Série de scénarios d'Earthdawn
Une terrible apocalypse magique a forcé l'ensemble des êtres pensants, (Elfes, Nains, Orks, Trolls, ...) à se réfugier sous terre dans des Caerns magiquement protégés.
Le Caern Vortigern, a attendu, sans doute comme les autres villages, pendant mille ans, que le niveau de magie baisse et que les terribles créatures magiques qui écument le monde retournent d'où elles viennent.
Actuellement, la vie s'organise, très ritualisée, autour du chef Ork, Orthon Dents Blanches, qui règne d'une main de fer sur les 400 âmes que compte le Caern Vortigern.
Une contestation sourde éclate dans le Caern, due à une remise en cause par Ronan, vieux Maître Troubadour, de la doctrine officielle qui veut que la région ait été dirigée avant le Châtiment par les Orks, et que le savoir soit transmis oralement, l'écrit étant uniquement à des fins magiques.
Pour faire diversion et exclure quelques éléments dangereux, il est décidé d'envoyer quelques jeunes du Caern à l’extérieur afin de voir si tout est sécurisé et si la totalité de la population peut s'installer à l'air libre.
Anxieuse, la population de Vortigern attends des nouvelles des courageux aventuriers qui ont bravé l'inconnu.
Ecoutons Fabian, le jeune disciple nain de Ronan nous conter leur épopée.
Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Modérateur : Le CA
Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Il y a des gens qui voient les choses comme elles sont, et qui se demandent "pourquoi ?".
Et il y a des gens qui rêvent les choses comme elles ne sont pas et qui se demandent "pourquoi pas !". Je veux être de ceux là.
G.B. Shaw.
Et il y a des gens qui rêvent les choses comme elles ne sont pas et qui se demandent "pourquoi pas !". Je veux être de ceux là.
G.B. Shaw.
Re: Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Mon départ du cairn m’a laissé une impression mitigée. Mon maitre aux arrêts, le fait de m’envoyer au dehors ma fait craindre que sa seigneurie veuille se débarrasser de la culture orale naine, prolongement de la glorieuse époque où ses Aïeux pratiquaient quelques joyeuses feux de parchemins. Je suis partis le cœur lourd de savoir mon maitre au fer mais soulagé de ne pas être moi-même autodafé. Il faut croire que, enfermé à l’intérieur du cairn, ce brave guerrier ait vu dans l’arrestation d’un vieillard aveugle et boiteux un moyen de prouver son courage et la bravoure de ses fiers soldats.
J’ai assez rapidement observé que les autres étaient au moins en parti des gens dont notre bon seigneur voulait probablement voir prendre le large, au moins pour un temps : sris, par exemple, était un maitre d’arme t'skrangs qui mettait trop peut de zèle en courbettes devant sa seigneurerie. Nous avons lynn un sylphelin, petits êtres aillés, qui semblait plus agité que les autres par les mauvais traitement que subissaient ses semblables, olgaa dentblanche, la fille de sa seigneurerie (pas sa préférée semble il. Bien que nécessaire, la magie semble mal acceptée) et enfin ulrik dentblanche, le fils préféré, afin de nous fournir un rude encadrement. Nous étions aussi accompagnés par un troll énorme (même pour un troll), elrik dread. Si il a fait quelque chose pour se mettre à dos nos maitres, je l’ignore. Il pourrait bien être le seul à être là du fait ses simples compétences.
Nous partîmes en fin de journée du cairn. Sur insistance de notre chef, il marcha en tête de notre compagnie. C’est dans ce contexte qu’il fut le seul blessé lors de notre rencontre avec un ours cornus à environ 30 pas de la herse de la ville, alors que nous n’étions même pas encore arrivés à la surface. Nous avons négociés notre passage avec cette créature, qui parlait le nain avec un étrange accent (un accent de l’extérieur ? une sonorité spécifique aux ours ? je l’ignore. Mais c’est pour moi la preuve que le nain est LA langue à parler pour celui qui voyage. ).
Nous avons été éblouis par notre sortie du cairn. Surtout ulrik, à vrai dire. « quelqu’un » avait semble il oublié de l’avertir qu’un astre brillant et extrêmement lumineux parcourait le ciel, à la surface, environ 13 heures par jours. S’en est suivit une altercation entre lui et Sris. Ce dernier a l’intéressante particularité de se battre aussi bien qu’il s’envoie des fleurs. Autant dire qu’il est absolument redoutable. J’ai craint un instant que sa sœur n’en prenne ombrage mais que nenni.
Nous avons fait une étrange rencontre, dehors. Une fois la nuit tombée, un grand et majestueux volatile emplumé, au bec crochus, aux larges yeux est venus à notre rencontre en émettant un hululement. Lynn l’a comme hypnotisé, nous avons put l’approcher, le caresser. Nous avons admirés sa beauté. Nous l’avons dessinés. Nous l’avons nommé. Nous l’avons tués. Vidé. Plumé. Farcis.cuit. Mangés. (elrik a eu beaucoup de mal à préparer une bestiole aussi petite avec ses grandes mains, d’habitude il cuisine des bovins entiers)
Le lendemain, nous avons marchés et pris un peut de temps à nous habituer à la lumière, les grands courans d'air qui parcourent l'extérieur, les sortes de lichens gigantesques, bruns et longilignes qui semble avoir pourssé partout. nous avons croisés une horde d’orcs qu’ulric a voulu rejoindre. Nous n’avons pas protestés, principalement parce que nous nous attendions à ce que notre chef provoque en duel rituel le chef de la horde pour en obtenir le commandement et que nous espérions qu’il se fasse désentripailler, mais il s’est défilé et mis au service de cette joyeuse compagnie. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvé au sein d’un raid orc partis pout attaquer, nous l’avons appris à ce moment là, une ville naine. J’ai eu chaud au cœur quand, en observant mes camarades, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul objecteur de conscience potentiel.
