N'oubliez pas de réclamer vos deux cartes d'éxaltation pour la rédaction du journal à la prochaine patrouille.
Utilisation de l'appli Pocket Campaign
Pour me faciliter la tâche et garder le plus de cohérence possible pour la campagne, je me suis mis à utiliser l'application Pocket Campaign (disponible gratuitement sur Android ici). Vous pourrez trouver la dernière version du deck ici. (Cliquez sur "not now" pour le mot de passe et vous aurez toutes les cartes sans les secret note qui me sont réservés)
Vous pouvez filtrer les cartes par organisation, ville, région. J'y met des résumé très succints de parties à la fin du deck. Faites juste skip pour le mot de passe, cela vous importe le deck en lecture seule sans les secret notes (ce que j'ai mis dans l'appli que vous ne savez pas encore).
Le lien du dossier de partage restera toujours le même, il faudra juste que vous téléchargiez la nouvelle version (de préférence depuis votre téléphone) et pocket campaign vous proposera directement de mettre à jour le deck.
Pour les MJ qui me lisent, mettez vous à utiliser Pocket Campaign et filez des sous au développeur même si l'appli est gratuite parce qu'elle déchire !
[Spoiler="Rendu dans l'application"]

[Spoiler=Les alentours du fortin]
Conte-rendu d’Expédition vers le Fortin des Patrouilleurs, par Thouny - 2 Février 2016
Joueurs: Acqua, Thouny, StéphaneC, Tituflu, Valentin T. (Meneur)
Nous arrivames par le Portail au cœur d’une dense Forest de Hestres majestueux, à vrai dire d’une taille proprement surnaturelle. Sombre, oppressant, le sous-bois semblait nous faisait nous sentir minuscules. Mais notre situation pris un tour pour le pire lorsque l’un de ces Géants s’éveilla, & de ses Racines titanesques tenta de nous écraser.
Nous nous en sortimes sains & saufs à force d’acrobaties, non sans avoir manqué la Mort de peu. Las ! dans notre fuite précipitée, nous nous jetames droit sur un couple de Trolls occupant un ancien Camp, sans doute gobelin. Nous nous défimes de l’un d’entre eux, le faisant choir d’une corde dextrement placée, mais son Comparse nous pris en chasse, & nous ne fumes sauvés que par un Cerf mégaceros qui chargea la Beste monstrueuse & nous permit de nous enfuir avec succès.
Une fois sortis de la Forest, & après une Journée de marche, nous encontrames un ancien Temple en ruines. Une preste observation nous convinquit que cette Bastisse recelait plus de secrets qu’il n’y paraissait au premier abord. En effet, son Fronton s’ornait d’un Glyphe de protection qui projeta violemment l’Imprudent qui s’avisa d’en toucher les battants. Une fois celui-ci entravé, nous pumes entrer dans le Temple, où une surprise nous attendait.
En effet, l’Intérieur en était intact, couvert de Glyphes qui nous amenèrent à penser qu’il était maintenu magiquement dans un Temps passé. Nous installames le campement autour de la construction, & continuames notre Inspection. Nous y découvrimes une Epée visiblement enchantée, & un Tome de grimoire dans lequel je me plongeai.
En en étudiant les sortilèges, j’y appris l’existence d’une ancienne Cité à l’Ouest de notre situation. ses Habitants, nommés Nécrotechnons, y mêlaient magie de la Mort & Industrie sidérurgique. Nous nous résolumes de la visiter tantost que pos§ble, puis levames camp.
En Route vers le Fortin, nous fumes attaqués par une Créature infame. Composite de divers corps croupissants, cette Chimère nécromantique s’en prit à nous, & se révéla insensible au Fer de notre épée, qui fit béer sa Chair, mais ne semblait pas entamer sa Vigueur. Nous ne nous en défiment qu’au Feu de notre torche, qu’elle se révéla craindre au plus Haut Degré.
Nous arrivames enfin au Fortin aux premières lueurs de l’Aurore, pressés de rejoindre notre Objectif. Las ! une déception amère nous y attendait : notre Bastion, symbole dressé de la Grandeur des Patrouilleurs, était démoli, les Murs abattus & colonisés par le Lierre corrupteur. Fort heureusement nous pumes rapidement nous rendre compte que bon nombre de portions, dont la Bibliothèque, étaient encore vaillantes.
J’y trouvai également mon sixième Frère, sergent de l’Armée d’Elysia, qui nous conta les événements. De sa Parole, nous apprimes que le Fortin fut une première fois perdu aux Gobelins, mais repris par les Forces d’Elysia. Las ! l’Ennemi revint en Nombre, & cette fois-ci mon Frère et ses Hommes, en dépit de leur Hardiesse, ne purent les bouter hors céans, & mon Frère fut le seul survivant du saccage.
Enfin, nous nous mirent chasser la Chimère que nous vimes tournoyer autour du Bastion. Puisque le Fer point ne suffisait, nous lui tendimes un Piège dans lequel elle se jeta. En dépit des blessures lourdes dont l’un de nous souffrit, nous réus§mes à l’entraver & à l’achever de nos Epieux.
Céans s’achève ce rapport. Nous sommes au Fortin, attendant les Patrouilleurs qui ne devraient guère tarder.
Conte-rendu de Patrouille des Alentours du Fortin, par Thouny - 16 Février 2016
Joueurs: Acqua, Piemni, Adrien, Thouny (Meneur)
Ils partirent du Fortin au petit matin en direction du Pont au-dessus de la Cicatrice, qui était dans un bien piètre état, afin de le réparer. Portant Cordages & Outils, ils traversèrent les Plaines vers leur Objectif. En chemin, ils découvrirent la carcasse encore fraiche d’un Monstre gigantesque, ressemblant à un Cétacé muni de pattes telles des troncs d’Arbres de haute fustaie.
Dans le ventre ouvert de la Beste ils trouvèrent deux Hyènes de forte taille, grandes presque comme des Hommes. Toustefoiz ces Charoignards au ventre plein firent de piètres adversaires, & furent prestement abattus de deux Flèches judicieusement décochées.
Ils arrivèrent enfin au Pont & s’attelèrent à leur Tasche. Au courant de l’Après-midy ils furent accostés par trois Hommes menant mules bastées comme des Marcheants. D’abord confiants, les Patrouilleurs prirent conscience d’avoir affaire à de fieffés Gredins ayant certainement desrobé d’honestes Négociens.
Pour quelque raison, ils décidèrent toustefoiz de les esparigner, & leur achetèrent mesme à bas prix deux tomes & quelques Victuailles.
Le lendemain, alors qu’ils venaient de finir leur labeur et que le Pont était enfin seür, un groupe de Fuyards arrivèrent en courant. Dépenayés, leur cheffe narra aux Patrouilleurs la prise de leur village par une meute de Gobelins féroces.
Ils marchèrent alors sur le Village dit des Daims Bondissants, menés par Dame Gertrude. Ils défirent au prix de moultes Dangers les créatures, & empalèrent leur Chef. L’un d’entre eux réusit hélas à prendre la Fuite.
Après que la Dame les eut assurés de son Amitié reconnaissante, ils reprirent la route du Fortin.
Repassant devant la Carcasse du Monstre, qui dégage une Pestilence insoutenable, ils décidèrent de la brusler. Las ! la Carcasse pourrissante avait attiré une créature tout autant repoussante, un Putriptère. sembable à une Chalve-Soris glabre de sept pieds de haut, portant une Teste de Vautour à long bec & trois de serpents cyclopes, toustes au bout d’un long Cou herpétiques.
Fort heureusements, ils parvinrent à ne pas se faire remarquer, et purent rejoindre le Fortin sains & saufs. La présences de ces ignobles Charoignards est toustefoiz un danger à considérer avec la plus haute Attention.
Après quelques jours au Fortin, ils prirent la route vers la Forest Interdite. Ils y trouvèrent une hutte de Chasse déserte, mais naguère occupée comme l’attestait la Fumaison pendue à un Crochet, dont ils se sustentèrent.
Durant la Nuit le Veilleur fut embusqué par un Prédateur redoutable : une Araignée grande comme un Cheval, qui à la Faveur des ténèbres bondit et tenta de le percer de ses crochets suintants de venin.
Il arriva heureusement à se sortir de l’étreinte de la Beste, & aidé de ses deux Comparses, la terrassa d’un coup de Hache entre les yeux.
Constatant la Beauté stupéfiante de l’abdomen de l’Araignée, ils décidèrent de le prélever afin d’en faire un Ecu à nul autre pareil.
Céans s’achève ce rapport. Ils sont revenus au Fortin, et m’ont conté leurs Péripéties afin que je les consigne.
Haute 5, mois du Faucheur
Matthieu Wolfgang von Glatz
Compte-rendu, par Piêmni - 8 Mars 2016
Joueurs: Nanane, Piêmni, Riddle, Saheyus et Cédric (Meneur)
Je, Andvari Jötunormsbani, faisais partie du groupe de patrouilleurs constitué de Ian (Riddle), Austin (Nanane) et Karljoff (Saheyus ; excuse-moi si je n’orthographie pas correctement le nom de ton bonhomme). Ayant décidé d’aller explorer les ruines découvertes lors de l’expédition vers Silhouette, nous nous sommes mis en route le long de la crevasse, depuis le fortin de Val-de-Guivre, le 2 fuyant du faucheur.
En route, non loin du pont, nous avons vu, le long de la crevasse, un gouffre béant dans la falaise (côté fortin). Songeant que cela pourrait conduire vers les ruines gobelines, nous avons tenté d’y pénétrer. Nous enfonçant profondément dans la grotte, nous sommes arrivés dans une vaste caverne au pied des murs de laquelle se trouvaient de nombreux trous, de certains desquels provenaient des sifflements. Aussitôt nous est venue l’idée que des serpents vivaient dans ces trous, à moins qu’un seul monstre à plusieurs tentacules ne vécût dans les parois de la caverne.
En l’appâtant avec un morceau de nourriture, nous avons vu un serpent sortir et attraper vivement cette nourriture. Décidant qu’il nous fallait voir de plus près de quoi il en retournait, nous avons appâté un serpent pour lui planter un couteau au travers et le clouer au sol. À l’autre bout de la pièce, nous avons un autre serpent sortir : d’un coup de hache, je lui ai tranché la tête et ai tiré de toutes mes forces sur son corps apparemment encore chaud et vivant, dévidant plus d’une dizaine de mètres de corps, sans en voir la queue.
La magie imprégnant les lieux, j’ai alors trempé ma hache dans le sang de cette créature, afin de la baptiser du nom de Fauche-Fuyant.
Nous pensions que les deux étaient morts et commencions à récupérer l’or caché dans le mur : apparemment, ce lieu était une sorte de temple ou de chapelle des gobelins en l’honneur d’un dieu serpent. Mais un sifflement se fit entendre et, au moment où nous nous y attendions le moins, un énorme serpent jaillit d’un trou, manquant d’arracher la tête de Karljoff, qui s’est jeté à temps au sol, alors que je brandissais Fauche-Fuyant, sur laquelle le monstre se jeta et fut découpé en deux dans la longueur.
La caverne nettoyée, nous avons récupéré tout l’or offert par les gobelins [3 jetons de ressources], ainsi que le serpent cloué au sol, qui était toujours vivant. En sortant, nous avons inscrit, en noirceux, « Céans, d’un coup de Fauche-Fuyant, Andvari Jötunormsbani occit le dieu serpent des gobelins. »
Après cela, nous nous sommes rendus aux ruines gobelines, qui nous ont paru avoir été vidées de leur population de manière assez précipitée. En explorant un peu, nous n’avons rien trouvé d’intéressant, jusqu’à arriver à une espèce de chapelle, dans laquelle nous fûmes surpris par un prêtre gobelin en armure d’os. Ce dernier nous a expliqué que son peuple vénérait le dieu serpent bicéphale, qui leur permettait de ressusciter, après quoi il a commencé une incantation, provoquant ainsi l’apparition d’une multitude de squelettes de gobelins.
Par chance, grâce au bagout de Karljoff, nous sommes parvenus à le pousser à discuter un peu, mais il s’enfuit ensuite et c’est moi qui ai dû le rattraper. Suite à cela, nous avons réussi à le convaincre de détruire ses squelettes et de nous rejoindre au fortin, pour abandonner son dieu terrifiant, qui a détruit son peuple, à petit feu, en exigeant des sacrifices ; éventuellement en vouant un culte à un nouveau dieu serpent, moins meurtrier.
Voir le serpent récupéré par Karljoff aida à le convaincre ; notons d’ailleurs que ce serpent avait totalement guéri de sa blessure !
Compte rendu, par Piêmni, de la séance du 5 avril 2016
Joueurs: Adrien (le pote de Cédric), Le Chat Noir, Natus, Piêmni et Cédric (MJ)
Après quatre jours passéz en le Fortin du Val De Guivre, partimes, Frère Jacob (Natus), Lam (Le Chat Noir), Tugdual (Adrien) et moi-mesme en mission pour compte la Patrouille. Première idée nous vint de nous assurer la Crypte emplie de nécromancie estoit sans péril pour le Fortin. Alaundo (Cédric), toutesfoiz, nouz en dissuada et convinmes alors que finirons de sécuriser la Forest en les alentourz le Fortin, ainsi que iceux le Villaige proche que sauvames des Gobelins.
Emplis de Bravoure et Confiance en nous-mesmes, partimes le Coer vailant. Quelques heures plus loin en les Bois, vostre serviteur rédacteur de loing aperceut moult grande Ruine quelque Torn ancienne. Monstrant du doit ladite Ruine à mez compaignonz, entendis simultanément quelque désagreable et familier son : cliquetis d’areignées geantes sauteuses que ce estoient !
Sans atendre sortimes noz armes pour faire face assalt ! Malheur pour nous car après quelques passes eumes cruele surprize noter cesdictes areignées estoient vénimeuses. Fauche-Fuyant, mienne Hache de bataile, occit plus d’une beste monstrueuse alors que mes camarades protégeais au péril ma vie.
Dumes déplorer empoisonnement de Frère Jacob, lequel se sentit ensuite fort mal, ce qui nous contraingnit rester plus longtemps sur place, empeschant gaigner le Villaige. Nostre mission fut donc par là quelque échec.
En la Torn, qui se révéla estre ancienne Torn Impériale, trouvames moult Blasons et Devises en chascune langue l’Ancien Empire. Attira nostre attention principalement icelle les pouples Noirceux : « Depuis les Ténèbres vaincrons ! » Devise qui estoit escrit en un Escu que récupéra par devers lui Frère Jacob.
Séance du 8/03/2106
Joueurs : Tituflu (Sinead), Matthieu (Eros), Matthieu+1 (Gambie), Acqua (Danaëlle), Thouny (meneur)
Compte-rendu par Danaëlle, 3F Faucheur
Nous sommes toujours en été, et le temps est beau, mais nuageux. Nostre mission est de convaincre Gertrude du Camp des Daims Bondissants d'establir un péage sur le pont près de nostre fortin. Chemin faisant, nous croisasmes moult artisans, dont un forgeron et un mareschal ferrant que nous convainquismes de se rendre au fortin pour y travailler. Gertrude elle-mesme nous accueilli, car elle m'avait reconnue. Nous passasmes une bonne soirée, au milieu de tous ces villageois, mais nous comprismes vite que notre mission risquait d'estre difficile, ces paysans ne voulant pas quitter leurs terres. Au cours de nostre repas, nous entendismes une rumeur: les cris de disparus auraient été entendus dans la forest prochaine. Eros but trop, comme à son habitude, et se retrouva le lendemain dans le lit de Gertrude. C'est alors que cette peste de Sinead mit dans la teste de Gertrude que j'aurais eu une liaison avec Eros. Racontars, bien entendu. Nous entendismes Eros et Gertrude se disputer lorsque nous marchions vers le pont pour conclure notre marché. J'aperçus sur un costé une trace de griffe qui n'aurait pas dû s'y trouver. Pendant ce temps, un jeune charpentier examina le pont, et le trouva fort bien construit, tandis que Gertrude comptait ses pas. C'est alors que la dame des Daims Bondissants nous proposa un marché que nous ne pouvions accepter. Nous la renvoyasmes au conseil du fortin.
