Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou

Plusieurs campagnes et one shot différents sont dans ce sous-forum.

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Demi-périmètre
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 17 mai 2022 (soixantième-douzième séance ; présents : Céline (Gaby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Samedi, 25 avril 1925 :
  L’hydravion réparé, nous avons fait route pour Hong-Kong, à bord du Vagabond II. En quelques heures, nous y étions et avons pu rencontrer notre ami au sanatorium que nous a indiqué Brady. Nous y avons appris beaucoup de choses et avons eu l’occasion de voir quelqu’un d’autre, que nous avions déjà vu dans sa prison. Je ne peux malheureusement pas trop m’étendre sur le sujet, des fois que des yeux indiscrets liraient mes notes.
  Toujours est-il qu’il nous est apparu judicieux de nous faire aider des soldats d’Isis, que je n’ai jamais rencontrés moi-même, mais que mes compagnons ont côtoyés en Égypte. Un télégramme a été envoyé au Dr Ali Khafour, au Caire.

  Ah ! et nous avons appris à faire fonctionner le moteur du Vagabond ! Dès demain, lorsque nous serons de retour à Changhaï, je remettrai notre cargo récemment acquis en vente. J’espère pouvoir en tirer la somme qu’il m’a couté. Mais ça ne presse pas, donc…


 Dimanche, 26 avril 1925 :
  Réponse du Dr Khafour : dix oulémas pourront être présent pour nous assister, au plus tôt le 3 mai. C’est court, mais c’est toujours ça de pris !


 Lundi, 27 avril 1925 :
  Nous sommes prêts à partir pour l’ile du Dragon-Gris. Ces derniers jours sont passés tellement vite… Et nous ne savons pas si nous serons encore en vie dans dix jours. Ni si le monde existera encore… D’après nos informateurs, l’engin fabriqué sur l’ile est une fusée qui doit être tirée à la prochaine pleine lune et exploser dans l’atmosphère, pour permettre l’ouverture d’un portail avec une autre dimension.
  Le Vagabond et le navire de Chine nouvelle ont été adaptés pour pouvoir accueillir mon nouvel aéronef. Nous pouvons transporter une centaine de personnes. Une première mission de reconnaissance est prévue à partir d’aujourd’hui et nous irons chercher les oulémas dès leur arrivée à Changhaï.
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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 14 juin 2022 (soixantième-treizième séance ; présents : Céline (Gaby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), Malfrak (Asko Varis), Rine (Camelia Spence), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Lundi, 27 avril 1925 :
  Ce matin, Asko a engagé un nouveau membre d’équipage. Une voyageuse anglaise nommée Camelia Spence. Cela change de voir des gens d’un milieu plus proche du mien. Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui l’a poussée à devenir matelote à un dollar la journée… et ce qui a poussé Asko à l’engager ! Elle est, comme moi, ce que ses amis soviétiques appellent « une ennemie de classe ».
  Quoi qu’il en soit, nous sommes actuellement en route pour l’ile du Dragon-Gris. J’écris dans ma cabine, après avoir vérifié que mon aéronef était solidement attaché au navire. En parvenant à faire fonctionner le moteur nucléaire du Vagabond, nous ne nous attendions pas à cela : il file à une vitesse incroyable, près de cinquante nœuds ! Il va presque aussi vite qu’un aéronef ! Sur le pont, le vent nous gifle et menace de nous emporter. Madame Spence a voulu y prendre le thé, mais elle a vite dû se rendre à l’évidence et renoncer. Dommage qu’à l’intérieur, l’odeur des profonds et celle laissée par la maladie de Duncan soient si incommodantes.

  20h00
  Je tremble encore en écrivant ces lignes. Heureusement que j’ai pu récupérer un peu de whisky. J’ai vu des horreurs et failli mourir plusieurs fois, aussi bien pendant la guerre que lors de ces dernières semaines ; mais je n’ai jamais eu aussi peur que tout à l’heure. Alors que le Vagabond mouillait à une quinzaine de milles de l’ile, nous avons effectué une reconnaissance aérienne.
  [Une énorme tache d’encre.]
  Fichus tremblements !
  Nous étions en l’air, avec Mme Spence, Buck et Duncan, quand une sorte de ptérodactyle protéiforme a surgi du cratère du volcan et a volé vers nous. Il était plus rapide que notre appareil ! Un J13 peut monter jusqu’à 150 km/h ! Et cette bête nous a rattrapés ! Heureusement que Duncan avait eu la bonne idée d’installer une mitrailleuse sur l’aéronef : en quelques rafales, le monstre est tombé dans l’eau, non sans nous avoir secoués, en enroulant sa queue autour de notre appareil.
  Jamais je n’ai eu si peur. Pas de mourir. Non. Après la guerre… Mais peur de mourir comme ça. Peur de mourir sans avoir pu prévenir le monde de ce qui se passait.

  Nous n’avons pas trainés et sommes vite revenus, d’autant que d’autres créatures ailées, plus grosses encore, surgissaient au-dessus de l’ile. Il va falloir nous préparer contre cela.
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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 28 juin 2022 (soixantième-quatorzième séance ; présents : Céline (Gaby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Nuit du lundi 27 au mardi 28 avril 1925 :
  Une fois la nuit tombée, nous nous sommes approchés de l’ile en espérant ne pas être repérés dans la nuit. Des volutes de fumée s’élevaient du volcan. Mais nous ne sommes pas restés longtemps : notre lunette d’approche nous a permis de repérer un poste d’observation… et des guetteurs nous repérant !


 Mardi, 28 avril 1925 :
  Ce matin, après notre retour au port, nous nous sommes rendus auprès de Chine nouvelle. J’ai encore du mal à croire ce qui s’est passé et ce qui s’en est suivi… Alors que nous venions de traverser le fleuve, un autre dragon est apparu et s’est jeté sur notre navire ! Nos compagnons restés sur place ont pu l’abattre grâce à nos mitrailleuses, mais bonjour la discrétion !
  Évidemment, la police s’est grandement interrogée sur ce qui s’était passé et les premiers officiers que nous avons vus nous ont pris pour des trafiquants de drogue, allant jusqu’à dire que la créature tombée dans la rade était un aigle que nous avions drogué ! Heureusement, elle a été vite repêchée, mais à peine sortie de l’eau… elle s’est évaporée comme par magie ! mais après que les policiers l’ont vue, ce qui nous a permis d’appuyer nos dires. Un officier de Scotland Yard était d’ailleurs là, nous lui avons conseillé de contacter ses collègues de Londres pour parler de la maison Misr, ainsi que le BOI, aux États-Unis, pour échanger à propos de la mine du Dakota que nos prédécesseurs avaient visitée…

  Dans l’après-midi, Asko, Gaby et moi nous sommes rendus à l’université de Changhaï, pour y consulter des ouvrages de géographie, géologie ou hydrographie sur l’ile du Dragon-Gris. Le bibliothécaire, un nain surnommé Coquille-d’Œuf, nous y a indiqué que les ouvrages d’occultisme étaient plus intéressant sur l’ile… et le fait est que nous y avons trouvé une carte indiquant la position des colonies de profonds sur l’ile ! Le bibliothécaire nous a d’ailleurs aussi proposé des charmes de protection, mais qui prendraient un mois chacun à être produit…
  Par ailleurs, il nous a dit que, selon des ouvrages du XVIIIe siècle, Lin Tang-Yu serait le grand maitre de l’ordre de la femme boursoufflée, mais cela ne cadre pas vraiment avec ce que nous avons pu voir ces derniers jours. (Je ne vais même pas m’attarder sur l’âge qu’aurait alors M. Lin.)

