Vampire Dark Ages - Jérusalem

[Seb aka Zolalariel]

Chroniques de Thibaud d’Anjou, docteur en théologie.
 
En cet an de grâce 1220, je décidais de me rendre en terre sainte pour parfaire mes connaissances avec des ouvrages de première main, ou plus exactement moins recopié que ceux à ma disposition en royaume de France.
 
Le voyage fut assez long de difficile, ce qui me permit de parfaire ma maitrise de la langue arabe, que j’estimais indispensable pour me rendre en ces terres.
 
Arrivé à Acre avec mes affaires, j’entrepris la dernière étape pour arriver à Jérusalem, et plus particulièrement à une commanderie Templier située dans le quartier Chrétien dans laquelle je résiderais le temps de mes recherches.
 
Arrivé à la porte, j’aperçus cinq individus d’apparence chrétienne qui semblait eux aussi se rendre à la même commanderie. Je me présentais et eu la surprise d’apprendre que les 2 venaient du royaume de France. Le sieur DE LA CROIX, un jeune noble d’une vingtaine d’année et à l’aspect martial, le sieur KERKROSS, un noble breton d’aspect aussi jeune, mais moins martial, accompagné de ses deux serviteurs et enfin le père DE CROIX, un ecclésiastique d’aspect aussi jeun également et qui semblait se conformer aux principes de Saint François.
 
Après nous être présenté, nous entrâmes dans la commanderie, ouverte, sans que personne ne soit en vue, chose fort surprenante. Nous nous décidâmes à chercher du monde en nous séparant. Mes compagnons qui entrèrent dans le réfectoire eurent la désagréable surprise de trouver une cinquantaine de corps, la quasi-totalité semblant s’être vidée de leurs intestins. Les premiers moments de stupeur passés, je décidais de chercher de l’aide dans la rue pendant que le chevalier DE LA CROIX se décida à suivre une piste qu’il avait relevée. Les deux autres examinèrent les lieux.
 
Comme la garde ne semblait pas venir, nous nous regroupâmes vers la réserve, où la piste conduisait. Nous vîmes des traces de poisons dans les tonneaux de vins et des traces qui menaient vers les égouts. Ne désirant pas nous lancer à l’aveuglette vers ce qui semblait vers un piège, ou tout du moins une opération hasardeuse, nous nous regroupâmes vers l’entrée, passant par la cuisine où nous vîmes un prêtre démembré sur une table et semblant avoir été mangé par quelques bêtes ou démons.
 
Pendant que le chevalier DE LA CROIX se rendit à la commanderie Hospitalière la plus proche, nous autres nous fouillâmes le reste des lieux, à la recherche de quelques survivants ou de quelques indices.
 
A cette occasion, nous découvrîmes dans les registres la liste des personnes présentes à la commanderie, que nous comparâmes avec les morts, ce qui nous permit de découvrir qu’il manquait le commandant en chef. Nous découvrîmes également l’existence d’une relique dans la chapelle, rien de moins que la Lance de Longinus. Le bureau du commandant semblait avoir été visité, car en comparant les registres avec la liste des livres présents, nous nous aperçûmes de la disparition d’un ouvrage intitulé l’évangile noir. Des notes trouvées dans le bureau nous apprîmes que l’exemplaire, manifestement volé, n’était qu’une copie et que l’original se trouvait dans la salle des coffres.
 
En nous rendant à la chapelle, nous découvrîmes que le reliquaire avec été cassé avec une force surhumaine, ce qui semblait attester de l’œuvre de forces diaboliques.
 
Quand les hospitaliers arrivèrent, ils ne purent que constater l’étendue du carnage et pour parer au plus pressé, ils laissèrent une dizaine d’hommes en attendant l’arrivée d’une escouade de la plus proche commanderie templière, à Accre.
 
Du fait de la présence de soldats pour surveiller la commanderie et préparer les corps pour leur inhumation, nous nous lançâmes su la piste descendant dans les égouts. Nous relevâmes des traces comme si un corps avait été trainé, probablement le cadavre du commandant. Nos pérégrinations nous menèrent à une porte fortement barricadée dans les égouts. En remontant à la surface, nous eûmes la surprise de trouver à cet emplacement une commanderie au nom de Saint Jeanne de Sofia, un ordre bogomile.
 