Puis, voulant inspecter les cavernes d'en-dessous du pont, nous usasmes d'une corde, et, non sans blessure, nous retrouvasmes en bas: rien d'autre qu'une vieille porte. J'usais de ma main droite pour frapper, et la porte s'ouvrit sur le squelette d'un majordome nous invitant à entrer: ce que nous fismes. Derrière nous, la porte s'ébranla pour se refermer. Alors, nous aperçusmes un autre squelette, portant bâton de mage. Et soudain, le souffle vint à nous manquer. Je devinais dans la pénombre une bresche faite dans le sol. Eros descendit, mais ne trouva autre chose qu'obscurité et humidité. L'air devenait de plus en plus rare. C'est alors que Gambie découvrit une boiste ouvrant sur une pierre. Sinead la plaça près du mage, et libéra ainsi un élémentaire qui en était esclave. Il voulut bien nous ouvrir la porte, et nous respirasmes enfin. Il offrit à Eros un livre estrange, dans lequel nous ne pouvions lire. Un peu plus loin, nous découvrismes un portail, mais, la peur aidant, nous interrompîmes là nostre exploration. Nous conclusmes notre queste par un pacte de sang, avant de rentrer au fortin, ou une bien sinistre nouvelle nous attendait: les artisans que nous avions embauchés n'estoient en fait que des chenapans, et ils avoient profité du sauf-conduit que nous leur avions donné pour piller la forge.
Compte rendu de partie
Patrouilleurs : Danaëlle, Wandor, Ragnor, Janjan & Thouny (meneur)
Ceste haute 1 Reine Barbare, le temps est au grand beau. Compagnons miens commencèrent la journée par une idiote blasgue, stupide assez pour que je passe dessus.
Puis nous partismes et rencontrasmes nomades sur leur route, transportant marchandises en grande quantité. Le discours fust difficile, ces cavaliers ne connaissant point nostre langage. Ils nous indiquèrent ruines à quelques encablures de chevaux, contre lesquelles ils nous mirent en garde. Manifestant le désir notre de purifier cet endroit, ils nous offrirent un pendentif contre morts-vivants risquant de s'y trouver. Le nom de leur cavalerie : "les destriers de sable".
Nous arrivasmes au ruines, et trouvasmes au pied d'arbre mythique, des simples dont nous fismes provision. Les bastiment en bois comportaient un estage. Malheur fust sur nous lorsque des estres estranges nous accueillirent pour nous tuer. Nous parvisment à entrer dans ce village en défaisant ce blocus. Nous nous resfugiasmes dans l'esglise. Mais une autre créature, cheffe des autre, nous y attendait, et rude fut le combat.
Nous trouvasmes un calice, sur le flanc duquel était inscrit : "ceci appartient au grand nécromancien nez-de-cuir". Nous trouvasmes un parchemin sur lequel était nosté : "se trouve monstre dans les Monts de Cendres ; son sang rend immortel". Puis grimoire aux feuilles taschées de sang qui nous appris que les créatures avaient fait d'estranges expériences sur le sang. Nous prîmes ce grimoire, pour le confier à Matthieu von Glatz.
Nous décidasmes d'organiser purification de ce village : pendant que Janjan faisait diversion, nous retournasmes prendre des simples pour les jeter dans la citerne. Nostre plan fonctionna, et les estres burent. Cela les tua.
Nous décidasmes que nous pourrions reconstruire ce village, y amenant 50 à 100 personnes.
Un dernier indice, trouvé dans un grimoire simple, en cuir : la guenaude des marais est sensible aux élémentaires de cuir.
Puis nous retournasmes au fortin.
Compte rendu de partie
Patrouilleurs : Danaëlle, Wandor, Ragnor, Janjan & Thouny (meneur)
Ceste haute 1 Reine Barbare, le temps est au grand beau. Compagnons miens commencèrent la journée par une idiote blasgue, stupide assez pour que je passe dessus.
Puis nous partismes et rencontrasmes nomades sur leur route, transportant marchandises en grande quantité. Le discours fust difficile, ces cavaliers ne connaissant point nostre langage. Ils nous indiquèrent ruines à quelques encablures de chevaux, contre lesquelles ils nous mirent en garde. Manifestant le désir notre de purifier cet endroit, ils nous offrirent un pendentif contre morts-vivants risquant de s'y trouver. Le nom de leur cavalerie : "les destriers de sable".
Nous arrivasmes au ruines, et trouvasmes au pied d'arbre mythique, des simples dont nous fismes provision. Les bastiment en bois comportaient un estage. Malheur fust sur nous lorsque des estres estranges nous accueillirent pour nous tuer. Nous parvisment à entrer dans ce village en défaisant ce blocus. Nous nous resfugiasmes dans l'esglise. Mais une autre créature, cheffe des autre, nous y attendait, et rude fut le combat.
Nous trouvasmes un calice, sur le flanc duquel était inscrit : "ceci appartient au grand nécromancien nez-de-cuir". Nous trouvasmes un parchemin sur lequel était nosté : "se trouve monstre dans les Monts de Cendres ; son sang rend immortel". Puis grimoire aux feuilles taschées de sang qui nous appris que les créatures avaient fait d'estranges expériences sur le sang. Nous prîmes ce grimoire, pour le confier à Matthieu von Glatz.
Nous décidasmes d'organiser purification de ce village : pendant que Janjan faisait diversion, nous retournasmes prendre des simples pour les jeter dans la citerne. Nostre plan fonctionna, et les estres burent. Cela les tua.
Nous décidasmes que nous pourrions reconstruire ce village, y amenant 50 à 100 personnes.
Un dernier indice, trouvé dans un grimoire simple, en cuir : la guenaude des marais est sensible aux élémentaires de cuir.
Puis nous retournasmes au fortin.
Compte rendu d'Eros pour le compte de la patrouille tel qu'on puisse en trouver trace dans les archives de la patrouille
Note d'Alaundo : Lieu imprécis
Matthieu Wolfgang von Glatz et moi même, Eros, nous sommes rendu accompagné de nos deux compagnons ainsi que nouvelles recrues de la Patrouille Miguel et Phileas en forêt éloignées du Fortin (aucune précision n'est donnée dans son compte rendu, Eros n'est pas voyageur). Par mesure de sécurité pour la patrouille l'ensemble de la compagnie accepta de s'astreindre à une mesure préventive (sans précision dans le compte rendu). Après un long voyage nous avons découvert en forêt des traces de luttes ayant abouties à des projections de sang dans une clairière.
Compte tenu de la menace potentielle et afin de sécuriser la contrée, une investigation fut entreprise qui nous mena à un terrier troll. Il est heureux que nous partîmes avec un alchimiste (aucune précision dans le compte rendu du nom de l'alchimiste, ni de la raison pour laquelle cela fut un sort heureux). La maîtrise de Matthieu Wolfgang von Glatz nous permit de sécuriser des défenses à l'entrée de l'antre du troll. On fit sortir le troll en l'enfumant et on le piégea par de la pois enflammée trouvée sur place.
La prudence dont nous firent preuve, nous permis de placer un jet de fronde enflammée par lequel le fée trollesque succomba.
On découvrit assez vite de nombreux cadavres sur place.
Nous précisons ici qu'il est toujours heureux d'être accompagné de patrouilleurs sans moralité près à trouver jusque en des entrailles putréfiantes menue monnaie trébuchante. Sans cette investigation l'un de nous (Eros ne précise pas qui, sans doute par pudeur) n'aurait put nous trouver des précisions sur le trajet d'une cité flottante traversant la contrée.
Nous nous y sommes rendu et nous y avons été arrêté. L'arrestation n'ayant pour but que de nous soutirer pour des motifs anodins de l'argent.
Ce qui fut fait. Matthieu Wolfgang von Glatz avançant le prix de la rançon.
Nous savons à cet instant grâce à notre stratagème (de quoi parle Eros ?) que Miguel est parvenu à s'enfuir par ses propres moyens. Nous tenterons prochainement de retrouver sa trace.
fin des alentours du fortin
[/spoiler]
[Spoiler=La forêt interdite]
Rapport du patrouilleur en formation Merog Werewog en direction de la forêt interdite. [ Partie du 07 juillet 2017 menée par Cédric ]
Je suis Merog Werewog ( Meroub ), jeune patrouilleur dont c’est la première sortie. Avec moi, il y a Aurore ( Laetitia ), aussi expérimentée que moi et Andvari ( Pierre ), un nez de cuir qui est en charge de notre formation lors de cette expédition.
Nous partîmes le 4 basse cyclope au matin pour enquêter sur des phénomènes au nord de la forêt interdite. Alors que nous avancions fièrement en écoutant sagement les conseils de notre chef de patrouille, Andvari, notre chemin nous emmena devant un étrange dolmen. Après une inspection minutieuse de l’édifice, une trappe fut découverte sous la pierre de linteau. Décision fut prise d’ouvrir cette trappe et d’explorer ce qui se trouvait sous cet assemblage de planches en bois.
Nous découvrîmes d’abord une salle remplie de tonneaux de bière. Au fond de cette salle, une autre porte mena sur une pièce dont le contenu ne peut être décrit précisément dans ce rapport. Pendant que les tonneaux étaient ouverts pour vérifier que leur contenu ne présentait pas de danger, d’étranges bruits furent entendus à l'extérieur. Le chef patrouilleur Andvari ordonna à Aurore ainsi qu’à moi-même de nous cacher derrière des tonneaux pendant qu’il se chargeait “d'accueillir” les nouveaux arrivants.
Par un habile stratagème mental, il réussi à soutirer à un groupe de trois satyres des informations sur ce lieu puis il engagea ces créatures. Profitant de l’effet de surprise, Aurore et mon loup purent infliger des dommages extrêmes à l’un des jeunes satyres pendant que je lançai un sort pour blesser son compagnon. Heureusement une faible perturbation magique amplifia l’effet de puissance qui neutralisa le second jeune satyre. De son côté Andvari défit seul le vieux satyre massif grâce à sa hache. Après ce violent combat, nous découvrîmes une jeune fille ligotée et kidnappée par les satyres. La décision fut prise à l’unanimité de la raccompagner à son village.
Au dit village, les habitants nous accueillirent chaleureusement et le chef décida, pour nous remercier d’avoir chassé les créatures des environs, de soutenir la mission de la patrouille en offrant régulièrement des ressources aux patrouilleurs qui traverseraient le village.
Nous repartîmes le lendemain, de nouveau en direction de la forêt interdite. Cette fois-ci, le destin mena nos pas vers une clairière dans laquelle se tenaient des ruines nez-de-cuir. Après avoir fait coulisser la porte en pierre, nous pûmes accéder dans une large galerie. Au bout de cette galerie, une grande salle où étaient accrochés aux murs différents boucliers, chacun ayant le symbole d’un peuple marqué dessus. La fouille de l’endroit permit aussi de mettre à jour une paire de bottes de pied-léger récupérée par notre chef de patrouille bien-aimé Andvari et quelques vagues ressources diverses. Nous nous remîmes en route vers notre objectif.
Alors que nous avancions plein d’espoir, de bravoure et de vaillance, nous vîmes, surgissant par dessus la canopée, un monstre gigantesque à corp de diplodocus et à tête de girafe qui crachait du feu en révélant une langue bleue de plusieurs mètres de long. Alors que cette créature, nommée Souflon le giraflon par le groupe, avançait en notre direction, notre chef Andvari décida à ce moment de nous faire effectuer la manoeuvre stratégique numéro 18. Durant cette fière chevauchée, j’en ai profité pour faire un croquis de la bête que vous pouvez retrouver dans les documents joints à ce rapport.
L’opération de la manoeuvre stratégique numéro 18, que nous stoppâmes lors du coucher du soleil et après s’être assurés l’absence de la créature précédemment décrite, nous fit découvrire un tapis brillant, moelleux duveteux et assez attirant. Cependant, lorsque nous décidâmes de marcher sur le tapis, ce dernier se mit à nous absorber. Heureusement, Andvari extirpa toute la patrouille grâce à ses puissants muscles. Cependant des pixies apparurent brusquement et jetèrent de la poudre magique à Aurore ainsi qu’a moi-même, poudre qui nous endormis sur le coup. La suite et fin de ce rapport est donc dictée par Andvari et complétée d'un dessin par mes soins.
Les pixies ont mis les deux jeunes patrouilleur sur le tapis bizarre, j’ai sorti ma hache, les pixies ont enlevé les deux jeunes patrouilleurs du tapis bizarre. Il se sont reveillés. Nous sommes rentrés.
[spoiler=Premier dessin]

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[spoiler=Second dessin]

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Rapport du patrouilleur Merog Werewog revenant au fort après une mission avec Shaoao, Tugdval, Davandé, Jorik. [ Un 26 septembre avec Dandy, ???, Nyssistre, Tommy et Meroub ( conteur ) ]
Je suis Merog Werewog et aussitôt revenu de ma première patrouille, aussitôt je repars. En effet le chef du fortin déclara que le danger présent dans la forêt interdite et dont je faisais état dans mon rapport ne pouvait continuer d’exister. Il réunit donc une une patrouille composé des meilleurs, m’adjoint à eux et nous ordonna d’aller nettoyer ce qui se cacher au fond de la forêt. Nous partîmes donc avec pour but une victoire terrifiante sur les forces de la Ténèbres. En commençant notre traversée de la forêt interdite, nous arrivâmes dans une clairière où, sur une plaine d’herbe fraîche et à très faible inclinaison, s’était installé un camp de gens du voyage. Cependant, visiblement rendus méfiants par les alentours de la forêt, ils nous approchèrent armes sorties chevauchant fièrement leurs montures. Une houleuse discussion s'ensuivit donc à base de quiproquos, de phrases dont le sens est juste inexplicable et de rapport de force les hommes et la patrouille. Heureusement, après d’habiles et tordues négociations, nous nous en sortîmes en offrant 2 ressources et en ayant la garde d’une prisonnière. Cette dernière devra être conduite à Souvenir, et, ayant donné ma parole, je devrai personnellement m’en occuper.
Nous continuâmes notre route vers le nord de la forêt interdite où, après une exploration des environs, nous découvrîmes un tertre en brique avec des inscriptions en draconique marquées tout autour de l’édifice. Une suite d’action maladroite de la part du patrouilleur [ Tommy ], qui trouva intéressant de répéter mes paroles et mes gestes alors que je tentais de déchiffrer ces inscriptions, généra un puissant effet magique provoquant l’effondrement du tertre et dévoilant trois étranges créatures, ces dernières ressemblaient à des hippopotames avec de longues pattes. Et le combat commença contre ce qui ressemblait à des rejetons du Père des Monstres. Les créatures étaient organisés et ouvraient de concert pour nous tuer mais la patrouille est mieux entraînée et c’est d’une seule attaque de sa lance que [ nom a retrouver ] défit 2 de ces monstres. Mais, entendant le cri d’agonie de ses rejetons, apparut Soufflon le giraflon, et, émettant un terrible hurlement, avança vers nous avec la ferme intention de nous utiliser pour son prochain repas. Et c’est à ce moment que je compris pourquoi le chef du fortin avait composé et envoyé cette équipe. [ Dandy ] utilisa des pouvoirs dont j’ignorais jusqu’à l’existence et je ressentis jusqu’au plus profond de mon être la puissance des dragons. Et lorsque je vis [ Dandy ] défaire notre abominable opposant en une seule attaque, je contemplais par mes jeunes yeux de patrouilleurs toute la puissance de la colère des dragons.
Après ce combat qui dû ébranler toute la forêt par sa seule violence, nous pûmes explorer le tertre, nous découvrîmes quelques ressources utiles et un étrange oeuf à l’aspect gélatineux dont l’étude sera effectuée de retour au fortin. L’expédition ramena de plus la tête de Soufflon le giraflon en guise de trophé. Je rajouterai les images quand je les aurai retrouvése
Rapport du patrouilleur Merog Wereworg revenant au fortin avec Tugdual, Jorik, Laya, Shaoao et Ilkim. [ Partie du 24 octobre 2017 avec Adrien, Tommy, Maïkeul+1, Dandy, Maïkeul et Meroub ( conteur )]
Intro
Je suis Merog Werewog et un jour je resterai plus de deux jours dans le fortin entre 2 patrouilles. Après être revenu de la précédente patrouille pour poser la tête de Soufflon le giraflon au fortin, nous repartons le lendemain avec deux nouveaux patrouilleurs, le chef ayant décidé de nous fournir du renfort pour pallier à l’absence de Davandé, ( je lui avais dit que cet alcool était trop fort pour lui ). Nous traversons sans difficulté la clairière de la forêt interdite et nous pénétrons dans les profondeurs de cette dernière.