  De leur côté, Buck et Duncan se sont rendus auprès de Chine nouvelle, pour demander de nouvelles mitrailleuses, de la dynamite et la réparation de la cheminée de notre navire. Cela n’a pas été facile, étant donné que M. Chou Min nous reprochait d’avoir attiré un dragon de la femme boursoufflée.
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 6 septembre 2022 (soixantième-quinzième séance ; présents : Gronodo (Everett Buck Chase), LoSVOSR (Setep Metsouari), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Mercredi, 29 avril 1925 :
  Ce matin, un premier ouléma envoyé par le Dr Ali Khafour est arrivé. Nous ne l’attendions pas si tôt et il a fait très vite, mais nous n’allons pas nous en plaindre ! Une bonne nouvelle ne pouvant arriver seule, nous avons aussi reçu la visite de MM. Chou Min et Mou Hsien, qui nous ont appris que du mouvement a été repéré autour de l’ile du Dragon-Gris : cinq jonques y sont arrivées et deux jonques chargées d’adorateurs de la femme boursoufflée sont parties ce matin de Changhaï. Savoir que l’ile va encore plus grouiller d’ennemis rebat un peu les cartes et M. Mou nous proposait de nous infiltrer au milieu des adorateurs.
  Cette idée d’infiltration ne m’a pas vraiment emballé et la suite de la journée m’a conforté dans cette opinion. Après quelques heures de navigation, nous avons rejoint une des deux jonques : à son bord, une dizaine de personnes, hagardes, comme léthargiques, nous faisaient signe de nous éloigner et nous ont mollement attaqués lorsque nous avons tenté d’aborder leur navire. Cela m’a rappelé de mauvais souvenirs de la Der des Ders, mais nous avons dû les tuer, sauf deux prisonniers que nous avons faits. Vu leur état, je doute que nous puissions faire grand chose pour eux… tout comme je doute que nous puissions nous faire passer pour eux sur l’ile.
  Pour communiquer avec eux… je vais tenter de les faire entrer dans le temps du rêve.
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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 20 septembre 2022 (soixantième-seizième séance ; présents : Céline (Gaby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), LoSVOSR (Setep Metsouari), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Mercredi, 29 avril 1925 :
  Nos prisonniers dans les cales, nous sommes revenus à Changhaï, où M. Mou Hsien nous a priés de venir lui rendre visite pour diner. Nous n’avons donc eu que peu de temps pour régler quelques affaires dans l’après-midi : l’ouléma, Buck et moi sommes passés à la bibliothèque de l’université, où le bibliothécaire que j’avais déjà vu nous a parlé des rites de l’ordre de la femme boursoufflée… Quel plaisir que d’avoir appris ça… il en existe de deux types : de mort et de reproduction. Pas vraiment la peine de faire un dessin. Il y en a environ deux par mois, dont on ne peut pas prévoir les dates à l’avance. Il est possible que les adorateurs arrivés ces derniers heures sur l’ile soient là pour cela… et il est possible qu’ils y restent jusqu’à la pleine lune.

  Le soir, chez M. Mou, j’ai été agréablement surprise de voir qu’il nous proposait d’entrer à sa manière dans le temps du rêve. Pas pour interroger nos prisonniers, mais pour aller voir directement ce qui se passera demain sur l’ile du Dragon-Gris. Je savais déjà que le temps du rêve permettait de voir le passé, le présent et le futur, mais je n’ai encore jamais pu choisir d’y voir ce que je voulais.
  L’excitation de visiter le temps du rêve a manifestement suffit pour faire revenir l’esprit de Matthew dans le corps de Duncan. Tant mieux : il est d’un commerce plus agréable.

  Dans le temps du rêve, sous forme d’oiseaux, nous avons volé jusqu’à l’ile du Dragon-Gris, où nous avons assisté à la cérémonie de reproduction entre des profonds et des prisonnières humaines… cérémonie qui aura lieu demain. L’inhumanité de la chose nous a fortement secoué, mais nous avons pu apprendre des choses intéressantes : où se trouveront le grand prêtre profond, ainsi que MM. Ho, Gavigan et Penhew. Tout cela se déroulait déroulera dans le cratère du volcan, près de ce qui semble être une fusée incomplète. Nous avons aussi pu assister à l’envol d’un de ces dragons, qui semblent être appelés « shoggoths ». Après quoi, nous nous sommes réveillés chez M. Mou, alors qu’une heure seulement s’était écoulée.
  Il nous reste à savoir quoi faire. Nous pensons à un bombardement ciblé de l’ile, pour endommager la fusée et tenter de tuer le prêtre profond et mettre au moins temporairement hors d’état de nuire les sorciers (Gavigan et Penhew).
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 18 octobre 2022 (soixantième-dix-septième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), LoSVOSR (Setep Metsouari), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill)) :


 (Extraits du journal de Sean O’Neill, aéronaute, ancien combattant du Royal Flying Corps de sa majesté Georges V, roi d’Australie.)

 Mercredi, 29 avril 1925 :
  Après notre passage dans le temps du rêve, nous avons parlé à M. Mou des sorts que Matthew a commencé à appréhender dans Magie véritable : d’après lui, l’un d’eux, celui permettant de contacter des élémentaires de feu (qu’il appelle vampire de feu), pourrait nous être utile. Il nous a proposé de le lancer pour permettre l’assaut sur l’ile du Dragon-Gris. Cependant… il pense pouvoir le lancer, il pense pouvoir ensuite contrôle les créatures appelées et il pense pouvoir enfin les renvoyer là d’où elles viennent après cela. Cela fait trop d’incertitudes : nous ne recourrons à cela qu’en dernière extrémité.


 Jeudi, 30 avril 1925 :
  Ce matin, nous avons interrogé les prisonniers faits hier en mer, après les avoir longuement fait vomir grâce à des médicaments, pour les purger des éventuelles drogues qu’ils avaient ingurgitées. Ils nous ont révélé des choses particulièrement intéressantes : le lancement de la fusée n’est pas prévu pour la prochaine pleine lune, mais pour la prochaine éclipse, le 15 janvier 1926. Nous avons donc du temps devant nous, si jamais l’opération en cours échoue. Pour la pleine lune, c’est une cérémonie de mort qui se tiendra : ils massacreront des victimes et s’entretueront pour la gloire de leur déesse. Nos deux prisonniers semblent désireux d’être dévorés par elle à cette occasion.
  Demain se tiendra sur l’ile du Dragon-Gris, une cérémonie de reproduction, comme nous le soupçonnions, au cours de laquelle des adorateurs de la femme boursoufflée et la quarantaine de profonds présents sur l’ile se livreront à des orgies, violant notamment les prisonnières que nous avons vues dans le temps du rêve. Le bombardement que nous prévoyons les tuera, malheureusement, mais après une longue réflexion nous avons jugé que c’était le mieux que nous puissions faire pour elles. C’est avec peine que je songe, en écrivant ces lignes, que je vais à nouveau ôter des vies depuis mon aéronef, mais cette fois-ci des vies de civiles, qui ne cherchent pas à me tuer. Je deviens un meurtrier…
  Mais je ne suis pas le seul : Gabby est pire que moi. Elle n’a pas arrêté de vouloir tuer de sang-froid nos prisonniers, au motif qu’ils l’énervaient (alors qu’ils nous ont fourni des informations plus qu’utiles !). Alors que nous en avions presque fini… elle a sans prévenir sorti son arme et a tiré deux coups en pleine poitrine de l’un d’eux. Juste pour le plaisir, dirait-on. Elle n’a épargné l’autre que parce que Buck et moi avons réussi à l’en empêcher : lui en la désarmant, moi en m’interposant. Je deviens un meurtrier, mais elle devient, elle, folle furieuse…
  Nous allons tous devenir des monstres.
  Une fois ces évènements terminés, que deviendrons-nous si nous nous en sortons ? Peut-être vaudra-t-il mieux pour le monde, voire pour nous, que nous nous suicidions.
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 8 novembre 2022 (soixantième-dix-huitième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Everett Buck Chase), LoSVOSR (Setep Metsouari, puis Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Sean O’Neill, puis Lucien Crémont)) :


 (Résumé extérieur.)

 Jeudi, 30 avril 1925 :
  Deux équipes furent constituées : Asko, Gabby, Matthew et Setep escortaient Mou Hsien en débarquant aussitôt que Buck et Sean, accompagnés de deux membres de Chine nouvelle, auraient bombardé le cratère du volcan et la cérémonie. Sans surprise, dès les dernières bombes larguées, un shoggoth s’éleva dans les airs et, après avoir failli s’élancer à la poursuite de l’avion, il fondit vers le groupe venant de débarquer. Les balles, d’où qu’elles vinssent, des armes de poing, de la mitrailleuse de l’avion… ne firent rien au monstre, qui avait pris l’apparence d’un banc de brume. Seul l’épée magique de Setep parvint à blesser sérieusement le shoggoth. Malheureusement pour lui, il fut sa troisième victime, après Mou Hsien et Atua. L’ouléma tué, le shoggoth bondit ensuite vers l’avion et l’entoura, avant de broyer ses occupants.
  Voyant cela, les membres de Chine nouvelle, dans les autres navires, refusèrent totalement de débarquer, tandis que les survivants partirent à toute vitesse, ayant juste le temps de voir le shoggoth disparaitre, l’avion s’écraser et un nuage en forme de champignon s’élever au-dessus du cratère. Une fois à quelques centaines de mètres du rivage, ils virent un homme les observer depuis la plage : c’était manifestement Penhew, qui commençait à lancer un sort pour créer un raz de marée. Quelques salves de mitrailleuse le firent se jeter à terre pour éviter la mort.