Au moment de charger une brèche que l’avant-garde avait faite dans la palissade de la cité , nous nous sommes retournés contre nos camarades d’un jours. certains nous ont affrontés tandis que d’autres poursuivaient leur chemin vers la brèche et nous avons donc gauchis leur charge. La situation était mal engagée et confuse mais nous avions de notre côté un troll, une mage et un maitre d’arme décidés à vendre chèrement leur peau.
En m’entendant entonner le chant des compagnons, (un Viel hymne nain qui parle de camaraderie, de lutte contre l’oppression…) les défenseurs de la ville ont compris la situation et ont tentés une sortie pour nous venir en aide, alors que nous étions sur le point d'êtres débordés. Lynn ayant eu la bonne idée de retourner s’en prendre aux orcs qui gardaient les "chevaux"(des animaux qu'ils utilisent comme monture) et les prisonniers, à l’arrière, pendant l’assaut, ils ont battus en retraite dans d'assez mauvaises conditions.
C’est à ce moment là que le frère et la sœur dentblanche ont réglés leur compte. Ulrik dentblanche, a, ce jour là, je pense, appris une leçon. Après nous avoir rudoyés pendant deux jours, avoir maltraité sa sœur olgaa pendant des années, avoir brimés les habitants du cairn depuis l’époque où il était cappable de tenir une lame ou un bâton, je crois qu’il a enfin compris à quel point tout cela était vain. J’aime à penser qu’il a, en cet instant précis, compris que c’était mal, moralement. Je me trompe peut être, mais c’est ce que j’ai vu dans ses yeux, sentis dans sa voix quand il a demandé grâce à sa sœur. Puis ensuite, il est mort. (je n’en veut pas à sa sœur pour autant, dans le cas où j’aurait mal interprété ce qu’il se passait entre ses deux oreilles et qu’il ne s’agissait que de la réaction normale d’une salle raclure qui se retrouve, sans trop comprendre comment, du mauvais côté de la lame)
Et c’est comme ça que je me suis retrouvé en ville. Tout ça m’a donné un travail fou :la rédaction d’une chansson burlesque sur la vie et la mort d’ulrik dentblanche (j’admet avoir la rancune facile), d’un chant épique sur ce qui s’est passé, là, dehors devant le mur de la cité… et une complainte. Une complainte qui parle de gens coincés sous terre, qui vivent sous le joug d’un tyran et de sa clique, ou des nains, des sylphelin, des t'skrangs et des ogres subissent une intolérable oppression. Ces chansons, je les ait entonnés lors du banquet qui a été organisé pour célébrer notre victoire et la dernière a eu du succès. En moins de temps qu’il n’en faut pour crier « vous avez ma hache », des gens dans l’assistance proclamaient déjà qu’il faudrait sur le champ monter un ost pour aller mettre fin à cette situation.
c'est ici que s'achève, pour l'instnt, cette histoire car telle en est la vérité de la chose.
fabian, troubadour de vortigern.
J’ai assez rapidement observé que les autres étaient au moins en parti des gens dont notre bon seigneur voulait probablement voir prendre le large, au moins pour un temps : sris, par exemple, était un maitre d’arme t'skrangs qui mettait trop peut de zèle en courbettes devant sa seigneurerie. Nous avons lynn un sylphelin, petits êtres aillés, qui semblait plus agité que les autres par les mauvais traitement que subissaient ses semblables, olgaa dentblanche, la fille de sa seigneurerie (pas sa préférée semble il. Bien que nécessaire, la magie semble mal acceptée) et enfin ulrik dentblanche, le fils préféré, afin de nous fournir un rude encadrement. Nous étions aussi accompagnés par un troll énorme (même pour un troll), elrik dread. Si il a fait quelque chose pour se mettre à dos nos maitres, je l’ignore. Il pourrait bien être le seul à être là du fait ses simples compétences.
Nous partîmes en fin de journée du cairn. Sur insistance de notre chef, il marcha en tête de notre compagnie. C’est dans ce contexte qu’il fut le seul blessé lors de notre rencontre avec un ours cornus à environ 30 pas de la herse de la ville, alors que nous n’étions même pas encore arrivés à la surface. Nous avons négociés notre passage avec cette créature, qui parlait le nain avec un étrange accent (un accent de l’extérieur ? une sonorité spécifique aux ours ? je l’ignore. Mais c’est pour moi la preuve que le nain est LA langue à parler pour celui qui voyage. ).
Nous avons été éblouis par notre sortie du cairn. Surtout ulrik, à vrai dire. « quelqu’un » avait semble il oublié de l’avertir qu’un astre brillant et extrêmement lumineux parcourait le ciel, à la surface, environ 13 heures par jours. S’en est suivit une altercation entre lui et Sris. Ce dernier a l’intéressante particularité de se battre aussi bien qu’il s’envoie des fleurs. Autant dire qu’il est absolument redoutable. J’ai craint un instant que sa sœur n’en prenne ombrage mais que nenni.