La dryade
Au fur et à mesure que nous avançons, la végétation se fait de plus en plus dense et tenace. Subitement les lianes commencent à s’entourer lentement autour du cheval de Ilkim, celui-ci se défend vaillamment en tailladant de sa lance ces lianes tenaces. C’est à ce moment que je crie en boiselier “ Qui est là ? ”. Une dryade apparaît et nous explique que nous sommes mauvais, méchants, que nous détruisons la forêt. Jorik et Tugdual tentent de raisonner cette créature en lui disant que nous sommes la Patrouille, que nous souhaitons la protéger, elle et ces lieux. De mon côté, je décide de me concentrer et je canalise un sort de préservation dans la liane arraché par Ilkim. Heureusement, ma magie est subitement renforcé par un coup du destin et la vision d’une liane renaissante calme la dryade. Celle-ci nous révèle son nom, elle s’appelle Andassen. Puis, à notre demande, elle nous guide vers des bûcherons détruisant la forêt.
La cabane et la tour
Sans même tenter de parlementer avec eux, les bûcherons se font massacrer jusqu’au dernier par Tugdual. En même temps, vu que leur cabane s’est transformée en monstre et nous a attaqué, il ne s’agissait que de légitime défense. En explorant les restes de la cabane, je me rend compte qu’il y a à l’intérieur différents éléments nous permettant de trouver plus facilement la piste d’une vieille tour occupée par une bande d’orcs au service du père des monstres. Après avoir tenté d’infiltrer discrètement la tour, nous dûmes nous résoudre à massacrer l’intégralité de ses habitants quand nous fûmes repérés. Encore un fois Shaoao pulvérisa son souffle sismique de dragon nous permettant de reprendre l’avantage. Une fois ce nettoyage accompli, nous pillâmes la tour et nous retournâmes au fortin. Fin de la forêt interdite
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[spoiler=Ronce-tour et environs]
Séance du 12/04/2016
Joueurs : Adrien (Tugdual), Stéphane (Nalgour), Acqua (Danaëlle), Cédric (Meneur)
5B Reine Barbare - compte-rendu par Danaëlle
Nous partismes en direction de Ronces-Tour, avec pour mission d'établir des liens entre la tour est nostre fortin. Dans une cabane de buscherons, nous trouvasmes toutes sortes d'objets, et prismes des cordes et des piolets. Non loin, il y avoit un passage à gué, mais nous devinasmes que l'eau pouvoit y monter. Un peu plus tard, nous rencontrasmes une troupe de quinze nez-de-cuir, qui disposoient d'une forteresse dans les montagnes proschaines. L'un d'eux, qui se nomma Kirith, défia Nalgour au combat à main nues. Nostre champion le desfit, non sans quelque blessure. A l'orée de la forest où se trouve Ronces-Tour, nous partismes chasser, et découvrismes un homme entremeslé dans des liasnes. Nous le libesrasmes, et je le soignai. Il dit s'appeler Sylvar et estre guetteur de Ronces-Tour. En poursuivant nostre chasse, nous croisasmes un vieillard rabougri. Il nous dit avoir été boutiquier à Ronces-Tour, mais avoir fui la ville à cause des resfugies. Il estoit herboriste. Comme il ne voulait en dire plus, Nalgour et moi partismes; Tugdual insista, et mal lui en prit: le bonhomme, qui n'étoit pas sans ressources, lui lança une bombe, qui explosa devant lui, sans dommages, heureusement. Ayant achevé nostre chasse, nous rentrasme au campement, où Sylvar nous attendait. Je préparai à tous mon rasgout de cerf grillé, qui eut un franc succès.
Le lendemain, Sylvar nous guida jusqu'à Ronces-Tour, où nous rencontrasmes son chef, Merienn, qui se trouvoit estre une des miennes connaissances. Il nous promis de parler de nous aux chefs de la tour, Philéas et Meryl. Nous profitasmes du temps que nous avions à nostre disposition pour exlorer la tour: au second, il y avoit l'auberge; au troisième, le camp des guetteurs, au quatrième, un marché, au cinquième, le quartier résidentiel des marchands, au sixième, un temple en l'honneur de la Gardienne. Deux gardes nous bloquèrent le passage au septième, mais il se trouvoit que je connaissais l'un d'entre eux, et qu'il nous laissa passer. Nous descouvrismes un marché supérieur, dans lequel j'identifiai une tablette: après l'arrivée du Roi-Sorcier, il y avoit beaucoup plus de monstres que d'ordinaire à Elysium; l'auteur a eu vent d'un culte lié au Père des Monstres dans les Monts des Cendres. Nul moyen d'accéder plus haut, mais en redescendant, Nalgour envoya sa chauve-souris explorer le huitième étage: elle identifia une grande salle remplie, avec sur deux hauts sièges les personnalités les plus importantes. Merienn nous retrouva, et nous appris que Philéas et Meryl nous rencontreroient le lendemain. Nous dormismes donc à l'auberge, Tugdual partageant un verre avec Sylvar. Au matin, nous montasmes jusqu'au huitième étage, où Philéas et Meryl nous reçurent. Philéas avoit l'air remonté contre les resfugies d'Elysia qui avoient rejoint Ronces-Tour. Nous le persuadasmes de les faire travailler à défricher la forest alentour pour y construire des cabanes et cultiver des champs. Puis, nous lui promismes que des patrouilleurs viendraient nettoyer les sous-sols de Ronces-Tour, qui estoient dangereux. Avec cet accord, nous rentrasmes au fortin.
Chemin faisant, nous rencontrasmes un brigand qui appartenoit aux frères des ombres de Silhouette. Tugdual l'occis, d'une charge époustoufflante de son destrier. A nouveau, nous passasmes à gué, mais devinasmes que l'eau venait juste de baisser après avoir atteint une hauteur vertigineuse.
Compte-rendu de la patrouille du 20 septembre
Patrouilleurs : Plectrude, Tugdual Bourgnetti, Tancred, Dionisosys Aplendpepeth et Lokyas le 2 Haute du guide
Après une longue hésitation sur notre prochaine destination, nous prîmes la route de Ronces-Tour où les problèmes s'accumulent, entre le flot de réfugiés qui tente de trouver un abri dans la citadelle, et le sous-sol de la tour qui semble s'être réveillé. Après plusieurs heures du marche, nous rencontrons Jona et cinq de ses camarades. Ceux-ci se présentent comme les garants de la sécurité de cette zone et nous somment de payer une ressource pour nous laisser le passage. Les négociations débutèrent à peine que Lokyas, lassé, décocha une flèche directement dans l'oeil de la monture de Jona, qui mourut sur le coup. Les hostilités étaient lancés et Dionisosys trébucha dans une tourbière sous la surprise,lui qui tentait de parlementer.Malgré ça, nous prîmes très vite le dessus. Tugdual empala deux ennemis avec sa lance, tandis que Plectrude rendait coup pour coup face à son adversaire. Tancred de son côté se retrouvait face à deux malandrins. Il en blessa un à mort, esquivant difficilement les coups qui lui étaient destinés. Lokyas, d'une flèche dans le crâne acheva celui qui était blessé, tandis que Tugdual chargea le dernier qui explosa littéralement sous l'impact de la lance. Plectrude finit au même instant d'achever son adversaire, malgré un état physique dégradé.
Jona, qui s'était relevé, avait insisté presque impuissant au massacre de son groupe, et se rendit en implorant de lui laisser la vie sauve. Les patrouilleurs décidèrent après plusieurs minutes de le tuer, après avoir appris que Ronces-Tour avait été prise d'assaut par les réfugiés il y a peu et qu'en réponse, ils ont été massacrés sur décision de Philéas, le gouverneur de la ville. Une fois la dague de Tugdual rangée dans le crâne de Jona, nous décidâmes de bivouaquer et d'économiser nos denrées en consommant ceux que nous avons tués avant. Les moins téméraires se sont rabattus sur la viande de cheval.
Nous levâmes le camp à l'aube, après une nuit calme et nous arrivâmes à Ronces-Tour peu après midi, après avoir traversé une forêt pleine de camps sommaires abandonnés. A l'intérieur de la ville, nous nous séparâmes ; Tancred entreprit de faire le tour des tavernes pour glaner des informations sur les réfugiés mais aussi sur le sous-sol, tandis que Dionisosys fit de même chez les marchands,au 4ème mais aussi au 7ème étage. Pendant ce temps là, Lokyas, Plectrude et Tugdual rencontrèrent le gouverneur. Ce dernier justifia le massacre des réfugiés par la pression qu'ils mettaient sur la tour, tentant d'entrer régulièrement.
Il s’épancha surtout sur le problème du sous-sol, qui semblait avoir pris vie. En effet, face à l'afflux de réfugiés, l'idée était d'ouvrir les sous-sols pour qu'ils y logent, mais le sceau lorsqu'il a été brisé a réactiver d'antiques ruines sidhes ainsi que ses occupants. Plusieurs patrouilles ont été envoyées pour nettoyer ces ruines, et celles qui en sont revenus - dans un piteux état - parlent d'êtres humanoïdes qui hantent les lieux, mais aucun souffle de vie ne les habite. Ils ont l'apparence de Sidhes mais n'en sont pas.
Décision est prise de purifier ces ruines et de tirer les choses au clair. Nous nous retrouvons dans une taverne et mettons en commun ce que nous avons appris. Tancred ne nous apprend rien de plus que le gouverneur, mais Dionisosys évoque ses échanges avec les commerçants de Ronces-tour, et le fait que beaucoup de marchands sidhes de Souvenirs sont à la recherche de vieux artefacts dans ces sous-sols. Ces ruines, entre convoitises et effroi, sont au coeur des problèmes de la région. Les nettoyer permettrait de loger les réfugiés qui viennent en masse, et d'en apprendre plus sur l'histoire sidhe, et pourquoi pas sur Ronces-Tour elle-même, ancienne place forte sidhe. Demain, nous allons pénétrer dans ces ruines en compagnie du magicien de la cour et de deux soldats, non sans appréhension.
Compte-rendu de la patrouille du 18 octobre
Patrouilleurs : Andvari, Plectrude, Lorys, Lokyas, Tancred et Dionisosys
Nous sommes désormais équipés et prêts à en découdre, épaulés par deux gardes de Ronces-Tour et le magicien de la cour. Nous rouvrons les portes des sous-sols, une odeur de mort nous monte au nez mais nous ne savons pas ce qui nous attend. Dionisosys se sert de ses pouvoirs pour lire les ultimes souvenirs gravés dans la clé des catacombes et il nous raconte les dernières heures des Sidhes dans ces lieux, entre scènes de panique et guerre civile. Puis les portes sont fermées définitivement et le calme revient à Ronces-Tour.
Ces souvenirs décrits par Dionisosys nous pousse à être prudents. Lorsque nous descendons, nous arrivons dans un quartier abandonné, les maisons sont plutôt correctes. Certaines sont marquées soit sur la façade, soit dans les pièces à vivre, d'immenses ailes noires déployées. Il n'y a aucun point commun entre les maisons marquées, ni de répartition ordonnée. Aucun d'entre nous, ni même le mage ne sait ce que représente ce symbole. Tout cela ne fait qu'amplifier l'ambiance pesante des lieux, d'autant qu'au loin nous entendons des bruits, peut-être des rats. Nous continuons, groupés, au second sous-sol, les maisons sont plus cossues et les marques d'ailes sont de plus en plus présentes. Mais toujours rien, si ce ne sont les bruits alentours qui se font plus forts et plus distincts. A un carrefour, nous nous arrêtons pour écouter, des cliquetis métalliques semblent résonner autour de nous et se rapprochent. Et soudain, deux Sidhes en armure sortent d'une ruelle et nous barrent la route. Leur armure tombe en décrépitude, et ils n'ont plus grand chose d'humain. Ils ont le visage très pâle, et les veines noires et saillantes. Ils nous somment de quitter ce lieu maudit et nous attaquent face à notre refus. Nous les neutralisons sans mal, et continuons notre route jusqu'à apercevoir dans une rue adjacente un grand temple arborant les fameuses ailes sur la porte.
Nous y entrons, exceptés Tancred, Dionisosys et les deux gardes. Ce temple semble dédiée à une déesse ailée représentée sur quelques ouvrages et sur les tapisseries, et a servi de lieu de sacrifice au vu du sang séché présent sur un promontoir central. Lokyas tentera d'identifier l'âge de ce sang en le goûtant, mais en vain. Au même moment, Andvari dessine sur les tapisseries quelques attributs masculins histoire de détendre l'atmosphère. Après ces enfantillages, Lokyas met la main sur une dague sacrificielle, qui semble renfermer un pouvoir encore actif. Au même moment dehors, Dionisosys et Tancred sont alpagués par un diablotin qui leur demande pourquoi troubler la demeure de sa maîtresse. Nos deux patrouilleurs forts de leur habileté à nouer des liens avec n'importe qui/quoi entament la discussion avec ce diablotin et apprennent qu'il est au service d'Irandur, maître des lieux, lui même au service de la déesse Aile-Grises, qui vit sur Kirith, une des cinq lunes de notre monde. Les sidhes eux, sont des victimes collatérales, n'ayant pas apprécier les cadeaux d'Aile-Grises et son arrivée en ces lieux. Ils se sont retrouvés bannis, ou asservis pourles moins chanceux. Avant que le diablotin s'échappe, Dionisosys parvient à l'attirer dans le temple, où il sera massacré par un des patrouilleurs, sans qu'on sache vraiment qui a porté le coup fatal tant tout le monde s'est jeté sur lui.
Désormais, nous savons ce qui nous attend plus bas, au dernier sous-sol. En y arrivant, nous sommes accueillis par Irandur, une créature musculeuse et puissante sans yeux, à tête de loup. Alors que celui-ci nous parle, Lokyas le provoque et lui tire dessus. Le combat s'engage alors entre Irandur, que les armes normales ne semblent pas atteindre. Il est aidé de 6 soldats sidhes. Le combat est difficile mais fort heureusement, nous parvenons à mettre rapidement hors d'état de nuire deux sidhes. Au même moment Lokyas est grièvement blessé par Irandur, qui continue de subir sans broncher les attaques répétées des patrouilleurs. Le mage entre en jeu à ce moment et d'un puissant sort de foudre, il tue les 4 derniers Sidhes, tandis que Plectrude blesse à plusieurs reprises Irandur avec Rocco, son arc enchanté. Le combat se termine quand Lokyas utilise le couteau sacrificiel trouvé dans le temple pour suriner et achever Irandur.
Les souterrains de Ronces-Tour sont enfin nettoyés, et la malédiction qui règne en ces lieux semble levée. Mais Aile-Grises ne va sans doute pas rester stoïque face à cet assaut contre ses serviteurs. D'autant qu'elle semble en savoir beaucoup sur l'usage des portails. Ces derniers, inactifs depuis la chute de l'Empire, peuvent être réactivés sous certaines conditions, mais lesquelles ? La patrouille a encore fort à faire pour pacifier les terres de l'Empire et lui rendre sa gloire d'antan.
fin de Ronce-tour
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[spoiler=Silhouette et environs (terres des trolls et fortin des vents brumeux)]
Compte rendu de partie
Patrouilleurs : Chaohao (Dandy), Hodor (Kakine), Baldwin (Hamsolovski), Septimus (Poucha), Elerya (Nicky) & Cédric (meneur)
Suite à un rapport mentionnant un ordre criminel se faisant appeler "Les frères des Ombres", notre hétéroclite compagnie se mit en branle un matin en direction des portes de Silhouette.
Alors que les tours du fortins disparaissaient derrière l'horizon, nous découvrîmes (d'abord à l'odeur, ensuite de visu) une petite tannerie sur les bords d'une rivière. L'homme l'habitant se présenta sous le nom de Biff Tanneur, "le meilleur tanneur de la région !", et sous les insistances les plus habiles de nos diplomates, il accepta de prêter ses services à la Patrouille.
Forts de ce nouvel allié, nous reprîmes notre chemin, et alors que le disque solaire se rapprochait, fatigué, de l'horizon, nous fîmes une rencontre surprenante.