  De retour, en soirée, à Changhaï, l’équipe dut panser ses blessures psychologiques, alors que les autres oulémas envoyés par le Dr Khafour arrivaient. La confrontation avec Chou Min fut houleuse, mais rien ne dégénéra. Un Français, Lucien Crémont, proche de Chou Min, Jack Brady et Mou Hsien, sans pour autant avoir de connaissances profondes du culte de la femme boursoufflée, était là et rejoignit l’équipage, pour des raisons laissant un peu pantois ses futurs compagnons de route. Un des oulémas, Kaphiri, fut quant à lui très atteint par la disparition de son ami, Setep, dont seule l’arme subsistait.
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou

Message par Laurent »

Merci Pierre pour les comptes-rendus, c'est vraiment très émouvant !!
Sniff !!

Laurent
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

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[justify] Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 10 janvier 2022 (soixantième-dix-neuvième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Vendredi, 1er mai 1925 :
  Aujourd’hui, c’est la grève ! Bon, en vrai, comme d’hab’, je m’en fous, de la grève. J’ai juste pas envie de bosser et comme le patron est un communiste, il dira rien et je serai payé.
  Il y a Jacky qui est passé, tout à l’heure. Il a bavé sur des trucs que j’ai rien compris… Ça parlait de rituels à faire sur l’ile du Dragon-Gris. Moi, si je me suis déconverti, c’est pas pour redevenir croyant ! Mais les autres m’ont expliqué et… ça parait pas plus raisonnable. Mais bon… pourquoi pas ?
  Pour contrer les forces du mal, il faut répandre du sang d’enfants sur un caillou, au sommet de l’ile en question. J’avoue que saigner des enfants… ça me dit pas trop, mais ça me semble effectivement difficile de faire autrement. Et c’est juste quelques gouttes. C’est pas comme s’il y a des flics sur place pour nous le reprocher !
  Ouais : « contrer les forces du mal » ! Ouais : c’est débile. Mais après tout…
  Ah ! et le bateau de ces gonzes est assez surprenant : j’ai pas tout compris, mais leur moteur semble être un truc expérimental, qui fonctionne à la radioactivité et qui va beaucoup plus vite que tous les autres. Surement Pierre et Marie Curie qui l’ont conçu.


 Dimanche, 3 mai 1925 :
  Ça, c’était de la journée de malade ! Même dans les tranchées à Ypres, j’ai pas vu ça !
  En arrivant sur l’ile, on n’a rien vu. Les Chinois qui devaient arriver avant nous étaient manifestement là (leurs navires étaient amarrés), mais tout était vide. En débarquant, on s’est approché du volcan, dans lequel on est entré prudemment. Là, c’était un peu l’hallu ! Des gars de Chine Nouvelle étaient là… mais ils semblaient avoir cent ans ou plus ! J’ai discuté avec un type qui prétendait être Min… et il connaissait bien le prénom de sa mère.
  D’ailleurs : à cent ans, est-ce qu’on bloblote pas au point d’oublier ce genre de choses, normalement ? Bof… c’est pas grave.

  Avec les autres, on a exploré le cratère : entre le charnier et les décombres de la fusée, c’était pas beau à voir. On a trouvé une porte. Derrière la porte, il y avait des statues bizarres. Un peu dans le genre des égyptiennes que j’ai vues au Louvre il y a quelques années. Et il y avait une autre porte.
  Et derrière la dernière porte, le summum du mauvais gout ! Un sarcophage de pharaon, mais avec la tête d’un type que les autres ont identifié comme un Anglais : Aubrey Penhew. Si le mec est dedans, il a dû trop voir Nosferatu ! En même temps, c’était un film bath !
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes-rendus- Pérou

Message par Laurent »

Merci Pierre !!
Énorme comme compte-rendu, merci Pierre. Il y a de la transformation dans la rédaction c'est sûr !!
A plus
Laurent
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Re: Appel de Cthulhu - Comptes rendus

Message par Demi-périmètre »

 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 10 janvier 2023 (quatre-vingtième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Dimanche, 3 mai 1925 :
  La suite, c’était aussi bath que Nosferatu ! J’en bande encore. On a failli mourir, mais on a buté du poisson-chat !
  Pour commencer, on a entendu appeler à l’aide avant d’ouvrir le sarcophage de mauvais gout : c’était Waneg ! Je ne savais pas qu’il était parti avec Chine nouvelle sur ce coup-là… Les Bretons m’ont toujours semblé bizarres. Pas autant que les Lyonnais ou les Basques, mais quand même… Bref : il était là. Mal en point, mais vivant et pas vieux comme Mathusalem.
  Une fois remis un peu sur pied, il nous a dit qu’il avait vu l’En-coup, ou je sais pas trop quoi : c’est le nom que les Bretons donnent à la Faucheuse. Toujours est-il qu’il pensait l’avoir vu sous les traits de Penhew et fuir vers là où se trouvait le sarcophage. Pendant qu’Asko et un ouléma ramenait les Chinois à bord, on a donc essayé de l’ouvrir : de la fumée en est aussitôt sortie ! Il faut avouer qu’on a pris un peu peur, alors on l’a refermé et on s’est dit qu’on allait lâcher des grenades dedans… sauf qu’au moment de les lâcher, j’ai vu qu’il n’y avait plus rien dedans, d’autre qu’un bloc de plomb ! J’ai retenu le bras de Waneg et on l’a annoncé aux autres.
  C’est un peu embrouillé, mais le bloc de plomb était une boite. Vide. Pas de bol !

  Juste après, des poissons-chats humanoïdes sont sortis d’un puits présent dans le cratère et ont voulu nous attaquer, mais… quelques balles et une grenade ont fait l’affaire ! J’avais pas trop cru à ce que les autres m’avaient dit à ce sujet, mais manifestement… j’aurais dû !

  Dans une autre pièce creusée dans la paroi du cratère, on a trouvé une espèce de bombe et un carnet écrit de la main de Penhew. C’était bizarre, ce carnet. Plus bizarre qu’un Breton, un Basque et un Lyonnais réunis ! Ça parlait de construire cette bombe avec l’aide d’un Yithien. Si j’ai bien compris, c’est un extraterrestre en forme de cône qui écrit des trucs dans un scriptorium de l’espace… Et ils aident à contrecœur ce Penhew… Compliqué à suivre.
  En tout cas, après avoir balancé des barres radioactives dans le puits des poissons-chats, on est vite retourné à bord, où on a été attaqué à nouveau par ces monstres. Mais tout s’est bien passé. Et on revient vers Changhaï.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 11 avril 2023 (quatre-vingt-unième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Lundi, 4 mai 1925 :
  De retour à Changhaï, il a fallu voir ce qu’on pouvait faire des gars vieillis de Chine nouvelle. Matthew a proposé de faire appel à un sorcier, mais le seul que nous pouvions avoir sous la main était Lin Tang-Yu… apparemment instable et qui a une dent contre Jacky. Donc : mauvaise idée. Finalement, on a convenu d’aller voir le bibliothécaire de l’université de Changhaï, un certain Crâne-d’Œuf, si jamais il pouvait nous orienter. Évidemment, il nous a proposé de contacter Mou Hsien, mort, et Lin Tang-Yu, écarté d’emblée… Il a fini par nous donner trois autres noms : Egg Shen, qu’il a qualifié de grand farceur, Dou Guan-Wing, qui tient une boutique d’occultisme et déteste les Occidentaux, et Chun Xu, une bouquiniste.
  Les autres ont préféré aller voir l’occultiste raciste plutôt que le rigolo, donc on y a été cette aprème. Le type était tourneboulé à la vue du sabre de Kaphiri. D’ailleurs, il en a tout de suite déduit que nous étions face à un grand danger. Premier signe nous indiquant qu’il était peut-être notre homme. Il nous a ensuite confirmé qu’il pouvait inverser le sort de vieillissement (flétrissement, dit Matthew), mais que ce sera cher : il veut une statue de la femme boursoufflée pour soigner trois victimes (Min, Jacky et un gars de Chine nouvelle).
  Ça nous a semblé délicat, mais jouable. Demain matin, nous repartirons pour l’ile du Dragon-Gris avec Dou pour qu’il y choisisse sa statue.