Nous rentrâmes à la commanderie et nous mîmes à la recherche de la salle aux coffres. Après quelques temps, nous la trouvâmes dans la chapelle. Après avoir ouvert la porte par des méthodes pour le moins inhabituelle (qui aurait pu croire qu’un noble chevalier avait des compétences pour forcer une serrure) nous aperçûmes plusieurs sacs d’or et quelques livres, dont l’original de l’évangile noir.
 
Il émanait un je ne sais quoi de ce livre, qui par ailleurs sembla avoir brulé le bout des doigts du père DE CROIX. Après l’avoir consulté, je compris vite que cette œuvre présentait un caractère hérétique certain. Selon l’ouvrage, Jésus n’était pas mort mais « endormi » quelque part entre Jérusalem et Accre. Il avait fait croire à sa mort et à sa résurrection avec la complicité de Lazare pour d’obscurs motifs. Le livre parlait également de vie éternelle ici sur terre et de moyens d’y parvenir.
 
Comme nous avions des indications pour nous rendre dans ce tombeau, nous préparâmes une expédition le temps que les templiers arrivent d’Accre. Je me rendis dans le quartier musulman pour me procurer des cartes précises de la région et les autres s’occupèrent de la logistique.
 
Comme nous avions du temps, nous tentâmes de nous renseigner sur ces Bogomiles. Il apparût qu’ils étaient récents en ville et assez puissant, bien que secrets. Nous entrâmes en contact avec eux en prétextant une étude de la présence chrétienne en ces terres après la série de débâcles récente. L’intérieur de leur commanderie respirait un luxe inouï, surtout en comparaison de la commanderie templière. De très nombreux lutrins à copie étaient présents dans une des bibliothèques les plus fournie sur laquelle mes yeux portèrent leur regard. Je notais également la présence d’icônes orthodoxes assez surprenante dans ces lieux. Le sénéchal ne reçut et nous nous entretînmes de la situation. Il ne semblait pas réagir à la mention subtil de l’évangile noire mais à ma surprise m’indiqua qu’ils possédaient certains ouvrages introuvables, voir mythiques. Il me fit cadeau d’une bible Bogomile que j’acceptais, en échange je lui prêtais certains ouvrages que j’avais apportés de France. Nous notâmes que les bogomiles semblaient se préparer à partir à l’extérieur.
Après avoir fait une copie des paragraphes les plus intéressant et mis le l’évangile noire à l’abri, nous partîmes à la recherche du tombeau de Jésus dès que les templiers d’Accre furent arrivés.
 
Près d’une journée de cheval après, nous trouvâmes le lieu et une entrée secondaire. Les Bogomiles semblaient avoir monté un camp devant l’entrée principale. Nous aperçûmes une autre entrée avec des chevaux devant mais nous décidâmes de ne pas nous y rendre.
 
A l’intérieur de cet ensemble de grottes plus ou moins naturelles, nous souffrîmes milles morts en rampant avant de déboucher dans une caverne gigantesque, aux dimensions d’une cathédrale.
 
Nous fûmes les témoins d’activités diaboliques puisqu’un démon de près de trois mètres maintenait un être présentant l’aspect physique de Jésus Christ. Une femme d’apparence viking lui frappait dessus avec une vitesse que nul être humain ne pouvait posséder. Plusieurs autres êtres semblaient à moitié caché par les ténèbres pendant que d’autres flottaient dans les airs. Après un bref moment de combat, Jésus Christ fut vaincu et se mua en un nuage d’âmes hurlantes qui se répandit partout.
Mes compagnons et moi-même furent profondément choqué par cette scène. Le chevalier chargea après avoir sorti son épée, le prêtre fut frappé de stupeur, de même que le noble. Pour ma part, je tentais de fuir.
 
Fin de la partie 1.

 

[Nodletradi]

Merci Seb pour la chronique et le résumé ça me dépanne bien vu mon niveau d’écriture...

[Seb aka Zolalariel]

J ajusterais avec mes notes plus tard