En effet, à l'orée du bois se trouvaient réunis une poignée de caravanes aux aspects de maisons, tenues par un peuple de fées : un village nomade qui venait de faire escale pour la nuit. Les merveilles ne s'arrêtaient pas là, puisque leurs montures étaient d'impressionnants rhinocéros, dont les fées faisaient le meilleur cuir de la région. A nouveau, moultes négociations aboutirent à une amorce de ligne de commerce dans l'idée de faire tanner le cuir de rhinocéros par Biff le tanneur avec l'objectif de doter la Patrouille d'armures de cuir exceptionnelles.
Nos bardes offrîmes leurs chants et notes en échange du gîte et du couvert. D'abord intimidés, les fées se prirent rapidement à l'ambiance chaleureuse que les artistes sûrent invoquer.
Chaohao, le Sidhe berserk tueur de monstre, sût moduler les cris de sa cornemuse en lancinantes mesures.
Baldwin, le druide impérial fournisseur de champis, tapa avec entrain sur les troncs et écorces dans un langage aussi vieux que les pierres.
Septimus, le chroniqueur citadin sut les accompagner avec son instrument dont peut-être j'ai oublié la nature.
Se joignant à l'ambiance festoyante, Hodor, le guerrier Nez-de-Cuir, se lança dans une danse hypnotisante qui vit la chute de chacun de ses atours et le traumatisme de nombreux témoins.
Pendant ce temps, Elerya, la rodeuse chevaucheuse de loups, regardait dans le lointain avec intensité, et le vent dans ses cheveux.
Le lendemain, Silhouette enfin apparaissait devant nos pas. Ses faubourgs, que les réfugiés avaient faits leurs, offraient à notre vue un spectacle misérable et pathétique. Nous décidâmes de nous entretenir avec leur dirigeante de fait, dont le nom m'échappe peut-être.
Après avoir volé d'un regard le coeur de Chaohao, elle nous mit sur la piste des Frères des Ombres en mentionnant un homme soupçonné de contrebande au sein des réfugiés. Suite à quelque baratinage, nous réussîmes à gagner la confiance de cet homme, nous faisant passer pour des Patrouilleurs corrompus, et il nous offrit le nom de son contact au sein des Frères des Ombers : Sirath, et où le trouver.
Après avoir offert les preuves de sa culpabilité à la maîtresse des lieux, nous entrâmes dans Silhouette même et nous dirigeâmes vers l'Auberge du Clown Moqueur, où Sirath devait se trouver.
Après de nombreuses heures d'attente, de chants, d'exhibitionnisme et de beuveries, enfin Sirath apparut.
Continuant sur l'astuce précédente, nous tentâmes d'acheter notre entrée auprès des Frères des Ombres en tant que Patrouilleurs tentés par la monnaie, mais Sirath, dans sa sagesse, sut ne rien trahir de ses affiliations occultes. Il accepterait de traiter avec nous, dit-il, si nous allégions sa situation financière et imposable auprès des autorités de la ville, principalement du conseiller Istar.
Les bardes s'en allèrent à l'hôtel de ville pour traiter avec Istar, lui annonçant tout de go notre objectif de piéger les Frères des Ombres, et annonçant notre besoin qu'ils jouent ce jeu avec nous pour quelques temps. Le conseil accepta à condition que nous les aidions à régler les attaques de brigands qui n'avaient pas cessé malgré les promesses précédentes de la Patrouille.
Durant ce temps, de leur côté, les guerriers avaient déambulé et étaient tombés sur un bien étrange cimetière baigné dans une brume surnaturelle composée de visages, et sur un plus extravagant encore fossoyeur armé d'une pelle unique à l'apparence torturée. Girkith, le fossoyeur de Silhouette, nous expliqua que les morts n'étaient plus endormis depuis longtemps en ces terres, et qu'il revenait à lui de protéger les vivants des disparus.
Nous le soulageâmes d'une prière ancestrale, qui apaisa temporairement les esprits, lui offrant une pause bien méritée pour régénérer ses forces et peut-être trouver un héritier pour cette tâche difficile, et nous faisant ainsi un allié de plus en cette cité où les ombres s'allongent.
Pour remplir notre dette envers le conseil de la ville, nous en ressortîmes pour aller chasser les bandits de grands chemins.
La chance fut avec nous puisque nous ne subîmes aucune rencontre inopportune jusqu'à qu'une flèche fut décochée à notre encontre, heureusement arrêtée en plein vol par la chevaucheuse de loup : l'embuscade avait commencée.
Les malheureux bandits n'eurent même pas le temps de comprendre leur erreur et de fuir, avant de succomber sous les assauts précis de la troupe.
Plus mémorablement, les deux derniers bandits furent furieusement saisis et vidés de leur sang par Chaohao en pleine furie berserker, dans une exhibition de violence qui surprit ses camarades. (Rappelons aussi que la première action de Hodor fut de se dévêtir de son pagne et de le lancer au visage de son adversaire, juste par justice envers ses propres faits d'armes).
Il était à présent temps de retourner à Silhouette pour offrir leurs têtes au conseil.
Compte rendu de partie, séance du 8 juin 2016
Patrouilleurs : Shaoao (Dandy), Odor (Kakine), Baldwin (Hamsolovski), Septimus (Poucha), Elerya (Nicky) & Cédric (meneur)
Mes amis, après notre altercation avec ce groupe de brigands, je ne m'attendais pas à ce que notre retour à Silhouette soit aussi mouvementé ! Mais prenez donc une chaise, nous avons tout le temps.
Où en étions-nous ? Ah ! Oui, les brigands. Il fallût peu de temps à notre joyeuse compagnie pour remettre un peu d'ordre sur la route, et parcourir les maigres possessions des gredins. Bien que traumatisé, leur cheval était encore en assez bon état, aussi décidâmes-nous de le monnayer à notre brave ami Biff le tanneur, qui en aurait sans doute l'usage, quel qu'il soit. L'idée ne se révéla pas des plus fameuses.
En arrivant au domaine du brave artisan, il s'avéra que ce dernier s'était absenté. En prenant notre parti, nous décidâmes donc de négocier avec l'un de ses assistants. Ce nez-de-cuir, un certain Makens, lorsqu'il reconnut notre excentrique Odor, entra dans une rage noire ! Exhultant, pestant, il nous raconta comme notre camarade était responsable de sa déchéance, ainsi que de la perte de son membre viril ! Odor, moqueur, le défia de laver son honneur dans un duel. Je ne sais si les nez-de-cuir résolvent toujours leurs conflits sans autre atours que leur masque, mais les deux nains eurent tôt fait de se déculotter, avant de se charger comme des sangliers !
Mes amis, je dois bien l'avouer, à cet instant, je me demandais s'il avait été bien sage de quitter ma retraite à l'ombre des arbres pour retourner dans le monde.
Mais comme une réponse venue du ciel, à cet instant, sortît de l'atelier de Biff la plus pure des visions. Une déesse en atours de mortel, une créature si belle, si délicate qu'elle semblait n'exister que pour qu'on la contemplât. Avec ses cheveux de la couleur des blés, ses yeux d'un vert qui me rappelait les feuilles en été quand y perce les rayons du soleil, sa gorge fraîche et pleine de promesses, sa taille et son port si délicats qu'on eût dit une biche, je sût à cette instant que je n'aimerais qu'elle. Pauvre de moi, je restais là, à l'admirer tandis qu'autour de nous, le monde s'agitait.
On m'apprît ensuite qu'Odor avait failli tuer Makens, et que seule la présence d'esprit de Shaoao et Septimus avait réussi à le calmer, en projetant tout ce monde dans la rivière de la tannerie ! Elerya quant à elle, avait rempli la tâche pour laquelle nous étions originellement venus. Nous repartîmes bien vite, trop vite à mon goût. Nous étions certes moins riches d'un cheval, mais je n'en avais cure, mon cœur étant rempli d'un amour naissant.
En arrivant à Silhouette, nous croisâmes une expédition de Patrouilleurs qui nous annoncèrent l'existence d'un ancien fortin de la Patrouille, tombé aux mains de brigands. Perdu que j'étais à songer à ma belle, je ne compris pas pourquoi Shaoao se mit à les invectiver avec violence. Nos amis filèrent sans demander leur reste, et je soupçonne que la réputation de notre clique des Héros au Fortin n'en soit quelque peu dégradée.
Avant d'offrir les têtes des brigands, nous tînmes un long conseil pour décider de la meilleure manière de poursuivre notre tâche. L'idée nous vint de profiter de cette réputation naissante pour tenter d'obtenir du conseil qu'il nous offre un avant-poste à Silhouette, afin de permettre à la Patrouille d'assurer meilleure garde autour de la ville. Si l'idée plaisait à tous, on ne s'accordait pas sur la suite des opérations. Shaoao voulait pousser l'avantage jusqu'à obtenir une place forte suffisante pour y accueillir les réfugiés, tandis qu'Elerya jugeait plus sage de garder la tête froide, afin de mieux infiltrer les Frères des Ombres et mettre fin à leurs activités. Une heure durant, la compagnie palabrât, chacun restant intraitable, jusqu'à ce que, n'y tenant plus, Elerya décide de quitter l'endroit, laissant la compagnie faire comme elle l'entendait.
Las ! Nos négociations avec le chambellan ne s'avérèrent pas profitables, puisque le bougre refusa d'accéder à notre requête, n'ayant aucune envie d'accueillir des réfugiés en ville. Malgré nos efforts, il ne nous fît qu'une proposition : réinvestir le fortin pour prouver notre valeur.
Compte rendu de partie, séance du 15 juin 2016
Patrouilleurs : Shaoao (Dandy), Odor (Kakine), Baldwin (Hamsolovski), Septimus (Poucha), Elerya (Nicky) & Cédric (meneur)
Morose était le mot d'ordre, lorsque la troupe se retrouva à l'auberge pour décider de son prochain mouvement. Les tractations avec le chambellan avaient été vaines, et n'avaient même jamais eu aucune chance d'aboutir, quelle qu'aurait été la stratégie déployée.
Un peu de satisfaction avait quand même prit place dans les coeurs d'Odor et d'Elerya, qui avaient su faire de bonnes affaires entretemps, l'un grâce à un ensemble de non pas 3, non pas 4, mais bien 5 pagnes de couleurs différentes pour enrichir sa collection, et l'une grâce à la découverte d'un arc ancien, trésor culturel de son peuple, donc elle avait pu réclamer l'héritage en échange de la promesse de rouvrir des échanges commerciaux entre le vendeur providentiel de Silhouette et la ville de RocheNoire.
Malgré ce shopping épique, la bande devait à présent décider dans quelle direction le devoir des Patrouilleurs devait les emmener :
Rester à Silhouette et continuer d'enquêter sur des Frères des Ombres finalement plus proches d'un club discret de notables à la corruption vague que d'une organisation criminelle ?
Se renseigner sur cette rumeur de squelettes animés qui attaqueraient les caravanes vers le sud de Silhouette ?
Pour une fois, la troupe trouva rapidement un consensus : le camp de la Patrouille, dont des bandits de grands chemins avaient pris possession, restait l'objectif le plus clair. Il permettrait d'offrir une relocalisation à au moins une partie des réfugiés, de rendre une base à la patrouille (et de plus se trouvait sur le chemin vers la ville de RocheNoire).
Malheureusement, le consensus n'alla pas plus loin, une discorde s'élevant quant à la façon d'aborder le problème :
Elerya et Baldwin étaient d'avis de tenter de convaincre les criminels, à la base des réfugiés comme les autres que la misère avait poussé au crime, d'abandonner leur destin dévoyé, et éventuellement de rejoindre ou aider la Patrouille : tenir le Fort allait réclamer des mains, sans compter les potentielles connaissances de la région que ces habitués des routes alternatives détenaient.
Mais pour Shaoao, Septimus et Odor, la violence immédiate et sans quartier s'avérait plus séduisante, malgré l'évidente inégalité des forces entre un fortin tenu par une vingtaine de bandits et 5 patrouilleurs dont 2 bardes peu combattants.
Après des débats houleux, la décision fut prise d'aller voir sur place la situation pour pouvoir convenir plus facilement d'un plan.
Et la patrouille s'ébranla à nouveau et retrouva la route.
Alors que la troupe traversait les terres des trolls, les intempéries furent les premières à surprendre les compagnons, sous la forme d'une tempête diluvienne et dangereuse. Fort heureusement, ils trouvèrent une grotte pour se réfugier... Mais celle-ci était occupée par des Goblours armé et hostiles !
Une bataille s'ensuivit, qui vit encore les fées de la troupe occire sans faillir les ennemis malencontreux pendant que les humains faisaient diversion avec leurs petits gémissements de peur. Encore une fois, Shaoao fit preuve d'une grande violence, Elerya d'une précision chirurgienne, et Odor d'un... ample pagne.
Après que la nuit ait nettoyé le ciel de ses éléments déchaînés, la troupe se remit en route et tomba sur un troll qui s'extirpait du dessous d'un pont qu'il fallait emprunter.
À cet instant, Shaoao se dit que c'était le meilleur moment pour un brin de toilette et s'éloigna faire trempette dans l'eau vive en contrebas, se débarasser du sang et des organes de ses ennemis défunts.
Le troll réclamait un dû à la troupe pour passer son pont, fort classiquement, et fort classiquement les humains de la troupe tentaient de négocier de moultes façons étranges. Malheureusement, leur proposition de lui indiquer où trouver la chair fraîche des goblours abattus n'invita le troll qu'à réclamer la chair fraîche de l'innocent Septimus.
Au vu de l'affront de la créature immonde, et de la couardise de ses compagnons qui refusaient d'engager le combat (alors même que le troll avait sous sa coupe une innocente licorne visiblement exténuée que le troll tente de la monter) sous prétexte que "le troll a 50 points de vie !", Elerya finit par abandonner sa réserve habituelle et décocha un trait dans la gencive du troll alors que celui ci mimait un grimace plus que suggestive à l'attention du jeune citadin naïf.
La réaction de la créature fut d'une grande violence, mais avant même que sa masse s'abatte, Odor lui avait sauté dessus toute hache dehors et avait ajouté blessure à la première insulte, puis virevolta avec une impressionnante vivacité pour éviter les deux violents coups que tenta de lui asséner le troll.
Voyant ceci arriver, Shaoao lança son armure en l'air et s'en revêtit sûrement tel un chevalier du zodiaque ou une magical girl expérimentée, se propulsant soudain dans le combat. Mais à peine arrivait-il sur le champ de bataille qu'Elerya plantait une flèche dans le crâne de la perverse créature, qui s'écroula à jamais.
Les gens du groupe comprirent que la chevaucheuse de loup ne laissait personne chercher des noises au petit Septimus.
Compte rendu, par Piêmni, de la séance du 17 mai 2016
Joueurs: Eriotto (le nom de son personnage m’échappe), Ghils (Ghils), Natus (frère Jacob), Piêmni (Andvari Jötunormsbani Trollsbani, Subtilité) et Cédric (MJ)
Une foiz Frère Jacob guéri en partie de la morsure d’araignée, profitasmes l’arrivée quelques nouvels Patrouilleurs. La région le Fortin du Val de Guivre estant devenue pluz seure, sommes partis, forts de rumeurs et autres racontars. Pensions trouver moult Brigands en maraulde, Brigands dont les Chefs presentant fortes calvitie et embonpoint et dont les activités avoient esté à nous rapportéez.
Traversant les terres Nord de la Cicatrice, voyage sans embusches fismes. Ah ! si ! quelque péripétie revient en mienne mémoire. Approchions des Terres les Trolls lorsque cave nous aperçusmes, non estroëte, non de blairiau, mais bien cave beante geante en laquelle colossale Creature pouvoit vivre ! Et pour cause : peu de tems ensuite, enorme roc fut au-dehors projeté mais nous manqua. C’est alors que Troll enragé sorti du trou pour se ruer sur nous. Une première flesche par moi-mesme tirée creva l’ignoble oil du Monstre, lequel s’en trouva dès lors borgne. Continuant sa charge, le Troll arriva près de moi et subit alors l’assault coordonné des miennes armes : alors que mienne espée tranchoit sien braz, Fauche-Fuyant emportoit la moitié inférieure de son cors, jambes et ventre compriz.
En la cave le Troll trouvasmes prisonnier ligoté qui nous dit estre marchand, mais l’évidence nous frappa aussi fortement que Mort le Troll : cet homme estoit brigand et participoit de la bande que pourchassions. Aprez que arrestiasmes cet omme, le menasmes en le Fortin pour qu’il goustat de nos geosles.