Nous avons fait une étrange rencontre, dehors. Une fois la nuit tombée, un grand et majestueux volatile emplumé, au bec crochus, aux larges yeux est venus à notre rencontre en émettant un hululement. Lynn l’a comme hypnotisé, nous avons put l’approcher, le caresser. Nous avons admirés sa beauté. Nous l’avons dessinés. Nous l’avons nommé. Nous l’avons tués. Vidé. Plumé. Farcis.cuit. Mangés. (elrik a eu beaucoup de mal à préparer une bestiole aussi petite avec ses grandes mains, d’habitude il cuisine des bovins entiers)
Le lendemain, nous avons marchés et pris un peut de temps à nous habituer à la lumière, les grands courans d'air qui parcourent l'extérieur, les sortes de lichens gigantesques, bruns et longilignes qui semble avoir pourssé partout. nous avons croisés une horde d’orcs qu’ulric a voulu rejoindre. Nous n’avons pas protestés, principalement parce que nous nous attendions à ce que notre chef provoque en duel rituel le chef de la horde pour en obtenir le commandement et que nous espérions qu’il se fasse désentripailler, mais il s’est défilé et mis au service de cette joyeuse compagnie. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvé au sein d’un raid orc partis pout attaquer, nous l’avons appris à ce moment là, une ville naine. J’ai eu chaud au cœur quand, en observant mes camarades, je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul objecteur de conscience potentiel.
Au moment de charger une brèche que l’avant-garde avait faite dans la palissade de la cité , nous nous sommes retournés contre nos camarades d’un jours. certains nous ont affrontés tandis que d’autres poursuivaient leur chemin vers la brèche et nous avons donc gauchis leur charge. La situation était mal engagée et confuse mais nous avions de notre côté un troll, une mage et un maitre d’arme décidés à vendre chèrement leur peau.
En m’entendant entonner le chant des compagnons, (un Viel hymne nain qui parle de camaraderie, de lutte contre l’oppression…) les défenseurs de la ville ont compris la situation et ont tentés une sortie pour nous venir en aide, alors que nous étions sur le point d'êtres débordés. Lynn ayant eu la bonne idée de retourner s’en prendre aux orcs qui gardaient les "chevaux"(des animaux qu'ils utilisent comme monture) et les prisonniers, à l’arrière, pendant l’assaut, ils ont battus en retraite dans d'assez mauvaises conditions.
C’est à ce moment là que le frère et la sœur dentblanche ont réglés leur compte. Ulrik dentblanche, a, ce jour là, je pense, appris une leçon. Après nous avoir rudoyés pendant deux jours, avoir maltraité sa sœur olgaa pendant des années, avoir brimés les habitants du cairn depuis l’époque où il était cappable de tenir une lame ou un bâton, je crois qu’il a enfin compris à quel point tout cela était vain. J’aime à penser qu’il a, en cet instant précis, compris que c’était mal, moralement. Je me trompe peut être, mais c’est ce que j’ai vu dans ses yeux, sentis dans sa voix quand il a demandé grâce à sa sœur. Puis ensuite, il est mort. (je n’en veut pas à sa sœur pour autant, dans le cas où j’aurait mal interprété ce qu’il se passait entre ses deux oreilles et qu’il ne s’agissait que de la réaction normale d’une salle raclure qui se retrouve, sans trop comprendre comment, du mauvais côté de la lame)
Et c’est comme ça que je me suis retrouvé en ville. Tout ça m’a donné un travail fou :la rédaction d’une chansson burlesque sur la vie et la mort d’ulrik dentblanche (j’admet avoir la rancune facile), d’un chant épique sur ce qui s’est passé, là, dehors devant le mur de la cité… et une complainte. Une complainte qui parle de gens coincés sous terre, qui vivent sous le joug d’un tyran et de sa clique, ou des nains, des sylphelin, des t'skrangs et des ogres subissent une intolérable oppression. Ces chansons, je les ait entonnés lors du banquet qui a été organisé pour célébrer notre victoire et la dernière a eu du succès. En moins de temps qu’il n’en faut pour crier « vous avez ma hache », des gens dans l’assistance proclamaient déjà qu’il faudrait sur le champ monter un ost pour aller mettre fin à cette situation.
c'est ici que s'achève, pour l'instnt, cette histoire car telle en est la vérité de la chose.
fabian, troubadour de vortigern.
Seulement, il n'y avait personne derrière le masque.
Re: Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Le lendemain des célébrations fut difficile. Me réveillant avant les autres, (la complétion naine faisant des merveilles), j’ai remis à Srann'lee, grande bibliothécaire, tout les livres, somme du savoir des nains de notre cairn, que je transportais depuis le début de notre voyage. J’en aie conservé par devers moi pour les étudier plus tard. Je possédais entres autres une carte de l’un des cairns de la ville : au moment de la chute, il y en avait deux, construits côtes à côtes. L’un d’eux a été détruit par une abomination, et c’est de celui-ci que je possédait une carte datant de l’époque où il s’agissait d’une nécropole. Vide au moment où les habitants de l’autre cairn sont sortis, il a retrouvé sa fonction d’avant la chute à la fois une nécropole et le siège de l’église de Llan Sarshan. J’y aie justement été convoqué, découvrant l’architecture un peut étrange du lieu, la majorité du bâtiment étant scellée ou hors d’accès. Le clergé local a semblé mal à l’aise lorsque j’ai évoqué ces particularités, mais je n’aie pas considéré cela suspect, ce en quoi j’ai eu tord, comme nous l’allons voir.
Après avoir rejoint notre troupe, nous avons enterré les victimes du combat, dont notre chef, Ulrik Dentblanche. J’ai dit quelques mots pour lui, bien que nous ayons tous, dans notre troupe, plus ou moins une responsabilité dans son décès prématuré. Je me suis proposé pour proposé pour le discours parce que la dignité de sa sœur, Olga, lui interdisait de faire l’éloge funèbre de celui qu’elle avait tué de sa main (et craignant de faire, au moment inopportun, preuve de franchise quand à ses sentiments vis-à-vis de son frère). Je me suis peut être trop hâté d’écrire ce discours, les coutures craquaient par endroit. Certains ont peut être deviné que nous n’avions que faire de ce gibier de gibet, puisse cette face-de-guivre reposer dans n’importe quel enfer qu’il lui siéra.
