.. enfin on le transporte, parce que vous imaginez bien que marcher en plein cagnard plus dur quand on est inconscient.
Bref ce sera tout, pour le moment.
To be continued
- nyssistre
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Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Très bon résumé !
Il montre à quel point il est urgent pour nous :
Il montre à quel point il est urgent pour nous :
- d'avoir un plan,
- que ce plan ne soit ni trop "subtil", ni trop "complexe"... vu qu'il n'y en a qu'une dans l'équipe qui soit cérébralement performante,
- d'obtenir des informations (qui travaille pour qui et pourquoi... genre mon regard se porte du Fallafel),
Vivez d'amour et d'eau fraîche si vous voulez... moi j'veux des jeux et des pizzas
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Merci Simon !!!
- Kalliparéos
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Re: Récits, rapports, ragots et racontars
Merci Simon 
Quand Passepoil est allé conter fleurette à la prêtresse tabaxi, il me semble qu'il avait entendu le convoi de prêtres se moquer d'un des leurs qui avait eu une vision comme quoi beaucoup d'eau allait nous tomber dessus, est-ce que j'ai rêvé ? Parce que si c'est bien ça, je sens qu'on a comme un petit signe de la part du MJ

Quand Passepoil est allé conter fleurette à la prêtresse tabaxi, il me semble qu'il avait entendu le convoi de prêtres se moquer d'un des leurs qui avait eu une vision comme quoi beaucoup d'eau allait nous tomber dessus, est-ce que j'ai rêvé ? Parce que si c'est bien ça, je sens qu'on a comme un petit signe de la part du MJ

Sorcière comme les autres.
Re: Récits, rapports, ragots et racontars
En effet : le convoi oecuménique se moquait de Donald, prêtre novice (de Thot) qui a eu des visions de violentes tempêtes et de trombes d'eau...