La région Nord de la Cicatrice maintenant seure, partismes vers l’ancien Avant-Poste en lequel les Brigands s’estoient installés. En chemin, traversasmes la Forest Interdite en laquelle vismes curieux et estrange spectacle : Frere Jacob entra en contact avec l’Esprit de la Forest ; ce Dernier, tout d’abord menaçant, finit par nous laisser sortir en escange de services que pourrions Lui rendre en le Nord la Forest.
À travers de les Terres les Trolls, compagnie de Chevaucheurs rencontrasmes, qui connoissoient aultre groupe de Patrouilleurs. Ils nous permirent de nous reposer une nuit chez Eux, puis reprismes la route pour le Fort les Bandits. Là, aprèz aspre discussion avec leur guetteur, auprèz lequel nous nous sommes fais passéz pour envoyés de marchands chargés d’or. Apprismes que ils ne estoient que vintaine de Brigands, puis partismes pretenduement retrouver nostres collegues, afin de ne pas éveiller trop leurs Souspeçons.
Compte rendu, par Dandy, de la séance du 24 Juillet 2016.
Joueurs: Andvari Jötunormsbani Trollsbani, Subtilité (Piêmni), Baldwin (Hamsolovski), Elerya (Nicky), Septimus (Poucha), Shaoao (Dandy) et Cédric (MJ).
Rapport de mission de Shaoao, chef de la clique des Héros à destination du Capitaine en chef de la Patrouille.
Nous savions où se trouvait l'ennemie, nous savions par où frapper, il ne nous manquait plus qu'à trouver la force de frappe nécessaire pour purger ces hérétiques. Alors que nous faisions escale à Silhouette pour reprendre des forces, nous avons été rejoins par mon frère le Nez de cuir Andvari Jötunormsbani Trollsbani. J'avais ouï dire de ses faits d'armes, il était celui qu'il nous fallait pour cette mission. Il nous manquait cependant quelqu'un pour que la Clique des Héros soit au complet: mon fils Baldwin. Après que mon frère Andvari nous ait demandé de l'aide pour concocter sa potion (je savais que la bave de certaines créature possède des vertus étonnantes, mais de là à tous nous faire cracher dans sa préparation...). Nous avons donc pris la route, en direction de la tannerie de Biff pour récupérer notre Druide. Sur le chemin, mon fils Septimus tomba dans un trou menant à l'entrée d'un ancien Temple Impérial. Ce dernier était sous la surveillance d'une petite gargouille qui mise à part ses yeux rouges (des pierres semi-précieuses) n'était pas vraiment agressive. Mon fils Ordor jamais à l’abri d'une idée originale eut d'insérer [strike]son pénis[/strike] sont attribut masculin dans la bouche ouverte de la gargouille. Heureusement que mon frère Andvari réussit de le convaincre de n'y mettre que sa main, car cette dernière se referma dessus délogeant l'un des yeux de l'orbite de la statue.
Le trou ne menant nul-part, nous reprîmes notre route en direction du meilleur tanneur de la région. Alors que nous approchions de la résidence de l'artisan, nous tombâmes nez à nez avec mon fils Baldwin. Ce dernier était entrain de compter fleurette à une des employée Biff: la charmante Clitorine. Après les accolades habituelles dues aux retrouvailles, nous prîmes un peu de temps pour passer quelques commandes auprès du tanneur. Si mon Fils Odor et mon Frère Andvari en profitèrent pour demander de nouveaux nez de cuir pour ma part je présentais du cuir d'Aboleth, pour qu'il puisse nous confectionner des filets de bonnes tailles. En effet une fois le fortin récupéré je compte bien allez m'occuper de ces sorcières de Marais. Une fois ces affaires mercantiles réglées, nous reprîmes la route, non sans que Baldwin promette à sa chère et tendre de revenir entier (PS: si une jeune femme blonde se pointe au Bastion principal en disant chercher son "Choupinouminou" armez-vous de patiente et de diplomatie puis redirigez la vers la tannerie).
Sans prêter attention à Silhouette, nous nous enfonçâmes dans les Terres des Trolls. Le voyage se passait sans encombre jusqu'à ce qu'une odeur de charnier insupportable parvint à nos narines. Cette dernière provenait de derrière une butte, ne nous laissant aucune visibilité. Mon Fils Baldwin décida d'user de ses compétences druidiques pour identifier la menace. Si la réponse de la Hotline de la Terre fut rapide, la discrétion n'était visiblement pas son fort. Le sort a en effet rameuté deux Trolls dont un Bicéphale qui nous accueillirent par une pluie de pierres. Sans perdre un instant je renvoyais l'un des rochers à la créature à deux tête avec mon Fils Odor chevauchant le projectile minéral. Mes autres compagnons se chargèrent de l'autre ennemi. Avant que je ne me jette dans la bataille, une pierre fusant de la fronde de mon Fils Baldwin acheva le Troll à deux têtes. Avec l'aide de mon frère Andvari je finis par achever le dernier adversaire. Après avoir reçu quelques soins de la part de mon fils Septimus, nous reprîmes la route.
C'est en faveur de la nuit que l'attaque fut menée. Nous avons profité de la porte dérobée découverte par mon Fils Odor lors de notre dernière expédition pour nous infiltrer. Une fois un immense couloir traversé, nous entrâmes dans une pièce qui semblait être un dortoir. D’un geste vif la majorité des occupants des lits furent assassinés, mais parmi les quelques survivant se trouvaient le Chef des Brigands. Ce dernier beugla pour qu’on vienne l’aider, mais finit par entendre raison en ordonnant aux renforts de se rendre en échange de leurs vies (nous avions pris soin de barricader la porte). Après avoir enchainé les crapules raisonnables , il fallait nous occuper des dissidents qui avaient refusé de déposer les armes. Ces derniers c’étaient réfugiés dans la cours du Fort et se tenaient prêts à nous cribler de flèches si nous approchions. Couverts par les projectiles de ma Fille Elerya et de mon Fils Baldwin, j’entrepris de soulever une imposante table de banquet qui permit à mon Frère Andvari et à mon Fils Odor de me suivre à travers le champ de bataille pour porter la mort dans le cœur même de l’ennemi. Alors que nous fûmes rejoins dans la mêlée par mon Fils Septimus ; mon Fils Baldwin entreprit de déchainer toute la puissance de ses pouvoirs druidiques en invoquant un élémentaire…d’Excrément. Le Terrible Fumiator fit des ravages dans les rangs de nos adversaires qui voyant leurs nombres diminuer rapidement finirent par déposer les armes (nous avons décidé de les épargner pour le moment, mais ils furent contraints de nettoyer le merdier causé par l’élémentaire).
Alors que l’aube se levait doucement, la victoire était à présent notre. Il reste cependant encore trop de vestiges de notre Sacro-Saint Empire qui attendent d’être restaurés pour que nous goutions à une quelconque forme de repos.
Vive la Patrouille, que la Parole de l'Empereur guide nos Pas et ensemble protégeons l'Empire. Oltréé!
Ps : Ne disposant pas de Drapeau de la Patrouille, mon Fils Odor a pris l’initiative de hisser son pagne étoilé sur le haut du Fortin. De ce fait si en plus de quelques soldats pour occuper cette place, vous pouviez nous faire parvenir un drapeau cela finirait de restaurer l’éclat de ce lieu.
Compte rendu, par Dandy, de la séance du 23 Octobre 2016.
Joueurs: Baldwin (Hamsolovski), Franck de beauregard (Copain de Kakine), Odor (Kakine), Septimus (Poucha), Shaoao (Dandy) et Cédric (MJ).
Rapport de mission de Shaoao, chef de la clique des Héros à destination de Bob Magnus Capitaine en chef de la Patrouille.
Après la reconquête du Fortin Patrouilleur situé dans la Terre des Trolls, nous avons attendu des Soldats de la Patrouille afin de terminer de sécuriser le bâtiment. Parmi eux une nouvelle recrue pour remplacer ma très chère Fille Elerya (qui a décidé pour un temps de vivre des aventures en solitaire), mon fils Longue Barbe Franck de beauregard (accompagne de son fidèle poulpe: Francis). Malgré l'heure matinale nous prîmes rapidement la route, il nous fallait rejoindre Silhouette afin d'acheminer une partie des réfugiés d'Elysia dans ce bastion fraichement récupéré. Seulement quelques heures après notre départ, nous tombâmes sur deux Humains issus du peuple des Cavaliers (un père et son fils) qui nous offrirent poliment un petit-déjeuner. Le temps de leur raconter des bonnes nouvelles concernant l'éradication de la menace des Bandits en ces Terres, qu'ils décidèrent de reprendre la route nous laissant tout de même quelques provisions pour la route.
Plus tard dans la journée nous croisèrent un groupe de Nains Longue Barbe. Même si ces derniers semblaient amicaux au premier abord, dès que nous eûmes évoqués la nouvelle situation au Fortin Patrouilleur, ces derniers se mirent à nous attaquer. Bien que nombreux, ils n'étaient pas des adversaire à hauteur de nos compétences martiales même si il est à noter que le chef des Nains par sa capacité à se battre en duo avec sa chèvre fut un ennemi un peu plus opiniâtre que les autres (mais d'un coup de fleuret mon Fils Septimus terrassa la bête à corne avant que les autres ne se jettent sur le meneur de ces Brigands).
Avec cette menace supprimée, nous arrivâmes enfin à Silhouette. Vu que nos dernières entrevues avec le Chambellan furent plutôt tendues, nous avons décidé de nous diriger en direction de l'auberge du Clown Moqueur pour nous rendre un peu plus présentable. Bien que mon jeune Fils Septimus essaya de négocier des prix au rabais, l'aubergiste resta inflexible.
Une fois lustrée et propre, une partie d'entre nous prit la direction de la Tour de Silhouette alors que mon Fils Odor et mon Fils Baldwin décidèrent d'arpenter les rues de la Ville. Nous avons été reçu plutôt raidement par le Chambellan. Bien que les échanges furent tendues (ne vous en faîtes mon frère il est encore en vie par contre il n'a pas bien apprécié ), il finit par accepter la construction de la Légation dans l'enceinte de Silhouette. Il ne nous manquait plus qu'à annoncer aux réfugiés qu'ils avaient à leurs dispositions un nouveau foyer. Pendant ce temps là, mon Fils Odor eut une altercation avec un homme alcoolisé qui fut sauvé d'une mort certaine par mon Fils Baldwin.
Nous avons ensuite pris la direction du camp des réfugiés d'Elysia pour parler à leur charmante reine et les aider à se rendre au Fortin Patrouilleur situé dans la Terre des Trolls. Aidé par mes deux fils Bardes qui jouèrent une musique des plus enchanteresse cela me permit de déclarer [strike]ma flamme[/strike] que les liens qui unissaient les habitants de l'Empire et la Patrouille étaient toujours aussi forts à la souveraine d'Elysia. Nous passâmes le reste de la soirée à ensemble à prévoir [strike]notre mariage[/strike] le trajet pour l'escorte.
La journée suivante commença merveilleusement bien avec un immense soleil rayonnant dans le ciel. Malheureusement nous tombèrent sur des caravanes de chevaucheurs qui ne nous étaient pas inconnues. Il s'agissait des chevaucheurs de rhinocéros qui nous avaient arnaqué sur la vente de cuire il y a quelques moi. Leur cheffe Burgonde la Gironde se mit à nier en bloc toutes les accusions d'escroqueries que nous lui imputions. Cependant la discussion tourna rapidement court quand mon fils Odor décida de faire la justice lui même et abattit l'elfe en surpoids. Certes je vous l'accorde il s'agit d'un jugement expéditif, mais bon il s'agissait d'une criminelle après tout! Bon vu que les autres ont déguerpi sans demander leurs restes, nous avons décider d'en rester là (cependant surveillons les mouvements de ces derniers, un siège de notre nouveau fortin est si vite arrivé). Cependant en fouillant dans la Caravane de Burgonde la Gironde nous avons découvert: un bébé. Les enfants ne pouvant être tenus responsables des actes de leurs parents, nous avons décider de l'épargner et de le prendre avec nous. J'étais d'avis de le confier à la communauté d'Elysia, mais mon fils Septimus décida de l'adopter pour le former à l'éducation de la Patrouille. Je vous enjoins donc à ajouter à la liste de nos Patrouilleurs le jeune Octimus.
Vive la Patrouille, que la Parole de l'Empereur guide nos Pas et ensemble protégeons l'Empire. Oltréé!
PS: Si possible envoyez un petit contingent de soldats au Fortin de la Terre des Trolls, histoire de sécuriser les lieux le temps que les habitants d'Elysia s'installent.
fin des alentours de Silhouette
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[Spoiler=Rochenoire et ses environs]
Compte rendu de partie, séance du 20 juin 2016
Patrouilleurs: Shaoao (Dandy), Elerya (Nicky), Septimus (Poucha) et Cédric (Meneur)
Une fois le troll défait, la patrouille campa pour la nuit. Quelle ne fut pas la surprise de Shaoao, Elerya et Septimus quand, au réveil, ils se rendirent compte que deux de leurs compagnons leur avaient fait faux bond ! Baldwin était parti rejoindre sa belle chez Biff Tanneur tandis que Odor souhaitait se ressourcer grâce à une « cure odor-isante » (sic) chez ses amis les nudistes.
La patrouille réduite décida de se rendre à Rochenoire sur la proposition d’Elerya, arguant avec justesse que prendre un fortin de bandits à trois était trop risqué, surtout avec un barde peu débrouillard dans le lot.
Les patrouilleurs croisèrent au détour d’un chemin un moine de Shamia (la Lune Grise) accompagné de son élémentaire de feu. La rencontre aurait pu être tout à fait fructueuse et intéressante si Septimus ne les avait pas fait fuir en entonnant une chanson paillarde à propos d’un élémentaire d’eau.
Un peu plus loin sur la route, nos trois acolytes aperçurent une ruine d’Hommes-Lézards. Ils décidèrent donc d’y jeter un coup d’œil et, après quelques péripéties impliquant des cailloux en équilibre précaire, parvinrent à atteindre le cœur de cette ancienne pyramide. Grâce à ses compétences en Noirceux, Shaoao put déchiffrer des tablettes expliquant l’abandon de l’édifice : les Hommes-Lézards firent face à une attaque de bandits et durent quitter les lieux.
Derrière un des murs de la salle étaient cachés deux trésors : une cape en plumes aussi légère que le vent et plus douce que de la soie, dont Elerya s’empara bien vite, ainsi qu’une magnifique tiare d’écailles et [strike]de vinyle[/strike] d’or, sertie d’un rubis gros comme un œuf de caille. Septimus reconnut cette dernière comme étant la tiare perdue des dirigeants de Rochenoire. Quelle aubaine ! D’autant qu’elle lui allait parfaitement bien.
Après quelques heures de marche et une dégustation de fruits « chassés » par Elerya, les patrouilleurs arrivèrent enfin en vue de l’île sur laquelle siégeait Rochenoire. Malheureusement, cette dernière était séparée de nos compagnons par des falaises abruptes et une mer déchainée. Ils décidèrent donc de rebrousser chemin et de se trouver un endroit où passer la nuit.
Ils s’installèrent non loin d’un ancien champ de bataille qui vit s’opposer deux armées : celle des Hommes-Lézards et une garnison d’Humains. Lors de cette bataille, les hérauts des deux factions, Mohammed Alizard et Cassos Claymore s’affrontèrent à mains nues afin de déterminer l’issue de l’affrontement. Bien que grièvement blessé à la jambe, Mohammed Alizard survécut néanmoins et s’en retourna dans ses marécages natals pour fonder une école de lézarts-martiaux.
Shaoao, l’œil toujours vif bien que légèrement humide à l’écoute de ce combat magistral, en profita pour récupérer l’arme de Cassos Claymore, une épée à deux mains de bonne facture.