 Mardi, 5 mai 1925 :
  Ce midi, on a eu bien peur en voyant que tout avait disparu, sur l’ile ! Plus moyen de payer le magicien. Sauf que… il restait le sarcophage ! Il nous a dit que c’était une espèce de portail permettant de voyager où on voulait… j’ai pas tout compris, mais ça craint. On a décidé de le détruire, mais ce con veut l’utiliser… Je pense que c’est pas forcément incompatible. En attendant, il a commencé à faire sa magie pour les rajeunir.


 Mercredi, 6 mai 1925 :
  Dou a réussi son coup ! Du coup, on va le laisser utiliser le sarcophage. Il ne sait pas quand il va en revenir (quand on rouvrira ? en fait, il dit que non). Les trois sauvés vont mieux, en tout cas.

 Soirée : on avait mis des animaux dans le sarcophage, pour voir ce qui se passait, mais rien ne s’est produit, ils étaient toujours là quand on est revenu avec Dou. Mais quand il est entré… ça a brillé tout seul, puis ça s’est arrêté et… il n’y avait plus rien à l’ouverture ! C’est pas forcément très rassurant. Surtout qu’au moment où on s’est dit qu’on allait détruire ce truc… Matthew s’est dit qu’il pourrait peut-être l’utiliser… maintenant, il va falloir l’en dissuader !
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 2 mai 2023 (quatre-vingt-deuxième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Jeudi, 7 mai 1925 :
  On est rentré dans la nuit, après avoir fait péter le sarcophage. Adieu M. Dou… aucun regret : si c’était pour qu’il revienne de son voyage mystique avec la volonté de servir la femme boursoufflée et de conquérir le monde… Heureusement, on a réussi à convaincre Matthew de ne pas tenter le coup lui non plus !

  Pour la cérémonie de demain soir, il va falloir chanter des trucs bizarres en tapant sur un tambour. Si j’ai apostasié du judaïsme, c’est pas tellement pour me remettre à croire à la magie… c’est quand même bizarre, ça. Toujours est-il qu’on doit se reposer pour pouvoir chanter toute la nuit. Je suis pas sûr de vouloir vraiment faire ça. On verra demain soir !
  Kaphiri a dû se fabriquer un pendentif en plomb pour la cérémonie. Encore des superstitions…
  Après, ce qui est bien, c’est qu’il faudra utiliser un poinçon pour faire couler le sang ! Ça, je suis partant pour le faire !


 Vendredi, 8 mai 1925 :
  De retour sur l’ile cette nuit, on a dormi une partie de la journée. Le moment est venu. J’y vais.


 Samedi, 9 mai 1925 :
  Ben… voilà. C’est tout. Il s’est rien passé. On a chanté comme des débiles en versant du sang sur la pierre… et en fin de compte, il ne s’est rien passé. D’après les autres, il faut attendre que la Lune se relève ce soir.
  Sauf que… la Lune, elle est toujours levée quelque part ! Moi, je suis pas très instruit, mais je sais bien que la Terre est ronde.

  20h00 : Je reviens sur ce que j’ai écrit !
  Putain ! le truc de fou ! Oh ! Comment l’écrire sans passer pour un insensé ?
  En fait… je pense que je dois déjà paraitre insensé à pas mal de monde. Et je m’en fous. Et personne va lire ça…
  Du coup, pourquoi l’écrire ?
  Non, mais je dois quand même en parler. Et personne me croira.
  Au lever de la Lune, tout à l’heure, on a entendu un grand bruit : les profonds qui restaient dans l’ile et autour (pourquoi ne nous ont-ils pas attaqués, d’ailleurs ?) se sont enfuis en catastrophe. Et la pierre brillait toute seule !

  On a pris un moulage de la pierre, d’ailleurs, pour pouvoir la refaire en Australie et au Kenya, voire sur la pyramide où il y en avait une avant.

  Jacky a été assez bluffé lui aussi. Il pense que les gars de Chine nouvelle pourraient rester sur l’ile pour la protéger contre les créatures malsaines qui pourraient vouloir briser la pierre à nouveau. Je suis pas sûr que ce soit vraiment le meilleur choix : c’est de braves gars, mais… ils sont pas rentrés à Chine nouvelle pour s’enterrer sur une ile à faire des trucs ésotériques : ils voulaient libérer leur pays de l’emprise coloniale ! (Moi, ça, la colonisation, la décolonisation… je m’en fous : je constate juste qu’ils ne seront pas forcément motivés…)
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 20 juin 2023 (quatre-vingt-troisième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), Koldween (), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Dimanche, 10 mai 1925 :
  Le reste de l’équipage du Vagabond, que Waneg et moi avons rejoint, pense que sa mission en Chine est terminée. Ils nous ont proposé de les rejoindre en Australie. Moi, je me dis : pourquoi pas ? Ça permettra de voir des boumerangues, les animaux sauteurs : ça semble assez dingue.
  Bref ! On a levé l’ancre. Pour aller à Sydney. C’est en Australie. Avant ça, Matthew a envoyé un télégramme à un certain Pr Cowles, professeur d’archéologie polynésienne à Sydney, qu’il avait déjà rencontré en Amérique.


 Lundi, 11 mai 1925 :
  J’ai fait une partie de palet breton, à bord, avec Waneg. Il m’a défoncé. Mais bon… ça tanguait et c’est un champion départemental ! Un de ces jours, on fera un tournoi de savate !


 Mardi, 12 mai 1925 :
  Waneg a fait de la gnôle de sardine. J’étais prêt à gouter, sûr que ce serait dégueulasse, quand j’ai vu Duncan et lui tomber, ivre mort, après en avoir bu un verre cul-sec. Ce con a oublié de titrer sa gnôle avant de la gouter ! Je l’ai coupé avec un peu d’eau : c’était à la hauteur de mes attentes. Je vais continuer la journée au pastis. Mais il va falloir que je me rationne : j’en trouvais à Changhaï, mais c’est pas sûr que j’en trouve en Australie…


 Mercredi, 13 mai 1925 :
  Ce navire m’étonne encore ! On arrivera demain : en quatre jours, on aura fait plus de 8 000 km ! Ça vaut pas l’avion, ni le train, mais quand même… c’est du bateau !


 Jeudi, 14 mai 1925 :
  Le Dr Dodge nous attendait sur le quai : c’est un collègue de Cowles. Il squatte chez lui pour le moment, pendant que le professeur est à… Changhaï ! Non, je blague !
  Personne me lira, mais bon… l’humour, ça peut pas faire de mal.
  Cowles est à New-York, pour donner des cours, jusqu’en aout. En attendant, Dodge nous propose de nous héberger chez lui.


 Vendredi, 15 mai 1925 :
  Hier, chez Cowles, on a pu lire le journal d’un certain McWhire, qui pourrait avoir trouvé une voie vers Pnakota, où nous voulons aller. Il était dans l’Est de l’ile, vers La Fontaine-Jeanne et Le Puits-de-la-Séparation. Ils ont des noms rigolos, dans ce pays. D’ailleurs, j’ai appris que les boumerangues, ça s’appelait des « cangourous », en fait. Les boumerangues, c’est des bâtons recourbés qu’on lance et qui reviennent tout seuls ! J’ai adoré. C’est tellement bath !
  J’en ai acheté un dès que possible.
  Malheureusement, ce McWhire est mort en 1921 de la grippe.
  La grippe espagnole, ç’a été dur. Je me demande encore comment j’ai fait pour pas l’attraper.

  Dodge nous a fait gouter de la bière australienne : ça tape ! C’est pas vraiment humain. Et, surtout, il a dilué mon pastaga avec de la bière… c’est encore plus inhumain. Ensuite, on a parlé de Pnakota : ce serait une cité antique de l’Australie. Un coup il a dit qu’il n’y en avait pas beaucoup, puis beaucoup, puis que c’était la seule… je crois qu’il a essayé de faire de l’humour. Il est aussi bon que moi. Bref ! Pnakota est une légende aborigène et il ne sait pas où elle est. Mais d’après lui, les Aborigènes ont un truc qui s’appelle le temps du rêve, qui pourrait nous aider à trouver cette ville.
  Tout à l’heure, on va aller voir son ami Djerkura Nakamura, qui devrait nous emmener dans le temps du rêve.