Olga, soupçonneuse du grand Lucian Montacier, est restée après l’enterrement a entendu quelques conversations gênantes, concernant le projet de l’église de Llan Sarshan d’attenter à nos vies. Le fait que j’ai possédé le plan de la nécropole les a effrayés, et ils envisageaient de tous nous supprimer pour cette raison. Nous avons tentés de nous renseigner sur l’église et son rôle, de nous renseigner sur le complot qui se tramait contre nous, puis nous sommes claquemurés dans la maison que l’on nous avait attribuée. Nous l’avons ravagée de fond en comble, arrachant toutes les planches qui pouvaient l’être pour barricader portes et fenêtre, faisant barricades de tous meubles qui nous tombaient sous la main, dans l’attende l’assaut dont nous ignorions la forme qu’il prendrait. Puis une patrouille forte d’une dizaine de garde est venu toquer à notre porte en nous demandant de les suivre. Désarmés par la forme très civile qu’a prise l’assaut, ne sachant pas si le mestre Montassier était de mèche avec son frère. Nous avons finis par obtempérer. Ma vision de nain (je l’écrit pour rendre accessible et compréhensible à tous, quel que soit son espèce, taille ou pilosité faciale), ma vision de nain, dis-je, me fit entrapercevoir des animaux bipède à sang froid. Renseignement pris auprès de Sris, la petite foule qui nous suivait ne semblait pas correspondre au nombre d’habitants à sang froid de la cité (ces charmants reptiles de t’srangs étant peut nombreux par ici).
Arrivé à l’hôtel de ville, les choses ont quelques peut dégénérées. Sally Sandburn, la maitresse troubadour, avait été assassinée, et on nous accusait de ce crime, le ton est monté, des empoignades ont commencé, un des gardes a tenté d’attraper Lynn, le petit sylphelin, qui l’a aveuglé. (je dit aveugler pour ne pas choquer mon lectorat, mais en fait, il l’a plutôt énucléé. Pour ceux qui ignoreraient le sens exact, ça signifie qu’il lui a extrait les globes oculaires de ses orbites, en l’occurrence à coup de griffes. Bon, en essayant d’épargner les sensibilités ET d’être didactique, il semblerait que je ne sois arrivé ni à l’un ni à l’autre).
Puis du bruit se fit entendre à l’extérieur, et il sembla que quelque chose tuait un a un les gardes en faction dehors, un à un. Cela interrompit immédiatement la bataille en cours à l’intérieur du bâtiment et forçat chacun à reconsidérer ses positions, à faire des compromis, et je vais m’arrêter là à ce sujet parce qu’on en dira jamais assez sur l’effet merveilleux que l’éventualité d’une mort imminente provoque chez les gens et stimule leur propension à la diplomatie. Nous sortîmes, prudemment, côtes à côtes avec les gardes du mestre, et affrontâmes… des nains, des orcs, principalement. Ceux que nous avions supposément enterrés la veille. Le combat fut rude, et nous dûmes, qui plus est, tuer derechef Erik dents blanches (il est hors de question que je lui réécrive une oraison funèbre). Ils étaient froid, et semble il mort, mais se sont pourtant battus contre nous avec hargne. La bataille a été gagnée, et les accusations qui pesait sur nous ont perdus en importance, étant donné les preuves évidentes de la culpabilité de l’église du culte des morts que nous venions de répandre un peut partout sur la place des halles. Je pense que nous allons devoir monter au cairn obtenir quelques explications.
Après avoir rejoint notre troupe, nous avons enterré les victimes du combat, dont notre chef, Ulrik Dentblanche. J’ai dit quelques mots pour lui, bien que nous ayons tous, dans notre troupe, plus ou moins une responsabilité dans son décès prématuré. Je me suis proposé pour proposé pour le discours parce que la dignité de sa sœur, Olga, lui interdisait de faire l’éloge funèbre de celui qu’elle avait tué de sa main (et craignant de faire, au moment inopportun, preuve de franchise quand à ses sentiments vis-à-vis de son frère). Je me suis peut être trop hâté d’écrire ce discours, les coutures craquaient par endroit. Certains ont peut être deviné que nous n’avions que faire de ce gibier de gibet, puisse cette face-de-guivre reposer dans n’importe quel enfer qu’il lui siéra.
Olga, soupçonneuse du grand Lucian Montacier, est restée après l’enterrement a entendu quelques conversations gênantes, concernant le projet de l’église de Llan Sarshan d’attenter à nos vies. Le fait que j’ai possédé le plan de la nécropole les a effrayés, et ils envisageaient de tous nous supprimer pour cette raison. Nous avons tentés de nous renseigner sur l’église et son rôle, de nous renseigner sur le complot qui se tramait contre nous, puis nous sommes claquemurés dans la maison que l’on nous avait attribuée. Nous l’avons ravagée de fond en comble, arrachant toutes les planches qui pouvaient l’être pour barricader portes et fenêtre, faisant barricades de tous meubles qui nous tombaient sous la main, dans l’attende l’assaut dont nous ignorions la forme qu’il prendrait. Puis une patrouille forte d’une dizaine de garde est venu toquer à notre porte en nous demandant de les suivre. Désarmés par la forme très civile qu’a prise l’assaut, ne sachant pas si le mestre Montassier était de mèche avec son frère. Nous avons finis par obtempérer. Ma vision de nain (je l’écrit pour rendre accessible et compréhensible à tous, quel que soit son espèce, taille ou pilosité faciale), ma vision de nain, dis-je, me fit entrapercevoir des animaux bipède à sang froid. Renseignement pris auprès de Sris, la petite foule qui nous suivait ne semblait pas correspondre au nombre d’habitants à sang froid de la cité (ces charmants reptiles de t’srangs étant peut nombreux par ici).