Les patrouilleurs s’endormirent enfin, les rêves peuplés de batailles épiques opposant reptiliens et humains. Septimus se réveilla à peine lorsqu’une dizaine de gobelins attaquèrent le campement. Ces-derniers ne firent pas long-feu : la première vague s’écrasa contre l’imposante musculature du Sidhe alors que la deuxième, pensant Elerya endormie, se fit massacrer par celle-ci et son loup dans un tourbillon de dents, de flèches et de salive. Le jeune barde se secoua enfin quand, après avoir été manqué de peu par le chef des gobelins, celui-ci fut violemment assommé par le bras puissant de Shaoao. Désireux de découvrir les motivations derrière une telle attaque, Septimus se lança alors dans une conversation stérile avec le gobelin, à base de crachats et d’insultes. N’y tenant plus, le citadin se coiffa de la tiare, ce qui lui insuffla un sentiment de grandeur et d’importance, le poussant à lacérer la pauvre créature sans défense. La vue de cette pulpe sanguinolente et suppliante lui procura un tel émoi que Septimus le ressentit jusque dans son bas-ventre. Soucieuse de l’état de santé mentale du garçon, Elerya s’empara alors de la tiare pour mettre un terme à ce spectacle pitoyable et cruel.
Le lendemain, alors que les patrouilleurs arrivaient en vue du village de pêcheurs qui devait leur fournir une embarcation vers Rochenoire, une créature aquatique monstrueuse émergea de la rivière en contrebas.
Compte rendu, par Dandy, de la séance du 3 Juillet 2016.
Joueurs: Brunelala (Amie de Nicky), Elerya (Nicky), Septimus (Poucha), Shaoao (Dandy), Adrien (Tugdual) et Cédric (MJ).
Rapport de mission de Shaoao, chef de la clique des Héros à destination du Capitaine en chef de la Patrouille.
Alors que nous étions en route pour Rochenoire, le village où nous souhaitions dénicher une embarcation était sous la menace d'un envoyé du Père des Monstres. D'un œil vif ma fille Elerya reconnut immédiatement un Aboleth. Cette créature habituellement marine flottait à quelques centimètres du Sol; lorsque ses tentacules pointaient en direction d'un villageois ce dernier s'effondrait mort, les groupes eux étaient propulsés en arrière. Nous ne pouvions laisser une telle hérésie être une menace pour les nobles citoyens de l'Empire, un seul jugement: l'Extermination. A ce moment, nous fûmes rejoints par deux Enfants de la Patrouille, la prêtresse Brunelala (accompagnée de son Phoque) et le Cavalier Impérial Tugdual ainsi que de mon Fils Odor qui était de retour de sa cure. Mes filles commencèrent à cribler la créature de flèches galvanisées par les chants de mon Fils Septimus. Le reste de mes Enfants et moi même chargèrent,mais Tugdual lance fermement en main nous distança pour entrer en collision avec l'Aboleth. Le coup puissant bien que bien placé ne tua pas la bête dont les tentacules fondirent comme un seul bloc sur l'Impérial sans le toucher pour autant le faisant faire machine arrière avec sa monture à toute vitesse. Sur une idée de mon fils Odor, je le propulsais en direction du Monstre ce qui lui permit de l'achever d'un magnifique coup de Hache. Mes enfants et moi même nous divisèrent ainsi le travail:
-Septimus soigna les villageois.
-Elerya enduit son arc avec le sang de la créature.
-Après m'être sustenté de son sang (léger goût de poisson), j'entrepris de la dépecer avec l'aide de Brunelala et d'Odor.
-Tugdual de retour essaye de récupérer ses glandes empoisonnées,mais sans grand succès en subissant même le contre coup.
Le chef nous expliqua que ce type d'attaque était assez râre et accepta de rediriger les membres de la Patrouille vers l'embarcation qui devait les mener à Rochenoire. Mis à part quelques protestations de mon fils Tugdual qui était retissant à abandonner son cheval au Village (Rochenoire n'ayant pas les infrastructures pour accueillir les chevaux) nous prîmes rapidement la Mer.Le trajet se déroula sans encombre même si le mal de Mer de ma fille Elerya ainsi que de mon fils Septimus ne leur permirent pas de profiter de mes chants Elfiques.
Une fois arrivée à destination les Enfants de la Patrouille et moi même nous divisèrent:
-Septimus, Brunelala et moi même nous dirigèrent en direction des instances dirigeantes de la Ville.
-Elerya et Odor partirent à la rencontre du marchand Volmar.
-Tugdual de son côté parti enquêté sur une Histoire de disparition de poisson.
Contrairement à Silhouette où les Conseillers ne daignent même pas nous recevoir (je prépare d'ailleurs un rapport détaillé sur le Chambellan de cette ville qui par son attitude compromet la restauration du Sacro Saint-Empire. Si aucun changement n'est à noter dans les prochains mois, je préconise tout bonnement de raser le bâtiment des dirigeants de Silhouette avec leurs occupants à l'intérieur), la dirigeante de la ville (ou tout du moins l'une puisque deux trônes étaient présents dans la salle) Naméa nous reçut avec égard. Cette dernière bien que d'apparence assez jeune avait un regard qui dégageait une sagesse d'un autre âge. Nous lui remirent donc l’arme de l'un des Héros local Cassos Claymore ainsi que la Tiare ayant appartenu au Dragon Nataré (mon jeune fils Septimus sembla fortement ému à la remise du bijoux, voir quelqu'un si passionné par les anciens trésors de l'Empire cela redonne de l'espoir! Ce Gamin a de l'avenir je vous le dis mon Frère). Naméa apprécia particulièrement le retour de la Tiare espérant que cela ferait revenir la Dragon Nataré. Les négociations commerciales qui suivirent se passèrent à merveilles (il est bon de voir les anciens alliés de l'Empire répondre présent): Rochenoire est prête à reprendre le commerce avec Silhouette à condition que nous dégagions un peu plus la route terrestre (une fois l'ancien fortin dans les terres des Trolls reprit nous pourrions en faire une zone escale entre les deux cités).
De leurs côtés mes Enfants Elerya et Odor essayaient de convaincre Volmar de reprendre le commerce avec son ancien acolyte Arthan, mais prétextant son grand âge, l'incompétence de ses employés et la roublardise de son ancien ami, Volmar hésitait. Mais ma fille Elerya trouva une nouvelle fois les mots justes en évoquant le bon vieux temps avec le Marchand qui lui remit des Gemmes de savoir à transmettre à Arthan en précisant qu'il saurait qui les a utilisé. Odor de son côté fut déçu de ne pas dénicher de pagnes, mais il acquit tout de même une hache runique (les runes draconiques furent déchiffrées par Septimus: il s'agissait de noms sans doute ceux des anciens propriétaires ou des artisans ayants participé à la confection de l'objet).
Les membres de la Patrouille se retrouvèrent à l'Auberge du Dragon Repu ( à l'exception de mon fils Tugdual qui était reparti au Fortin faire son rapport concernant son enquête sur la disparition des Poissons). Durant la nuit, un bruit nous réveilla mon fils Odor avait cassé sous son lit. Sous ce dernier se trouvait une rune écrite en Draconique que ma fille Elerya activa par inadvertance. Cela la fit juste repartir dans sa chambre et après avoir cédé mon lit à mon fils nous pûmes reprendre notre nuit.
Nous avons pris la route de bon matin et la traversée se fit cette fois sans aucun vomissement. Mais alors que nous pêchions paisiblement, un groupe de Salicornes tournant un temps autour du Navire avant que l'un deux Nanyu vienne à notre rencontre. Après quelques échanges concernant les Monstres marins, les Salicornes acceptèrent de travailler avec les Habitants du village côtier en les prévenant des attaques à l'avance en échange de faire le ménage parmi les Singes d'écumes.
De retour au Village nous avons assisté aux obsèques des victimes de l'Aboleth avec mon fils Septimus, nous avons décidé de leurs jouer une oraison funèbre (même si notre devoir est avant tout Militaire, la Patrouille se doit aussi de distiller de l'espoir dans le cœur des gens). Suite à cette interlude musicale la Patrouille reprit sa route en direction du Fortin des Terres des Trolls. Sur la route un Griffon voulut faire de nous son repas; même après avoir reçu un rocher de ma part et Odor lui même propulsé par l'un de ses pagnes accroché entre deux arbres (même si il ne voit pas la vie par le même prisme que nous je suis sûr qu'un jour la logique particulière de mon fils nous sortira d'une situation épineuse.) la bête parvint à frapper de l'un de ses serres Elerya (qui parvint tout de même à lui décocher une flêche avant de commencer à chuter. Taillant l'oiseau d'un revers de ma Hache je réussis à rattraper ma fille avant qu'elle ne rencontre le sol. Pendant que Septimus s'occupait de sa sœur, j'entrepris comme il se doit de boire le sang de mon ennemis, mais les coups portés par Odor au cadavre du Griffon et le rituel de Brunelala pour communiquer avec son défunt troublèrent quelque peu ce moment solennel.
Après avoir traversé une tempête de Neige, nous avons enfin atteins la Terre de Trolls. Hormis le jeune Septimus, nous sommes parvenus à nous glisser subrepticement dans l'antre des Bandits, Odor ayant découvert une porte cachée. Nous ne purent trop nous enfoncer dans le bâtiment de risque de nous faire repérer; Brunelala récupéra tout de même un magnifique sacartable avant que nous quittions le fortin. Il faut à présent réunir nos forces pour purger ce lieu sacré de la souillure de ces hérétiques de bandits.
Vive la Patrouille, que la Parole de l'Empereur guide nos Pas et ensemble protégeons l'Empire. Oltréé!
fin des alentours de Rochenoire
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[Spoiler=L'arche et ses environs]
Partie du 14/06/16 : A la conquête de l’Arche
Persos : Tug-Dual (Adrien), impérial, Yan (Riddle), citadin érudit, Jen-Jen (Matthieu de la compta), Sidhe et Serëlys (All ice), Sidhe MJ : Cédric
Nous sommes le 1 fuyant reine barbare, l’équipée prend son départ du fortin des patrouilleurs, et se dirige vers la forêt interdite, en direction de l’arche. Le chemin est long, et semé d’embuches. Après quelques heures de marche à peine, Yan prenant les devants, ne tarde pas à tomber sur une étrange créature : un bête velue à vague allure féline, glabre à la peau noire, et à la place des oreilles, des tentacules gluants et gesticulants. De quoi s’occuper donc.
Jen-Jen pense reconnaitre le monstre, mais en s’approchant, il réalise que son 1er instinct était erroné, préfère se faire oublier, et se faufile dans un fourré non loin. Tug-Dual, monté sur un destrier massif, charge sans vergognes la bête, qu’il empale, avec une facilité déconcertante. L’animal est projeté à plusieurs mètres, dans un feulement étouffé.
Les elfes se pourlèchent les babines : un festin les attend.
Jen-Jen lance son attaque sournoise, à l’aide d’un arc court : il vise la tête…..mais dans son élan, il rate sa cible…et la flèche se perd dans les buissons à 20 mètres de là.
La créature rugie de rage et de douleur mêlée. Elle jette son dévolu sur Tug-Dual, mais trop blessée pour atteindre sa cible, elle titube lourdement.
Entre temps, une créature semblable apparait auprès d’Yan, et le mord sauvagement à l’épaule. Celui-ci réalise trop tard que la morsure est empoisonnée.
Au même moment, 2 autres bestioles, de moindre taille, se téléportent près de Serëlys, qui tente un sort de sommeil, mais son charme échoue, et les chimères restent intactes.
Tug-Dual, à son habitude, charge la bête qui a attaqué Yan, et lui embroche la mâchoire.
De son coté, Jen-Jen pulvérise les 2 bestioles en faisant voler leurs têtes dans une gerbe de sang.
Pour finir en beauté, Yan lance une boule de feu sur le monstre agonisant le plus proche, qui explose dans un nuage de fumée et d’éclats de tissus sanguinolents.
Enfin, il ne reste que la 1ère créature, qui est à nouveau chargée par Tug-Dual. La bête, terrifiée de ce nouvel assaut, meure d’une crise cardiaque, et s’effondre lamentablement.
Yan, de rage, plante sa dague dans la tempe de cette dernière, déjà morte pourtant.
Notre équipée, avant de se remette en route, fait une fouille minutieuse de la zone, et découvre non loin de la zone de combat, la tanière des créatures. A l’intérieur, Yan débusque les petits du monstre, et de rage, les massacrent tous sauvagement. Sur les cadavres, il récupère des tentacules visqueux.
Le groupe se remet en route.
C’est Tug-Dual qui prends les devants, et aperçoit, au loin dans les plaines, une créature majestueuse, qui s’apparente à une licorne, mais en s’approchant, il constate qu’elle est bien plus grande que les plus grand des destriers. Elle est d’une blancheur immaculée, presque brillante, des yeux gros comme un poing, d’où rouge sanguin, et des crocs épais comme un avant-bras….c’est bien une créature mystique…
Yan, par ses connaissances d’érudit, reconnait l’animal : c’est une licorne carnivore : « c’est très rare », affirme-il. Il tente de l’appâter avec un tentacule ramassé plus tôt….mais l’animal ne broncha pas.
A son habitude, Jen-Jen se prépare à attaquer sournoisement…et lance son attaque. Il se glisse derrière la bête, passe la main sur encolure, et lui murmure des mots en elfique. La licorne a l’air de se rasséréné…quand il plonge sa dague dans son cou, et l’y laisse sciemment fichée. L’animal se met à saigner abondamment ; elle se cabre, et lance un puissant rugissement. La créature est affolée…et se jette sur Jen-Jen, visant sa gorge. Par chance, elle le rate et tape dans le vide.
Tug-Dual, sans grandes surprises, charge la créature, mais tellement obnubilé par sa beauté sauvage, rate sa cible.
Serëlys à son tour, tente de l’attaquer, mais à son grand damne, rate également.
Yan lance un sort de jet d’acide, qui frappe la bête de plein fouet, en lui brulant la peau, la laissant à nu. Un cuir épais apparait en dessous.
Jen-Jen, confiant, attaque l’animal à nouveau à l’aide de son épée. Mais il réalise une fausse manœuvre, et frappe du plat de son arme, qui rebondi.
La licorne carnivore charge alors Jen-Jen, mais d’un bond gracieux, il parvient à l’éviter.
Tug-Dual charge à nouveau, et, durant l’action, son destrier trébuche, et catapulte son cavalier droit sur la licorne. L’impérial l’embroche avec sa lance de part en part. La corne de l’équidé éclate. L’histoire se souviendra de ce fait remarquablement insolite.
L’équipée se partage les restes de l’animal : Tug-Dual prends la peau, Yan la corne, et les elfes se partagent le sang.
Serëlys entame alors un étrange rituel avec le sang de la créature mytique : elle trace un pentagramme ensanglanté, et place ses camarades de fortune à des endroits bien précis de celui-ci. Elle dessine des runes en draconique sur le front de chacun, et entame un psaume en elfique. Jen-Jen, reconnaissant le chant, se joint à elle. C’est alors que les runes s’illuminent et Tug-Dual entre en transe. Il se met à convulser, et, avec des mouvements saccadés, il attrape sa lame et trace une profonde entaille sur son torse…. Les Sidhes se jettent alors sur lui pour lui arracher son arme. Cet incident clos le rituel étrange….
L’Arche est visible au loin, mais le terrain n’est pas propice. Le groupe doit faire des détours entre monts et vallées, quand enfin, ils aperçoivent une route qui semble mener à l’Arche. C’est là qu’ils rencontrent un groupe de soldats qui gardent le chemin de l’Arche des brigands. Ceux-ci leurs font barrage. Les groupe de patrouilleurs tente de leur faire entendre raison « personne ne doit déranger Aléatus, gardien de l’éternel, maître de la guilde des magiciens, les chevaucheurs d'Ethers, même un groupe de patrouilleurs », clament les gardent.
Surs de ne pas pouvoir les faire changer d’avis par la raison, Serëlys use de ses pouvoirs de persuasion pour baratiner les gardes, au moins pour un temps, en se faisant passer pour la fille d’Aléatus. Contre toute attente, le bluff passe. Les patrouilleurs se mettent en route.
Enfin arrivés à l’Arche, l’équipée s’arrête pour contempler la structure. L’Arche est entièrement en pierre blanche, très lisse, d’une trentaine de mètres d’envergure. De chaque côté, une porte majestueuse s’enfonce jusqu’au sol. Le groupe se dirige au hasard vers la porte la plus proche, et décide de simplement frapper. Après un temps, un longue-barbe ouvre. Tug-Dual prend la parole, et explique au nain que le groupe est là pour rencontrer Aléatus. Malgré un non-enthousiasme flagrant, le longue-barbe les laisse entrer. A l’intérieur, tout est richement ouvragé, du sol au plafond. Quelques puits de lumière éclairent l’endroit parfaitement. L’ensemble forme une atmosphère agréable, pour un lieu qui s’enfonce profondément dans le sol. Le nain indique une porte donnant sur une petite pièce qui sert de salle d’attente, et fait savoir aux patrouilleurs qu’ils devront attendre là, le temps que Maître Aléatus puisse venir les voir, et tourne les talons. Pendant ce temps-là, Jen-Jen dérobe discrètement le trousseau de clés qui pend de la ceinture du nain, juste avant qu’il ne referme la porte derrière lui.