 Samedi, 16 mai 1925 :
  Je sais pas ce qu’on nous a fait fumer, mais c’était bon ! Je suis sorti difficilement de l’opium… mais c’est ça que j’aurais dû prendre. L’opium, c’est du pipi de chat, à côté !
  Par où commencer ? On a vu de gros cailloux qui flottaient. Nous aussi, on flottait ! Et puis un Yithien est arrivé. Je le savais pas tout de suite, mais les autres l’ont dit. Il s’appelle Muldjewong. Il est prisonnier de la bibliothèque de Pnakota. Et c’est pas parce qu’il est resté après l’heure de la fermeture.
  D’après lui, pour trouver Pnakota et le libérer, il faut suivre les mégalithes et la voix. La voix de McWhire, si j’ai bien compris. Mais il est mort… et même si Muldjewong a fait apparaitre un squelette qu’il a dit que c’était le sien et qu’il a parlé avec… il reste quand même mort ! On a quand même pu apprendre qu’un certain McKensie, prospecteur à Port-Hedland, pourra nous le dire.
  Sur les gardiens de Pnakota, le Yithien a été un peu évasif : un certain Hudson, des polypes volants, des falaises de plusieurs milliers de kilomètres de hauteur… Il a répété qu’il suffisait de le retrouver pour le libérer. C’est bien gentil, mais comment passer Hudson, les polypes et les falaises ? Il nous a dit de revenir le voir dans le temps du rêve.

  On vient de partir pour Port-Hedland, à l’autre bout du pays. De là, on verra comment se rendre à La Fontaine-Jeanne. Dodge vient avec nous.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 18 juillet 2023 (quatre-vingt-quatrième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 16 mai 1925 :
  Avant de partir, Asko et Waneg se sont acheté des boumerangues de guerre : c’est comme un boumerangue (le truc qu’on lance, pas l’animal : l’animal, c’est un cangourou), mais avec des lames. Moi, quand j’ai vu les lames sur un boumerangue, j’ai bandé. Puis, j’ai réfléchi. Mine de rien, ça m’arrive. Le problème, c’est que pour le rattraper, ça doit être difficile. Donc j’ai passé mon tour. Dodge, lui aussi, il a un des ces boumerangues : il fait pas trop prof d’université, je trouve. Quand je bossais à Langues’O, il n’y avait personne comme lui.


 Lundi, 18 mai 1925 :
  Hier, on a fait une escale pour la nuit à Perth, chez Dodge. Gabby et Waneg ont été à l’université, ce matin, pour se renseigner sur lui : il est apparemment compétent dans son domaine, l’archéologie, mais lève le coude facilement (qui l’en blâmerait ?), mais a l’alcool mauvais : il devient bagarreur. Et, alcool ou pas, il parait qu’il est trop entreprenant avec les dames. Je pense qu’avec Gabby, il saura se faire recevoir.
  Tout à l’heure, on est arrivé à Port-Hedland. Dans un rade pourri, on a a rencontré un vieux débris qui disait être McKensie : il nous a donné les coordonnées exactes de l’emplacement des cailloux pris en photo par McWhire. On n’est pas les premiers à les lui demander : un certain John Carver est venu le voir, il y a quelques années, pour la même chose. Mais impossible de savoir qui il était précisément.


 Mardi, 19 mai 1925 :
  Arrivée à Cuncudgerie. Il a fait bien chaud dans le train et on a vu d’énormes oiseaux qui semblaient surveiller le train de loin. Dodge pense que c’est des dinosaures (des pétroquelquechoses), qui n’auraient pas disparu en Australie. Je sais pas, mais en tout cas, c’est peut-être surtout des saletés en lien avec le culte du père des chauvesouris. Les Aborigènes présents, eux, semblaient n’en avoir rien à faire.
  Les cinq mineurs qui ont été engagés, par télégramme, hier, nous attendaient : trois Aborigènes et deux fils de pute (oui, parce que les Anglais ont déporté leurs prostituées en Australie, au bagne).

  On nous avait mis en garde contre les gens de Cuncudgerie, qui seraient un peu bizarres. En même temps, vu où ils vivent… il y a de quoi devenir dingue. Et le fait est qu’en passant devant un bar, il y a un type qui a dégueulé sur Gabby… et le pire, c’est qu’il prétendait avoir une bonne raison : il croyait avoir affaire au fantôme d’un certain Bill, un pote à lui ! Un dénommé Jacob Colon l’a envoyé bouler : c’est un New-yorkais, qui confirme avoir vu, lui aussi, le fantôme de ce Bill. Il y en a d’autres dans le coin, dit-il…
  En temps normal, je me dirais qu’ils ont trop pris le soleil. Mais vu tout ce que j’ai vu…
  Colon nous a parlé du grand propriétaire local de mines : un certain Mortimer Whycroft. Et John Carver a lancé des expéditions pour des relevés topographiques dans le coin, avant de partir sans trop rien dire. Il nous a dit aussi qu’un ami à lui a déjà tiré, alors qu’il était ivre, sur un gros oiseau du genre de ceux qu’on a vus, mais il a dû le rater, puisqu’il est toujours là. Apparemment, les bestioles n’attaquent pas et les gens finissent par ne plus s’en préoccuper.
Modifié en dernier par Demi-périmètre le mer. 22 nov. 2023 14:31, modifié 1 fois.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 3 octobre 2023 (quatre-vingt-cinquième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Mardi, 19 mai 1925 :
  Dans la soirée, dans le rade où on a mangé et pris des chambres, on a continué de discuter avec les locaux et on a cru comprendre que beaucoup de monde voyait le fantôme de ce fameux Bill Buckley. Apparemment, il faut être ivre pour le voir. Donc on a décidé de se prendre une murge pour essayer et savoir ce qu’il avait d’intéressant à dire (notamment qui l’avait brulé vif (les frères Slattery ?) et pourquoi).
  Pur esprit scientifique.
  Non, en vrai : moi, c’était surtout pour être beurré comme un P’tit Lu !
  Mais deux Aborigènes sont venus nous dire que ça ne marchait pas. Je ne sais pas trop d’où ils sortaient, comment ils ont su ce qu’on voulait faire et pourquoi ils nous ont aidé, mais… ils disent que tout ce qu’on verrait, ce serait un esprit maléfique, un ioï. Pour voir le fantôme, il faut aller dans leur temps du rêve, où on a déjà fait un tour. Le temps qu’on se décide, une bagarre avait éclaté dans le bar : un relou du nom de Muldoon est venu nous enquiquiner et s’en est pris à Waneg… ça a dégénéré. On s’est esquivé à temps pour ne pas se faire embarquer par la police, mais Jean-Pierre (les deux Aborigènes) s’est fait embarquer ! On ne pourra le revoir que demain, au poste.
  C’est Kaphiri qui a été discuter avec les cognes pour savoir ça. Pendant ce temps, il m’a confié son épée (un basané avec une épée… possible que les condés n’aient pas apprécié et l’embarquent aussi !). C’était tellement bath ! Je me suis retrouvé à l’étroit dans mon caleçon pendant que j’examinais la lame. Ça m’a complètement dégrisé ! Par contre, en voulant en tester le fil, j’ai sorti des feuilles à rouler, pour les couper avec : ces putains de feuille m’ont fait des coupures aux doigts !

  Comme il n’y avait pas assez de chambre, Asko, Dodge, Gabby et Matthew ont pris chacun la leur et Kaphiri, Waneg et moi, on va dormir à la belle étoile.


 Mercredi, 20 mai 1925 :
  Putain ! la nuit dernière, on a vu une comète, dans le ciel ! Tellement bath…
  Ce matin, on a retrouvé Jean-Pierre au poste. Ils s’appellent Ioa et Clouï. Ils nous ont emmenés jusqu’à un village aborigène, à une quinzaine de kilomètres, pour voir leur chamane, Chlogou. On a fumé des herbes qui font planer et on s’est retrouvé dans une grande caverne un peu étrange… Le chamane y était, aussi mutique que dans le monde réel. Mais surtout cinq créatures longilignes de près de trois mètres, sont apparues. Elles nous ont dit qu’on n’était pas les premiers à venir chercher Bill, mais… qu’elles ne savaient pas comment le contacter et qu’il fallait qu’on arrête de venir les voir pour ça.
  Super…
  Ensuite, elles nous ont demandé de les aider à se libérer des polypes volants qui les assiègent en-dehors de leur caverne. Mais sans nous dire comment les vaincre, ni combien ils sont (tout ce qu’elles savent, c’est qu’elles ne savent pas s’en occuper). Elles ont fini par nous proposer à manger, mais ça a réveillé Chlogou qui nous a dit de ne pas accepter leur nourriture : aussitôt, le rêve s’est dissipé et on s’est retrouvé dans le désert australien.