Arrivé à l’hôtel de ville, les choses ont quelques peut dégénérées. Sally Sandburn, la maitresse troubadour, avait été assassinée, et on nous accusait de ce crime, le ton est monté, des empoignades ont commencé, un des gardes a tenté d’attraper Lynn, le petit sylphelin, qui l’a aveuglé. (je dit aveugler pour ne pas choquer mon lectorat, mais en fait, il l’a plutôt énucléé. Pour ceux qui ignoreraient le sens exact, ça signifie qu’il lui a extrait les globes oculaires de ses orbites, en l’occurrence à coup de griffes. Bon, en essayant d’épargner les sensibilités ET d’être didactique, il semblerait que je ne sois arrivé ni à l’un ni à l’autre).
Puis du bruit se fit entendre à l’extérieur, et il sembla que quelque chose tuait un a un les gardes en faction dehors, un à un. Cela interrompit immédiatement la bataille en cours à l’intérieur du bâtiment et forçat chacun à reconsidérer ses positions, à faire des compromis, et je vais m’arrêter là à ce sujet parce qu’on en dira jamais assez sur l’effet merveilleux que l’éventualité d’une mort imminente provoque chez les gens et stimule leur propension à la diplomatie. Nous sortîmes, prudemment, côtes à côtes avec les gardes du mestre, et affrontâmes… des nains, des orcs, principalement. Ceux que nous avions supposément enterrés la veille. Le combat fut rude, et nous dûmes, qui plus est, tuer derechef Erik dents blanches (il est hors de question que je lui réécrive une oraison funèbre). Ils étaient froid, et semble il mort, mais se sont pourtant battus contre nous avec hargne. La bataille a été gagnée, et les accusations qui pesait sur nous ont perdus en importance, étant donné les preuves évidentes de la culpabilité de l’église du culte des morts que nous venions de répandre un peut partout sur la place des halles. Je pense que nous allons devoir monter au cairn obtenir quelques explications.
Seulement, il n'y avait personne derrière le masque.
Re: Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Après que nous eussions nettoyé la place, il fut décidé que nos ennuis judiciaires pourraient attendre, étant donné la situation dans laquelle la ville se trouvait. L’accusation de meurtre était d’autant plus fragile que les cadavres réanimés étaient tous des gens morts récemment, qui étaient censés avoir été inhumé dans la nécropole, dont un prêtre nous avait accusés.
Sris a essayé, avec insistance, de faire, tout à trac, cesser la procédure. Il l’a exigé avec beaucoup de hautesse, refusant d’attendre un procès pour que son honneur fût lavé. Lynn alla plus loin, remettant en cause la légitimité de la chancellerie à nous juger, et même leur légitimité tout court. C’est fou, le volume sonore que peut déployer ce petit peuple, Lynn refusant de changer de sujet et nos interlocuteurs refusant de changer d’avis. Le fait que le bourgmestre, plus conciliant que ses comparses du conseil, soit blessé n’a pas arrangé les choses, Olga fit ce qu’elle put pour le garder en vie et déploya des trésors d’ingéniosité dans ce but. Lynn a attiré l’attention sur nous au mauvais moment, alors que les suprématistes nains assoient leur influence sur la ville. Il semblerait que le mestre, quoi qu’il nous fit arrêter la nuit précédente, demeurait notre soutient le plus sur et le plus haut dans la cité.
Avant de poursuivre ce récit, cher lecteur, j’aimerais me laver de certains soupçons. Je ne suis pas un suprématiste nain. Alors, oui, je suis chauvin, j’aime notre culture millénaire, notre histoire, nos bières de lichen qui ne connaisse pas de pareil mais, outre le fait que j’ai de très bons amis nons-nains, je ne suis ni aussi catégoriques ni aussi emportés que ces messieurs. La haute opinion que je me fait des nains ne saurait que me faire dépriser ceux qui, parmi nos peuples, pensent et, demain peut être, se comporteront comme les pires oppresseurs Orcs de [font=Arial", "sans-serif]Vortigern. [/font]
Pour tirer tout cela au clair, nous nous dirigeâmes vers la nécropole, guidés par un sylhelin que Lynn a rencontré et convaincu de devenir notre guide. Il est à préciser que les sylphelins ont, habituellement, l’interdiction de pénétrer dans la nécropole. Nous avions compris que cela venait que les sylphelins perçoivent ce qui peut se passer dans le monde astral, et ils entendaient une voix tonitruante s’y manifester, dans les alentours de la nécropole.
Les lieux semblaient avoir été désertés. Nous finîmes par desceller un mur, à l’ouest du mausolée, en espérant trouver la tombe de Sherhill, que nous découvrîmes après quelques tâtonnement et y trouvèrent des runes, qu’après une longue hésitation, nous décidâmes de briser. La situation pressait, nous entendions des bruits suspect un peut partout. Le fantôme de Dorian Sherhill se manifesta par ma bouche, et nous lui expliquions la situation. Il réclama que nous lui confions un corps afin qu’il puisse nous aider à la régler et Elrik se porta volontaire, son esprit et celui de Sherhill cohabitant dans sa carcasse. Ce fut un étrange spectacle de voir ce géantin saisir Aube, l’épée de Sherhill, un long estramaçon à deux mains fait de lourde obsidienne magique, et de le voir la saisir d’une main et d’esquisser quelques botes, d’une main, aussi facilement que si il s’agissait d’une épée courte. Il a à peine eu le temps de l’avoir à sa main avant que l’ennemi ne fond sur nous.