Les patrouilleurs ne comptent pas attendre, et décident de sortir discrètement de la pièce. Ils suivent les méandres des couloirs qui s’offrent à eux, et sans trop de mal, tombent sur une porte d’où semblent émaner une aura particulière. En s’approchant, ils s’aperçoivent que celle-ci est plus richement décorée que les autres, et se trouve ornée d’un d’écritures draconiques « Grande bibliothèque d’Aléatus ». Sans s’attarder, ils ouvrent…
Un elfe aux cheveux blancs et au teint laiteux lévite mollement au milieu de la pièce. Il ouvre les yeux, et les posent sur le groupe, les incitant à parler. Tug-Dual prend alors la parole et présente le groupe de patrouilleurs. Il expose brièvement la raison de leur présence « nous sommes ici pour négocier avec vous la présence d’un fort patrouilleurs sur vos Terres. Nous avons besoin de vous comme vous de nous. Cet endroit est stratégique pour atteindre facilement la capitale. » Jen-Jen enchaine alors en langue elfique « Tous les problèmes semblent venir du mont des cendres. Elysia est déjà prise, la suivante est l’Arche. » S’ensuit alors un long débat avec Aléatus, qui ne concède à accepter leur requête que s’ils lui apportent 2 L de sang de Gueunode, afin d’obtenir le pouvoir du Père des Monstres…comme le Roi-Sorcier auparavant.
Les patrouilleurs refusent les conditions qu’Aléatus a posées, il recherche le pouvoir, il est dangereux, on ne peut lui faire confiance…
Les patrouilleurs repartent avec un arrière-gout de défaite. A défaut de le convaincre, ils ont obtenu une information cruciale : le pouvoir du Père des Monstres est à portée de mains….
fin des alentours de l'Arche
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[Spoiler=Foret silencieuse, Solitaires et montagnes des Nez-de-cuir]
Compte rendu, par Piêmni, de la séance du 5 juillet 2016 (2, basse, du guide)
Joueurs: Adrien (Tugdual), Daniel (Ithildin), Lucyan (Syrelis (je crois)), OberynMartell59 (Durthang Lothar), Piêmni (Andvari Jötunormsbani Trollsbani, Subtilité), Sarah (Plectrude) et Cédric (MJ)
Afin qu’agrandissement soit faict de la nostre forge, décidames nous rendre en les Montaignes du Sud aider la Citadelle Nez-de-Cuir, laquelle avoit quelques menus ennuys avec ensemble de Harpyes nichans au-dessuz les sommets proches.
Louée & remerciée soit la vaillance des Patrouilleurs qui dégagèrent le chemin vers les dictes Montaignes meridionales. Aucune mauvaise rencontre ne fimes. Lorsquenfin arrivéz en les Montaignes, entreprimes de chercher Harpyes & Harpyettes pour les aider à finir leur pauvres existences. D’abord, rencontrames troupe de Nez-de-Cuir partant de leur Citadelle vers leurs Mines pour y Travailler : 10 estoient Mineurs & 5 aultres Gardes pour les proteger. Informations précieuses glanames : par dixaines les Harpyes attaquent les convois revenant chargéz d’argent depuis les Mines, de plus, les Nez-de-Cuir nous indiquèrent le Plateau du nichage les Harpyes.
En nous approchans ce plateau, rencontrames ensuite deux corps de Nez-de-Cuir : l’un, Ker, estoit totalement mort, & tandisque l’aultre estoit mourant et Plectrude le ramena parmi nous. Le Survivant nous enseigna que son camarade et lui furent envoyéz esclairer l’endroit, mais trop peu chanceux furent.
Toutes ces veridiques péripéties derrière de nouz, continuames route vers le plateau. Au pied d’icelui, furieux et enragé Combat menames & victorieux fumes. Par dixaine, vintaine, Trantaine estoient les Harpyes, fondans sur nouz, griffans les chairs de leurs serres acérées ! Les Patrouilleurs Plectrude & Ithildin, fiers archers se révelèrent ! A 100 pas de distance, maintes Harpys occirent, alors que Tugdual, bravement, bravoit les gros gourdins et les griffes les Harpyes, chevaulchant hardiment vers le hault du plateau pour en déloger les monstres & les domter.
Plectrude, en le sang de quelqu’une d’elles, trempa le sien Arc & l’en batisa : Rocco, l’arc bandé plus vite que son ombre (ou « que son membre » : quelque Harpye ayant déchiré mon oreille, ne ai bien entendu le nom).
Bataille, Combat et Lutte furent rudes & laborieuses, mais couronnées de succès car triomphames et tous apprimes à mieux combattre et desfaire telles Creatures !
Compte-rendu de la partie du 31/05/2016
Patrouilleurs: Yoko (Hyboo) Alric Changeforme (Valentin T) Loramis (Zulrage) Emelyn (Drassanka) Danaëlle (acqua) Cédric (meneur)
La mission nostre étant de renconstrer le clan nez-de-cuir vivant dans les Monts Sylencieux, nous partîmes bien équipés. Nous ne renconstrasmes pas d'obstacles avant de parvenir aux monts bien nosmés. Dans une clairière, nous vismes sortir des bois un géant qui nous fist fort peur au début, mais se révéla bon vivant lorsque nous lui fissmes boire du cointreau. Chantant et riant, le nouveau camarade nostre, Kerr de nom, nous guida jusqu'à la grotte d'icelui. Là, Alric Changeforme le bien nosmé joua avec les parois, et déclencha des runes qui le transformèrent en pierre. Heureusement pour lui, ses dons de magicien lui permirent de se dépestrer habillement de cette carcasse. En étusdiant les runes, je m'aperçus qu'elles indiquaient l'endroit proche où se trouvait un trésor.
Nous remerciasmes l'hoste nostre le lendemain et reprismes nostre chemin. Bientôt nous aperçusmes de quoi trembler : un cercle de poudre rouge déposé sur le sol. Une cabane se dressait dans un arbre, où nostre compagnon Loramis grimpa : personne. Un parchemin sur la porte indiquait : "le mécréant Yohen a été jugé coupable". De cet homme gisaient sur le sol des parchemins que nous identifiasmes comme de la magie de sang.
Continuant notre périple en chantant, nous nous rendismes compte à un moment que nous étions cernés par sept nez-de-cuir. Ils nous mirent en garde contre les harpies voleuses de voix. Mais ils acceptèrent de nous mener dans leur citadelle, à flanc de rocher. Alric fit alors un miracle pour eux : il égalisa le sol autour de leur habitations. Puis ils nous conduisirent vers leurs chefs. Ceux-ci acceptèrent notre offre de colaboration, et mesme de nous envoyer un forgeron à la condition que nous défaisions les harpies.
Mais ceci est une autre histoire...
Compte rendu de la Patrouille du 23 août 2016
Etaient présents : le noble et fier chevaucheur Sylaris et son loup Filargent (Lucyan) ; Le jeune Chevaucheur de l'Est Kessel (Jean-Damien) ; Le grand prêtre Norrois Ragnavald ; L'impitoyable guerrier Norrois Ragnor ;
Nous nous trouvions tous les quatre au fortin et décidâmes de remédier au problème de la guenaude des marais. Le problème étant qu'il nous fallait, pour vaincre cet être terrible, des armes en argent, ce que nous n'avions évidemment pas (mais que fait la Patrouille ?!). L'argent, nous savions où le trouver : les Nez-de-Cuir des montagnes du Sud en exploitent, ceux-là même qui nous ont fourni un forgeron en échange de notre aide contre les Harpyes. Nous nous sommes dit que ce qui pouvait intéresser les bien nommés Nez-de-Cuir, ce serait le cuir de notre ami Beef Tanneur...
Nous voilà donc en route vers la tannerie (où nous faisons la connaissance de la singulière Clitorine, fiancée de l'un de nos collègues patrouilleurs. Des goûts et des couleurs... Bref, je m'égare). Beef était prêt à vendre son cuir aux Nez-de-Cuir, et après moult négociations, nous sommes parvenus à emmener un masque de cuir comme échantillon. Nous partîmes donc vers les montagnes, en passant par la forêt silencieuse, où un trésor se trouverait...
Dans la forêt, alors que nous cherchons le trésor en question, nous sommes surpris par un centaure peu amène, voire menaçant, qui craint pour l'intégrité de la forêt sacrée... Nous avons tôt fait de le rasséréner. il se nomme Sovanne, mais l'évocation de ce trésor de géant dont nos collègues avaient entendu parler, le met très mal à l'aise. Il évoque des être enfermés pour une raison. Ne sachant s'il peut nous mener au lieu en question, il décide de s'entretenir d'abord avec ses pairs, et de nous rendre réponse au même endroit deux semaines plus tard, après une demie-lune. Sovanne nous indiqua une clairière où passer la nuit tranquille.
Le lendemain, alors que nous entrions dans les montagnes, nous tombâmes nez-à-nez avec un furieux ours sauvage. Il tomba rapidement sous nos coups, et fut achevé par mon beau Filargent. Nous partîmes ensuite en chasse, pour récupérer des provisions, et malgré notre succès, un groupe de bouquetins nous chargea. Nous arrivâmes sans plus de mal à la citadelle Nez-de-Cuir.
Après quelques négociations, nous passâmes un marché avec l'officier Kirit : nous établirions une route commerciale, en pacifiant les zones de passage, entre Beef tanneur et les armures de plaques en cuir de rhinocéros qu'il fabriquerait, contre l'argent des Nez-de-Cuir.
Alors que nous étions en train de pacifier la zone de la citadelle, nous fîmes une étrange rencontre. Des êtres petits, insaisissables et fuyants, nous devançaient. Nous les poursuivîmes, jusqu'à tomber sur les ruines d'un avant poste de la Patrouille. Deux tours reliées par une passerelle. Après avoir tenté d'ouvrir (et que le Ragnor se soit pris une pierre sur la tête), nous parvînmes à communiquer avec ces êtres. Il s'agissait en fait d'orphelins, qui s'étaient séparés des réfugiés de la zone et vivaient dans les bois. Nous voulions passer quelques jours dans l'avant poste, pour en savoir plus. Ils n'acceptèrent qu'en l'échange de quelques pièces, et nous acceptâmes.
Fin de cette expédition.
fin des alentours de la Forêt Silencieuse
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[Spoiler=Le Gardien]
Compte-rendu de la patrouille du 03/01/2017
Patrouilleurs : Lokyas, Tugdual de Bournetti, Karljof, Figelt, Mohrdhel et Cédric (MJ)
Partant fièrement du Fortin, cette petite troupe composés de nouveaux arrivants encadrés par des vétérans de la Patrouille pris la direction du pic du Gardien dans le but de l'explorer. Le chevalier Tugdual - nouvellement de - Bournetti tachât d'enseigner avec plus ou moins de réussite quelques rudiments d'ordres de batailles à ces nouveaux patrouilleurs. Ce petit groupe, accompagné par 7 serviteurs, 1 mercenaire et un loup de combat, décida bien sagement de pénétrer les marais de manière discrète dans le but de les quitter sans encombre. Malheureusement pour nous, un gang de gobelins particulièrement malins et retors, réussirent par miracle à attirer les patrouilleurs dans un piège brumeux en se faisant passer pour des fées inoffensives. Le jeune Mohrdhel, voulant faire ses preuves se jeta dans le piège et s'en sortit en vie de manière in-extremis. Profitant de l'effet de surprise, la quinzaine de gobelins menés par le chef attaqua violemment la patrouille. Sans écouter sa peur, le chevalier Tugdual, chargea encore et encore les gobelins jusqu'à ce qu'ils soient défaits, tandis que le sage Karljof continuer de négocier avec le chef entre deux flèches, jusqu'à lui proposer hospitalité au fortin. Le chef lui répondit effrayé que personne, pas même les patrouilleurs ne pouvaient le protéger de la terrible guenaude des marais. A la suite de quoi, le fourbe Lokyas profitant de la brume attaqua sournoisement le reste des gobelins, alors que le prudent Figelt n'infligea ni ne reçu aucune blessure malgré ses efforts répétés.
La patrouille repris son chemin, tous les gobelins morts et Lokyas ayant ramassé un petit bébé gobelin à côté d'un arbre mort à proximité, vers le Pic du Gardien, mais furent bloqués par une barrière magique au milieu du chemin. Repérant un temple impérial en ruine mais toujours habité, ils s'y rendirent et découvrirent un prêtre de l'Érudite qui leur fournit plusieurs informations utiles. Tout d'abord, il les informa que la barrière été générée par le puissant et terrible mage Aléatus, gardien de l’éternel, maître de la guilde des magiciens de l'Arche. Contacté par pierre de vision, ce dernier leur permit de passer en baissant la barrière sans difficulté. Mohrdhel négocia avec l'érudit pour rapporter une telle pierre mentale au fortin et réussit. Il raconta ensuite aux aventuriers que le pic du gardien est occupé par une communauté d'adorateurs du dragon. Enfin, il répondit à l'interrogation de Lokyas, en révélant à ce dernier que la fameuse dague qu'il possède est un artefact sacrificiel de l'ancien empire Sidhe et est empoisonnée. Lokyas le remerciât en marmonnant : "elle est même pas enchantée, pfff ...".
Le groupe put donc reprendre la route vers le Pic et traversa sans encombre les plaines environnantes. Arrivés sur le haut plateau du pic du Gardien, Lokyas prit la décision d’infiltrer le village en rampant, et arrivé à ses abords, il prit en otage la prêtresse du-dit village pacifique alors qu'elle étendait son linge et lui dit de manière menaçante : "Bonjour, je suis Legolas ... je suis le serviteur du Dragon, suivez-moi." Ellen, révéla au groupe qu'elle était la prêtresse du culte du Faucon qui vit au sommet du Gardien. Et alors que le preux chevalier Tugdual afféré à mâcher de la viande séchée suggérait "mais tuez-là qu'on en finisse", les patrouilleurs, pris de court par l'absence d'adorateurs du dragon, la relâchèrent et ont présenté leurs excuses les plus plates pour cette prise d'otage peu orthodoxe. Pour se faire pardonner, Lokyas, abandonna son petit enfant gobelin au village pour que celui-ci soit sacrifié au Faucon. Le groupe passât la nuit au village dans la joie et la bonne humeur retrouvée, en attendant de prendre une décision pour la suite. Cette mission d'exploration du gardien fut donc, Capitaine, une réussite totale.
Compte rendu réalisé par le patrouilleur novice Figelt.
fin des alentours du gardien
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[Spoiler=Les marais oubliés]
Compte-rendu de la séance du 22 janvier 2016
Patrouilleurs : Baldwin, Frank de Beauregard, Odor, Septimus (et son fils adoptif Octimus) et Shaoao
MJ : Cédric
Une fois n’est pas coutume, la Papatrouille commença son aventure chez Biff le Tanneur, afin de récupérer la commande effectuée plus tôt : des filets de gladiateur en cuir de monstre ainsi que de nouvelles parures pour Odor (un étui pénien et un nez-de-cuir).
La Clique des Blaireaux se rendit ensuite au fortin où Bob Magnus, le généralissime en chef de la Patrouille (titre à peine ronflant…), leur livra des informations importantes à propos d’Aléatus Krèchalar’ch, gardien devant l’éternel de l’Arche. Celui-ci aurait invoqué un champ de force tout autour de sa ville et serait en froid avec l’empire. Cette information ne les intéressant pas plus que ça, les membres de la Papatrouille décidèrent de partir à la chasse à la Guenaude, une activité autrement plus passionnante.
Mais nos valeureux héros se retrouvèrent bredouilles, malgré l’appel passé à la hotline de la Terre par Baldwin ! Il fut également question d’un bateau-pagne à hélice (hélice au singulier car composée du membre viril d’Odor), mais qui n’aboutit à rien.