  Voici le programme à venir : aller voir un certain Brasko, au poste de police, qui pourra avoir des informations sur la mort de Buckley (toutes les enquêtes menées contre les frères Slattery, qu’on soupçonne de la mort de nombreux mineurs, ont été arrêtées en cours de route), puis revenir à Perth, squatter chez Dodge et lire Les Manuscrits pnakotiques en faisant les trois-huit ou les quatre-six.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 21 novembre 2023 (quatre-vingt-sixième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


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 Jeudi, 21 mai 1925 :
  Hier soir, en rentrant, j’ai vécu ma pire descente après avoir pris de la drogue. Mais vu ce qu’on a pris chez les Abos… c’est pas étonnant ! Après être revenu de la caverne bizarre, on est reparti pour Cuncudgerie et… en chemin, on a croisé Bill Buckley. Le fameux Bill. C’est bien un fantôme. Enfin… en tout cas, quand on approchait la main de lui pour le toucher, on le traversait ! Il était pieds nus, mais avec ses vêtements. Je sais pas si tous les fantômes sont comme ça.
  Il a dit qu’il ne savait pas trop s’il était vraiment Bill ou un yoï. Mais c’est un Abo qui l’a orienté vers nous… alors que c’est eux qui nous ont dit qu’il était surement un yoï. En tout cas, il était plutôt confus, mais marrant. Il est convaincu d’avoir été tué par un Slattery : le père ou un des deux fils… mais c’était il y a dix putain d’années ! Personne n’a pensé à nous le dire depuis notre arrivée. Et il voudrait qu’on le venge en tuant son meurtrier. Sauf qu’il n’y a pas écrit « bon samaritain » sur nos fronts.
  Remarque… si c’était écrit, on le ferait peut-être pas non plus, si c’était le cas.
  Bref ! le plus jeune fils ayant 20 ans, c’est surement pas lui. Ah ! et ajoutons que le fantôme de Bill peut consumer les gens qui l’énervent, mais que ça ne marche pas avec les Slattery. Matthew pense que c’est dû au fait qu’une âme en peine ne peut rien contre ses meurtriers ; je me demande si c’est pas juste qu’ils sont des sorciers… On pourrait enquêter un peu sur la question, mais pas forcément tout de suite.
  Bill nous a emmené à l’endroit où les Slattery ont abandonné son corps après l’avoir brulé vif : une caverne près des chutes du Dingo, des chutes de cent mètres de haut. Gabby y a fait une chute de cinquante mètres… et s’en est sorti ! Les drogues des Abos, c’est un truc de fou !
  Dans la grotte, Asko, Waneg et elle ont trouvé les ossements de Bill, puis des serpents qui ont mordu Asko : on a dû revenir en urgence en ville pour trouver un sérum. Heureusement que le médecin en avait ! Je lui ai piqué une seringue au passage.

  Ce matin, on est passé voir le commissaire Brasko, pour l’interroger sur Bill, les Slattery et l’enquête : d’après lui, il y avait plein de morts dont on ne retrouvait pas les corps avant son arrivée, il y a trois ans, puis que ça s’est calmé. Maintenant, on n’a plus qu’à déplorer une soixantaine de disparitions en trois ans. C’est complètement différent. Et ça n’a rien d’inquiétant… Le plus inquiétant, d’ailleurs,c’est que ces disparitions, elles sont peut-être le fait de Bill, en fait. On devrait se méfier de lui.
  Même si les Slattery sont surement à surveiller. D’après Brasko, le père et son cadet sont débiles, mais son ainé est le plus dangereux. Il veut bien de l’aide pour son enquête, mais discrètement. Au cas où, il nous a donné quelques articles de journaux sur des faits divers ou intrigants de la région : surement y a-t-il un lien avec Pnakota.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 5 décembre 2023 (quatre-vingt-septième séance ; présents : LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Vendredi, 22 mai 1925 :
  Hier après-midi, on a repris le train pour Port-Hedland. Et là, on est à bord du navire, en direction de Perth. Ceux qui sont capables de lire l’anglais du Moyen Âge liront les Manuscrits pnakotiques pendant que les autres, comme moi, on se contentera de péter dans la soie des canapés de Dodge, en buvant du pastis et écoutant les exposés. Des vacances, quoi. Et payées par le camarade patron, Asko.


 Samedi, 30 mai 1925 :
  Matthew a fait une première lecture, rapide, des Manuscrits pnakotiques et voit un peu ce qu’on pourra y trouver. Avec Gabby et Silas, ils vont faire les trois-huit pour lire plus en détail les parties parlant de Pnakota et des polypes volants. Matthew a tenu à faire appel à une psy, qui discutera avec nous pendant le mois où ils liront et nous feront les exposés.


 Mardi, 30 juin 1925 :
  Un mois à lire, exposer et entendre des horreurs… ça n’a pas été brillant pour nos esprits. Mais on en sait maintenant bien plus sur ce qui nous attend. La psy a été plus ou moins utile avec chacun de nous. Le plus important est qu’on a trouvé dans le bouquin un sortilège qui nous permet de contacter des « choses ailées très anciennes », qui étaient les anciennes maitresses des shoggoths et pourraient nous aider à vaincre les polypes volants. L’inconvénient, c’est qu’on ne sait pas ce qu’elles nous demanderaient en échange et que les manuscrits parlent de plusieurs cas où le contact s’est mal déroulé.
  Demain, Dodge va retourner donner ses cours à Sydney. Il a l’air assez content de ce qu’on a appris dans les manuscrits.


 Mercredi, 1er juillet 1925 :
  Quel enfoiré ! ce salopard de Dodge est parti en embarquant nos photos des Manuscrits pnakotiques. D’accord, on a les négatifs, mais quand même… Il nous est venu à l’esprit qu’il aurait pu partir pour Cuncudgerie pour essayer de trouver seul la cité enfouie de Pnakota, mais après vérification, il semble bien parti pour Sydney. Comme il se permet de nous voler, on a foutu un peu le bordel chez lui en partant et je lui ai piqué son plus beau boumerangue. On lui a aussi envoyé un télégramme à Sydney pour lui dire que c’est un beau salopard.
  Matthew est descendu en ville pour développer de nouvelles photos avant qu’on reparte pour Port-Hedland.


 Jeudi, 2 juillet 1925 :
  Incroyable ! Les nouvelles photos, qu’on avait mis dans le coffre, ont disparu elles aussi ! On a fouillé partout, sans rien trouver ; seule la cabine du capitaine n’a pas été fouillée : il s’est pris la tête avec Matthew, qui voulait pourtant fouiller partout… je ne sais que penser ! Mais on a toujours les négatifs : on va les copier et faire développer de nouvelles photos.
  Après avoir mis les photos au coffre et l’avoir observé pendant plus d’une heure, on a pu constater qu’elles y étaient toujours… Les autres ont-elles disparu d’elles-mêmes ? Quelqu’un les a-t-il volées ? Et du coup… Dodge est peut-être innocent. D’ailleurs, nous ne sommes que quatre à avoir la combinaison du coffre.


 Vendredi, 3 juillet 1925 :
  Retour à Cuncudgerie. On va commencer par rendre visite à Wycroft, qui tient une boutique d’équipement de prospection. On a aussi envoyé un télégramme à la confrérie de Kaphiri, histoire de voir si elle peut nous aider ici aussi.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 30 janvier 2024 (quatre-vingt-huitième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 4 juillet 1925 :
  Grosse journée que celle d’hier. Wycroft est vraisemblablement un fantôme (et il le vit bien, peut-être même un peu trop). Mais le plus ennuyeux est qu’il semble avoir partie liée avec le culte du père des chauvesouris ! Il nous a dit travailler avec des Kooris, des Aborigènes, dont l’un d’eux portaient un tatouage l’identifiant comme adorateur de cette secte. Mais pour cette histoire de fantôme, en fait, il a failli se battre avec Asko, qui lui a plongé son couteau dans le ventre (putain ! il a déconné ! mais on s’est amusé !). Sauf qu’au lieu de lui faire pisser le sang, il l’a tout simplement traversé. Un peu comme avec Bill. D’ailleurs, Bill nous a confirmé que Wycroft était un peu bizarre ; la question qui se pose, c’est de savoir s’il est le pantin du culte ou s’il y participe activement.
  Au final, on est un peu parti en mauvais termes avec lui. C’est dommage vu qu’il tient la seule boutique du coin. Mais si c’était pour engraisser les finances de la femme boursoufflée, je dois dire que c’est pas plus mal.