Lan Sarchan, l’ancien prêtre, le suppôt de l’abomination, la source de tout les malheurs de cette ville fondis sur Elrik/Sherhill et se saisit de lui, un terrible corps à corps s’engagea, tandis que Lynn usait de ses griffes pour blesser le spectre et qu’Olga lui lançait sort sur sort, pour tenter de dégager notre camarade de son étreinte. Pendant ce temps en compagnie de Sris, nous retînmes une foule de cadavéreux qui tentaient d’entrer dans le tombeau, dessinant des arabesques dans l’air de nos armes et découpant de la dentelle dans leurs trippes. Il en revenait toujours plus, dont certains étaient d’abominables assemblages de plusieurs morts.
Pendant qu’à deux, nous contenions les marionnettes, Olga, Elrik/Sherhill et Lynn vinrent à bout du marionnettiste. Tailladé par les griffes de la Sylpheline, percé de part en part par des sorts lancés par Olga, il finit par succomber aux terribles estocades que lui portait le troll. Ils finirent par le mettre bas et rendre à l’abîme. Ensembles, nous nous frayâmes ensuite un chemin à travers la nécropole, envahie de ces horreurs mortes-marchantes, et rejoignîmes les gardes qui les affrontaient dans le hall. Nous les rallièrent et ensemble, nous tînmes la porte et empêchèrent ces créature de se répandre dans la ville. Alors que nous étions encore couvert de sang et de sueur, Sris anoblit, en apposant son épée, Sally, sur l’épaule d’un soldat tsrang du nom de Syllar qui s’était distingué, en ce jour en couvrant notre retraite (je doit ici traduire, en nain, de manière approximative, mais il lui a donné le titre de « banneret », c’est le terme le plus proche que j’ai put trouver) . Nous barricadâmes ensuite l’entrée de la nécropole et y laissèrent une forte garnison, proprement remparée, avant de retourner vers la ville.
Sris a essayé, avec insistance, de faire, tout à trac, cesser la procédure. Il l’a exigé avec beaucoup de hautesse, refusant d’attendre un procès pour que son honneur fût lavé. Lynn alla plus loin, remettant en cause la légitimité de la chancellerie à nous juger, et même leur légitimité tout court. C’est fou, le volume sonore que peut déployer ce petit peuple, Lynn refusant de changer de sujet et nos interlocuteurs refusant de changer d’avis. Le fait que le bourgmestre, plus conciliant que ses comparses du conseil, soit blessé n’a pas arrangé les choses, Olga fit ce qu’elle put pour le garder en vie et déploya des trésors d’ingéniosité dans ce but. Lynn a attiré l’attention sur nous au mauvais moment, alors que les suprématistes nains assoient leur influence sur la ville. Il semblerait que le mestre, quoi qu’il nous fit arrêter la nuit précédente, demeurait notre soutient le plus sur et le plus haut dans la cité.
Avant de poursuivre ce récit, cher lecteur, j’aimerais me laver de certains soupçons. Je ne suis pas un suprématiste nain. Alors, oui, je suis chauvin, j’aime notre culture millénaire, notre histoire, nos bières de lichen qui ne connaisse pas de pareil mais, outre le fait que j’ai de très bons amis nons-nains, je ne suis ni aussi catégoriques ni aussi emportés que ces messieurs. La haute opinion que je me fait des nains ne saurait que me faire dépriser ceux qui, parmi nos peuples, pensent et, demain peut être, se comporteront comme les pires oppresseurs Orcs de [font=Arial", "sans-serif]Vortigern. [/font]
Pour tirer tout cela au clair, nous nous dirigeâmes vers la nécropole, guidés par un sylhelin que Lynn a rencontré et convaincu de devenir notre guide. Il est à préciser que les sylphelins ont, habituellement, l’interdiction de pénétrer dans la nécropole. Nous avions compris que cela venait que les sylphelins perçoivent ce qui peut se passer dans le monde astral, et ils entendaient une voix tonitruante s’y manifester, dans les alentours de la nécropole.
Les lieux semblaient avoir été désertés. Nous finîmes par desceller un mur, à l’ouest du mausolée, en espérant trouver la tombe de Sherhill, que nous découvrîmes après quelques tâtonnement et y trouvèrent des runes, qu’après une longue hésitation, nous décidâmes de briser. La situation pressait, nous entendions des bruits suspect un peut partout. Le fantôme de Dorian Sherhill se manifesta par ma bouche, et nous lui expliquions la situation. Il réclama que nous lui confions un corps afin qu’il puisse nous aider à la régler et Elrik se porta volontaire, son esprit et celui de Sherhill cohabitant dans sa carcasse. Ce fut un étrange spectacle de voir ce géantin saisir Aube, l’épée de Sherhill, un long estramaçon à deux mains fait de lourde obsidienne magique, et de le voir la saisir d’une main et d’esquisser quelques botes, d’une main, aussi facilement que si il s’agissait d’une épée courte. Il a à peine eu le temps de l’avoir à sa main avant que l’ennemi ne fond sur nous.
Lan Sarchan, l’ancien prêtre, le suppôt de l’abomination, la source de tout les malheurs de cette ville fondis sur Elrik/Sherhill et se saisit de lui, un terrible corps à corps s’engagea, tandis que Lynn usait de ses griffes pour blesser le spectre et qu’Olga lui lançait sort sur sort, pour tenter de dégager notre camarade de son étreinte. Pendant ce temps en compagnie de Sris, nous retînmes une foule de cadavéreux qui tentaient d’entrer dans le tombeau, dessinant des arabesques dans l’air de nos armes et découpant de la dentelle dans leurs trippes. Il en revenait toujours plus, dont certains étaient d’abominables assemblages de plusieurs morts.