Le seul événement notable de cette pitoyable partie de chasse fut l’attaque d’une troupe de Kobolds (une quarantaine environ) dirigés par une belette géante accompagnée de ses deux petits. Tout ce beau monde se fit bien sûr massacrer de la manière la plus immorale qui soit. Nous parlons ici d’un élémentaire de boue, de German Souplex, de kebab de Kobolds et d’une biffle transperçante. Rien de très notable, vous en conviendrez.
Le druide en profita néanmoins pour capturer une petite belette.
Enfin, par un hasard miraculeux, la troupe finit par atterrir au temple des Hommes Lézards, dirigé par le célèbre Mohammed Alizard.
Baldwin réussit à convaincre ce dernier de le prendre pour disciple, Odor vandalisa la statue du Dalaï-Lézard et évita de justesse la prison à vie.
Dans sa grande bonté, le chef des Hommes Lézards accorda même à la Papatrouille l’aide de deux de ses disciples, nommés fort justement Bruce Leezard et Jack Iguane.
Forts de cette aide bienvenue, les Blaireaux se mirent en route pour tenter, une nouvelle fois, de chasser [strike]cette putain de[/strike] la Guenaude.
Compte rendu de la séance du 03/04/2017 par le papatrouilleur en pagne Odor le magnifique
MJ : Cédric
Papatrouilleurs : Baldwin (Hamsolovski), Shaoao (Dandy), Septimus (Poucha) (encombré de son fils adopté totalement inutile Octimus), Artour et Figelt (et ses nombreux porteurs dont James, Lily et Harry)
La brume s’épaississait au fur et à mesure que la petite troupe s'enfonçait dans la bourbe poisseuse des Marais Oubliés. Nous avions convenu d'un commun accord que nous ne quitterions pas cet endroit puant tant que la tête de la guenaude ne pendrait pas au bout de nos piques. [Malgré l'air fétide et les insectes bourdonnant qui me donnaient l'envie irrépressible de me gratter la fesse gauche… Les lieux me semblaient, pour ma part, bien accueillants.] Nous progressions à l'aveugle les pieds embourbés lorsqu'un cri déchira le silence : "Jaaaaaaames ! Lilyyyyyyy ! Iciiiiiiii !"
Et c'est de cette façon que nous rencontrâmes Artour, archer exemplaire accompagné de son fidèle chien Lassie, et Figelt, riche marchand à l'autorité redoutable, en particuliers, envers ses quatre porteurs qui, tant bien que mal, transportaient ses biens. Les deux patrouilleurs semblaient perdus dans ces marécages maudits et acceptèrent volontiers de se joindre à notre humble quête. Figelt, Artour en plus des féroces Jack Iguane et Bruce Leezard, la célèbre Papatrouille méritait bien son nom : la clique des Héros avançait un peu plus dans l'épais brouillard des Marais Oubliés. Shaoao se mit alors à souffler dans son cor - on ne sait encore aujourd'hui pour quelle raison il fit cela... -, Figelt essaya de le faire taire ayant peur que l'on soit repéré par quelques monstres mais se fut en vain. Il n'était pas assez fort pour égaler le grand sid au buste musclé. Le son du cor s’éteignit et le silence reprit sa place. Au loin, une ombre se dessinait dans la brume et s'approchait rapidement du groupe. Hors d'haleine, un gobelin déboula et nous mit en garde : "Elle est devenue folle ! Elle tue tout le monde ! Fuyez ! Ils arrivent !" D'un signe de main, Artour ordonna à Lassie de lui ramener la créature terrorisée afin de lui soutirer des informations. Ruisselant de sang entre les dents du chien, il nous raconta qu'il s'appelait Dove et que des troupes de gobelins-zombies fonçaient droit sur nous. S'en suivi un long débat pour décider de ce qu'on allait faire de lui… Le gobelin reçut un soin et fut relâché [ce qui me rendit relativement grincheux, depuis le temps que je rêvais d'avoir un gobelin de compagnie…].
Une première flèche ricocha sur le torse de roc de Shaoao. Et en un instant, une bonne douzaine de gobelins-zombies fondirent sur la papatrouille en poussant des cris stridents. Jack Iguane et Bruce Leezard s'élancèrent têtes baissées dans la bataille. Ils tentèrent une attaque groupée de "la-mort-qui-tue" mais échouèrent lamentablement [Nom d'un pagne troué ! ce gnouf de lézard de mes deux a trouvé le moyen de se prendre les pattes dans la collerette de l'autre écailleux...] et tombèrent sur le sol boueux en un "splosh !" magistral. Trois gobelins profitèrent de l'agitation et m'assaillirent. Par chance, le radar sous mon pagne s'agita et j'évitai de justesse le tranchant des lames gobelines. D'un coup de hache, j'en décapitai un et de mon royal fessier j'en étouffai l'autre. Tandis que la papatrouille se défendait avec rage, Baldwin sniffa sa dernière dose de champignons et commença une danse, sorte de makarena-tecktonick aux gestes saccadés, en psalmodiant des paroles d'un langage inconnu. La boue autour de lui se mit à bouillir et s’amassa en un énorme monstre difforme : "Je s'appelle Excrémaaaatroooooon !" Et l'invocation s'écrasa de tout son corps sur deux gobelins près de lui. Des flèches volaient dans tous les sens, mais elles n'avaient aucun impact sur Shaoao ; Figelt tranchait des têtes en râlant sur Harry Porteur qui ne le protégeait pas assez selon lui ; Artour se défendait à l'arc comme jamais... Pendant que la Papatrouille prenait le dessus, Septimus se protégeait derrière Octimus qui braillait à pleins poumons. Pris d'une pulsion d’héroïsme soudaine [ce qui n'arrivait pas souvent chez lui...], il se jeta sur un gobelin qui s'approchait dangereusement et en tua deux (c'était une femme gobelin enceinte, d'après ses dires). Shaoao chargea et écrasa deux zombies mettant ainsi fin au carnage.
Quelques sorts de soins plus tard, la joyeuse troupe se remit en route et partit en quête de la guenaude. Suivant les indications du gobelin Dove, nous aperçûmes une grosse masse se détachant de la brume. Nous nous en approchâmes, sur nos gardes, et découvrîmes l'entrée d'un tertre immense. A l'intérieur, de petites lumières paraient la paroi froide accompagnant un chemin qui s'enfonçait de plus en plus dans des galeries sombres. Un vent glacé s’engouffra dans la grotte lorsque nous entrâmes. Nous suivîmes le tunnel les uns à la suite des autres. Soudain, passant près d'un stalactite, ce dernier s'anima : "N'y allez pas, elle est là !" puis disparut pour réapparaître un peu plus loin dans la galerie. Nous continuâmes notre marche malgré cet avertissement et arrivâmes à un croisement. Gauche ou droite ? Lassie, le fidèle chien de Artour flaira le sol et nous indiqua le bon chemin. La lumière faiblissant, je me munis du cadavre de gobelin-zombie que j'avais gardé sur moi (il n'avait pas vraiment bougé depuis l'attaque du fessier, je l'avais gardé au chaud) et l'allumai comme une torche. Le bout du tunnel s'agrandissait et débouchait sur une grande salle au plafond vertigineux. Des niches et des galeries couvraient les murs, des talus de toutes tailles campaient ici et là. Au centre de la paroi, un trône impressionnant était taillé à même la pierre de façon assez grossière. Une silhouette se tenait là, tordue et cabossée. D'énormes lipomes purulents parcouraient son corps prêts à éclater, ses seins plus que pendants tanguaient dangereusement comme des pendules provoquant des nuages de poussières lorsqu'ils venaient à frôler le sol. La guenaude se retourna lentement et révéla un sourire gâté : "Vous êtes là pour récupérer Elysia, c'est bien cela ?" [je tombai immédiatement sous le charme de cette créature merveilleuse pleine de qualités et de beauté] Notre chef de groupe, Shaoao, se lança alors dans un discours dans des formes plus que cucul et plongea son interlocutrice dans la réflexion. Elle proposa alors de mettre ses forces armées à notre disposition à la seule condition que nous récupérions pour elle une pierre magique que Aléatus Kréchalar'ch lui aurait dérobé dans le passé. Nous prîmes un temps pour réfléchir tous ensemble de son marché. Fallait-il accepter de l'aider et attaquer le très puissant Aléatus ? Ou bien, comme il était convenu, ramener à ce dernier du sang de guenaude ? Aléatus ? Ou la guenaude ? Le choix était fait.
Balwin et Artour firent distraction en invoquant le stalactite qui parle rencontré un peu plus tôt : il apparut près du trône de pierre et apostropha la guenaude avec un "Ta mère suce des bites en Enfers" lancé d'un voix grave et cavernause. La vieille femme pustulante lui jeta un regard noir mais ne pu faire un autre geste. Stupéfaite, elle fut prise au piège dans un filet de cuir lancé par un patrouilleur, lui entravant les membres et faisant rougir sa peau à son simple contact. (La rumeur était-elle donc vraie ? La guenaude semblait bel et bien sensible au cuir !) Elle ne vit qu'à la dernière minute Shaoao, toutes armes sorties, fonçant droit sur elle en poussant un rugissement effroyable. Ce put*** de monstre, comme il aimait qu'on le nomma (surtout dans ces conditions-là), avait absorbé toute la puissance du souffle du dragon, rassemblé pouvoirs et forces et chargeait tête baissée en une ultime attaque "de-la-mort-qui-tue". La guenaude fut projetée contre le trône de Pierre, terriblement blessée. Son avant bras tranché pendait (presque autant que ses seins) libérant un flot de sang verdâtre sur le sol poussièreux. Malgré les plaies béantes qui sillonnaient son corps, elle se redressa et nous fit face. De la bave coulait de sa bouche édentée, elle était furieuse. Mais voilà qu'elle se retrouva à nouveau à terre, Figelt, accompagné de ses fidèles Porteurs s'écria "Porteurs font fureur !" et lui assena une cognée vive dans les flancs. Deux poches de pu explosèrent. A mon tour, je pris mon élan de nain et abattu ma hache dans son poitrail. Elle se recroquevilla, parcourue de spasmes violents, et ne put arrêter l'animal agressif qui se jeta sur elle. Au sol, Lassie monta sur le corps poisseux et arracha la jugulaire de la guenaude. Le chien ramena tout fier le trophée à son maître qui le tendit à Shaoao. Le Sid ravi n'en fit qu'une bouchée. Dans un dernier geste d'agonie, la créature bougea la tête et disparut laissant derrière qu'une traînée verte et jaunâtre.
Nous récupérâmes son bras afin d'en collecter le sang, ("sait-on jamais" cela pourrait nous servir dans un futur lointain) tuâmes les derniers gobelins qui se cachaient là et quittâmes le cœur en fête la grotte maléfique : "On a défooooncé la guenaaaaauuuude ! On a défooooncé la guenaaaaauuuude ! Nananananèèère !"
--- suite à la prochaine séance ! ---
Cordialement,
le radar de dessous mon pagne vous salut bien bas Wink
Odor, papatrouilleur nain voleur de sous-vêtements, exhibitionniste et collectionneur de cadavres.
fin des alentours du Marais oublié
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[Spoiler=Souvenirs et environs]
Compte-rendu de la séance du 13 juin 2017 par le patrouilleur Baldwin
MJ : Cédric
Papatrouilleurs : Baldwin (Hamsolovski), Garel, Odor (Kakine), Septimus et son fils adoptif Octimus (Poucha), Shaoao (Dandy)
Après avoir bravé, avec le succès que l'on sait, les Marais Oubliés pour traquer l'infâme guenaude qui s'y terrait, notre Clique était revenue au fortin pour profiter d'un repos bien mérité. Toutefois mes amis, vous le savez bien, le repos n'est jamais que bref pour les braves héros. Et dans ces contrées maudites, la Patrouille a encore beaucoup à faire.
Notre vaillante troupe étudia un temps l'idée de rejoindre l'Arche pour y remplir son marché avec Aléathus, le mage. Sans plus d'informations sur ses intentions, lui donner accès aux pouvoirs du Père des Monstres était un choix prompt à perturber l'équilibre déjà bien fragile de la région. Nous prîmes donc la décision de partir ouvrir la voie vers la ville de Souvenir, sur laquelle bon nombre d'étranges rumeurs circulaient. C'est avec un pincement au cœur que je quittais ma bien-aimée Clitorine, je dois bien l'avouer.
Notre groupe de psychop - ahem - de vaillants patrouilleurs s'enrichit d'un nouveau danger publ - ahem - d'un nouveau membre, un noble Sidhe du nom de Garel qui semblait bien plus mesuré que notre estimé chef Shaoao.
Mes amis, pour avoir déjà parcouru les Marais Oubliés, nous aurions dû nous douter que ce voyage ne serait pas de tout repos. Ce que nous croisâmes après plusieurs heures de route, nous n'étions pas préparés à l'affronter. Mais cela n'empêcha pas mes camarades de s'en débarrasser comme ils l'avaient déjà fait avec l'ensemble des écosystèmes rencontrés lors de nos précédents périples... Ah, veuillez pardonner ma mélancolie, ma vie d'ermite me semble désormais bien lointaine...
Or donc, après plusieurs heures sur la route qui longeait les Marais, toute notre compagnie s'arrêta, car le sol s'était mis à produire d'inquiétantes secousses. Une petite cahute, abandonnée au bord de la route, s'éleva soudain dans les airs ! Dans une gerbe de craquements, c'est toute la colline sur laquelle elle s'appuyait qui prit vie, animée par une force maléfique. Le Père des Monstres ou la Guenaude, peut-être ? Nous n'eûmes pas le loisir de nous interroger : Garel et Septimus détalèrent sans demander leur reste, et Shaoao et Odor s'attaquèrent à ce formidable ennemi. Nous crûmes bien perdre Odor, qui après avoir entamé la colline à coups de hache dans ce qui lui tenait lieu de séant, s'avéra trop lent lorsque ledit séant s'abattit sur lui dans toute sa glaiseuse immensité. Shaoao, avec une charge digne des plus grandes légendes, mais somme toute assez habituelle pour lui, parvint à bannir le monstre, délivrant du même coup notre curieux compagnon avant qu'il ne trépasse étouffé dans la vase.
Après avoir laissé Odor reprendre ses esprits, nous entreprîmes de retrouver nos deux compagnons qui avaient privilégié la sagesse à la force brute. Las, ils avaient également eu fort à faire ! En fuyant, ils avaient rencontré une belette géante accompagnée de sa portée. Lorsque le jeune Septimus, effrayé et couvert de sang, me raconta leur combat, il apparut que la tentation d'utiliser ses tous récents pouvoirs magiques l'avait amené à choisir une option fort peu sage. Il avait pensé triompher de l'animal en l'assommant grâce à ses pouvoirs de télékinésie... Ce qui ne fit que le rendre fou de rage. Notre première rencontre avec ces créatures nous avait montré à quel point elles pouvaient se révéler dangereuses, et ce combat faillit fort mal tourner pour nos amis, qui parvinrent néanmoins à vaincre et à ne pas massacrer toute la portée. Ayant recueilli l'une d'entre elles plusieurs semaines de cela, je ressentis un pincement au cœur en la sentant gratter contre ma jambe. Déchirant spectacle...
Fort heureusement, mes amis, nous ne croisâmes pas d'autres créatures étranges sur le reste du chemin. En forçant le pas pour arriver avant la tombée de la nuit, notre route fût coupée par un tout autre obstacle : un gigantesque ravin, dont le seul pont en vue s'était effondré. Plusieurs de nos héros, rompus à l'usage de la force, franchirent l'obstacle grâce à une corde tendue en travers du précipice. Mais vous connaissez votre serviteur, et son goût pour les choses de l'esprit... Aussi préférai-je ne pas risquer une chute mortelle. Je fis donc appel à la terre, qui, comme à son habitude, me répondit avec célérité et sans la moindre surtaxe, révélant un escalier qui permettait de traverser le ravin avec relativement peu de risques.
Lorsque nous atteignîmes les portes de Souvenir, la nuit était tombée depuis longtemps. Au petit matin, en entrant dans cette ville que si peu de Patrouilleurs avaient eu l'occasion de voir, notre première action fût de demander audience à son dirigeant, qui nous reçut avec cordialité, mais aussi une certaine distance vis à vis de la Patrouille. Là où d'autres auraient quémandé de l'aide, lui semble plus... intrigué. Seul l'avenir nous dira ce que nous pourrons accomplir à Souvenir.
fin des alentours de Souvenirs
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[Spoiler=La carte du monde]

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