  Et de toute manière, plus tard dans la journée, on a repéré deux camions conduits par des Kooris, qui se sont arrêtés devant la boutique et qui ont commencé à être chargés de tout ce dont on avait besoin ! Ni une, ni deux : on a planifié l’attaque et le vol du convoi : cinq des six Abos sont morts et les camions se sont retrouvés à nous en un rien de temps. Espérons que ni le survivant, ni Wycroft n’ont pu nous identifier !
  En fin d’après-midi, nous étions aux chutes du Dingo, où nous avons retrouvé Bill. Il avait l’air assez content de voir les camions, mais on a réussi à le tenir éloigné des explosifs et de l’essence qu’ils contiennent : ce serait dommage que tout saute parce qu’il a pas su se maitriser… Là, on est sur la route pour rejoindre le camp de mineurs que contrôle Wycroft : en chemin, on devrait passer près d’un autre camp de mineurs, le camp de la mort comme l’appelle Bill, dont les mineurs sont déments, voire morts (Bill est toujours assez difficile à suivre).
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 27 février 2024 (quatre-vingt-neuvième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 4 juillet 1925 :
  On est bien passé arrivé de ce fameux camp de la mort hier soir, au pied d’une colline herbeuse. On a préféré ne pas trop s’en approcher, comme la nuit arrivait, donc on a passé la nuit à l’écart, sur le qui-vive, mais rien ne s’est produit. Ce matin, on a envoyé Bill en repérage dans le camp, pour voir s’il était aussi vide qu’il paraissait, de loin : il nous l’a confirmé ; juste des ossements blanchis, des outils et de la nourriture abandonnés. Finalement, on est venu voir par nous-mêmes et… des ossements blanchis, des outils et de la nourriture abandonnés. Un truc, tout de même : un énorme gourdin incrusté de nombreuses dents de chauvesouris, qu’Asko a voulu garder pour lui ; c’est moche et un peu glauque, mais bon…
  En inspectant une des cabanes en dur au milieu des tentes, on a découvert un puits de mine. Plus haut, sur la colline, des chiens (des dingos ?) hurlent et descendent parfois vers nous, avant qu’un coup de sifflet ne les rappelle. Asko et Waneg ont essayé de leur tirer dessus (un peu gratuitement, il faut le reconnaitre), mais ça n’a rien donné, alors qu’ils avaient pourtant bien fait mouche. Bizarre.

  On a décidé de contourner la colline en camion et j’écris pendant que les chiens continuent de nous aboyer dessus. Oh ! on vient de voir des empreintes de pattes énormes qui semblent sortir de nulle part, puis disparaitre ! Un peu comme un si dragon s’était posé, puis envolé. Je m’arrête : Waneg klaxonne comme un fou pour qu’on s’arrête.

  Après le coup des empreintes, Matthew et Waneg nous ont fait signe de nous arrêter : ils ont vu un type danser nu au sommet de la colline. Et Asko et Matthew ont décidé de lui tirer dessus. Pourquoi pas ? Sauf que les chiens qui ne sentent pas les balles se sont jetés devant lui au moment où il allait être touché. On a donc envoyé Bill, encore : mais le type l’a chassé en le traitant de démon…
  Asko a alors décidé, au mépris de toute raison, d’y aller lui-même. J’étais prêt à assumer mes responsabilités de second et donc futur capitaine de son navire, mais ça n’a pas eu à arriver. En fait, ce type est le seul rescapé du camp de la mort : un mineur du nom de Jeremy Grogan, embauché avec d’autres par John Carver, pour trouver de l’or ; le Carver en question est revenu un jour du ravitaillement complètement changé : il leur a dit ne plus avoir besoin d’eux et a invoqué un monstre qu’il a lancé sur eux. C’était pas facile, mais on a fini par comprendre que ça faisait quelques années et que Wycroft était surement lié à l’histoire.
  Le vieux fou a dit qu’il s’est mis à communiquer avec des Sioux, à apprendre leur langue et qu’il était en train de les appeler pour libérer la région. Je me suis dit qu’au mieux, il délirait, et qu’au pire, il se faisait abuser par des créatures malveillantes se faisant passer pour des Sioux. Mais après que Matthew a fait un tour de magie qu’il a appris des Sioux du Dakota (et pas de Pnakota !), la tête d’un chef sioux est apparue et il nous a dit qu’il s’appelait Yukamenanka et comptait sur nous pour libérer une créature enfermée dans le coin et qui l’avait contacté (Muldjewong, le Yithien ?) et qu’on pourra le rappeler si on a besoin de lui.

  Après ça, on est reparti en camion. On a fini par arriver devant une très longue barrière rocheuse, qu’on a dû contourner. En arrivant dans une vallée ensuite, on s’est fait attaquer par des Abos : rochers lancés sur nos camions (l’un d’eux a été renversé et l’autre a vu son moteur détruit) et javelots tirés. Mais on a réussi à tuer nos agresseurs, sauf un qu’on a fait prisonnier.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 23 avril 2024 (quatre-vingt-dixième séance ; présents : LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 4 juillet 1925 :
  Une fois laborieusement redressé le camion renversé, nous sommes repartis, mais pas pour longtemps : assez vite, on a repéré un groupe de véhicules arrêtés au loin. Coup de chance, on n’avait pas été repéré ! Aux jumelles, on a pu voir du mouvement autour d’eux : des gardes armés. Aux alentours, il y avait des espèces de menhirs comme ceux que Matthew avait vus sur les photos de Cowles. En s’approchant discrètement par le promontoire rocheux, on a pu remarquer que c’était des Kooris et… ce foutu Wycroft ! D’accord, c’est un fantôme, mais comment il s’est retrouvé aussi vite ici ?
  On a occupé la fin de la journée à préparer une attaque sur ce campement, l’idée est de les noyer sous un déluge de feu : grenades, dynamite, barils d’essence enflammée…

  À la tombée de la nuit, on a mis ça à exécution et ç’a été une réussite ! Même Bill a participé à l’attaque, en s’enflammant (mais sans faire bruler aucun adversaire). Là, on est descendu par l’immense escalier qui s’enfonçait sous terre entre les camions. Manifestement, c’est l’entrée de Pnakota. On fait une petite pause après avoir péniblement atteint le bas de l’escalier : un vent violent nous retenait parfois. En bas, on est face à un couloir et un générateur électrique semble alimenter des lampes au plafond.
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 28 mai 2024 (quatre-vingt-onzième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 4 juillet 1925 :
  Nouvelle pause. La dernière ?
  Après avoir buté à la grenade une petite vingtaine de types, qui nous avaient repérés alors qu’ils rechargeaient leurs groupes électrogènes, on s’est avancé dans les galeries. Et là, c’était assez dingue !
  Ah ! et on a manifestement buté un mage. Il a lancé un sort sur les bras de Matthew : j’ai pas bien vu, parce que Kaphiri lui a vite fait des bandages, mais si je comprends bien, ses bras, c’est du gruyère, maintenant ! (Il parait que le gruyère, ça a pas de trou, mais que c’est l’emmental, qui en a. Je dois dire que je m’en fous. Tu as bien lu, madame la Postérité ? Samuel Lucien Crémont s’en fout de savoir que le gruyère a pas de trous : ce qui compte, c’est que ça se découpe avec un couteau. Et ça, c’est super !)
  Le mage avait sur lui un document qui le convoquait à un examen pour vérifier qu’il savait toujours bien lancer des sorts. S’il y a des putains de bureaucrates ici, ça veut dire qu’on a une chance de s’en sortir !

  En avançant plus loin dans les couloirs, on a trouvé une fosse avec un truc qui faisait du bruit, au fond. Waneg et moi, on a regardé, mais on n’a pas vu la même chose : moi, j’ai vu une masse de tentacules grouillants, mais lui, il a ensuite parlé de poupées meurtrières… je crois qu’il perd un peu la tête. Consanguinité bretonne…
  Après ça, c’est… je sais pas. Je trouve pas les mots.
  Un truc volant qui apparaissait et disparaissait par intermittence est apparu devant nous ! Ah ! on avait trouvé une espèce de mégaphone sur un des types butés à la grenade. On a compris que c’était une arme yithienne qui créait un éclair électrique et détruisait tout sur son passage sur une centaine de mètres.