Pendant qu’à deux, nous contenions les marionnettes, Olga, Elrik/Sherhill et Lynn vinrent à bout du marionnettiste. Tailladé par les griffes de la Sylpheline, percé de part en part par des sorts lancés par Olga, il finit par succomber aux terribles estocades que lui portait le troll. Ils finirent par le mettre bas et rendre à l’abîme. Ensembles, nous nous frayâmes ensuite un chemin à travers la nécropole, envahie de ces horreurs mortes-marchantes, et rejoignîmes les gardes qui les affrontaient dans le hall. Nous les rallièrent et ensemble, nous tînmes la porte et empêchèrent ces créature de se répandre dans la ville. Alors que nous étions encore couvert de sang et de sueur, Sris anoblit, en apposant son épée, Sally, sur l’épaule d’un soldat tsrang du nom de Syllar qui s’était distingué, en ce jour en couvrant notre retraite (je doit ici traduire, en nain, de manière approximative, mais il lui a donné le titre de « banneret », c’est le terme le plus proche que j’ai put trouver) . Nous barricadâmes ensuite l’entrée de la nécropole et y laissèrent une forte garnison, proprement remparée, avant de retourner vers la ville.
Seulement, il n'y avait personne derrière le masque.
Re: Earthdawn - Vers la liberté ! (Suite de scénarios)
Après la bataille, nous redescendîmes la colline, en compagnie de Milune, un sylphelin avec lequel nous avions sympathisé. Nous aperçûmes quelque chose s'envoler du cairn, que Lynn ne parvint pas à suivre. Nous supposâmes que l'ennemi avait tenté de communiquer avec l'extérieur. Divisant équitablement les tâches, Milune et Lynn, partirent en direction de la tour abandonnée, auquel le message semblait destiné tandis que nous, n'écoutant que notre courage, nous réunîmes dans une taverne pour faire le point sur la situation. Ce ne fut peut être pas le meilleur endroit pour ce faire, notre réunion s'étant accompagnée de quelques libations, d'un compte rendu à l'assistance sous forme de ballade mise en musique (il nous fallait bien informer la population de l'évolution de la situation). Et ce ne fut absolument pas, comme je l'ai entendu dans la bouche de certains médiocres, l'occasion de compter les exploits d'Elrik à sa bonne amie, la tavernière Helga).
Les sylphelins revinrent nous avertir que la tour était bel et bien abandonnée, vue de l'extérieur, mais qu'elle sentait le cadavre et qu'ils avaient préféré ne pas pousser, seuls, l’exploration plus outre. Nous nous y rendîmes donc accompagnés de quelques sylphelins et nains de la ville. Nous y trouvâmes un grand nombre de morts, la tour semblait avoir partiellement brûler. Parmi les corps, nous trouvâmes un elfe tatoués. Ils sont, d'après ce que nous savons, rares dans la région depuis le cataclysme.
Nous étions observés par un étrange oiseau noirs, que nous supposâmes être un espion de l'ennemi. Nous abattîmes en dépit de ses protestation (je n'ait néanmoins pas compris ce que « kracoucass » signifiait). Nous rentrâmes en ville pour nous renseigner sur ce que nous avions trouvés, nous documenter sur la géographie des lieux, les cairns les plus proche, la faune locale (Opale, la jeune ts'rang qui nous assistait, soutenait mordicus que l'espion ennemi était un inoffensif « oiseau » dont le nom vernaculaire est corbeau).
Pendant la nuit, nous vîmes quelque chose flamber au loin, dont l'emplacement semblait correspondre à l'emplacement de March-Hill, un cairn nain. Nous décidâmes de ne pas y aller en pleine nuit mais d'attendre le lendemain,
La soirée se poursuivit de manière tout aussi productive, Olga faisant quelques recherches dans la bibliothèque locale sur la faune et la géographie avec l'aide d'une jeune trs'ang, appelée Opale, que je dut convaincre de ne pas nous accompagner, pour sa sécurité, ne sachant pas ce que nous trouverions.
Nous nous enfonçâmes profondément dans la forêt, et croisâmes un groupe d'une douzaine d'orcs, surveillant une trentaine d'esclave soumis au travail forcé (ils débroussaillaient un chemin et tiraient avec eux un train de bagages). Nous les avons contournés, dépassés et avons trouvés un endroit propice à une embuscade, un petit vallon encaissé que traversait l'ancienne route. Je me cachait dans un fourrée, au bord de la route, avec Sriss nous nous sommes assurés que les trolls, en tête de colonne, était bien des esclaves et non des esclavagistes, puis les avons incités à se révolter en courant sus à leurs maîtres. Sur leur flanc, Olga et le gros de la troupe attaquaient les chariots et leur escorte, au centre de leur colonne, causant une certaine confusion, lançant quelques sorts et qu'Elrik, monté sur Agathe Pomponette son fier destrier, Milune et Lynn et un sanglier adopté par cette dernière prenaient l'ennemi à revers, remontant le sentier à toute allure. (petit intermède historique : ce plan de bataille a été copié sur celui de Magetos II, dit le débonnaire pendant la guerres civile naine, à kona, en 223 avant le cataclysme. Si la charge Elrik, les halfelins et le sanglier ne furent pas aussi épique qu'une charge de 200 chevaucheurs de sangliers en armure de plate, il n'en demeure pas loin qu'il y ait matière à chanson). Le combat fut brutal, et la confusion s'empara de l'ennemi. L'avant garde étant bousculée par un nain et un ts'rang, accompagné, après quelques hésitations, par des manœuvres trolls armés de serpes et de machettes géantes, les sorts pleuvant depuis leurs flancs lancé par Olga (une colonne de soldat un peu étiré fait, semble il, une excellente cible) et l'arrière garde étant bousculée par une charge, qui envoya à terre le chef ennemi dès les premiers instant de l'affrontement. Il est ironique qu'il fut lynché par des esclaves, maçons et des terrassiers, qui avaient encore leurs fers aux pieds.
L'affrontement passé, nous apprîmes que les prisonniers venaient de March-Hill, ou une insurrection venait d'échouer, les habitants s'étant révoltés contre leurs maîtres orcs. Il semblerait qu'on ait usé contre eux de morts vivants pour mieux les réprimer, qui aurait été invoquée par une puissante chamane, Milan, et ils étaient en train de créer une route vers le cairn elfe le plus proche . Une armée était en train d'être constituée pour le prendre d'assaut les cairns alentours, y compris Mortigern, notre cairn natal. Ils étaient commandés par un certain Maechil Frerderich, qui avait l'intention d’enrôler de force des trolls et des nains. Il semblerait que nous ayons identifié d’où venait la menace.
Les sylphelins revinrent nous avertir que la tour était bel et bien abandonnée, vue de l'extérieur, mais qu'elle sentait le cadavre et qu'ils avaient préféré ne pas pousser, seuls, l’exploration plus outre. Nous nous y rendîmes donc accompagnés de quelques sylphelins et nains de la ville. Nous y trouvâmes un grand nombre de morts, la tour semblait avoir partiellement brûler. Parmi les corps, nous trouvâmes un elfe tatoués. Ils sont, d'après ce que nous savons, rares dans la région depuis le cataclysme.
Nous étions observés par un étrange oiseau noirs, que nous supposâmes être un espion de l'ennemi. Nous abattîmes en dépit de ses protestation (je n'ait néanmoins pas compris ce que « kracoucass » signifiait). Nous rentrâmes en ville pour nous renseigner sur ce que nous avions trouvés, nous documenter sur la géographie des lieux, les cairns les plus proche, la faune locale (Opale, la jeune ts'rang qui nous assistait, soutenait mordicus que l'espion ennemi était un inoffensif « oiseau » dont le nom vernaculaire est corbeau).
Pendant la nuit, nous vîmes quelque chose flamber au loin, dont l'emplacement semblait correspondre à l'emplacement de March-Hill, un cairn nain. Nous décidâmes de ne pas y aller en pleine nuit mais d'attendre le lendemain,
La soirée se poursuivit de manière tout aussi productive, Olga faisant quelques recherches dans la bibliothèque locale sur la faune et la géographie avec l'aide d'une jeune trs'ang, appelée Opale, que je dut convaincre de ne pas nous accompagner, pour sa sécurité, ne sachant pas ce que nous trouverions.
Nous nous enfonçâmes profondément dans la forêt, et croisâmes un groupe d'une douzaine d'orcs, surveillant une trentaine d'esclave soumis au travail forcé (ils débroussaillaient un chemin et tiraient avec eux un train de bagages). Nous les avons contournés, dépassés et avons trouvés un endroit propice à une embuscade, un petit vallon encaissé que traversait l'ancienne route. Je me cachait dans un fourrée, au bord de la route, avec Sriss nous nous sommes assurés que les trolls, en tête de colonne, était bien des esclaves et non des esclavagistes, puis les avons incités à se révolter en courant sus à leurs maîtres. Sur leur flanc, Olga et le gros de la troupe attaquaient les chariots et leur escorte, au centre de leur colonne, causant une certaine confusion, lançant quelques sorts et qu'Elrik, monté sur Agathe Pomponette son fier destrier, Milune et Lynn et un sanglier adopté par cette dernière prenaient l'ennemi à revers, remontant le sentier à toute allure. (petit intermède historique : ce plan de bataille a été copié sur celui de Magetos II, dit le débonnaire pendant la guerres civile naine, à kona, en 223 avant le cataclysme. Si la charge Elrik, les halfelins et le sanglier ne furent pas aussi épique qu'une charge de 200 chevaucheurs de sangliers en armure de plate, il n'en demeure pas loin qu'il y ait matière à chanson). Le combat fut brutal, et la confusion s'empara de l'ennemi. L'avant garde étant bousculée par un nain et un ts'rang, accompagné, après quelques hésitations, par des manœuvres trolls armés de serpes et de machettes géantes, les sorts pleuvant depuis leurs flancs lancé par Olga (une colonne de soldat un peu étiré fait, semble il, une excellente cible) et l'arrière garde étant bousculée par une charge, qui envoya à terre le chef ennemi dès les premiers instant de l'affrontement. Il est ironique qu'il fut lynché par des esclaves, maçons et des terrassiers, qui avaient encore leurs fers aux pieds.
L'affrontement passé, nous apprîmes que les prisonniers venaient de March-Hill, ou une insurrection venait d'échouer, les habitants s'étant révoltés contre leurs maîtres orcs. Il semblerait qu'on ait usé contre eux de morts vivants pour mieux les réprimer, qui aurait été invoquée par une puissante chamane, Milan, et ils étaient en train de créer une route vers le cairn elfe le plus proche . Une armée était en train d'être constituée pour le prendre d'assaut les cairns alentours, y compris Mortigern, notre cairn natal. Ils étaient commandés par un certain Maechil Frerderich, qui avait l'intention d’enrôler de force des trolls et des nains. Il semblerait que nous ayons identifié d’où venait la menace.
Seulement, il n'y avait personne derrière le masque.