  On a donc utilisé le truc sur l’amas de chairs nauséabond qui clignotait. Surement ça, un polype volant… Difficile de dire si ça l’a tué, mais il a disparu ! Là, il nous reste plus beaucoup de grenades, le lance-flamme et le fusil yithien, dont on ne sait pas si le chargeur est bientôt vide !
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 2 juillet 2024 (quatre-vingt-douzième séance ; présents : Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), LoSVOSR (Kaphiri), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Samedi, 4 juillet 1925 :
  On continue les pauses entre deux moments d’action. J’ai perdu le fil du temps et j’ai pas remonté ma montre, donc je même pas quelle heure il est. Après avoir repris la route, on a trouvé une salle gigantesque, aux murs, au plafond et au sol rougeoyants (une salle pour garder l’énergie, a dit Muldjewong ; quoi que cela puisse vouloir dire…). On a remarqué que le vent soufflait, cette fois-ci, dans notre dos… là encore, coup de pouce du Yithien : ça indique la présence des polypes volants !
  En parlant de polypes, on en a vu un autre, mais pas entier, cette fois-ci : la voix de Muldjewong était dans notre esprit et nous guidait, et alors qu’on venait de tourner dans un couloir, on a senti le vent souffler encore plus fort derrière nous et vu des tentacules ramper sur les murs, à l’angle. Un coup de fusil électrique et un coup de sabre de Kaphiri plus tard et hop ! c’était réglé. En fait, c’est pas si balaise, ces bestioles…

  Au bout du couloir, il y avait une salle avec des appareils garnis de boutons, cadrans, écrans et manettes… on n’a pas bien compris ce que c’était, mais des câbles pendouillaient, nous laissant penser que c’était pas terminé. Il y avait aussi une table chirurgicale conçue pour une personne de trois mètres de haut. Derrière, une nouvelle pièce, qui semblait être un atelier, mais s’avéra être la prison de Muldjewong. En s’avançant, Kaphiri s’est retrouvé au sol, à se tordre de douleur et une forme énorme est apparue : n’écoutant que notre courage, Duncan a mis en route sa sulfateuse, pendant que je m’apprêtais à tirer aussi, mais on s’est heureusement vite arrêté ! C’était Muldjewong, le Yithien que nous cherchions.
  Après discussion, il a accepté de nous aider et on l’a libéré. Il nous a décrit les lieux et a parlé de voyager dans les temps (mais pas comme quand on prend un train qui arrive à l’heure) : il a même dit qu’il pourrait peut-être ramener les corps de Matthew et son ami Arsène.
  Ensuite, on a pris le chemin du QG de Hudson et ses sbires, sur le chemin pour rejoindre le dôme pourpre, un temple yithien où il nous faudra réaliser le rituel de l’œil (et où Hudson compte en réaliser un pour détruire la Terre, en janvier). Comme le bruit attire les polypes, on va essayer d’en faire plein dans le coin pour les faire venir et emmerder Hudson et ses petits potes !
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 Compte rendu (subjectif et ne respectant pas forcément la chronologie des évènements) de la partie du mardi, 23 juillet 2024 (quatre-vingt-treizième séance ; présents : Céline (Gabby Anderson), Gronodo (Erwan-Tugdual Le Crozec’h), Ivory_ (Muldjewangk), LoSVOSR (Kaphiri), Malfrak (Asko Varis), Yuki (Duncan O’Donnell et Matthew Lawson) et moi (Lucien Crémont)) :


 (Extraits du journal de Lucien Crémont.)

 Dimanche, 5 juillet 1925 :
  Aussitôt entrés dans le QG de Rouston et ses copains, on a fait péter les grenades : un boucan du diable ! On a décampé presto ! En faisant le tour pour arriver au temple, on a vu que des polypes étaient quand même derrière nous, mais on a pu les garder à l’écart grâce aux fusils à éclairs yithiens. D’après Muldjewangk, ça les tient à distance, même sans les atteindre.
  Ensuite, on s’est risqué dans le QG : tout le monde était mort ! En fouillant, on a pu trouver diverses choses : des flacons sur lesquels était noté « hydrate de chloral » (surement du breton, mais c’est étrange), une lettre de Penhew à Rouston pour dire que les travaux sur la fusée avançaient bien à Changhaï (je me suis fait un plaisir de biffer les verbes au présent pour les remplacer par du passé, histoire que Rouston comprenne que c’était un peu la merde, mais finalement, c’était pas si utile), de la dynamite, des plans pour une machinerie compliquée et un casque dont Muldjewangk dit avoir besoin pour ramener Arsène (et que Rouston devait utiliser).

  Après quoi on a senti le vent se lever. Et qui dit vent, dit polype ! ou Duncan qui pète… ça dépend. Là, c’était plutôt les polypes. On s’est carapaté, vu qu’ils étaient trop nombreux, mais en en descendant quand même un ! Sauf qu’un peu plus loin, on est tombé sur deux types (dont un Abo ; du coup : un type et un Abo ? j’ai pas encore bien compris si c’était vraiment des gens ; d’après Asko, oui… mais il a tendance à considérer que les Japonais ne sont pas vraiment des gens, du coup… est-il fiable ?) : Muldjewangk a tout de suite reconnu Huston ! (Rouston, pour les intimes.) Il y avait une chauvesouris géante avec eux.
  Je n’ai pas tout compris, mais il a commencé à vouloir nous parler, pour nous expliquer à quel point il était intelligent et que nos efforts étaient vains… d’après lui, ce qu’on avait fait en Chine et ce qu’on s’apprêtait à faire ici ne servait à rien (mais quand je lui ai proposé de nous aider à le faire, il a refusé). Pour terminer, il a dit qu’il allait nous tuer et son pote Abo, Kadaitcha, nous a-t-il dit, a marmonné des formules magiques, qui ont fait tomber Waneg dans les pommes. Évidemment, on a défouraillé et on a tiré tout de suite, alors même qu’une deuxième chauvesouris et des polypes arrivaient !
  À notre grande surprise, les deux magiciens sont tombés très vite (et on a décapité Rouston et emmené sa tête, par précaution, pendant que j’ai égorgé son pote). Par contre, les monstres volants… punaise ! ils nous ont fait morfler ! On est tous bien amochés et Matthew est carrément inconscient. On a fui aussi vite que possible pour rejoindre l’entrée de Pnakota et se soigner un peu avant de revenir, en laissant derrière nous les chauvesouris se battre avec les polypes (d’après ce qu’on a compris, Rouston et ses potes ne sont pas les bienvenus pour les polypes).
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 (Extraits du journal d’Alice Hempton.)

 Mardi, 14 juillet 1925 :
  Je ne sais pas si j’ai bien fait d’accepter la proposition de John, de filer un coup de main à l’hôpital… certes, j’ai une petite formation en psychanalyse, mais je ne suis pas une experte ! Et malgré tout ce que j’ai pu entendre dans les hôpitaux de campagne ou après la guerre, que ce soit à Nairobi ou Port-Soudan, avec les rescapés de la campagne d’Arabie… je n’ai rien entendu de plus fou que ces derniers jours. Je n’ose même pas l’écrire…
  Quoi qu’il en soit, ces quatre patients, MM. Kaphiri, Le Crozec’h, O’Donnell et Lawson m’ont tous raconté la même histoire, à quelques petites différences près (et s’ils s’étaient entendus pour se moquer de moi, leurs récits auraient surement été plus semblables). Cette histoire est purement incroyable, mais à voir le genre de blessures qu’ils ont (après avoir traversé le désert pendant deux jours, en camion, puis en train)… je suis quand même tentée de les croire. Comme je suis encore en congés, je peux me permettre de les suivre, d’autant que dans leurs délires (ou pas ?), ils ont parlé du Kenya, qui est ma spécialité.

  Le truc qui me dérange le plus est ce qu’ils veulent faire avec des patients en état de mort cérébrale : ils parlent de leur placer un casque sur la tête pour faire revenir un esprit dans le corps. J’espère que ce n’est rien de grave… Je trouve intrigante leur idée et pourquoi ne pas les laisser faire ? Je pourrai, avec l’aide de John, leur donner accès à des patients sans famille de Perth.
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